09.03.12 L’Avenir – L’AFD et la Gécamines signent un accord de restructuration de la dette

L’AFD et la Gécamines signent un accord de restructuration de la dette

La relance économique de la RDC passera certes par le secteur minier. Consciente de cette réalité, l’Agence française de développement (AFD) vient de signer un protocole d’entente avec la Générale des carrières et des mines (GECAMINES). Cet accord est relatif à la restructuration de la dette de cette entreprise symbole de la RDC à l’égard de l’AFD.

C’était hier au siège de l’Ambassade de France à Kinshasa que MM. Albert Yuma Mulumbi et A. Kalej Nkand, respectivement président du Conseil d’administration (Pca) et Administrateur directeur général de la Gécamines, ont procédé à la signature dudit protocole d’entente avec le Directeur de l’AFD pour la RDC, M. Christian Yoka.

Le chargé d’affaires de l’Ambassade française, M. Olivier Huot a été témoin de cette signature qui pour lui, représente une étape significative pour toutes les parties. Significative puisqu’elle ouvre un chapitre prometteur pour la vie de cette société par actions à responsabilité limitée, la Gécamines, a indiqué M. Olivier.

Ainsi, a-t-il salué le retour à la normalité de la RDC et a félicité les négociateurs qui n’ont pris qu’une semaine pour arriver à la conclusion de cet accord. Le Pca de la Gécamines a aussi reconnu que la signature de ce protocole d’entente est très significative. Pour lui, ce n’est que le début d’une nouvelle coopération entre l’AFD et la Gécamines Sarl. « Aujourd’hui nous signons l’effacement du passé », a-t-il déclaré.

« Je suis très heureux d’être dans ce beaux bâtiment national. Comme vous savez bien, l’ensemble des entreprises publiques sont devenues les entreprises de type privées. On avait un passif de 1,5 milliard de dollars, avec un tel passif, il était impossible d’avoir une capacité de rebondir sur l’avenir. C’était une priorité absolue pour la Gécamines de s’asseoir avec ses créanciers pour trouver une solution à ses passifs. Ce que nous faisons aujourd’hui, c’est vraiment essentiel. Avec l’Afd, depuis plusieurs jours, nous sommes en négociation pour aboutir aujourd’hui à une restructuration significative de notre passif. Je voulais sincèrement remercier la France et l’Agence Française pour le développement.

Une créance de 83 millions d’euros

En effet, l’Agence française de développement, ayant financé en 1986 le programme quinquennal d’investissements de la Gécamines, a-t-elle été amenée à constater l’effondrement durable de sa production et la perte de ses partenariats tant capitalistiques, sociaux, financiers et industriels qu’institutionnels. Ce, en raison notamment du contexte politique et économique qui a prévalu en RDC à compter de l’année 1990. Et l’AFD a ainsi enregistré des impayés qui l’ont conduit à détenir à ce jour une créance totalisant 83 millions d’euros.

Depuis, l’AFD a pu constater des avancées significatives obtenues, dans un premier temps, dans le processus de restructuration des entreprises publiques initié par la RDC, soutenue par ses partenaires techniques et financiers. Ces avancées sont aussi obtenues dans l’élaboration et la mise en œuvre du plan stratégique de développement arrêté par la Gécamines Sarl sur la période 2012 – 2016. Lequel plan vise à redresser cette entreprise et à en faire un opérateur minier d’envergure.

Dans ce cadre, l’AFD et la Gécamines Sarl ont repris leurs décisions sur les modalités d’apurement de la créance de l’Agence française. Aux termes de celles-ci, l’AFD consentirait une remise de sa créance à hauteur de 94%. Le solde de la créance ne faisant pas l’objet de l’abandon de créance serait réglé selon un échéancier convenu sur deux années. Le protocole d’entente conclu ce jour emporte déclarations d’intentions mutuelles des deux parties de soumettre à leurs instances de décision respectives les termes de cette transaction.

Il convient de souligner que l’effort financier exceptionnel consenti dans le cadre du traitement de cette dette s’inscrit dans la volonté affichée par la France, à travers les actions de l’AFD, de faciliter l’obtention, par le gouvernement congolais, des meilleures conditions de restructuration des passifs des entreprises publiques désormais transformées en sociétés commerciales.

A travers cette opération, la Gécamines est donc encouragée à poursuivre une gestion de type privée avec comme objectif la recherche du profit pour accroître sa valeur, assurer son développement et dégager des bénéfices pour son actionnaire et l’ensemble de l’économie nationale.

Lepetit Baende

C’était hier au siège de l’Ambassade de France à Kinshasa que MM. Albert Yuma Mulumbi et A. Kalej Nkand, respectivement président du Conseil d’administration (Pca) et Administrateur directeur général de la Gécamines, ont procédé à la signature dudit protocole d’entente avec le Directeur de l’AFD pour la RDC, M. Christian Yoka.

Le chargé d’affaires de l’Ambassade française, M. Olivier Huot a été témoin de cette signature qui pour lui, représente une étape significative pour toutes les parties. Significative puisqu’elle ouvre un chapitre prometteur pour la vie de cette société par actions à responsabilité limitée, la Gécamines, a indiqué M. Olivier.

Ainsi, a-t-il salué le retour à la normalité de la RDC et a félicité les négociateurs qui n’ont pris qu’une semaine pour arriver à la conclusion de cet accord. Le Pca de la Gécamines a aussi reconnu que la signature de ce protocole d’entente est très significative. Pour lui, ce n’est que le début d’une nouvelle coopération entre l’AFD et la Gécamines Sarl. « Aujourd’hui nous signons l’effacement du passé », a-t-il déclaré.

« Je suis très heureux d’être dans ce beaux bâtiment national. Comme vous savez bien, l’ensemble des entreprises publiques sont devenues les entreprises de type privées. On avait un passif de 1,5 milliard de dollars, avec un tel passif, il était impossible d’avoir une capacité de rebondir sur l’avenir. C’était une priorité absolue pour la Gécamines de s’asseoir avec ses créanciers pour trouver une solution à ses passifs. Ce que nous faisons aujourd’hui, c’est vraiment essentiel. Avec l’Afd, depuis plusieurs jours, nous sommes en négociation pour aboutir aujourd’hui à une restructuration significative de notre passif. Je voulais sincèrement remercier la France et l’Agence Française pour le développement.

Une créance de 83 millions d’euros

En effet, l’Agence française de développement, ayant financé en 1986 le programme quinquennal d’investissements de la Gécamines, a-t-elle été amenée à constater l’effondrement durable de sa production et la perte de ses partenariats tant capitalistiques, sociaux, financiers et industriels qu’institutionnels. Ce, en raison notamment du contexte politique et économique qui a prévalu en RDC à compter de l’année 1990. Et l’AFD a ainsi enregistré des impayés qui l’ont conduit à détenir à ce jour une créance totalisant 83 millions d’euros.

Depuis, l’AFD a pu constater des avancées significatives obtenues, dans un premier temps, dans le processus de restructuration des entreprises publiques initié par la RDC, soutenue par ses partenaires techniques et financiers. Ces avancées sont aussi obtenues dans l’élaboration et la mise en œuvre du plan stratégique de développement arrêté par la Gécamines Sarl sur la période 2012 – 2016. Lequel plan vise à redresser cette entreprise et à en faire un opérateur minier d’envergure.

Dans ce cadre, l’AFD et la Gécamines Sarl ont repris leurs décisions sur les modalités d’apurement de la créance de l’Agence française. Aux termes de celles-ci, l’AFD consentirait une remise de sa créance à hauteur de 94%. Le solde de la créance ne faisant pas l’objet de l’abandon de créance serait réglé selon un échéancier convenu sur deux années. Le protocole d’entente conclu ce jour emporte déclarations d’intentions mutuelles des deux parties de soumettre à leurs instances de décision respectives les termes de cette transaction.

Il convient de souligner que l’effort financier exceptionnel consenti dans le cadre du traitement de cette dette s’inscrit dans la volonté affichée par la France, à travers les actions de l’AFD, de faciliter l’obtention, par le gouvernement congolais, des meilleures conditions de restructuration des passifs des entreprises publiques désormais transformées en sociétés commerciales.

A travers cette opération, la Gécamines est donc encouragée à poursuivre une gestion de type privée avec comme objectif la recherche du profit pour accroître sa valeur, assurer son développement et dégager des bénéfices pour son actionnaire et l’ensemble de l’économie nationale.

Lepetit Baende

 

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