25.05.11 L'Avenir – Développement du secteur agricole : LA.P.T.M se charge de la transformation du manioc en Rdc
.Cest pour cette raison quil est créé désormais, lAssociation des producteurs et transformateurs du manioc, A.P.T.M en sigle. Cette structure a pour objectifs dassurer la promotion de la culture des produits vivriers, en particulier le manioc par la relance de la culture du manioc, lamélioration du rendement et de la productivité du manioc, lamélioration de la qualité sanitaire des produits du manioc, la durée de conservation ainsi que de garantir lintégration des produits de manioc transformés localement dans le commerce international. Lassociation a son siège dans la commune de Kasa-Vubu sur lavenue de lEnseignement n°132. Il sera officiellement inauguré le vendredi 27 mai 2011. Ainsi, en marge de cette cérémonie, une conférence de presse était organisée hier à cette adresse non seulement pour annoncer lévénement aux médias, mais aussi pour informer la population à travers ceux-ci du travail quattend réaliser lA.P.T.M. sur toute létendue du territoire national. Les journalistes pris à témoin Cette conférence de presse a été animée par les membres du directoire de lassociation dont Mme Mamie Manoka, la présidente, le professeur Lema, linitiateur, le docteur professeur Marie-Claire Landu, la coordonnatrice et autres. Trois temps forts ont marqué cette activité. Tout a débuté par lintervention de la coordonnatrice du projet, puis il sen est suivi un échange avec les professionnels des médias et enfin la présentation de quelques recettes préparées à base de farine de manioc panifiable et aux micro-cossettes de manioc. Et pour lier lutile à lagréable, les hommes et femmes de la presse ont été conviés à déguster ces mets, entre autres, la mayonnaise à base de lamidon de manioc, des biscuits, frites, galettes, des beignets, etc. fabriqués à partir de la farine de manioc. Et ils ont vraiment apprécié le repas servi en cocktail. Ils étaient surtout émerveillés de voir que la farine de manioc panifiable était aussi convenable que la farine de blé ; mais celle de manioc se procure à moindre coût sur le marché. LA.P.T.M pour une synergie autour de la filière manioc Dans sa communication, Mme Landu a dabord procédé à une brève présentation de son organisation. Elle a indiqué que lA.P.T.M est un réseau pour lencadrement des produits du manioc et des producteurs. Elle se charge de la surveillance de qualité, de lidentification des marchés des produits connexes et de la diffusion des bonnes pratiques pour les nouveaux produits à mettre sur le marché. Son principal objectif est de créer une synergie autour de la filière du manioc regroupant les producteurs, les transformateurs, les scientifiques et les entrepreneurs pour le soutien de lInitiative présidentielle pour le manioc et la valorisation des produits du manioc et ses dérivés. A côté duquel, il y a des objectifs spécifiques. Notamment celui dimpliquer les acteurs de la filière manioc dans la mise en œuvre de lInitiative présidentielle pour le manioc, daccroître la production et la productivité du manioc par la vulgarisation de lutilisation des variétés améliorées et la protection contre les maladies ; daméliorer le rendement de transformation et la qualité sanitaire des produits du manioc consommé en RDC ; de promouvoir lintégration de la transformation du manioc dans lindustrie par la promotion de la farine panifiable et dautres produits locaux scientifiquement standardisés ; de promouvoir la création dune industrie congolaise de production des farines de manioc et des dérivés répondant aux normes internationales ; dassurer la surveillance de la qualité des produits vendus au niveau national et à létranger afin de garantir la sécurité nutritionnelle des consommateurs ; ainsi que de lutter contre la pauvreté chez les paysannes par la création des débouchés des produits transformés localement. Ces objectifs, a souligné la coordonnatrice Marie-Claire Landu, seront réalisés à travers la mécanisation de la production et lintroduction des nouvelles technologies de production (herbicides au lieu de sarclage à la main à cause des étendues, contrôle des maladies, etc.). Lassociation soccupe de la production du manioc sur toute la filière. Déjà dix-huit associations autour de la structure Poursuivant son exposé, le professeur docteur a informé que lA.P.T.M encadre dix-huit petites associations de producteurs et transformateurs de manioc dans la province du Bas-Congo. En plus de ces associations, la structure nouvellement créée encadre également tous les producteurs de manioc sur laxe Menkao (plateau des Batéké) jusquau Bandundu. Ce qui représente plusieurs milliers de producteurs. LAPTM compte en son sein trente-huit grands producteurs et transformateurs de manioc qui ont chacun en moyenne environ 200 ha et plus, à travers la Rdc. Grace à lintervention de lAPTM, les petits producteurs qui emblavaient seulement 2 à 3 ares peuvent emblaver entre 1 à 35 ha de manioc, a-t-on appris. De par ses stratégies et objectifs, on pense que les petits producteurs et les paysannes en particulier vont participer à limplantation de ces technologies et à la pérennisation des innovations technologiques mises au point. Le manioc cest de lor blanc, explique le prof. Marie-Claire Landu Le manioc est une plante dont les tubercules servent de nourriture de base pour près de 800 millions de personnes sous les tropiques. Sa culture saccommode aux conditions climatiques difficiles et aux sols médiocres. Offrant ainsi une large tolérance dans le choix de la période de récolte et permettant de rendre les racines disponibles au moment des besoins. Bien que le manioc soit un produit très périssable, les technologies de sa transformation sont simples et faciles à maîtriser par la plupart de populations. Ce qui a comme corollaire le développement de plusieurs types de produits traditionnels (cossettes, chikwangues, foufou, gari, tapioca, etc.). En Rdc, les tubercules représentent un peu plus de 75% de la production vivrière parmi lesquels le manioc constitue la première culture (96,85%) suivi de la patate douce (1,52%). A cause de la forte la dépendance vis-à-vis du manioc, il existe plus dune quinzaine de recettes caractéristiques des différentes ethnies et dont la fermentation se fait soit par rouissage dans leau, soit par exposition à lair libre. Depuis lamélioration des technologies de transformation du manioc à léchelle industrielle dans ces différents pays, la production connaît une forte demande et constitue actuellement une véritable source de devises et base économique de lutte contre la pauvreté et linsécurité alimentaire. Plusieurs industries ont trouvé naissance depuis lindustrie alimentaire, lindustrie textile jusquà la production des biocarburants. Ce qui constitue une véritable motivation pour la classe paysanne et la lutte contre la pauvreté. En plus de son importance dans lalimentation, le manioc constitue également une source dénergie très importante et à moindre coût. Son amidon très digestible, lui offre la possibilité dêtre incorporé dans plusieurs recettes et préparations diverses avec succès. Le manioc est donc laliment de base principal pour de nombreuses populations de lAfrique centrale et tropicale, et la Rd Congo en particulier. Dans beaucoup de pays, en plus des mets traditionnels, la farine du manioc est utilisée soit partiellement ou totalement dans lindustrie de panification jadis basée seulement sur la farine de blé. En Rdc, il nexiste aucune tribu qui ne consomme pas le manioc. Dans la plupart de cas, ce produit agricole constitue la base de lalimentation des populations ayant ainsi développé plus dune dizaines de mode de préparation et dassurer sa conservation. La mécanisation agricole oui, mais aussi la transformation du manioc La culture du manioc, actuellement entre les mains des petits producteurs, est caractérisée par des compétences limitées de production et de transformation du manioc. Ces petits producteurs peuvent augmenter leurs revenus sils acquièrent de nouvelles compétences pour leur permettre daméliorer la transformation du manioc. Ces nouvelles technologies et compétences vont leur permettre également daugmenter la durée de conservation et la qualité du manioc dans les entrepôts de stockage. Lamélioration des conditions de transformation et de stockage du manioc va accroître la sécurité alimentaire. Les technologies de transformation du manioc sont, encore à ce jour, artisanales, rudimentaires, peu hygiéniques et insuffisantes pour répondre à la demande. Ce, malgré les efforts de la mécanisation agricole entrepris par le Gouvernement à travers la relance agricole. Dans un proche avenir, en plus de la micro-cossette, lindustrie congolaise pourra recourir à lutilisation dun micro-ferment sain pour garantir la qualité des produits de manioc et accroître la capacité de production des petits producteurs et des entrepreneurs par la création des industries répondant aux normes. Laction proposée par lA.P.T.M consiste dintroduire dans la communauté, des innovations scientifiques et technologiques mises au point pour réduire les risques dexposition des populations aux composés toxiques contenus dans le manioc de fermentation traditionnel ; améliorer la durée de conservation des produits de manioc ; et transférer dans la communauté des technologies standardisées beaucoup plus efficace afin daccroître leur rendement. Lepetit Baende |
25.05.11 L'Avenir – Développement du secteur agricole : LA.P.T.M se charge de la transformation du manioc en Rdc
Cest pour cette raison quil est créé désormais, lAssociation des producteurs et transformateurs du manioc, A.P.T.M en sigle. Cette structure a pour objectifs dassurer la promotion de la culture des produits vivriers, en particulier le manioc par la relance de la culture du manioc, lamélioration du rendement et de la productivité du manioc, lamélioration de la qualité sanitaire des produits du manioc, la durée de conservation ainsi que de garantir lintégration des produits de manioc transformés localement dans le commerce international. Lassociation a son siège dans la commune de Kasa-Vubu sur lavenue de lEnseignement n°132. Il sera officiellement inauguré le vendredi 27 mai 2011. Ainsi, en marge de cette cérémonie, une conférence de presse était organisée hier à cette adresse non seulement pour annoncer lévénement aux médias, mais aussi pour informer la population à travers ceux-ci du travail quattend réaliser lA.P.T.M. sur toute létendue du territoire national. Les journalistes pris à témoin Cette conférence de presse a été animée par les membres du directoire de lassociation dont Mme Mamie Manoka, la présidente, le professeur Lema, linitiateur, le docteur professeur Marie-Claire Landu, la coordonnatrice et autres. Trois temps forts ont marqué cette activité. Tout a débuté par lintervention de la coordonnatrice du projet, puis il sen est suivi un échange avec les professionnels des médias et enfin la présentation de quelques recettes préparées à base de farine de manioc panifiable et aux micro-cossettes de manioc. Et pour lier lutile à lagréable, les hommes et femmes de la presse ont été conviés à déguster ces mets, entre autres, la mayonnaise à base de lamidon de manioc, des biscuits, frites, galettes, des beignets, etc. fabriqués à partir de la farine de manioc. Et ils ont vraiment apprécié le repas servi en cocktail. Ils étaient surtout émerveillés de voir que la farine de manioc panifiable était aussi convenable que la farine de blé ; mais celle de manioc se procure à moindre coût sur le marché. LA.P.T.M pour une synergie autour de la filière manioc Dans sa communication, Mme Landu a dabord procédé à une brève présentation de son organisation. Elle a indiqué que lA.P.T.M est un réseau pour lencadrement des produits du manioc et des producteurs. Elle se charge de la surveillance de qualité, de lidentification des marchés des produits connexes et de la diffusion des bonnes pratiques pour les nouveaux produits à mettre sur le marché. Son principal objectif est de créer une synergie autour de la filière du manioc regroupant les producteurs, les transformateurs, les scientifiques et les entrepreneurs pour le soutien de lInitiative présidentielle pour le manioc et la valorisation des produits du manioc et ses dérivés. A côté duquel, il y a des objectifs spécifiques. Notamment celui dimpliquer les acteurs de la filière manioc dans la mise en œuvre de lInitiative présidentielle pour le manioc, daccroître la production et la productivité du manioc par la vulgarisation de lutilisation des variétés améliorées et la protection contre les maladies ; daméliorer le rendement de transformation et la qualité sanitaire des produits du manioc consommé en RDC ; de promouvoir lintégration de la transformation du manioc dans lindustrie par la promotion de la farine panifiable et dautres produits locaux scientifiquement standardisés ; de promouvoir la création dune industrie congolaise de production des farines de manioc et des dérivés répondant aux normes internationales ; dassurer la surveillance de la qualité des produits vendus au niveau national et à létranger afin de garantir la sécurité nutritionnelle des consommateurs ; ainsi que de lutter contre la pauvreté chez les paysannes par la création des débouchés des produits transformés localement. Ces objectifs, a souligné la coordonnatrice Marie-Claire Landu, seront réalisés à travers la mécanisation de la production et lintroduction des nouvelles technologies de production (herbicides au lieu de sarclage à la main à cause des étendues, contrôle des maladies, etc.). Lassociation soccupe de la production du manioc sur toute la filière. Déjà dix-huit associations autour de la structure Poursuivant son exposé, le professeur docteur a informé que lA.P.T.M encadre dix-huit petites associations de producteurs et transformateurs de manioc dans la province du Bas-Congo. En plus de ces associations, la structure nouvellement créée encadre également tous les producteurs de manioc sur laxe Menkao (plateau des Batéké) jusquau Bandundu. Ce qui représente plusieurs milliers de producteurs. LAPTM compte en son sein trente-huit grands producteurs et transformateurs de manioc qui ont chacun en moyenne environ 200 ha et plus, à travers la Rdc. Grace à lintervention de lAPTM, les petits producteurs qui emblavaient seulement 2 à 3 ares peuvent emblaver entre 1 à 35 ha de manioc, a-t-on appris. De par ses stratégies et objectifs, on pense que les petits producteurs et les paysannes en particulier vont participer à limplantation de ces technologies et à la pérennisation des innovations technologiques mises au point. Le manioc cest de lor blanc, explique le prof. Marie-Claire Landu Le manioc est une plante dont les tubercules servent de nourriture de base pour près de 800 millions de personnes sous les tropiques. Sa culture saccommode aux conditions climatiques difficiles et aux sols médiocres. Offrant ainsi une large tolérance dans le choix de la période de récolte et permettant de rendre les racines disponibles au moment des besoins. Bien que le manioc soit un produit très périssable, les technologies de sa transformation sont simples et faciles à maîtriser par la plupart de populations. Ce qui a comme corollaire le développement de plusieurs types de produits traditionnels (cossettes, chikwangues, foufou, gari, tapioca, etc.). En Rdc, les tubercules représentent un peu plus de 75% de la production vivrière parmi lesquels le manioc constitue la première culture (96,85%) suivi de la patate douce (1,52%). A cause de la forte la dépendance vis-à-vis du manioc, il existe plus dune quinzaine de recettes caractéristiques des différentes ethnies et dont la fermentation se fait soit par rouissage dans leau, soit par exposition à lair libre. Depuis lamélioration des technologies de transformation du manioc à léchelle industrielle dans ces différents pays, la production connaît une forte demande et constitue actuellement une véritable source de devises et base économique de lutte contre la pauvreté et linsécurité alimentaire. Plusieurs industries ont trouvé naissance depuis lindustrie alimentaire, lindustrie textile jusquà la production des biocarburants. Ce qui constitue une véritable motivation pour la classe paysanne et la lutte contre la pauvreté. En plus de son importance dans lalimentation, le manioc constitue également une source dénergie très importante et à moindre coût. Son amidon très digestible, lui offre la possibilité dêtre incorporé dans plusieurs recettes et préparations diverses avec succès. Le manioc est donc laliment de base principal pour de nombreuses populations de lAfrique centrale et tropicale, et la Rd Congo en particulier. Dans beaucoup de pays, en plus des mets traditionnels, la farine du manioc est utilisée soit partiellement ou totalement dans lindustrie de panification jadis basée seulement sur la farine de blé. En Rdc, il nexiste aucune tribu qui ne consomme pas le manioc. Dans la plupart de cas, ce produit agricole constitue la base de lalimentation des populations ayant ainsi développé plus dune dizaines de mode de préparation et dassurer sa conservation. La mécanisation agricole oui, mais aussi la transformation du manioc La culture du manioc, actuellement entre les mains des petits producteurs, est caractérisée par des compétences limitées de production et de transformation du manioc. Ces petits producteurs peuvent augmenter leurs revenus sils acquièrent de nouvelles compétences pour leur permettre daméliorer la transformation du manioc. Ces nouvelles technologies et compétences vont leur permettre également daugmenter la durée de conservation et la qualité du manioc dans les entrepôts de stockage. Lamélioration des conditions de transformation et de stockage du manioc va accroître la sécurité alimentaire. Les technologies de transformation du manioc sont, encore à ce jour, artisanales, rudimentaires, peu hygiéniques et insuffisantes pour répondre à la demande. Ce, malgré les efforts de la mécanisation agricole entrepris par le Gouvernement à travers la relance agricole. Dans un proche avenir, en plus de la micro-cossette, lindustrie congolaise pourra recourir à lutilisation dun micro-ferment sain pour garantir la qualité des produits de manioc et accroître la capacité de production des petits producteurs et des entrepreneurs par la création des industries répondant aux normes. Laction proposée par lA.P.T.M consiste dintroduire dans la communauté, des innovations scientifiques et technologiques mises au point pour réduire les risques dexposition des populations aux composés toxiques contenus dans le manioc de fermentation traditionnel ; améliorer la durée de conservation des produits de manioc ; et transférer dans la communauté des technologies standardisées beaucoup plus efficace afin daccroître leur rendement. Lepetit Baende |
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