Symboles et métaphores cosmiques dans « Yemadja » de Monique Mbeka Phoba (Pius Ngandu Nkashama)
Pius Ngandu Nkashama est professeur au Département de Français de
Louisiana State University. Il est spécialisé dans la linguistique
(sémiotique, sémantique, stylistique, grammaire et syntaxe), la langue
française et la littérature francophone.
Monique Mbeka Phoba (1) est connue dans les milieux culturels pour ses réalisations cinématographiques avec des films remarquables. (2)
Elle a été honorée à maintes reprises par des Prix prestigieux lors des
Festivals comme le FESPACO de Ouagadougou. Plus de huit films réalisés,
parmi lesquels : Anna lenchantée (Anna From Benin), 2001 ; Deux petits tours et puis sen vont réalisé avec Emmanuel Kolawole, qui se rapporte aux élections présidentielles du Bénin en 1996, “Prix du 2e meilleur film documentaire” au FESPACO en 1997 ; Sorcière la Vie (A Bewitched Life !), 2004, Entre la coupe et lélection, un
long métrage sur la participation de léquipe nationale (les Léopards)
du Zaïre à la Coupe du Monde en 1974. Il a été coréalisé avec Guy
Kabeya (2006, “Festival Lagunimages de Cotonou”).
Elle-même artiste de talent, elle sétait attachée à la poésie
depuis des années, et déjà, des textes fulgurants avaient été publiés
dans des anthologies ponctuelles. Son recueil Yemadja qui
paraît aux Éditions Mabiki en 2009 vient confirmer les promesses. Ses
activités professionnelles lavaient amenée à la périphérie du Golfe de
Guinée près de Cotonou (Bénin). Dans ce cadre denchantements et
démerveillement, elle a tiré la thématique de la mythologie poétique.
À la première lecture, il paraissait que les images prédominent dans
la textualité, pour autant que les sous-entendus érotiques orientent
vers une interprétation superficielle. En effet, parmi les périphrases
fragmentées, les séquences se profilent derrière les abysses et les
profondeurs des Mers. Des allusions subreptices rappellent les légendes
trop répandues comme celle de “Mamie Wata” qui revient avec obsession
dans les ouvrages ethnologiques. Il aurait été commode de rappeler les
fantasmes de la sorcellerie qui encombrent son film “Sorcière la vie”. (3)
Cependant, il faudra insister sur lun des aspects majeurs de ces
productions de documentaires : “la reconstruction de la mémoire”.
Il est nécessaire dattendre la fin du recueil pour pressentir le
souffle mythologique qui aura accompagné ce voyage inattendu à
lintérieur de lunivers subaquatique. La fable se superpose ainsi aux
légendes sublimées des sensations et des passions amoureuses au travers
dune mélopée attendrissante de la conquête du monde.
Les paysages marins ont toujours fasciné les Poètes, et ils ont
inspiré des mythes parmi les plus saisissants de la littérature
universelle à cause de leurs musicalités complexes. (4)
La “Mer” prolonge leau, mais elle innove une cosmogonie particulière
parce quelle amène vers linfini de limaginaire. La rythmique des
nébuleuses lorsquelle sintègre au mouvement biologique, renferme en
elle-même les forces et les puissances de la grammaire de la parole.
Les synecdoques qui peuvent être déchiffrées à partir des mouvements
de la “Mer” ne traduisent pas seulement les rêves du pathos, mais elles
reconduisent surtout les images mythiques ainsi que tous les actes
dengendrement (ou de parturition). Le parallélisme hallucinant qui
sen dégage renverse les pôles de lordonnancement biologique (vie →
mort), mais il renforce davantage la vérité de lexistence, ce par quoi
la démesure de lOcéan devient le support des illuminations primitives
ou encore la conjonction des énigmes.
Limagination se trouve alors transportée au-delà delle-même dans une sorte d“errance hyperbolique” comme le rappelait Derrida dans Lécriture et la différence.
Au commencement des temps, il y avait donc la vision dun architecte idéal : “on est concurrent, mon pareil ; on dort dans les mêmes rêves” (p. 14). Lêtre qui surgit des insomnies possèdent des apparences encore indifférenciées :
Et sans te toucher, dans ton corps,
Je ressens tous les fourmillements (p. 14)
(Sans te toucher : du J.B. Mpiana ?). Le poème raconte,
narre, récite, reconstruit. Tout au long des stratégies métonymiques,
les moments suggestifs de ces mutations sont égrenés en un itinéraire
épique. Les sous-titres se succèdent. Ils renforcent ce périple
fabulatif : “Éveils”, “Soleils rouges”, “Indépendance”, “Ruptures”, pour sachever sur lémergence de la “Terre-Mère”.
Lérotisme, la mort et la nature semblent arrachés de leurs
déterminations initiales : le texte se déploie en une modalité de
prologue géographique et historique, cest-à-dire, le poème de lutopie
(έΰτοπος). La “Mer” triomphe lorsquelle invoque la naissance
dun excessif désir et dune probable conquête. Lévénement devient
alors acceptable. Lécriture saffirme comme un subterfuge de
possession et dengendrement perpétuel. Le Poète sidentifie alors à la
combinatoire intégrale de la “Mer”.
Devant limperturbable immensité, lindividu doit pouvoir se sentir nu,
mais non pas démuni ni désarmé, car il sest débarrassé des paysages
artificiels. Il a triomphé du silence des régions insondables et il a
entraîné les incantations des eaux. La métaphore achève sa mutation
primordiale : elle ne se plie pas à la loi de la mécanique céleste,
parce que lunivers dans sa totalité sincarne en lui (dans ses eaux).
Ainsi se réalisent les “réseaux dassociations obsédantes”, comme disent les sémanticiens.
Linstant primordial est pressenti pendant létat de “virginité” (p. 17), à cause de lapproche qui convoque la prescience du mythique (“écho silence”). Et surtout il apporte la réponse soudaine qui attire et révulse à la fois, parce quelle enrobe et dissimule les “travaux et les jours”. La fleur avant lefflorescence, lorsque le pétale attend de faire surgir la floraison “en plein matin” (p. 18).
Les procédures dinterprétation sont de plusieurs ordres : les
éléments (naturels, surnaturels ou même tectoniques), mais également
les phénomènes qui ordonnent les phases constantes dans la totalité de
lunivers. Une temporalité encore imprécise et variable, elle fait
croire que léternité se situe toujours avant la chronologie
historique. Les sentiments gisent dans la partie la plus obscure du
corps, car ils nont pas encore rencontré leur objet (et leur objectif)
du désir. (5) Ils se noient dans la contemplation des figures sombres qui auraient pu libérer les fureurs et les ardeurs de la tendresse.
Décryptés au départ sous la forme dun dialogue entre le scripteur et un “tu”
qui donne le spectacle dun mirage invisible, les textes se déroulent
en multipliant des fragments en filigrane, avant de découvrir une
thématique à laquelle le lecteur est susceptible dassigner un sens.
Leffort de signification rétablit ainsi une linéarité programmatique
avec lévocation permanente des puissances protectrices (ou même des
propriétés destructives). De telle sorte que les hyperboles finissent
par agir au-delà du seul fait de leur nomination.
Le premier signe provient de la compromission : “il faut accepter ton visage”. Les abîmes se découvrent, mais les eaux paraissent calmes. La Mer na pas encore livré son secret, “si ne le voir pas” (sic).
Leffort de subjugation (et dobjurgation) pour inventer lélément
cosmique devance la gestualité avant que les yeux ne souvrent sur le
mystère : “Viens que je te prenne” (p. 21).
Jai des livres que je ne lis pas
Ils me tombent des mains
Le monde est ardu à explorer
Et pourtant je suis libre (p. 22)
Lécriture poétique présage alors la naissance du monde. Cest encore lépoque de la liberté pour “enfanter” qui serait comme “lère du paléolithique”, avant daffronter la réalité de la parturition.
À partir de ces données, les supplétifs paralittéraires prennent
racine et reconduisent le prétexte (et larchétype) de limmuable par
excellence. Ce qui rejoint lexpérience des mathématiques lorsquelles
élaborent le calcul des surfaces géographiques. La rupture parachève
également lémergence et la visibilité de limmersible. (6)
Au fil des poèmes, le corps physique devient un repère significatif
de la métamorphose et de sa lisibilité : les doigts et les sensations
du toucher (phy-sique) (sic), mais aussi le visage et le contact psychique : les “pensées reptiles”.
Le désir qui éveille la sensualité fait resurgir la fougue de
lonirisme. La tentation de lÉden primitif inspire ici la
préfiguration dune furie insaisissable. Cest linstant recherché pour
faire apparaître les “soleils rouges”. La création du monde
peut survenir selon largument de la (re-)production. Le corps se
décompose sous leffet de la valse amoureuse (“qui posera ses lèvres sur mes seins de raison noir”) (p. 27) et du coup, la journée du soleil inaugure une saison de “pluies abondantes”.
Dis que tu me connais
Depuis laube du monde
Quand largile qui forma
Le premier Adam (p. 27)
Ce qui aurait pu apparaître comme une légende se fonde sur une énigme de la corporéité : “ton regard me désagrège”
(p. 28). Les règles opératoires de lalgorithme des planètes compensent
les signes attributifs dune lutte pour la vie (et pour la conscience)
par lintermédiaire des indices référentiels.
La “Mer” se situe au centre de cette symbolisation en accumulant les
vagues, la marée, les ressacs, les flots : une isotopie contextuelle
illimitée qui marque à son tour les circonvolutions des paradoxes et
des anamorphoses. Le procédé ne consiste pas à changer, mais il tend à
envelopper le corps à lintérieur de la totalité des attractions
interstellaires, et la gravitation de lunivers aboutit enfin sur une
identification restructurée.
Le poème permet des remarques intéressantes parce que la
transformation se déroule à partir du regard de lautre, en même temps
que ce regard intervient après un processus de dénomination et
dassimilation :
tu vois → je resplendis
La lumière me fait resplendir, et la parabole acquiert un
sens plus extensif puisquelle fait régénérer les saisons (le temps) et
les mythes qui sen dégagent. Le monde réel est perçu davantage comme
un substitut scénique, lequel permet dinaugurer les convoitises et la
concupiscence, cest-à-dire le langage de la sensualité. Entre deux
êtres, ce qui aurait pu apparaître excentrique ou même périphérique en
relation avec léloignement du point focal produit le prétexte au
mystère de lonirisme sismique : et ce que la rhétorique classique
appelait un “transfert de sens” se recompose ici en un “excès de sens” comme le disait Ricœur dans La métaphore vive.
La partie intitulée “Indépendance” pourrait simuler une
impression équivoque. Elle sinscrit cependant dans la circularité de
la volupté ou de la luxure comme une sanction de lémerveillement (et
des orgasmes). La constitution de la communauté sociale commence par la
construction de la société la plus primaire et la plus concordante
aussi. Ici se mêlent linstance biologique (la famille) et la socialité
la plus immédiate : la vie politique. La cosmologie excède les
principes primordiaux et elle parvient à mieux scruter le destin des
Hommes :
Et ceux qui étaient jeunes, qui les ont vieillis
Qui étaient expansifs, qui les ont obscurcis
Et ceux qui secouaient la crinière de leurs rêves
Qui les ont engloutis ? (p. 37)
Les harmonies universelles savèrent intemporelles car elles
dépassent lhistoire individuelle (p. 17), celle qui se limite aux
contours circulaires de la naissance et de la mort. Le temps résout
ainsi sa propre contradiction pédagogique, et les cycles alternatifs
des luttes entre les forces telluriques et aquatiques se neutralisent
grâce à la puissance de la Voix qui proclame léternité. Dans
le projet ainsi défini par lintermédiaire des modalités abruptes
sinscrit le langage du sublime : “Il y a très longtemps que je tai aimé / Au détour dun siècle ou dun millénaire” (p. 48).
Les accents tragiques pourraient disparaître devant la peur (et
langoisse ?) lorsque lactivité créatrice se trouve désaccordée à
lintérieur de ce cercle existentiel. En effet, ce nest pas lunivers
organisé comme cosmos qui précède lintemporalité, mais lexercice de lintelligence (et du psychique) qui aborde la théorie de linfini.
Dans la poétique traditionnelle, le psychisme hydrant avait été considéré comme un “type de destin”.
En effet, il existe dans les mythes et les systèmes qui les véhiculent
une valorisation singulière des eaux et/ou des fantasmagories des
profondeurs océaniques ; et cela pour trois raisons principales :
1° les eaux ont existé avant la terre ; elles réintègrent le principe et le paradigme de la démiurgie : la Bible indique que “lesprit de Dieu planait (déjà) sur les Eaux” ;
2° les symboles aquatiques reprennent le préalable
originaire de toute vie (les eaux matricielles) et ils permettent la
différenciation génétique : ce qui explique leur rôle psychanalytique
évident ;
Morte, morte je suis morte
Crevée la bête furieuse
La bête anxieuse
Et tous ses démons
Avec son démon (p. 21)
3° en tant que logique arithmétique de la “somme universelle des spiritualités” comme disent les anthropologues, les monstres aquatiques (sauriens ou ophidiens) acquièrent un sens mythique subliminal.
Espace de la sacralité mais aussi structure essentielle des
cosmogonies, les eaux valorisent lonirisme des hiérophanies, car elles
impliquent lintimité proche et expansive. Lordre naturel correspond
ici à la morphologie sexuelle de la féminité, et il reconstruit la
visibilité de loffrande.
Les images maternelles ainsi que les fonctions génératrices sont
elles aussi spontanées. En recourant au vertige de limaginaire, elles
restituent les “litanies du souvenir” qui ont inspiré le “vieil océan” (7) dans Les chants de Maldoror de Lautréamont ou Les Confessions à
travers les délires de Rousseau. Il sagit ici du symbolisme dominant
qui investit tous les autres de son pouvoir total et de sa “signifiance”
au sens de la linguistique structurale. Le destin aurait dû conclure le
parcours de lapothéose, mais il fallait quintervienne
intempestivement la méchanceté des humains qui contraint à enterrer les
Héros dans la “la terre et la glaise” sans oriflammes.
Sont-ce pour nous ces paroles étincelantes
Mots de lindépendance
Mots sertis de fierté
Nous déboîtons lépaule
En quémandant laumône
Sont-ce pour nous ces drapeaux
Ces hymnes vibrato
Lumumba et Nkrumah
Cabral et Sankara (p. 36)
La fatalité réunit les Martyrs dans une tragédie commune autour de la mémoire du “Père” de lauteure disparu trop tôt : “la mort sest approchée pas à pas / mais lavons-nous vue venir à pas de loup” (p. 38).
La période davant lHistoire avec ses monstres antédiluviens
visualise les différents aspects des massivités et des épaisseurs
difformes. Les êtres vivants ne se distinguent pas encore les uns des
autres et les monstres préhistoriques mélangent les amphibies avec les
individualités terrestres. Les supplices se reconnaissent dans la
virulence des désirs qui font irruption ou qui bouleversent la
rationalité des éléments. Les textualités sexuelles prédisent cette
représentation mimétique : “Tes yeux me touchent rouge / Collante je bute aux murs” (p.
44). Jusquà lavènement dun anthropomorphisme illicite qui aurait
pour rôle dinstaller le poème au centre du macrocosme, avant den
faire lordonnateur privilégié des réalités matérielles : lordre des
choses.
La sémiologie aquatique dissimule les contradictions ainsi que les drames quelles entraînent. Par les “jeux du hasard”, les langages se bousculent désormais au milieu des clameurs de la rue vociférées par des enfants sans visages :
Je souffle sur ta bouche
Je souffle
Pour que sexpriment
Les mots raidis
Les paroles pourpres (p. 43)
Cependant, lélan de la totalité se trouve interrompu lorsque
survient la tragédie de la mort : léternel retour des mythes antiques
finit par désagréger les simulacres physiques, car “je dois fuir / Désassemblée / Pas amortie / Comme un esprit / Dans la tendresse et la mort bleutée dorages” (p. 47).
Nous allons vers la tombe…
Où nous disséminer
Où nous réassembler
Nous allons vers la tombe… (p. 67)
Alors les “préludes à la terre (des vivants)” font surgir par-delà les lumières éblouissantes la déesse de la “Mer” : Yemadja. Son avènement accomplit le prodige de la renaissance et de limmortalité.
Ma rencontre avec le Bénin est aussi une rencontre avec la mer.
Qui sest petit à petit insinuée dans mon mental… Jai cédé aux
attraits de la mer et multiplié avec elle les rendez-vous… Ce qui fait
que je nai pu quêtre intriguée par la figure de Yemadja, cette
divinité marine du panthéon vaudou, que lon pourrait identifier à une
sirène. Elle a des adeptes, vêtus de blanc, généralement beaux et
gracieux, qui lui font don de fleurs et de coquillages sur les plages,
au cours de cérémonies dont le culte sest étendu jusquaux Caraïbes et
à lAmérique du Sud. Adeptes dont on dit quils ne peuvent que vivre
des amours troubles et difficiles, Yemadja étant jalouse et possessive…
Car il ne tient quà elle que notre cœur sensoleille” (pp. 72-73).
À la fois étendue illimitée de lOcéan et miracle de ses
profondeurs, elle seule triomphe de tous les désastres car elle annonce
la Victoire. Elle aura exécuté dans la gloire le pacte avec
limpérissable.
La mer et son tambour battant de gouttelettes
Sur le visage quen peut mais
La mer et son adieu chuchoté de coquillage
À la voix de Yemadja (p. 71)
*******************
(1) Monique Mbeka Phoba a longtemps travaillé comme
journaliste pour la radio et la télévision. Elle a animé des émissions
sur les productions audiovisuelles.
(2) Actuellement encore, elle poursuit des études de cinéma et avoue quelle nourrit beaucoup de projets.
(3) À propos de ce film réalisé en 2006 pour le
“Festival Écrans Noir” de Yaoundé, elle disait que “la vie elle-même
est déjà une sorcellerie”. Le commentaire de la fiche technique semble
explicite : “ranging from the daily practices of witchcraf to the frank
discussions between Monique Mbeka Phoba and the people close to her,
the film follows the rhythm of its makers search”.
(4) Lauteure prépare avec ferveur la production
dun documentaire concernant la vie et lœuvre dun musicien
charismatique, Luambo Makiadi (dit “Maître” Franco) dans lintention de
célébrer le vingtième anniversaire de sa disparition. Sa virtuosité de
la guitare était époustouflante et des études lui ont été consacrées
dont : NGANDU, Pius Nkashama, 1995 : “La radio-trottoir et les aspects socio-linguistiques des formes informationnelles”. Proceedings Summer School 1994, Popular Culture : Beyond Historical Legacy and Political Innocence, CERES-CNWS, Utrecht (The Netherlands) : 217-222 ; 1992 : “La chanson de la rupture dans la musique zaïroise moderne”. Papier blanc, encre noire : cent ans de culture francophone en Afrique centrale, Bruxelles, Éditions Labor : 477-489 ; 1986 : “De limage au mot : les procédés de lexicalisation dans et par la radio-trottoir”. Colloquium on La fertilisation terminologique dans les langues romanes,
University of Paris XIII-Villetaneuse and Paris-Sorbonne, October 24-25
(1986) ; 1979 : “Ivresse et vertige : les nouvelles danses des jeunes
au Zaïre”. Afrique littéraire et artistique, Paris (France), 51 (1979) : 94-102.
(5) Le thème se retrouve dans son film “Anna from Benin”,
le portrait extraordinaire dune jeune fille de dix-sept ans, lune des
trente-et-un enfants dans une famille de cinq co-épouses. Le film avait
été produit en 1999 dans une série de six documentaires dirigée par
Maria Barea, Kaija Jurikkala, Pascale Schmidt, Sabina Sumar et Yingli
Ma sur le thème des espérances et des rêves des filles à lâge de la
puberté dans le monde contemporain, “Girls Around the World”.
(6) Lauteure lexplique bien dans un “addendum” qui clôt le recueil.
(7) Les Chants de Maldoror est un
long “poème en prose” composé par le Comte de Lautréamont (pseudonyme
de Isidore Lucien Ducasse) entre 1868 et 1896 (Paris, Gallimard, 1997).