Le «NY Times» évoque ces hommes violés. Réaction de H. Madinda

Aussi  parle -t-on des viols en RDC comme d'un
fait divers alors qu'il s'agit d'une arme de destruction massive (la soldatesque
rwandaise qui viole massivement est porteuse du HIV) et d'anihilation des
fondements de la société congolaise.

L'on n'ose pas aborder  en
prodondeur cette  problèmatique  de peur d'être taxé de xénophobie. Prenons le
riisque de transcender cette phobie.

La lecture des études
anthropologiques relatives aux peuples de la Région des Grands Lacs adricains
nous informe que la sodomisation est une pratique courante au sein des
populations pastorales. En outre divers rapports font état de l'usage déliféré
et programmé  de la contamination par le VHI, au Rwanda, pour éliminer ceux que
le régime rwandais qualifie de divisionnistes.
Ce sont donc des militaires
rwandais  devenus membres des FARDC qui opèrent  dans le Nord Kivu!
Ce fait
est totalement occulté dans tous les discours officiels. ! C'est injuste
!

Les médias américains et occidentaux stipulent que l'homosexualité est
encore un sujet tabou en RDC,  c'est  inexact. Le phénomène reste tout
simplement marginal.
Les américains et les occidentaux qui écrivent sur les
pratiques culturelles des communautés congolaises le font selon leur substrat
psychologique et leurs grilles d'analyse propres. Quoi de plus normal ! Ne
dit-on pas que la plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu'elle a
?
Cependant la plaisantrie n'a absolument plus de raison d'être lorsqu'une
telle attitude contribue à masquer l'identification des responsables des
atrocités indicibles que subissent les populations civiles congolaises.
 





La véritable histoire des
 guerres contemporaines  en RDC, restituée par les nôtres  doit être diffusée
dans tous les milieux et à tous les niveaux. Ce travail de la réappropriation de
notre histoire et de sa  réécriture  a  certes déjà commencé  mais nécessite
l’apport de nouvelles générations. Une analyse actualisée des étapes, des
enjeux, des erreurs et  des tragédies devrait être entreprise par nos jeunes
étudiants et chercheurs, filles et garçons, dans le cadre  de leurs travaux  de
recherche ou de thèses de doctorat,  en privilégiant le recueil des témoignages
des protagonistes vivants. Cette matière devrait ensuite  servir de support  à
un débat sur l’histoire contemporaine  de Notre Congo  à  travers les réseaux
d’universités tant nationales qu’internationales  et les centres de recherches
et  être vulgarisée via l’Internet.

Ne semble-t-il  pas intéressant
d'effectuer ce travail de sensibilisation et d'éducation durant toute l'année
2010, année du jubilé de l'indépendance formelle de Notre Congo ?

Patriotiquement
vôtre

HM


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