16.11.09 Le Potentiel: Cinq questions à Eugène Diomi Ndongala, par Marcel lutete

1. En votre qualité de tout premier agent match FIFA de la RDC, sous quel signe placez-vous votre nouvelle vocation ?

Effectivement, il s’agit bien d’une vocation. Le sport, la
politique, la carrière religieuse, à mon avis, ce sont de grandes
vocations. Je place ma nouvelle vocation principalement sous le signe
de la relance de notre football. Et là, je profite de l’occasion pour
féliciter le président de la Fédération congolaise de football
associations, M. Constant Omari. Il a pu, pendant son mandat – qui
court toujours -, obtenir cette licence d’agent match que la FIFA nous
a accordée. C’est une grande première pour l’Afrique centrale. Le
mérite dans tout cela est que ma qualité d’agent match FIFA va
favoriser, dans une certaine mesure, le redémarrage du football
congolais. C’est une redynamisation. Ma nouvelle vocation, je la situe
donc dans la perspective du remodelage de notre football.

2. Quelles sont les grandes lignes du programme que vous comptez mettre en œuvre ?

Les grandes lignes de mon programme vont consister à ce que nous
puissions mettre un accent particulier sur la relance de notre
football. Mais, d’une manière singulière, nous allons concentrer nos
efforts par rapport à notre participation aux compétitions
internationales. Et c’est pour cela que nous allons organiser des
matchs internationaux capables d’amener un peu plus de motivation et de
compétition. Cela pourrait permettre de redimensionner la hauteur et la
capacité de notre football.

3. Ne craignez-vous pas de connaître de grosses
difficultés dans l’accomplissement de votre mission d’agent FIFA chargé
de l’organisation de matches ?

Il faut tout d’abord une bonne projection. Vous savez que, dans
toute société, les problèmes ne manquent pas. Mais ce qui compte le
plus c’est la détermination et la capacité à anticiper qui permettent
de contourner les difficultés. Nous allons nous y atteler de sorte que,
par rapport à toutes ces différentes difficultés, nous puissions aller
de l’avant. Ce qui est plus important, c’est de réussir notre pari.
Dans tous les cas, c’est un grand avantage pour notre football d’avoir
un agent de match FIFA, d’avoir la possibilité d’organiser toutes
sortes de rencontres, que ce soit au niveau de clubs ou des équipes
nationales. Cela va, assurément, redimensionner notre football et
redynamiser notre capacité à affronter des compétitions au niveau
international.

Donc, je crois que c’est une bonne chose. Les difficultés ne
manqueront certainement pas. Mais, notre objectif est de les surmonter
avec pour obligation d’aller de l’avant, de donner crédibilité à notre
mission.

4. Vous attendiez-vous à avoir les coudées franches de la part de la FECOFA ?

La première des choses est que nous sommes en train de nous employer
à mettre en place un bureau, un cabinet qui va jouer le rôle de plaque
tournante de toutes nos activités. Donc, dès que nous aurons bouclé
cette affaire-là, je crois que la mission va consister à ce que notre
football puisse se hisser au niveau international le plus haut. Par
rapport à cela, je crois que la Fédération congolaise de football
associations peut donner une motivation exceptionnelle pour relancer
notre football. Et nous sommes, nous en tant qu’agent match Fifa,
obligé de travailler en collaboration avec la FECOFA pour essayer de
faire redémarrer ces rencontres au niveau international. Donc, la
collaboration doit être étroite avec elle puisque nous allons
travailler la main dans la main. Je suis d’avis que cela va permettre à
ce que nous puissions obtenir de bons résultats, par exemple des
qualifications dans les compétitions internationales. De tels résultats
vont permettre à notre pays de reprendre sa place dans les compétitions
continentales. Vous savez que cela fait deux fois que nous ne
participons pas à la phase finale de la CAN. Ce n’est pas une très
bonne chose.

Nous devons déjà penser à mobiliser et à conjugueur toutes
les énergies et toutes les ressources dans le sens d’aller de l’avant
pour essayer de récupérer, de relancer notre football en lui donnant
les moyens nécessaires pour pouvoir surmonter les obstacles que l’on
pourrait rencontrer sur la voie de la matérialisation de ces objectifs
si importants pour nous.

5. Vous revenez de Lubumbashi où vous avez assisté à la
finale-retour Mazembe-Heartland du Nigeria. Vous avez certainement eu
des contacts avec le Comité exécutif de la CAF. Que peut-on en retenir
?

J’ai personnellement rencontré le président Issa Hayatou. Il nous a
félicité tout d’abord pour notre qualité d’agent match FIFA,
particulièrement pour l’Afrique centrale. Et la rencontre a été très
fructueuse puisque nous avons eu à approcher les objectifs de relance
de notre football. Et puis, le président Issa Hayatou m’a souhaité
pleins succès dans mes nouvelles fonctions d’organisation de matches.

Cet encouragement m’est allé droit au cœur. Je pense que nous
allons nous atteler à projeter ces encouragements vers une réussite
certaine. Comme la prochaine CAN va se dérouler en Afrique centrale,
plus précisément en Angola, il a souhaité à ce que nous puissions aussi
apporter notre contribution dans ce sens-là.

Pour l’Afrique, c’est une fierté d’avoir, particulièrement
pour l’Afrique centrale, un agent de match FIFA. Je crois que les
choses sont en train d’aller dans la bonne direction.

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