12.12.09 Le Potentiel: CINQ QUESTIONS à Willy Losele

Par Véron-Clément Kongo

 

1. Le district de Lukolela dont vous êtes originaire est
confronté à d’énormes problèmes. En quoi consiste la campagne de
sensibilisation décidée au sein de votre parti ?

En ma qualité de n° 2 de l’Union nationale progressiste de la
jeunesse (UNPJ), je suis déterminé à apporter une lumière nouvelle dans
le district de Lukolela, situé au Sud de l’Equateur, à 514 km de
Kinshasa. Pour ce faire, j’ai pris toutes les dispositions pour une
grande sensibilisation des populations de cette cité frontalière avec
le Congo/Brazzaville. Cité réputée pour ses grandes activités
économiques, mais qui souffre aujourd’hui de plusieurs maux qui
empêchent son développement.

2. Lesquels ?

Parmi ces maux, on peut citer, l’absence d’eau potable,
d’électricité, de connexion avec les moyens de communication, de
routes, des écoles non mécanisées, pas d’université ni d’instituts
supérieurs… Bref, le secteur donne l’air d’un enfant abandonné à
lui-même sans une organisation capable d’encourager son développement.
Et pourtant Lukolela, cité côtière bâtie au bord du fleuve Congo,
traîne derrière elle, une longue histoire avec ses champs de cacao, de
café et une vocation commerciale et touristique importante.

3. Comment remédier alors à toutes cette situation ?

Je pense qu’il y a lieu de conscientiser les populations pour se
prendre en charge et surtout faire valoir leurs voix lors des élections
futures, à commencer par les locales et les municipales. Ensuite, il
faudra tout faire pour qu’il y ait une représentation significative du
secteur de Lukolela dans les grandes institutions du pays.
Malheureusement, à ce jour, la voix des fils et filles de Lukolela a
difficile à se faire entendre à travers les institutions et les grands
force où se décident l’avenir de différents secteurs du pays. Lukolela
a donc besoin d’une nouvelle impulsion plus dynamique, capable de
booster son développement et de lui permettre de jouer un rôle de
premier plan tant dans la province de l’Equateur qu’à travers les onze
provinces de la République. Je suis assuré de remporter des élections
avec le concours des hommes, des femmes et des jeunes de Lukolela.

4. Que projetez-vous pour l’an 2010 ?

2010 sera déterminant, car, j’entends m’engager pour que le district
de Lukolela dispose d’énormes moyens matériels et financiers. Ma
contribution portera sur le changement des conditions de vie de la
population pour que chaque fils et fille de Lukolela bénéficient des
bienfaits de la civilisation. 2010 qui marque le cinquantième
anniversaire de l’accession de la République démocratique du Congo à la
souveraineté nationale et internationale devra être le point de départ
d’une histoire nouvelle que les habitants de Lukolela veulent écrire en
acceptant de participer massivement aux différents scrutins qui
permettront de promouvoir une nouvelle classe de représentants du
peuple acquis à la cause de son changement.

5. Dans le cadre du développement du district de Lukolela,
avez-vous l’ambition de solliciter l’apport des investisseurs étrangers
?

C’est en tout cas parmi les objectifs que je poursuis en
sensibilisant la population. Car il faut favoriser la création
d’emplois, l’initiative locale, le tourisme avec ses larges cotes sur
le fleuve Congo…Autant d’opportunités qui sommeillent et qui ne
cherchent qu’un leadership fort et avisé. Je tiens à redonner une
nouvelle vie à ce secteur stratégique de la province de l’Equateur.
Doté de plusieurs ressources naturelles et touristiques…, Lukolela
est voué à un avenir radieux si ses habitants se donnent la main et
acceptent de se lever pour s’occuper véritablement de leur destin
commun. C’est mon pari. 2010 sera une année déterminante et charnière
pour tourner la page de la pauvreté et de la misère et amorcer une
étape nouvelle dans l’histoire de Lukolela.

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