15.03.11 L'Observateur – Un an après la visite du président turc Abdullah Gül à Kinshasa – La coopération entre la Turquie et la RDC toujours au point zéro
Les domaines sur lesquels portaient ces consultations sont la politique, le consulaire, léconomie, la culture, la technologie, la pédagogie, le scientifique et les autres domaines ayant des rapports avec les domaines énumérés dans le but de renforcer davantage leurs relations. Selon les deux parties, les consultations devaient se tenir alternativement à Ankara et à Kinshasa. Les consultations pourraient également être organisées dans les pays tiers à loccasion des conférences ou des réunions internationales auxquelles toutes les deux parties contractantes participent. Les parties contractantes allaient aussi examiner les possibilités de coordonner leurs actions et de coopérer dans les matières dintérêt commun dans ces conférences internationales. Les parties contractantes pouvaient également convenir de la réalisation des consultations entre leurs représentations permanentes auprès de lOrganisation des Nations Unies ou auprès des autres organisations internationales.
La léthargie
Une année après la visite du président turc à Kinshasa, force est de constater, avec regret, que la coopération bilatérale entre la Turquie et la RDC reste toujours au point mort. Les échanges entre les deux pays nont pas progressé dun iota.
Le mémorandum dentente signé entre les gouvernements turc et congolais na pas produit des résultats escomptés dans le sens de la redynamisation de la coopération, cela dans divers domaines, entre les deux pays tel que lont souhaité les présidents Abdullah Gül et Joseph Kabila.
Après la visite du président turc à Kinshasa, beaucoup dobservateurs ont cru que lheure était arrivée de voir la ruée des investisseurs turcs sur le marché congolais et une fréquence élevée de réunions et rencontres économiques entre la Turquie et la République démocratique du Congo. Que non !!!
Car en effet, la centaine dopérateurs économique turcs qui ont accompagné le président turc ne sont plus revenus en RDC pour signer des contrats et investir dans leurs domaines respectifs. Selon des sources concordantes une de raison de cette absence turque est le mauvais climat des affaires en République démocratique du Congo qui fait fuir les investisseurs étrangers et labsence dune sécurité juridique approprié pouvant permettre aux investisseurs de travailler en toute quiétude.
Enfin, il faut aussi souligner quaprès la signature du mémorandum dentente , les autorités congolaises lont carrément placé dans les oubliettes, pour des raisons que nul nignore. Nous croyons quà loccasion du premier anniversaire de la visite du président turc en RDC, il est de devoir de deux parties de relancer le mémorandum dentente signé à Kinshasa. Cest de cette façon seulement que lon peut remettre la coopération turco congolaise sur les rails.
Luc-Roger Mbala Bemba