23.07.11 La Prospérité – L’insalubrité bat son plein dans les hôpitaux publics de Kinshasa

A titre illustratif, l’Hôpital Général de Référence de Kinshasa, ex-Hôpital Mama Yemo, les salles des malades ne sont pas nettoyées. On peut sentir des odeurs nauséabondes. Les matières extraites dans les corps humains après les opérations chirurgicales, sont parfois jetées ci et là, et au vu et au su de tout le monde.

Et, bien souvent, elles ne sont pas enfouies dans le sol. Ces matières pourrissent ; ainsi donc, elles dégagent des odeurs insupportables. Il sied de noter que les installations hygiéniques de cet établissement hospitalier ne sont pas du tout confortables. Les toilettes sont bouchées. Les malades et gardes malades se débrouillent pour faire les grands et petits besoins. Pour ce faire, ils sont contraints à uriner dans des bouteilles et déféquer dans les sachets et les jeter aux endroits cachés.

Ou encore, ils se soulagent dans les coins et recoins isolés et de cet hôpital. Ils se lavent dans les douches où on aperçoit des matières fécales parsemées. Les malades sont internés dans des mauvaises conditions au sein de cet hôpital. Des herbes poussent dans cet établissement sanitaire, et personne ne s’en préoccupe. Selon plusieurs sources concordantes, la démotivation des agents commis au service de nettoyage et des entretiens de cet hôpital serait la cause principale de cette situation. En outre, le manque des détergents et autres produits de nettoyage, serait à l’origine de ce problème. Par ailleurs, l’Hôpital de Kintambo est confronté également à cette même réalité d’insalubrité.

Mais, dans cette formation médicale, la situation est moins grave que celle qui prévaut actuellement à l’Hôpital Mama Yemo. Les hôpitaux militaires du camp colonel Tshatshi et du camp colonel Kokolo se trouvent aussi dans une situation très préoccupante. L’insalubrité bat son plein. Les salles des malades ainsi que les installations hygiéniques sont très sales. Cette réalité macabre est observable dans plusieurs institutions publiques des soins de santé de la capitale de la République Démocratique du Congo. Le Gouvernement central, par le truchement du ministère de la Santé Publique, est appelé à user de son pouvoir pour mettre de l’ordre dans ce secteur. Car, la santé n’a pas de prix, dit-on. Dieudonné Kukabula /stagiaire Upn

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