La dépigmentation, un problème de santé publique

 

Le chimiste a indiqué que l'usage de ces produits, cancérigènes
pour la plupart, doit être interdit en vue d'éviter des problèmes liés
à la santé publique au sein de la société congolaise.

Il a
cependant précisé que les conséquences liées à leur usage sont
différentes d'une personne à l'autre, compte tenu du type de peau.

"Les
brûlures détruisent la couche protectrice de la peau en l'exposant à
toute une panoplie d'anomalies parce que la cellule de protection a
perdu la substance de sa couche", a souligné M. John Mulumba wa Tshila,
qui a, en outre, indiqué que les études menées par les spécialistes en
chimie et en dermatologie sur ces produits ont été sans appel et
doivent conduire les pouvoirs publics à interdire leur vente et leur
utilisation par la population.

"En RD Congo, le ministère de la
Santé publique a déjà interdit la vente et l'usage de produits à base
d'hydroquinone sur les marchés, voire même la publicité de ces produits
à la télévision. Mais les fabricants et les médias font la sourde
oreille pour exposer la population congolaise aux multiples maladies
dermatologiques", a déploré ce chimiste.

En effet, malgré la
mesure du gouvernement, toutes les échoppes du Marché central de
Kinshasa et les nombreuses boutiques de la ville sont pleines de
produits cosmétiques à base d'hydroquinone, prisés par les Congolaises.
 
Kinshasa – 29/05/2008

Pana

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