conférence de presse, Jeudi 5 janvier 2012 à 11 h précises : Rétablissement de la vérité des urnes, condition sine qua non de la légitimité du scrutin du 28 novembre 2011

prouvé qu’il y a eu fraudes et tricheries avant, pendant et après les élections
et dont le paroxysme fut le tripatouillage des chiffres lors de la compilation
des résultats loin du regard des témoins et observateurs. Des documents probants
seront mis à disposition.

 

 

Des chiffres ont été falsifiés
au point qu’une seule et unique conviction en ressorte : la « vérité des urnes
» n’a jamais été connue.

 

Aussi, en aucun cas, le
pseudo-résultat qui a été proclamé par la CENI et entériné par la CSJ n’aurait-il jamais pu être
pris en considération, tant ces deux instances
souffrent elles d’un total déficit de crédibilité et font
l’objet d’une méfiance générale.

 

L’entêtement des
responsables de cette vaste manipulation des résultats au mépris de la loi
électorale a généré une grave crise postélectorale aux conséquences
imprévisibles.

 

L’usage par les observateurs internationaux de l’euphémisme « les
irrégularités électorales » ainsi que la recherche de « la troisième voie »
dans laquelle certains politiciens et ambassadeurs occidentaux se sont engagés se
révèlent vains eu égard à l’ampleur de la fraude avérée qui entraîne la simple
et pure disqualification de tout le processus.

 

Les appels de la majorité
de dirigeants politiques belges et occidentaux à l’acceptation résignée des
résultats truqués est une grave injure aux électeurs et électrices dans la
mesure où ils constituent un non respect des principes et mécanismes universels
de la démocratie. Cette attitude a provoqué un profond ressenti face à l’imposition
d’une démocratie bâclée en RDC laquelle génère une grave frustration qui ne
peut être apaisée que par le rétablissement de la vérité des urnes.

 

Depuis lors, des milliers de
policiers et de militaires sont déployés dans les villes pour empêcher des
citoyens non armés de manifester légitimement leur désapprobation et leur
désarroi, et, depuis le 23 décembre, des chars de combat sont déployés en
pleine ville à Kinshasa.

 

Tout silence face à cette
dérive constitue une complicité avec l’oppression de citoyens qui ne font que revendiquer
le respect de leurs choix.

 

Dès lors, il est
impératif de reconstituer rapidement le résultat effectif du scrutin
présidentiel à partir des PV des bureaux de vote. Si l’on parvenait à rétablir cette
« vérité », on pourrait alors proclamer un vainqueur légitime, quel qu’il soit,
tout en sanctionnant les fauteurs directs ou indirects des manipulations de
chiffres, conformément à la loi électorale en vigueur en RDC.

 

Pour information :

 

La loi électorale
dispose :

 

Art
89 : Est puni d’une servitude pénale principale de six mois à cinq ans et d’une
amende de 100.000 à 500.000 Francs Congolais :

1. Toute
personne qui soustrait des bulletins ou pose des actes susceptibles de fausser
les résultats du vote ;

2. Tout membre de la Commission électorale
nationale indépendante ou de sa représentation locale qui facilite la fraude au
cours du déroulement des opérations locales. Il est, en outre, puni de la
déchéance de ses droits politiques pendant une période de six ans

 

Art 95 : Est puni d’une servitude
pénale principale de cinq ans et d’une amende de 100.000 à 500.000 Francs
Congolais ou de l’une de ces peines seulement quiconque :

1. falsifie le relevé du dépouillement
ou le procès verbal des opérations électorales ; 

2. détruit sciemment un bulletin de vote
avant la fin des délais de contestation de l’élection.

Il est, en outre, privé de ses droits
politiques pour une durée de six ans.

 

Art 96 : La contrefaçon des
bulletins de vote est punie de mêmes peines que le faux en écritures,
conformément au code pénal.

 

 

CONTACTS :

Brigitte Grafé : 0470 30 11 55

Patoma, Radio
Air Libre : 0473 32 83 54

Gustave
Katumba : 0486 36 24 27

Hélène Madinda : 0497 16 08 71

 

 

 

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