Konde Nzuka: Etienne TSHISEKEDI et L’Udps, une usine de fabrication des exilés de ventre.

 

Ce document ambitieux, beau pour
être vrai, s’est transformé en un tombeaux à ciel ouvert pour les Congolais
d’aujourd’hui. Ces pères de la « misère » si on peut les appeler
ainsi, continuent à créer la confusion au sein de la classe politique
congolaise. Un homme et un nom : Etienne Tshisekedi. Après 1967, date de
lancement de ce document, cet homme avec ses compagnons de lutte qu’il a
éliminés politiquement un à un, s’est réveillé de son long sommeil pour
s’opposer en 1982 contre leur créature en devenant d’un seul coup « la
fille ainée de l’opposition ». Ouf ! quelle fille ainée ? Les
congolais ont une courte mémoire. La vraie fille ainée de l’opposition est sans
doute le PALU du Patriarche Antoine Ghizenga. Sans être son fan, cet homme
s’est opposé au plan anticonstitutionnel établi après la chute du gouvernement
Lumumba. Il a résisté aux billets Zaïres pendant que Etienne Tshisekedi roulait
carrosse et fréquentait la haute finance de la République. Mais
en 1982 Tshisekedi signe la naissance de l’usine de fabrication des
 exilés politiques durant le régime de son frère-ami-parrain Mobutu, une chose normale vu le pouvoir diabolique
qu’il a soutenu, et ceux des exilés de
ventre » qui n’ont plus raison d’être. Mais pour des raisons économiques, ces exilés
participent au renflouement des caisses de l’Udps. Par contre sa créature s’est
éteinte en 1997. En 2003 il a refusé de conduire le pays vers la troisième
République. Cette politique était rentable juste avant les élections de 2006
qui ont marqué la fin de la crise de légitimité du pouvoir. Il a demandé aux
congolais de ne pas voter le referendum de la nouvelle constitution, après de
revenir sur ses pas.

 

 Ces pères de
la »misère » ont laissé derrière eux et pour les générations futures,
une diarrhée inflationniste de 10.000%, une fièvre jaune du système
macro-économique, une odieuse « tuberculose » dette extérieure de
13.000.000.000 de dollars, une fièvre
typhoïde chronique des infrastructures, un cancer de cerveau appelé corruption
institutionnalisée communément diabolisée «  madesu ya bana », une
population affamée attendant seulement un cercueil de bois et vivant avec moins
d’un dollar par jour, une fonction publique diabétique, une armée touchée par
la dysenterie car un seul coup de feu suffisait pour faire fuir les troupes
dans la brousse pour se soulager et tant d’autres maux. Je suis surpris de lire
Tshisekedi qui soutient que le pays va mal qu’hier. Quel hier ? le hier de
son frère-ami-parrain Mobutu ou le hier de Laurent-Désiré Kabila ou celui de
Joseph ?

 

 Si j’ai encore une bonne
mémoire, c’est ce même Joseph qu’il appelait hier « Gamin » qui est
entrain de réussir là où le Manifeste de la N’Sele, l’œuvre de Etienne Tshisekedi et ses
compagnons, a échoué. Le jeune Joseph
est entrain de maîtriser la diarrhée inflationniste, aujourd’hui à 7%, il a
trouvé la cure pour réduire la dette extérieure, redorer l’image du Congo, les
finances publiques ont repris le souffle. Les infrastructures routières se
métamorphoses d’un jour à l’autre. Et bien voilà, Tshisekedi qui adhère et
s’enfile dans le train des élections 2011. Mais cet « aller jusqu’au
bout » signifie-t-il participer démocratiquement aux élections qu’il a
toujours diabolisées ou pour préparer la route des nouveaux faux demandeurs
d’exilés dans le seul but de renflouer les caisses de l’Udps qui est devenu une mine d’or pour la famille
Tshisekedi ? Les manifestations organisées tout ce dernier temps rentrent,
selon ma propre vision, dans la logique de fabriquer des faux exilés politiques
ou bien si vous voulez «  des exilés de ventre » qui vont envahir le
vieux continent dans les prochains jours d’ici les élections du 27 Novembre
2011 car ils vous diront qu’ils ont été maltraités, tabassés, oppressés,
torturés… ils vous diront aussi que rien ne va au Congo. Par contre, je vous
dirai que le Congo change et bouge. Je viens du pays où j’ai passé quatre mois
durant et je vous le répète que le Congo est entrain de changer, de retrouver
sa place dans le concert des nations grâce au travail de titan d’un Joseph
Kabila pragmatique. Il faut être aveugle pour ne pas voir ce qui change au
quotidien des congolais. Je suis allé jusqu’à Boma, j’ai vu un Congo en
métamorphose. J’étais à Kinshasa en 2006, j’avais acheté un morceau de Shikwangue à 150 franc
congolais. En 2010, j’ai acheté le même morceau à 200 franc congolais, une
augmentation de 50 franc après 4 ans. A l’époque de Etienne, je l’aurai trouvé
à 5000 franc congolais. Oh silence on travail.

 

 J’exhorte à tous ces
« exilés de ventre » qui vendent mal le produit Congo à l’étranger de
privilégier les intérêts de la mère Patrie. Ils doivent féliciter le
gouvernement quand il récolte des succès sur le plan économique, des
infrastructures, de la confiance des bailleurs des fonds, de la reforme de la
fonction publique et de l’armée. Par contre il faut hausser la voix quand les
choses vont mal tel que la violation des droits humains, l’assassinat des
défenseurs de droits humains. Ces pratiques doivent être condamnées sans
concession. Mais sans que l’on puisse ramener tout au Président de la République et en disant
toujours que rien ne va comme Tshisekedi cela montre que les congolais sont et
resteront des éternels demandeurs d’exil pendant que le pays s’efforce de se
réveiller. Aux médias dirigés par la diaspora congolaise, Révei-FM, Congoforum,
Congovision, Radio Kimpwanza… de marchander ou vendre le produit Congo
positivement pour que nous puissions un jour retourner chez nous et bâtir une
Nation prospère et abandonner l’image des éternels exilés de famine. A
Tshisekedi, je recommande de ne plus envoyer des jeunes congolais à la mort car
vous êtes un des pères de la misère congolaise. Aux forces de l’ordre de ne pas
céder aux provocations des fabricants d’exilés. Au Président Kabila de
continuer sur la reforme de la
Nation et de lutter contre le cancer du cerveau qui est la
corruption, léguée par les compagnons de
Tshisekedi. 

 

 

 

Ecrit par KONDE Nzuka

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