05.07.10 Le Potentiel / Cinq questions à Léon Olivier Engulu

 

1. Est-ce que le secteur du portefeuille a apporté une
contribution à l’atteinte du point d’achèvement de l’Initiative PPTE ?

La réforme des entreprises publiques menée par Jeannine Mabunda a
contribué pour beaucoup à l’atteinte du point d’achèvement.
Malheureusement, une énième campagne de calomnies est dirigée contre la
ministre du Portefeuille. Jeanine Mabunda n’a plus besoin de démontrer
sa compétente, et les attaques médiatiques répétées dont elle est
l’objet depuis un certain temps sont le signe que ses réformes dérangent
ceux qui, nationaux ou étrangers, s’opposent à l’amélioration du
management des entreprises publiques voulue par le président de la
République.»

2. Avez-vous l’impression que la gestion actuelle du
Portefeuille rassure l’AMP ?

La ministre du Portefeuille est une pièce essentielle du dispositif
gouvernemental et jouit de la pleine confiance du président de la
République et du Premier ministre. La gestionnaire du Portefeuille de
l’Etat réalise année après année des performances de premier plan, qui
se sont concrétisées par une contribution accrue de son ministère au
budget de l’Etat en 2009, à hauteur de 112 millions de dollars, contre
16 millions en 2006, 22 en 2007 et 23 en 2008. La dernière campagne de
presse lancée contre la ministre concerne l’attribution du permis N° 652
à Metalkol, entreprise créée suite aux négociations menées par le
ministre des Mines Martin Kabwelulu sous la supervision du Premier
ministre, dossier dans lequel la ministre du Portefeuille n’intervient
que de manière formelle en qualité de gestionnaire des participations de
l’Etat, sans s’immiscer dans la conduite du secteur concerné. La
création de Metalkol, qui apparaît suite au traitement du dossier First
Quantum/KMT, en litige devant les tribunaux, n’a pas été initiée par la
ministre du Portefeuille.

3. A quel niveau intervient la tutelle du Portefeuille ?

La ministre du Portefeuille ne crée pas d’entreprises pour le compte
de l’Etat selon son bon vouloir, ni ne manipule les participations de
l’Etat à sa guise. En effet, une fois les décisions prises par les
ministres concernés après aval du Conseil des ministres, le rôle de
Jeannine Mabunda se limite à veiller à ce que la RD-Congo ne soit pas
lésée et réalise effectivement les profits attendus, ce qu’elle fait à
merveille depuis qu’elle dirige son ministère.

4. Elle apparaît également comme un électron libre au sein
du gouvernement.

En réalité, la gestion comptable des participations de l’Etat ne
s’effectue pas par-dessus la responsabilité sectorielle des ministres,
qui agissent sous la coordination du Premier ministre. Ceux qui
persistent à mener des campagnes à répétition contre la ministre du
Portefeuille dans cette phase de reconstruction de la RD-Congo , qui
vient de connaitre son point d’orgue avec l’allègement de la dette dans
le cadre de l’initiative PPTE, perdent leur temps et leur énergie.

5. La ministre du Portefeuille présente-t-elle un intérêt
particulier pour l’AMP ?

Non seulement Jeannine Mabunda s’est imposée au plan gouvernemental
par sa compétence et son intelligence des dossiers, mais elle s’affirme
également au niveau de la province de l’Equateur comme celle qui semble
la plus capable d’y rassembler les énergies derrière la vision du
Président de la République pour le redressement de cette province.
J’invite la presse à exercer les prérogatives du quatrième pouvoir avec
esprit de responsabilité, sans colporter de rumeurs ni verser dans le
dénigrement des personnes les plus méritantes, « Jeanine Mabunda est
quelqu’un de disponible et les services du ministère du Portefeuille
fournissent les informations sur la politique de gestion des
participations de l’Etat à toute personne qui en fait la demande.

PROPOS RECUEILLIS PAR B-M.B.

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