21.10.11 Le Softline.net – Pour des soins contre le cancer, la Belgique reste la première destination des R-dCongolais
Bruxelles.
Correspondance.
La recherche cancérologique occupe une place importante en
Belgique parce qu'ici, on est convaincu qu'elle reste la meilleure arme
pour combattre le cancer. Parallèlement, la Fondation contre le cancer
se préoccupe de la prévention et de l'action sociale. C'est ce qui
expliqué le grand engouement des étrangers pour venir se soigner contre
le cancer en Belgique. La Fondation contre le cancer octroie tous les
deux ans un montant de 10 millions d'euros à divers projets de recherche
sélectionnés. L'objectif est de transposer au plus vite auprès des
malades les avancées de la recherche fondamentale. Le financement de la
recherche reste depuis 20 ans une priorité pour cette fondation.
Qui
se réjouit des progrès fulgurants réalisés grâce au génie et à la
ténacité des chercheurs belges. Elle est une organisation nationale
belge qui soutient des projets issus de toutes les régions. Avec
l'ambition d'un service d'utilité publique qui se résume à 3 actions,
notamment le soutien financier à la recherche cancérologique en
Belgique, l'aide sociale, ainsi que le soutien à l'information des
patients et leurs proches. Enfin, elle contribue à la promotion des
modes de vie saine, à la prévention et au dépistage du cancer grâce à la
diffusion large d'une information scientifiquement validée. (production
d'ouvrages). Il existe diverses formes de cancer : cancer du sang ou
leucémie, cancer du gros intestin, cancer du rectum, cancer des os,
cancer du sein, cancer du cerveau… Les mécanismes responsables du
développement d'un cancer sont particulièrement complexes. Dans la
plupart des cas, c'est l'accumulation d'anomalies dans l'ADN qui est à
l'origine de la maladie.
Ces dernières années, les scientifiques
ont réalisé des progrès majeurs dans le décodage. «Cela veut dire que
l'un des nos parents nous transmet parfois cette anomalie», explique Dr
Corinna Martinez Mena, oncologue à l'hôpital Saint Pierre de Bruxelles.
Il est alors question du cancer héréditaire.
PRÉDISPOSITION.
Autrement
dit, on est génétiquement prédisposé à développer un certain type de
cancer. «Cependant, la plupart des cancers apparaissent à la suite
d'anomalies qui se produisent à un moment de la vie dans un certain type
de cellule. Dans ce cas, il n'est pas question de prédisposition
héréditaire», poursuit-elle. En fait, l'ADN présent dans les cellules de
l'organisme subit constamment des modifications : «Un peu comme si les
cellules faisaient, chaque jour, de nouvelles tentatives pour muter et
devenir malignes. Mais, la plupart de ces tentatives échouent, soit
parce que le système immunitaire identifie ces anomalies, les considère
comme trop étrangères à l'organisme et élimine la cellule concernée,
soit parce que l'anomalie créée n'offre aucun avantage à la cellule». Le
processus repose donc sur un, jeu d'essais et erreurs : si les
modifications ne permettent pas à la cellule de continuer à se
développer, elle meurt. Il arrive toutefois qu'une combinaison
d'anomalies soit favorable pour la cellule. Alors, les cellules
continuent à vivre, se divisent et se multiplient. Et d'autres anomalies
viennent s'ajouter aux précédentes. Depuis plusieurs années, les
chercheurs étudient de près le développement des vaisseaux sanguins au
coeur des tumeurs. Ce phénomène appelé «angiogénèse» et le décryptage de
ce mécanisme a déjà abouti au développement de nouveaux médicaments
ciblés. Par exemple, les travaux de recherche ont été mis au point pour
freiner l'apport du sang à la tumeur.
Nadine Kuta