La RDC au cœur de la solution globale (Alain Matiki Ngubu)

 Le
langage politique ou diplomatique (pour ne pas dire mensonger) utilisé
par les uns et les autres avait une simple motivation : celle de ne pas
alarmer les populations. Des
diversions et manœuvres inapropriées n'ont pas suffit à etouffer le
dossier, au contraire elles l'ont aidé à résurgir avec pompe et
explosion.
Sans être l’un des domaines précités, nous avions certifié que la crise était inévitable et irréversible. Aujourd’hui,
il a fallu 11 mois pour que, suite à la grogne sociale orchestrée qui
est du reste un signe précurseur indéniable, ils s’en rendent compte
pour nous rejoindre partiellement dans nos conclusions même si
difficilement ils les acceptent.

L’autre part de notre conclusion est certes la solution à la crise déclarée. A
moins que les décideurs se montrent d’une cécité habituelle qui
conduira à empirer la crise et nécessitera donc plus des peines que de
peur, la solution que nous envisageons irrationnelle doit inclure la
situation de la République dite Démocratique du Congo. Elle
ne dépend pas des facteurs macro-économiques ou des facteurs endogènes
ou exogènes tels que les énoncent les universitaires. A ce propos Nous avions aussi rédigé une note titrée « More pain to come » avant la reconnaissance de la dite crise. Car
aussi factuel qu’incompréhensible (à tord) pour ceux qui s’attendaient
le moins à ces revirements des situations, parallèlement à la décadence
du grand empire maintes fois annoncées s’annonce, comme dans un système
du levier à mains, l’élévation de la République Démocratique du Congo,
par une prise de conscience patriotique inhabituelle développée par des
synergies diverses et mieux entretenue par le mouvement des masses
congolaises au sein de la Conscience Congolaise pour la Démocratie, le
CCD/M en sigle, né il y a exactement 15 mois en ce jour. 

Pourquoi le Congo au centre de cette crise ? Il
est connu de tous les intéressés par l’économie et les finances
mondiales que le Congo, avec ses richesses diversifiées nourrit le
monde à lui seul en raison de 60%. Or ce poumon de l’économie mondiale voit sa population dépravée de tout droit d’existence et la plus pauvre de la planète justement par ce que le monde le soumet à cette condition. C’est
un crime que le monde a commis et commet encore en favorisant la
destruction de ce pays, sa scission voire jusqu'à chosifier sa
population. Ce crime ne pouvait pas indéfiniment rester impuni. En accord avec le TEMPS du Créateur, nous croyons que l’heure du Congo a sonné. Beaucoup d‘ancres coulent à ce sujet, prenons-les au sérieux ! Le
Congo est d’ores et déjà à l’épicentre de l’économie mondiale, il est
maintenenat porté à la table de la Justice de l’Eternel pour
l’équilibre global de l’humanité. Nous avons dit et nous le disons encore mieux que la libération du Congo est inéluctable et irréversible. Que les intelligences voient !

C’est pourquoi : il est un crime grandissant que de pouvoir malicieusement tendre la main à un Congo que l’on sait qu’il n’y a rien de congolais. En
clair, le pouvoir actuel imposé aux Congolais n’a rien des Congolais ;
chercher à soit disant coopérer avec ce pays au truchement du pouvoir
en place en RDC est un signe malfaisant, irréfléchi et auto-moqueur qui
ne fait que croître la gravité de son crime déjà si lourd. Et par voie
de conséquences les peines dont la crise (en est une) vont profond.
C’est aussi un crime de la part des Congolais de coopérer
désespéramment en position de faiblesse, par complexe d’infériorité ou
par crainte de représailles, de même que ce crime prévaut à ceux qui
tentent de coopérer avec le Congo sous ces conditions. Nous faisons la nette distinction entre les Congolais et le pouvoir actuel au Congo.

Les
décideurs du présent système doivent s’imprégner de toute l’humilité et
du courage politique afin de résoudre la crise, en interpellant le
monde à s’amender honorablement de ces crimes commis en RDC. Plus vite il (monde) le fera mieux ils juguleront la crise, la stabilisera puis la relèvera. La
justice qu’attentent les Congolais n’est simplement qu’ils entrent dans
leurs droits légitimes de s’autogérer, qu’ils soient dirigés par
eux-mêmes, qu’ils s’approprient de ce qui leur sont dus et que ses
bourreaux répondent des leurs forfaits en justice. Et
puisque la justice fait défaut au Congo, biaisée par l’inexistence de
l’état, la justice internationale devrait faire l’affaire. 

En
définitive, le monde (entendons la communauté internationale) a
l’obligation de traiter du Congo avec des Congolais et non avec des
prétendus Congolais, si vraiment la recherche de la solution à la crise que sévit le monde est une priorité. Ce
pouvoir en place en RDC étant désavoué par la quasi-majorité des
Congolais, la communauté internationale devrait chercher des Congolais
dans des structures outre que le pouvoir ; ce ne sont pas ces
structures ni des mécanismes qui manquent. Elle devrait
aussi éviter de prendre ses responsabilités avec une certaine peur
injustifiée d’une vengeance probable de la part des Congolais, un
peuple reconnu hospitalier. En effet, rien dans la
culture congolaise ne laisse entrevoir une pareille attitude si la
normalisation qu’ils attendent prenne place.

Il
est cependant regrettable de voir que des décideurs de la communauté
internationale qui pourtant le savent autant que nous de cette
impérative, prétendent se méfier et tentent de s’en détourner. Disons leur que leurs tentatives sont d’avance vouées à l’échec. Les efforts y fournis sont vainement dépensés. Ils
auraient pu les mettre à profit d’une accélération de la croissance
économique mondiale une fois que la justice attendue était accordée. 

Dans
le cas où le monde s’entêterait de rendre justice au Congo et aux
Congolais, chers compatriotes, le patriote qui vous écrit, au nom d’une
multitude, vous invite à la fois de ne jamais stopper la pression sous
toutes ses formes étant donnée que la guerre qui nous est faite est
multidimensionnelle, mais aussi de prier (pression spirituelle) que la
crise déclarée devienne pire qu’avant afin de le contraindre de revenir
à la raison. En effet lorsque des chantres de la
balkanisation de la RDC stigmatisent que le Congo serait déjà divisé si
les Congolais n’avaient pas résistés, ils confirment ce que nous
savons : « Notre combat politique et de surcroit spirituel porte du
fruit et que notre détermination nous conduira à l’aboutissement de
notre objectif  à savoir : La libération totale du Congo. » Ainsi
la pression diplomatique et bien plus spirituelle est le seul moyen qui
le permet d’entendre et de comprendre. Car lorsque les conséquences
inattendues de la crise frapperont les portes de leurs domiciles et
peuples, à la dixième plaie des miracles de Moise, « Pharaon » laissera
le peuple de L’Eternel. Nous (Congolais) sommes supposés morts, qu’avons-nous à craindre : est-ce la mort ou l’enterrement ? Mais que ceux qui se considèrent les seuls vivants de ce monde, se résolvent de la manière d’où ils vont mourir. 

Alain Matiki.

19/09/2009

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