Le dilemme des dirigeants sur la voie de sortie à la crise.(Alain Matiki)

Cependant, Rien ne justifiera la
passivité des populations à les laisser faire à leur dépens;
s'ils refusent absolument de répondre aux aspirations de celles-ci
en leur prêtant la sourde d'oreilles, alors il y a lieu de les
pousser à l'abandon. C'est serait faire justice responsable.

Nous nous intéresserons à deux
cas, deux pays qui peuvent rouler en cavaliers seuls contre toute la
coalition des pays du monde ; deux pays d'où heureusement est
née cette crise multiple faces.  Il s'agit des United States of
America (USA) et d’United Kingdom (UK) aux initiales communes U
traduisant l'unité.  Paradoxalement, ils pensent qu’ils n'ont
pas besoin de s'unir avec les autres pays du monde quant à la
recherche des solutions communes mais font de leur unité la force
persuasive de division d'autres nations.  Il est en outre
intéressant de constater que dans ces deux pays, les effectifs des
inemployés posent un problème d'authenticité et de certitude alors
que la technologie est de pointe.  Plus ils s'engagent en
cavaliers seuls dans les guerres aux causes illicites, les objectifs
deviennent flous, les pertes de leurs hommes et femmes de service
augmentent sensiblement, les déficits s'aggravent, la vie sociale de
leurs résidents devient insoutenable, l'image des leurs pays est
ternie et la crise galopante.

En effet pour beaucoup
d'observateurs, la question permanente qui revient à l'esprit est la
suivante: se battent-ils vraiment pour ou contre la paix, pour ou
contre la justice, pour ou contre la sécurité mondiale, pour la
démocratie ou pour la tyrannie?  On peut remarquer que les
fronts sur lesquels ils sont engagés sont autour des puits de
pétrole, des champs de cocaïne, des puits de coltan et autres
minerais mais bien loin des « dits » criminels.  Est-ce
par ce qu'il faut les protéger, les détruire, les exploiter ou les
fermer?  Lorsque pour une opération exclusivement d'aide en
Haïti, secoué par le séisme (faut-il encore persuader le monde
qu’il était naturel), le déploiement militaire et sa gestion sont
perçus comme une démonstration de l'occupation américaine de l’ile
à cause de son potentiel pétrolier découvert ; En quoi ceux
qui pensent que les USA et l'UK font couler injustement beaucoup de
sang pour voler la drogue, le pétrole, le coltan et autres minerais
en vedette en Afghanistan, en Irak, en RDC ont-ils tord? 

Tant il nous sera possible de nous
exprimer, nous ne nous lasserons pas sans doute à poser cette
question simple: A quoi bon continuer à voler si les fruits des
précédents vols ne les font pas sortir de la crise? 
Spécialement pour le Congo, avec plus de ses six millions des morts
et les souffrances démesurées lui infligées, l'âme de ce peuple
crie et continuera à clamer sa justice jusqu'au jour où il
l'obtiendra.  Ce qui se passera assurément.  Dans
l'entre-temps, il priera en lamentations auprès de son Créateur
Nzambi Ya Mpungu, Nzakomba, Maweja, Mungu Baba pour que ceux qu'ils
reconnaissent comme ses bourreaux visibles et invisibles payent de
leurs vivants ou à titres posthumes, dans les siècles présents ou
à venir tout ce qu'ils ont fait de leur sang et leurs richesses.

Les dirigeants Anglo-Saxons se
trouvent donc à la croisée des chemins : suppressions massives
d'emplois, un taux élevé des chômeurs, la grogne sociale, le
manque à gagner dans les caisses des états, les services sociaux à
maintenir d'où le choix forcé de majorer les taxes et celui
d’espérer voler davantage (ailleurs) afin de compenser les
déficits.  En même temps ils doivent absolument lutter pour
leur carrière en s’abstenant le mieux possible de se compromettre
avec l’électorat trop exigent sur l’élévation des taxes. 
Toutes ces impératives les poussent à créer des taxes nouveaux sur
base de mensonges comme celui sur le carbone.  C’est ainsi
qu’une bonne publicité gratuite a été faite sur le « climate
change » de triste mémoire.  Les échos de grande duperie
du siècle émanaient des éminences de ces deux pays.  En dépit
du fait que les gouvernants ont perdu la morale, une pareille fin
honteuse des super cavaliers est sujette de méditation sur
l’héritage que le monde (y compris leurs progénitures) retiendra
d’eux. Aujourd'hui personne ne porte aisément le nom d'Hitler
quand bien même ce nom était puissant les décennies passées.
Qu'en sera-t-il des noms puissants actuels dans les décennies
prochaines?

La réduction sensible des
plusieurs services sociaux est en réalité acquise dans ces pays,
mais par la loi des mensonges, aucun politicien sortant ou
entrant au pouvoir n'est disposé à l'annoncer clairement avant les
élections.  Ce n'est pas nouveau qu'un gouvernement à peine en
exercice emphases que le déficit n'est pas de l'ordre que l'on
connaissait.  On a vu en Grèce par exemple, le nouveau
gouvernement déclarer le déficit à 12% alors qu'il y a trois mois
celui sortant tablait sur 4%.  Le décalage est simplement
incroyable.  Pourtant c'est vrai.  C'est vrai pour la Grèce
d'où est partie la civilisation que l'on rencontre aux USA et en UK,
c'est vrai pour ces deux pays-ci.   Cette civilisation est
en train de tester inexorablement la faillite des états qu'elle a
créé dans ce qu'ils ont appelé " Tiers monde". 
Avec fierté déconcertante, certains ont défendu la thèse des
« états fictions » dont la RDC est un exemple atypique
selon certains offices de cette civilisation.

Nonobstant le caractère
discriminatoire des civilisations et des mondes, lorsqu'au sein
d'elle même, elle considère d'autres pays des sous-espèces en les
désignant par un satire nom de PIGS (cochons), il y a vraiment lieu
d'interroger la conscience en éveillant que le pire is to come. 
Le fait que le
Portugal,
l'
Irlande,
la
Grèce
and
Spain
(l'Espagne)
soient mises en avant ligne des états en difficultés
cache maladroitement la descente de l'aigle des airs à la "Ground
zero", pour adopter l'expression actuelle des tours jumelles
américaines.  Les USA et l’UK sont en lisse de manière
irréversible … A moins que, en temps admissible de repentance,
ils quittent irréversiblement le mauvais coté de l’histoire de
leur gestion comme ils en ont l’habitude.

Quand les prophéties de toutes
les anciennes civilisations se concordent avec celles des Maya, des
Chinois, des Indiens, de la Bible ou avec les théories scientifiques
selon lesquelles des probables catastrophes convergent vers un
certain 21 décembre 2012 pour un changement du système des
choses ;  Au Congo, nous avons fraichement en mémoire les
révélations de Mfumu Kimbangu inhérentes à notre vie de nation. 
 " L'arrivée du grand Roi sera meurtrière … Quand les
peuples du Congo commenceront à se libérer, tout pays qui
osera s'attaquer à lui sera englouti sous les eaux … Le Noir
deviendra Blanc et le Blanc deviendra Noir … ", dit-il sous
inspiration Divine.  Qui voit mieux !

Où est la donc la sagesse pour
nous sortir du dilemme du choix des dirigeants face à cette crise? 
Le Congo n'a jamais eu l'intention d'occuper une seule fois même à
titre d'essai un des ses 9 voisins, petit ou grand, pauvre ou riche
soit-il.  Au contraire, il a accueilli les uns et les autres
chaque fois qu'il y a eu des feux chez eux.  La coalition
Anglo-saxonne de Bill Clinton – Tony Blair pour nuire la RDC, et qui
continue malheureusement aujourd'hui, incluant quiconque croit voler
pour essayer de régler son problème économique est le cancer qui
amène ces pays à l'enfer. La monnaie que la coalition utilise pour
payer l’hospitalité congolaise est certes de singes. Son
feed-back est semblable à la semence du vent. Quand celui-ci récolte
la tempête, celui-là récolte au ratio proportionnel.

Conscients eux-mêmes de la
situation qui leur prévaut et ayant conscientisé à suffisance la
communauté internationale sur les responsabilités de chacun des
acteurs dans la mésaventure congolaise, les Congolais ne toléreront
jamais que le cinquantenaire de leur indépendance soit encore sous
l'occupation.  Toutes les forces qui appuient le pouvoir
occupant auront choisi délibérément leur camp et sont ainsi
considérées de fait négatives par les Congolais quelques soient
leurs positions sociales.  Qu'on se le dise.  La Terre a
parlé, parle et parlera; les hommes ne cesseront point de parler
d'elle.  Les Congolais, parlant de leur terre la défendront
contre vent et marrées. L'histoire nous départagera. Cependant le
sage peut se distinguer avant cette mise en garde. Ne pouvons-nous
pas tous (gouvernants et gouvernes) faire c'est qui est correct,
juste et mieux pour empêcher notre chute libre?

Alain Matiki.

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