30.08.11 La Prospérité – Propageant la vision de JP Bemba: Philippe Djoli et le MLC drainent la Tshuapa

La Pros : Révérend Pasteur, vous avez participé activement au récent congrès du Mouvement de Libération du Congo (MLC). Quels points saillants ont attiré votre attention ?

P. Djoli : L’organisation du congrès était bien planifiée. Il y avait des représentants venus de toutes les provinces de la RD Congo de même que de l’extérieur du pays. J’ai également apprécié les résolutions prises au cours dudit congrès, particulièrement la reconduction de Jean-Pierre Bemba Gombo comme Président National du parti et comme candidat Président de la République.

La Pros : Pourquoi le MLC propose à nouveau son leader Jean-Pierre Bemba comme candidat à la Magistrature Suprême alors que celui-ci est encore retenu à la Haye ?

P. Djoli : On le propose à nouveau puisque le Sénateur Jean-Pierre Bemba n’a jamais été condamné à la Cour Pénale Internationale (CPI). Il y est seulement retenu pour des raisons politiques afin que le peuple Congolais, qui aspire ardemment à la paix et à la liberté, ne puisse pas bénéficier de la vision de Jean-Pierre Bemba aujourd’hui comme Patrice Lumumba autrefois.

La Pros : Au sein de l’Opposition politique, les présidentiables Etienne Tshisekedi et Vital Kamerhe ont le vent en poupe. Croyez-vous que Jean-Pierre Bemba, nous référant à l’élection de 2006, pourra encore une fois inquiéter le candidat Joseph Kabila lors de la prochaine présidentielle ?

P. Djoli : Jean-Pierre Bemba n’a pas de concurrent. Le jour où il va rentrer au pays, vous allez être témoin, Monsieur le journaliste, de son incontestable charisme et de son impressionnante popularité. Donc, la seule personnalité qui fait peur au pouvoir en place, c’est Jean-Pierre Bemba Gombo.

La Pros : Révérend Djoli, y a-t-il divergence de vision politique entre vous et le Professeur Jacques Djoli qui a longtemps milité au sein du MLC et qui est actuellement Vice-Président de la CENI ?

P. Djoli : Non, il ne peut pas y avoir des divergences politiques. Au contraire, ma modeste personne s’inspire de la vision politique de mon aîné Jacques Djoli ainsi que de sa vision de développement de la Tshuapa en particulier, et de la République démocratique du Congo en général. Cette vision qui est même le socle véhiculé par le MLC et incarné par son leader Jean-Pierre Bemba.

La Pros : Dernièrement, vous avez sillonné une partie de la province de l’Equateur, plus précisément le district de la Tshuapa – fief électoral du Professeur Djoli – avec comme chef-lieu la ville de Boende. Quelles sont les attentes de la population locale ?

P. Djoli : La population de la Tshuapa m’a très bien accueilli. J’ai pu me rendre aux fins fonds de cet important grenier de la République. Partout, c’était la liesse… Cette population a ardemment souhaité que je puisse continuer le combat politique de Jacques Djoli, de ne jamais cesser de véhiculer les valeurs intellectuelles, morales, et idées progressistes de ce brillant fils du terroir, de pérenniser ses œuvres sociales. La même population a aussi souhaité que je puisse postuler à la députation provinciale en 2012 pour notre cher et beau parti. Le MLC, à l’instar de son porte-étendard de la Tshuapa Jacques Djoli Eseng’Ekeli, a démontré son leadership et a offert les meilleurs cadres et dirigeants de ce pays sous la mandature qui se termine, plus particulièrement au Sénat. Je remercie le Président National Jean-Pierre Bemba pour la confiance qu’il continue à placer à la Direction politique du parti de la Tshuapa. C’est ainsi que nous voulons que cette excellence du MLC au Sénat se manifeste avec force et compétence à travers la nouvelle députation provinciale que nous entendons incarner et insuffler en s’inspirant de ce que nos aînés ont accompli au niveau du Sénat. Cependant, il faut avouer que le bilan de la législature provinciale est loin d’être élogieux. Il y a eu trop de discordances. Notre souhait est de nous mettre ensemble avec nos alliés pour créer une grande force de changement dans les résultats et des valeurs afin de gouverner autrement. La population de l’Equateur en général, de la Tshuapa en particulier, a besoin du leader à même de la sortir du sous-développement et de la pauvreté.

La Pros : Enfin, est-ce une tâche ardue de concilier la religion et la politique ?

P. Djoli : Non, ce n’est pas du tout une tâche difficile que de concilier la religion et la politique. Le pastorat est synonyme de faire paître le troupeau, encadrer des populations, les conduire à l’excellence, la probité,… Bref, propager les valeurs morales et spirituelles. La politique c’est être au service du peuple. A titre d’exemple, Joseph, David et tant d’autres personnages bibliques ont à la fois servi Dieu et le peuple. Notez que la devise du MLC est : « Avec Dieu nous vaincrons ! ». Je vous remercie.

Propos recueillis par James M. Yende

La Pros.  

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