04.11.11 Le Soft – Vers une convention interdisant la double imposition fiscale en Belgique et R-dC
Le commerce extérieur de la R-dC ne pèse que 0,01 % dans la balance des importations de la Belgique.
Les produits agricoles, par exemple, nont guère dépassé les 200.000 dollars lan, ces trois dernières années. Dailleurs, les produits typiquement domestiques prises par la diaspora r-dcongolaise à Matongué-Ixelles, le Pondu le Saka-saka, shikangwe, etc., viennent de plus en plus de Yaoundé que de Kinshasa. Même Anvers ne constitue plus le port de destination du cuivre et du cobalt r-dcongolais il a été supplanté par le port finlandais de Kokola. Ironie de lhistorie, plutôt du verbe, ce mot, «Kokola», considéré dans les langues véhiculaires r-dcongolaises, est révélateur des rapports entre la Belgique et le Congo.
Il signifie, en fait, grandir, acquérir de la maturité, et par extension, saffranchir de la tutelle de… Hier sans Hoboken, le cuivre du Congo ne valait pas un penny ce nest dorénavant plus quhistoire. Une nouvelle page des mines r-dcongolaises sécrit aujourdhui, une littérature certes sans ratures, car marquée de zones dombres notamment fiscales, mais a le mérite de se démarquer des redondances dantan. Cest du troc, mines contre infrastructures. Concurrence ou hasard des calculs les Chinois envisagent dexploiter quasiment autant de cuivre que les Beiges lont fait en 80 ans de colonisation, quelque 6,5 millions de t de cuivre raffiné aux côtés de 200.000 t de cobalt et 372 t dor. Mais avec lobjectif, comme aime le président sortant joseph Kabila, «de faire voir aux R-dCongolais à quoi aura effectivement servi son cuivre», La Chine a besoin de 25% de la production mondiale du cuivre et de 35% dacier.
Que reste- t-il des. Belges, sinon un Forrest —qui a pourtant prévenu la Belgique du péril jaune dans lex-Zaïre-, gémissant après lestocade portée par la Gécamines à «sa» firme CMSK. Qui pourrait toutefois se consoler de Usd 800 millions que lEtat r-dcongolais devrait lui verser en 2012, sinon lui trouver des gisements susceptibles de produire 4.000.000 t de cuivre pour avoir céder en 2008, selon lancien A-dg de Gécamines, Paul Fortin, les gisements de Dikuluwe et Machanga Dima près de Kolwezi aux Chinois de Si Comines. Il y a aussi les Blattner, proprio de lentreprise des constructions Safricas et aussi actionnaire dans la Cimenterie nationale, CINAT, à Kimpese, au Bas-Congo. Pas facile non plus pour les Blattner de gagner des marchés dans les grands chantiers r-dcongolais dominés par des firmes chinoises. La BELTEXCO, les Plantations Lever, etc., auront été à la queue leu leu cédées à de nouveaux venus, les Indopakis, les Libanais
MAIN TENDUE.
Pourtant, malgré la fièvre électorale, les deux chambres du Parlement r-dcongolais se sont empressées de voter une convention belgo-rdcongolaise qui interdit la double imposition par les fics de deux Etats sur un même opérateur économique. Cette convention, il sied de le rappeler a, en réalité, été négociée en 2005, du temps du gouvernement de transition dite «1+4» Mais elle ne jouira jamais de lunanimité des composantes en présence, au même quune autre convention du genre déjà votée au Parlement, liant la R-dC à la République Sud- africaine. Des experts de la DGI, Direction générale des impôts, sy étaient plutôt opposés. Hélas.
LAssemblée nationale a finalement donné son quitus. Au motif que cette convention encouragerait les investissements sud-af en R-dC, Quelle épargnerait le pays de lévasion fiscale. Quelle serait profitable autant aux personnes physiques que morales, hommes daffaires et/ou entreprises établis de lun et/ou lautre pays. Preuve que les Belges, Nokos, oncles comme on aime encore à les désigner par des R-dCongolais sont encore les bienvenus dans lex-Zaïre, Cependant la présence belge en R-dC ne se limite plus quà des officines détudes, le consulting, etc. Un essaim dentrepreneurs belges sest fait annoncer dans la suite des contrats sino-rdcongolais conclus en septembre 2007. Mais lon na rien vu venir. Seulement 14.800 R-dCongolais vivent en Belgique, selon lHon. Jean Bamanisa Saïdi.
04.11.11 Le Soft – Vers une convention interdisant la double imposition fiscale en Belgique et R-dC
Les produits agricoles, par exemple,
nont guère dépassé les 200.000 dollars lan, ces trois dernières
années. Dailleurs, les produits typiquement domestiques prises par la
diaspora r-dcongolaise à Matongué-Ixelles, le Pondu le Saka-saka,
shikangwe, etc., viennent de plus en plus de Yaoundé que de Kinshasa.
Même Anvers ne constitue plus le port de destination du cuivre et du
cobalt r-dcongolais il a été supplanté par le port finlandais de Kokola.
Ironie de lhistorie, plutôt du verbe, ce mot, «Kokola», considéré dans
les langues véhiculaires r-dcongolaises, est révélateur des rapports
entre la Belgique et le Congo. Il signifie, en fait, grandir, acquérir
de la maturité, et par extension, saffranchir de la tutelle de… Hier
sans Hoboken, le cuivre du Congo ne valait pas un penny ce nest
dorénavant plus quhistoire. Une nouvelle page des mines r-dcongolaises
sécrit aujourdhui, une littérature certes sans ratures, car marquée de
zones dombres notamment fiscales, mais a le mérite de se démarquer des
redondances dantan. Cest du troc, mines contre infrastructures.
Concurrence ou hasard des calculs les Chinois envisagent dexploiter
quasiment autant de cuivre que les Beiges lont fait en 80 ans de
colonisation, quelque 6,5 millions de t de cuivre raffiné aux côtés de
200.000 t de cobalt et 372 t dor. Mais avec lobjectif, comme aime le
président sortant joseph Kabila, «de faire voir aux R-dCongolais à quoi
aura effectivement servi son cuivre», La Chine a besoin de 25% de la
production mondiale du cuivre et de 35% dacier. Que reste- t-il des.
Belges, sinon un Forrest —qui a pourtant prévenu la Belgique du péril
jaune dans lex-Zaïre-, gémissant après lestocade portée par la
Gécamines à «sa» firme CMSK. Qui pourrait toutefois se consoler de Usd
800 millions que lEtat r-dcongolais devrait lui verser en 2012, sinon
lui trouver des gisements susceptibles de produire 4.000.000 t de cuivre
pour avoir céder en 2008, selon lancien A-dg de Gécamines, Paul
Fortin, les gisements de Dikuluwe et Machanga Dima près de Kolwezi aux
Chinois de Si Comines. Il y a aussi les Blattner, proprio de
lentreprise des constructions Safricas et aussi actionnaire dans la
Cimenterie nationale, CINAT, à Kimpese, au Bas-Congo. Pas facile non
plus pour les Blattner de gagner des marchés dans les grands chantiers
r-dcongolais dominés par des firmes chinoises. La BELTEXCO, les
Plantations Lever, etc., auront été à la queue leu leu cédées à de
nouveaux venus, les Indopakis, les Libanais
MAIN TENDUE.
Pourtant,
malgré la fièvre électorale, les deux chambres du Parlement
r-dcongolais se sont empressées de voter une convention
belgo-rdcongolaise qui interdit la double imposition par les fics de
deux Etats sur un même opérateur économique. Cette convention, il sied
de le rappeler a, en réalité, été négociée en 2005, du temps du
gouvernement de transition dite «1+4» Mais elle ne jouira jamais de
lunanimité des composantes en présence, au même quune autre convention
du genre déjà votée au Parlement, liant la R-dC à la République Sud-
africaine. Des experts de la DGI, Direction générale des impôts, sy
étaient plutôt opposés. Hélas. LAssemblée nationale a finalement donné
son quitus. Au motif que cette convention encouragerait les
investissements sud-af en R-dC, Quelle épargnerait le pays de lévasion
fiscale. Quelle serait profitable autant aux personnes physiques que
morales, hommes daffaires et/ou entreprises établis de lun et/ou
lautre pays. Preuve que les Belges, Nokos, oncles comme on aime encore à
les désigner par des R-dCongolais sont encore les bienvenus dans
lex-Zaïre, Cependant la présence belge en R-dC ne se limite plus quà
des officines détudes, le consulting, etc. Un essaim dentrepreneurs
belges sest fait annoncer dans la suite des contrats sino-rdcongolais
conclus en septembre 2007. Mais lon na rien vu venir. Seulement 14.800
R-dCongolais vivent en Belgique, selon lHon. Jean Bamanisa Saïdi.
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