Lettre d'un politicien belge d'origine congolaise
Cher Médard,
Merci
mon frère pour ton soutien,
mon frère pour ton soutien,
Je
t'invite à publier
cette info. Dis à
nos amis et à
nos frères qui
sont avec toi que
mis a
part une minorité de casseurs, payé par qui tu sais, ce qui se passe dans les
rues de Bruxelles, aujourdhui, est significatif, interpellant, révélateur dune
réalité longtemps cachée. Il nappartient pas aux autorités belges dy remédier
car les enfants qui sont dans les rues sont nos enfants, cad, les tiens, les
miens, mais surtout les enfants de ceux-là mêmes qui sont
députés, ministres, hommes daffaire au Congo à ce jour.
t'invite à publier
cette info. Dis à
nos amis et à
nos frères qui
sont avec toi que
mis a
part une minorité de casseurs, payé par qui tu sais, ce qui se passe dans les
rues de Bruxelles, aujourdhui, est significatif, interpellant, révélateur dune
réalité longtemps cachée. Il nappartient pas aux autorités belges dy remédier
car les enfants qui sont dans les rues sont nos enfants, cad, les tiens, les
miens, mais surtout les enfants de ceux-là mêmes qui sont
députés, ministres, hommes daffaire au Congo à ce jour.
Dis
leur Médard que les autorités belges nont plus à faire aux activistes achetés
depuis des lustres, au Banacongo, comme on aurait pu limaginer. Il sagit de
jeunes, nés à Bruxelles, qui se sentent rejetés, dans un pays en crise
institutionnelle, sociale et financière, et qui espéraient peut-être un jour un
autre avenir sur la terre de leurs ancêtres et parents
leur Médard que les autorités belges nont plus à faire aux activistes achetés
depuis des lustres, au Banacongo, comme on aurait pu limaginer. Il sagit de
jeunes, nés à Bruxelles, qui se sentent rejetés, dans un pays en crise
institutionnelle, sociale et financière, et qui espéraient peut-être un jour un
autre avenir sur la terre de leurs ancêtres et parents
Cette
nouvelle génération de Belgo-congolais, a voyagé dans dautres pays dAfrique et
du monde, mais ne peut plus supporter quand elle se rend à Kinshasa ou à
Lubumbashi, à la recherche de son identité et de ses origines, qui ny a ni
électricité, ni eau potable, transports en commun, ni propreté dans la
rue.
Ces
gens se sentent profondément lésés, volés, humiliés, etc.
nouvelle génération de Belgo-congolais, a voyagé dans dautres pays dAfrique et
du monde, mais ne peut plus supporter quand elle se rend à Kinshasa ou à
Lubumbashi, à la recherche de son identité et de ses origines, qui ny a ni
électricité, ni eau potable, transports en commun, ni propreté dans la
rue.
Ces
gens se sentent profondément lésés, volés, humiliés, etc.
Je
crains que nous ayons tous fait une erreur que de leur avoir fait croire à une
alternance démocratique qui suscite en général beaucoup dattentes dans tous les
pays du monde. Pour ces jeunes sans perspectives et sans espoir, marginalisés
dès ladolescence, attendre 5 ans de plus dans les mêmes conditions, cest
peut-être 5 ans de trop. Cher frère Médart, je ne suis pas effrayé par la
violence des manifestations, mais par la douleur profonde, la haine et la
violence des propos et une détermination que je nai jamais rencontré dans cette
diaspora, que je crois pouvoir dire que je connais mieux que beaucoup, compte
tenu du fait que je bats le pavé depuis des années pour les amener à participer
à la gestion de la ville au cœur de notre ancienne métropole et capitale de
lEurope.
crains que nous ayons tous fait une erreur que de leur avoir fait croire à une
alternance démocratique qui suscite en général beaucoup dattentes dans tous les
pays du monde. Pour ces jeunes sans perspectives et sans espoir, marginalisés
dès ladolescence, attendre 5 ans de plus dans les mêmes conditions, cest
peut-être 5 ans de trop. Cher frère Médart, je ne suis pas effrayé par la
violence des manifestations, mais par la douleur profonde, la haine et la
violence des propos et une détermination que je nai jamais rencontré dans cette
diaspora, que je crois pouvoir dire que je connais mieux que beaucoup, compte
tenu du fait que je bats le pavé depuis des années pour les amener à participer
à la gestion de la ville au cœur de notre ancienne métropole et capitale de
lEurope.
Dis
leur, cher Médart, à nos amis
et frères qui jouent aux ministres et députés,
que ce sont leurs propres enfants qui sont dans les rues et non pas des
militants de Tshisekedi ou de Mampaka qui sont dailleurs largement dépassés et
débordés. Dis leur que leurs enfants et femmes quils ont abandonnés depuis des
années, soi-disant, pour aller construire ou reconstruire le Congo leur
demandent des comptes à eux autant quà Kabila. En minterpellant avec une
violence extrême, menaces et chantages, ils me prennent à témoin car moi, depuis
des années maintenant, je leur ai fait croire que si cest possible en Belgique,
ça pourrait lêtre au Congo ou ailleurs. Je me demande si jai bien
fait.
leur, cher Médart, à nos amis
et frères qui jouent aux ministres et députés,
que ce sont leurs propres enfants qui sont dans les rues et non pas des
militants de Tshisekedi ou de Mampaka qui sont dailleurs largement dépassés et
débordés. Dis leur que leurs enfants et femmes quils ont abandonnés depuis des
années, soi-disant, pour aller construire ou reconstruire le Congo leur
demandent des comptes à eux autant quà Kabila. En minterpellant avec une
violence extrême, menaces et chantages, ils me prennent à témoin car moi, depuis
des années maintenant, je leur ai fait croire que si cest possible en Belgique,
ça pourrait lêtre au Congo ou ailleurs. Je me demande si jai bien
fait.
Cher
Médart, je ne regrette rien. Dis à tes amis et à nos frères que nous avions
peut-être cru quon pouvait demandé à un enfant né en Belgique où qui réside
légalement dexercer son droit de vote au cœur de la capitale de lEurope et
attendre de lui quils ferment les yeux de devant le bourrage des urnes à
Kinshasa. Jai le sentiment qui y a quelque chose que nous avons omis de lui
dire. Que lEurope en faillite économique et financière aujourdhui larguée par
la Russie et la Chine, naurait plus dautres choix que de traire encore
davantage lAfrique et les Africains pour espérer survivre dans une économie
mondialisée, globalisée que sa propre élite a organisé au détriment de ses
propres concitoyens. Cette réalité-là, je ne trouve pas les mots pour le leur
dire. Je crains quil soit même trop tard et que beaucoup ne soient capable de
le comprendre, mais surtout de ladmettre. Car ils sont autant victimes de ce
nouvel ordre économique mondial que les pensionnés grecs, français ou espagnols
ou que leurs amis belges de souches qui doutent eux-mêmes de leur avenir dans
leur propre pays.
Médart, je ne regrette rien. Dis à tes amis et à nos frères que nous avions
peut-être cru quon pouvait demandé à un enfant né en Belgique où qui réside
légalement dexercer son droit de vote au cœur de la capitale de lEurope et
attendre de lui quils ferment les yeux de devant le bourrage des urnes à
Kinshasa. Jai le sentiment qui y a quelque chose que nous avons omis de lui
dire. Que lEurope en faillite économique et financière aujourdhui larguée par
la Russie et la Chine, naurait plus dautres choix que de traire encore
davantage lAfrique et les Africains pour espérer survivre dans une économie
mondialisée, globalisée que sa propre élite a organisé au détriment de ses
propres concitoyens. Cette réalité-là, je ne trouve pas les mots pour le leur
dire. Je crains quil soit même trop tard et que beaucoup ne soient capable de
le comprendre, mais surtout de ladmettre. Car ils sont autant victimes de ce
nouvel ordre économique mondial que les pensionnés grecs, français ou espagnols
ou que leurs amis belges de souches qui doutent eux-mêmes de leur avenir dans
leur propre pays.
Dis
à nos amis communs qui jouent aux ministres et
députés que ceux qui se sont remplis les poches à lépoque de Mobutu arpentent
les couloirs de nos CPAS et de nos hôpitaux sans fierté. Beaucoup ont perdu leur
dignité. Je lis sur leurs visages une déchéance et une souffrance qui
mattristent profondément. Cher Médart, dis à nos amis que lénergie et largent
quils mettront à développer le Congo pour eux et leurs enfants sera moins
important que celui quils consacrent aujourdhui à piller ce pays en le vendant
aux mafieux pour une bouchée de pain. Cela ne mettra ni eux, ni leurs enfants à
labri. Demande leur sils nont pas vu la chute du régime de
Mobutu.
à nos amis communs qui jouent aux ministres et
députés que ceux qui se sont remplis les poches à lépoque de Mobutu arpentent
les couloirs de nos CPAS et de nos hôpitaux sans fierté. Beaucoup ont perdu leur
dignité. Je lis sur leurs visages une déchéance et une souffrance qui
mattristent profondément. Cher Médart, dis à nos amis que lénergie et largent
quils mettront à développer le Congo pour eux et leurs enfants sera moins
important que celui quils consacrent aujourdhui à piller ce pays en le vendant
aux mafieux pour une bouchée de pain. Cela ne mettra ni eux, ni leurs enfants à
labri. Demande leur sils nont pas vu la chute du régime de
Mobutu.
Je
sais que tu es un homme de bon sens. A défaut
de construire des buildings avec les bulletins de pillage des caisses de
létat,
je
crains que tu ne doives consacrer le restant de ton séjour à Kinshasa à faire
réfléchir et méditer nos amis qui pensent se trouver dans la bonne gouvernance
dans un pays où il nexiste même pas un budget au niveau municipal, où les
enfants naissent, vivent et meurent sans posséder un seul document
administratif.
sais que tu es un homme de bon sens. A défaut
de construire des buildings avec les bulletins de pillage des caisses de
létat,
je
crains que tu ne doives consacrer le restant de ton séjour à Kinshasa à faire
réfléchir et méditer nos amis qui pensent se trouver dans la bonne gouvernance
dans un pays où il nexiste même pas un budget au niveau municipal, où les
enfants naissent, vivent et meurent sans posséder un seul document
administratif.
Jespère
avoir le plaisir de poursuivre cette réflexion avec toi lors de ton prochain
passage si Dieu nous prête vie et que tes amis qui ont payé les milices pour me
persécuter dans ma vie quotidienne me laisse quelques chances de men
sortir 😉
avoir le plaisir de poursuivre cette réflexion avec toi lors de ton prochain
passage si Dieu nous prête vie et que tes amis qui ont payé les milices pour me
persécuter dans ma vie quotidienne me laisse quelques chances de men
sortir 😉
Bertin