06.06.12 L'Avenir – 06.06.12 L'Avenir – Gouvernement-Banque Centrale : Bientôt les billets de 1.000, 5.000 et 10.000 FC
*Le Gouvernement de la République est déterminé à mettre en circulation de nouvelles coupures à valeur faciale élevée de 1.000, 5.000 et 10.000 FC dici le 02 juillet 2012 *Par ce geste, sa volonté est de faciliter les transactions financières, en tenant compte des paramètres macroéconomiques favorables comme le taux de change qui affiche une stabilité depuis deux ans *Toutefois, des annonces seront faites dans la presse et la mise en circulation de ces nouvelles coupures devra se faire de manière progressive, pour éviter tout dérapage, notamment en termes de dévaluation du franc congolais et les effets dentraînement.
Depuis un certain temps, de folles rumeurs ont annoncé quencore peu de temps interviendra le lancement par la Banque centrale du Congo (BCC) des billets à valeur faciale élevée. A ce jour, il nest plus question de parler de rumeurs, dans la mesure où le Gouvernement de la République est déterminé, cette fois-ci, à lancer sur le marché les billets à valeur faciale élevée. Cette volonté, il la annoncé le lundi 04 juin dernier lors dune réunion de la Troïka placée sous le leadership du Premier ministre et qui réuniradésormais le Vice-premier ministre et ministre du Budget, le ministre Délégué aux Finances et le Gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC).
Les mobiles justifiés
Pour le Gouvernement, cest en vue de faciliter les transactions financières, et en tenant compte des paramètres macroéconomiques favorables, dont le taux de change affiche une stabilité depuis deux ans qui constitue la primeur de raisons ayant milité dans cette prise de décision. Cest au regard de ces raisons donc quil a été décidé de mettre en circulation de nouvelles coupures à valeur faciale élevée, soit les billets de 1.000, 5.000 et 10.000 FC. Mais pour y parvenir, il a été convenu que des annonces soient déjà faites pour cette mise en circulation qui devrait être effective le 02 juillet 2012.Pour ce faire, le Premier ministre a instruit les intervenants pour que la mise en circulation de ces nouvelles coupures se fasse de manière progressive ; cela pour éviter tout dérapage, notamment en termes de dévaluation du franc congolais.
En effet, au plan économique, la Banque centrale justifie lémission et la mise en circulation de ces signes monétaires, par la réforme de la structure de la circulation fiduciaire du fait de laccentuation du phénomène de dollarisation, de lexpansion de la croissance économique et de laccroissement de la demande de la monnaie.
A cette argumentation, nous pouvons ajouter deux autres raisons qui furent avancées lors de la première tentative de la mise en circulation des billets à valeur faciale élevée lors du gouvernement 1 + 4, en 2004 : la nécessité dadapter les signes monétaires à lévolution des prix de la monnaie nationale par rapport à la valeur de la devise américaine, limpératif de rendre commode des transactions et le souci des rationnaliser les coûts dimpressions des billets.
Les préalables
Bien que largument avancé par la Banque centrale du Congo paraisse économiquement soutenable, il convient, toutefois de sinterroger si le contexte macroéconomique actuel permet de rendre envisageable une telle opération ? Pour plusieurs observateurs, lopération de la mise en circulation des billets à valeur faciale élevée nest envisageable que dans un contexte de stabilité économique garantie et durable. Sinon, lon exposerait léconomie congolaise à un « tourbillon inflationniste » et hyper « dépréciationniste » comme ce fut au cours de la décennie 1990, avec la mise en place de billets de 200.000 NZ, 500.000 NZ, 1.000.000 NZ et 5.000.000NZ, ayant entrainé la paupérisation de la population congolaise. Concernant la situation macroéconomique de la Rd Congo, disons quelle est plus que stable. En effet, les indicateurs pertinents du cadre macroéconomique affichent un environnement sous contrôle. Le taux dinflation, en glissement annuel est passé de 9,50% fin avril à 7,2%, soit un recul de 2,25%. Il est à noter que les projections pour le taux dinflation fin décembre 2012 sont de lordre 9,9%. Le taux de croissance est projeté à 6,6% en 2012, contre 6,7% en 2011, soit un ralentissement de 0,1%. Le niveau des réserves internationales se situe au 31 mai à 1.359,6 millions de francs congolais, couvrant 7,68 semaines dimportation des biens. En plus de tout ce tableau, il faut souligner quà fin 2012, le Trésor a enregistré un excédent mensuel de 39 milliards de francs congolais provenant des recettes de 248,92 (94% des prévisions) milliards de francs congolais, contre les dépenses de 209,92 milliards de francs congolais.
Préparer la population
Comme nous venons de le dire, le Gouvernement à travers la Banque centrale du Congo sengage à préparer le terrain du lancement des billets à valeur faciales élevée. Et ce, même si lannonce de la mise en circulation des billets à valeur faciale élevée a toujours suscité un débat au sein de lopinion publique pour qui ceux-ci ont toujours été inflationnistes.Ils estiment que chaque fois quune nouvelle coupure à valeur faciale plus élevée est injectée dans léconomie, il sen suit une hausse immédiate des prix sur les marchés des biens et services, et une dépréciation du taux de change de la monnaie nationale par rapport aux devises étrangères. Théoriquement, la hausse des prix, mieux linflation vient du fait que linjection de nouvelles coupures à valeur faciale élevée et occasionne un accroissement de la masse monétaire sans une contrepartie en termes de la production nationale, créant ainsi un déséquilibre au sein de léconomie. Déséquilibre qui se trouve corrigé par le mécanisme dajustement à la hausse des prix et une dépréciation de la monnaie nationale par rapport aux devises étrangères.
Hormis la croissance économique, laccroissement de la demande de la monnaie centrale, ainsi que le besoin de contrecarrer le phénomène de la dollarisation, cités comme facteurs justifiant la mise en circulation prochaine des billets de banque à valeur faciale élevée ; il convient de noter quune telle opération ne devrait être envisagée que dans le cadre des réformes de la fonction démission au niveau de la banque centrale, en vue datteindre les objectifs damélioration de la qualité de la circulation fiduciaire. Une seconde condition, non la moindre, est que la mise en circulation de billets à valeur faciale élevée, ne peut être envisagée que dans un contexte de stabilité économique garantie et durable. Une troisième condition consisterait, pour la Banque centrale,à envisager lintroduction simultanée de tous les billets auprès du public, cest-à-dire, la mise en circulation des coupures de 10 000 à 50.000 Fc. Ce qui permettrait au public de percevoir lopération comme étant une réforme globale et effective de la structure fiduciaire. Condition qui semble ne pas être remplie par linstitut démission à lheure actuelle.
De ce qui précède, il convient donc que lémission de nouvelles coupures à valeur faciale élevée se fassent dans le cadre dune stratégie globale qui prenne en considération lévolution de la masse monétaire comme projetée dans le cadre dun programme monétaire cohérent avec comme sous bassement la stabilité macroéconomique. Il en est de même avec le respect dune structure optimale de la circulation fiduciaire tenant compte dune disponibilité suffisante dun stock de pièces de monnaie et/ou billets de banque à valeur faciale basse pour parer les effets inflationnistes darrondissement des prix à la hausse.
LAvenir
*Le Gouvernement de la République est déterminé à mettre en circulation de nouvelles coupures à valeur faciale élevée de 1.000, 5.000 et 10.000 FC dici le 02 juillet 2012 *Par ce geste, sa volonté est de faciliter les transactions financières, en tenant compte des paramètres macroéconomiques favorables comme le taux de change qui affiche une stabilité depuis deux ans *Toutefois, des annonces seront faites dans la presse et la mise en circulation de ces nouvelles coupures devra se faire de manière progressive, pour éviter tout dérapage, notamment en termes de dévaluation du franc congolais et les effets dentraînement.
Depuis un certain temps, de folles rumeurs ont annoncé quencore peu de temps interviendra le lancement par la Banque centrale du Congo (BCC) des billets à valeur faciale élevée. A ce jour, il nest plus question de parler de rumeurs, dans la mesure où le Gouvernement de la République est déterminé, cette fois-ci, à lancer sur le marché les billets à valeur faciale élevée. Cette volonté, il la annoncé le lundi 04 juin dernier lors dune réunion de la Troïka placée sous le leadership du Premier ministre et qui réuniradésormais le Vice-premier ministre et ministre du Budget, le ministre Délégué aux Finances et le Gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC).
Les mobiles justifiés
Pour le Gouvernement, cest en vue de faciliter les transactions financières, et en tenant compte des paramètres macroéconomiques favorables, dont le taux de change affiche une stabilité depuis deux ans qui constitue la primeur de raisons ayant milité dans cette prise de décision. Cest au regard de ces raisons donc quil a été décidé de mettre en circulation de nouvelles coupures à valeur faciale élevée, soit les billets de 1.000, 5.000 et 10.000 FC. Mais pour y parvenir, il a été convenu que des annonces soient déjà faites pour cette mise en circulation qui devrait être effective le 02 juillet 2012.Pour ce faire, le Premier ministre a instruit les intervenants pour que la mise en circulation de ces nouvelles coupures se fasse de manière progressive ; cela pour éviter tout dérapage, notamment en termes de dévaluation du franc congolais.
En effet, au plan économique, la Banque centrale justifie lémission et la mise en circulation de ces signes monétaires, par la réforme de la structure de la circulation fiduciaire du fait de laccentuation du phénomène de dollarisation, de lexpansion de la croissance économique et de laccroissement de la demande de la monnaie.
A cette argumentation, nous pouvons ajouter deux autres raisons qui furent avancées lors de la première tentative de la mise en circulation des billets à valeur faciale élevée lors du gouvernement 1 + 4, en 2004 : la nécessité dadapter les signes monétaires à lévolution des prix de la monnaie nationale par rapport à la valeur de la devise américaine, limpératif de rendre commode des transactions et le souci des rationnaliser les coûts dimpressions des billets.
Les préalables
Bien que largument avancé par la Banque centrale du Congo paraisse économiquement soutenable, il convient, toutefois de sinterroger si le contexte macroéconomique actuel permet de rendre envisageable une telle opération ? Pour plusieurs observateurs, lopération de la mise en circulation des billets à valeur faciale élevée nest envisageable que dans un contexte de stabilité économique garantie et durable. Sinon, lon exposerait léconomie congolaise à un « tourbillon inflationniste » et hyper « dépréciationniste » comme ce fut au cours de la décennie 1990, avec la mise en place de billets de 200.000 NZ, 500.000 NZ, 1.000.000 NZ et 5.000.000NZ, ayant entrainé la paupérisation de la population congolaise. Concernant la situation macroéconomique de la Rd Congo, disons quelle est plus que stable. En effet, les indicateurs pertinents du cadre macroéconomique affichent un environnement sous contrôle. Le taux dinflation, en glissement annuel est passé de 9,50% fin avril à 7,2%, soit un recul de 2,25%. Il est à noter que les projections pour le taux dinflation fin décembre 2012 sont de lordre 9,9%. Le taux de croissance est projeté à 6,6% en 2012, contre 6,7% en 2011, soit un ralentissement de 0,1%. Le niveau des réserves internationales se situe au 31 mai à 1.359,6 millions de francs congolais, couvrant 7,68 semaines dimportation des biens. En plus de tout ce tableau, il faut souligner quà fin 2012, le Trésor a enregistré un excédent mensuel de 39 milliards de francs congolais provenant des recettes de 248,92 (94% des prévisions) milliards de francs congolais, contre les dépenses de 209,92 milliards de francs congolais.
Préparer la population
Comme nous venons de le dire, le Gouvernement à travers la Banque centrale du Congo sengage à préparer le terrain du lancement des billets à valeur faciales élevée. Et ce, même si lannonce de la mise en circulation des billets à valeur faciale élevée a toujours suscité un débat au sein de lopinion publique pour qui ceux-ci ont toujours été inflationnistes.Ils estiment que chaque fois quune nouvelle coupure à valeur faciale plus élevée est injectée dans léconomie, il sen suit une hausse immédiate des prix sur les marchés des biens et services, et une dépréciation du taux de change de la monnaie nationale par rapport aux devises étrangères. Théoriquement, la hausse des prix, mieux linflation vient du fait que linjection de nouvelles coupures à valeur faciale élevée et occasionne un accroissement de la masse monétaire sans une contrepartie en termes de la production nationale, créant ainsi un déséquilibre au sein de léconomie. Déséquilibre qui se trouve corrigé par le mécanisme dajustement à la hausse des prix et une dépréciation de la monnaie nationale par rapport aux devises étrangères.
Hormis la croissance économique, laccroissement de la demande de la monnaie centrale, ainsi que le besoin de contrecarrer le phénomène de la dollarisation, cités comme facteurs justifiant la mise en circulation prochaine des billets de banque à valeur faciale élevée ; il convient de noter quune telle opération ne devrait être envisagée que dans le cadre des réformes de la fonction démission au niveau de la banque centrale, en vue datteindre les objectifs damélioration de la qualité de la circulation fiduciaire. Une seconde condition, non la moindre, est que la mise en circulation de billets à valeur faciale élevée, ne peut être envisagée que dans un contexte de stabilité économique garantie et durable. Une troisième condition consisterait, pour la Banque centrale,à envisager lintroduction simultanée de tous les billets auprès du public, cest-à-dire, la mise en circulation des coupures de 10 000 à 50.000 Fc. Ce qui permettrait au public de percevoir lopération comme étant une réforme globale et effective de la structure fiduciaire. Condition qui semble ne pas être remplie par linstitut démission à lheure actuelle.
De ce qui précède, il convient donc que lémission de nouvelles coupures à valeur faciale élevée se fassent dans le cadre dune stratégie globale qui prenne en considération lévolution de la masse monétaire comme projetée dans le cadre dun programme monétaire cohérent avec comme sous bassement la stabilité macroéconomique. Il en est de même avec le respect dune structure optimale de la circulation fiduciaire tenant compte dune disponibilité suffisante dun stock de pièces de monnaie et/ou billets de banque à valeur faciale basse pour parer les effets inflationnistes darrondissement des prix à la hausse.
LAvenir
06.06.12 L'Avenir – 06.06.12 L'Avenir – Gouvernement-Banque Centrale : Bientôt les billets de 1.000, 5.000 et 10.000 FC
*Le Gouvernement de la République est déterminé à mettre en circulation de nouvelles coupures à valeur faciale élevée de 1.000, 5.000 et 10.000 FC dici le 02 juillet 2012 *Par ce geste, sa volonté est de faciliter les transactions financières, en tenant compte des paramètres macroéconomiques favorables comme le taux de change qui affiche une stabilité depuis deux ans *Toutefois, des annonces seront faites dans la presse et la mise en circulation de ces nouvelles coupures devra se faire de manière progressive, pour éviter tout dérapage, notamment en termes de dévaluation du franc congolais et les effets dentraînement.
Depuis un certain temps, de folles rumeurs ont annoncé quencore peu de temps interviendra le lancement par la Banque centrale du Congo (BCC) des billets à valeur faciale élevée. A ce jour, il nest plus question de parler de rumeurs, dans la mesure où le Gouvernement de la République est déterminé, cette fois-ci, à lancer sur le marché les billets à valeur faciale élevée. Cette volonté, il la annoncé le lundi 04 juin dernier lors dune réunion de la Troïka placée sous le leadership du Premier ministre et qui réuniradésormais le Vice-premier ministre et ministre du Budget, le ministre Délégué aux Finances et le Gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC).
Les mobiles justifiés
Pour le Gouvernement, cest en vue de faciliter les transactions financières, et en tenant compte des paramètres macroéconomiques favorables, dont le taux de change affiche une stabilité depuis deux ans qui constitue la primeur de raisons ayant milité dans cette prise de décision. Cest au regard de ces raisons donc quil a été décidé de mettre en circulation de nouvelles coupures à valeur faciale élevée, soit les billets de 1.000, 5.000 et 10.000 FC. Mais pour y parvenir, il a été convenu que des annonces soient déjà faites pour cette mise en circulation qui devrait être effective le 02 juillet 2012.Pour ce faire, le Premier ministre a instruit les intervenants pour que la mise en circulation de ces nouvelles coupures se fasse de manière progressive ; cela pour éviter tout dérapage, notamment en termes de dévaluation du franc congolais.
En effet, au plan économique, la Banque centrale justifie lémission et la mise en circulation de ces signes monétaires, par la réforme de la structure de la circulation fiduciaire du fait de laccentuation du phénomène de dollarisation, de lexpansion de la croissance économique et de laccroissement de la demande de la monnaie.
A cette argumentation, nous pouvons ajouter deux autres raisons qui furent avancées lors de la première tentative de la mise en circulation des billets à valeur faciale élevée lors du gouvernement 1 + 4, en 2004 : la nécessité dadapter les signes monétaires à lévolution des prix de la monnaie nationale par rapport à la valeur de la devise américaine, limpératif de rendre commode des transactions et le souci des rationnaliser les coûts dimpressions des billets.
Les préalables
Bien que largument avancé par la Banque centrale du Congo paraisse économiquement soutenable, il convient, toutefois de sinterroger si le contexte macroéconomique actuel permet de rendre envisageable une telle opération ? Pour plusieurs observateurs, lopération de la mise en circulation des billets à valeur faciale élevée nest envisageable que dans un contexte de stabilité économique garantie et durable. Sinon, lon exposerait léconomie congolaise à un « tourbillon inflationniste » et hyper « dépréciationniste » comme ce fut au cours de la décennie 1990, avec la mise en place de billets de 200.000 NZ, 500.000 NZ, 1.000.000 NZ et 5.000.000NZ, ayant entrainé la paupérisation de la population congolaise. Concernant la situation macroéconomique de la Rd Congo, disons quelle est plus que stable. En effet, les indicateurs pertinents du cadre macroéconomique affichent un environnement sous contrôle. Le taux dinflation, en glissement annuel est passé de 9,50% fin avril à 7,2%, soit un recul de 2,25%. Il est à noter que les projections pour le taux dinflation fin décembre 2012 sont de lordre 9,9%. Le taux de croissance est projeté à 6,6% en 2012, contre 6,7% en 2011, soit un ralentissement de 0,1%. Le niveau des réserves internationales se situe au 31 mai à 1.359,6 millions de francs congolais, couvrant 7,68 semaines dimportation des biens. En plus de tout ce tableau, il faut souligner quà fin 2012, le Trésor a enregistré un excédent mensuel de 39 milliards de francs congolais provenant des recettes de 248,92 (94% des prévisions) milliards de francs congolais, contre les dépenses de 209,92 milliards de francs congolais.
Préparer la population
Comme nous venons de le dire, le Gouvernement à travers la Banque centrale du Congo sengage à préparer le terrain du lancement des billets à valeur faciales élevée. Et ce, même si lannonce de la mise en circulation des billets à valeur faciale élevée a toujours suscité un débat au sein de lopinion publique pour qui ceux-ci ont toujours été inflationnistes.Ils estiment que chaque fois quune nouvelle coupure à valeur faciale plus élevée est injectée dans léconomie, il sen suit une hausse immédiate des prix sur les marchés des biens et services, et une dépréciation du taux de change de la monnaie nationale par rapport aux devises étrangères. Théoriquement, la hausse des prix, mieux linflation vient du fait que linjection de nouvelles coupures à valeur faciale élevée et occasionne un accroissement de la masse monétaire sans une contrepartie en termes de la production nationale, créant ainsi un déséquilibre au sein de léconomie. Déséquilibre qui se trouve corrigé par le mécanisme dajustement à la hausse des prix et une dépréciation de la monnaie nationale par rapport aux devises étrangères.
Hormis la croissance économique, laccroissement de la demande de la monnaie centrale, ainsi que le besoin de contrecarrer le phénomène de la dollarisation, cités comme facteurs justifiant la mise en circulation prochaine des billets de banque à valeur faciale élevée ; il convient de noter quune telle opération ne devrait être envisagée que dans le cadre des réformes de la fonction démission au niveau de la banque centrale, en vue datteindre les objectifs damélioration de la qualité de la circulation fiduciaire. Une seconde condition, non la moindre, est que la mise en circulation de billets à valeur faciale élevée, ne peut être envisagée que dans un contexte de stabilité économique garantie et durable. Une troisième condition consisterait, pour la Banque centrale,à envisager lintroduction simultanée de tous les billets auprès du public, cest-à-dire, la mise en circulation des coupures de 10 000 à 50.000 Fc. Ce qui permettrait au public de percevoir lopération comme étant une réforme globale et effective de la structure fiduciaire. Condition qui semble ne pas être remplie par linstitut démission à lheure actuelle.
De ce qui précède, il convient donc que lémission de nouvelles coupures à valeur faciale élevée se fassent dans le cadre dune stratégie globale qui prenne en considération lévolution de la masse monétaire comme projetée dans le cadre dun programme monétaire cohérent avec comme sous bassement la stabilité macroéconomique. Il en est de même avec le respect dune structure optimale de la circulation fiduciaire tenant compte dune disponibilité suffisante dun stock de pièces de monnaie et/ou billets de banque à valeur faciale basse pour parer les effets inflationnistes darrondissement des prix à la hausse.
LAvenir
*Le Gouvernement de la République est déterminé à mettre en circulation de nouvelles coupures à valeur faciale élevée de 1.000, 5.000 et 10.000 FC dici le 02 juillet 2012 *Par ce geste, sa volonté est de faciliter les transactions financières, en tenant compte des paramètres macroéconomiques favorables comme le taux de change qui affiche une stabilité depuis deux ans *Toutefois, des annonces seront faites dans la presse et la mise en circulation de ces nouvelles coupures devra se faire de manière progressive, pour éviter tout dérapage, notamment en termes de dévaluation du franc congolais et les effets dentraînement.
Depuis un certain temps, de folles rumeurs ont annoncé quencore peu de temps interviendra le lancement par la Banque centrale du Congo (BCC) des billets à valeur faciale élevée. A ce jour, il nest plus question de parler de rumeurs, dans la mesure où le Gouvernement de la République est déterminé, cette fois-ci, à lancer sur le marché les billets à valeur faciale élevée. Cette volonté, il la annoncé le lundi 04 juin dernier lors dune réunion de la Troïka placée sous le leadership du Premier ministre et qui réuniradésormais le Vice-premier ministre et ministre du Budget, le ministre Délégué aux Finances et le Gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC).
Les mobiles justifiés
Pour le Gouvernement, cest en vue de faciliter les transactions financières, et en tenant compte des paramètres macroéconomiques favorables, dont le taux de change affiche une stabilité depuis deux ans qui constitue la primeur de raisons ayant milité dans cette prise de décision. Cest au regard de ces raisons donc quil a été décidé de mettre en circulation de nouvelles coupures à valeur faciale élevée, soit les billets de 1.000, 5.000 et 10.000 FC. Mais pour y parvenir, il a été convenu que des annonces soient déjà faites pour cette mise en circulation qui devrait être effective le 02 juillet 2012.Pour ce faire, le Premier ministre a instruit les intervenants pour que la mise en circulation de ces nouvelles coupures se fasse de manière progressive ; cela pour éviter tout dérapage, notamment en termes de dévaluation du franc congolais.
En effet, au plan économique, la Banque centrale justifie lémission et la mise en circulation de ces signes monétaires, par la réforme de la structure de la circulation fiduciaire du fait de laccentuation du phénomène de dollarisation, de lexpansion de la croissance économique et de laccroissement de la demande de la monnaie.
A cette argumentation, nous pouvons ajouter deux autres raisons qui furent avancées lors de la première tentative de la mise en circulation des billets à valeur faciale élevée lors du gouvernement 1 + 4, en 2004 : la nécessité dadapter les signes monétaires à lévolution des prix de la monnaie nationale par rapport à la valeur de la devise américaine, limpératif de rendre commode des transactions et le souci des rationnaliser les coûts dimpressions des billets.
Les préalables
Bien que largument avancé par la Banque centrale du Congo paraisse économiquement soutenable, il convient, toutefois de sinterroger si le contexte macroéconomique actuel permet de rendre envisageable une telle opération ? Pour plusieurs observateurs, lopération de la mise en circulation des billets à valeur faciale élevée nest envisageable que dans un contexte de stabilité économique garantie et durable. Sinon, lon exposerait léconomie congolaise à un « tourbillon inflationniste » et hyper « dépréciationniste » comme ce fut au cours de la décennie 1990, avec la mise en place de billets de 200.000 NZ, 500.000 NZ, 1.000.000 NZ et 5.000.000NZ, ayant entrainé la paupérisation de la population congolaise. Concernant la situation macroéconomique de la Rd Congo, disons quelle est plus que stable. En effet, les indicateurs pertinents du cadre macroéconomique affichent un environnement sous contrôle. Le taux dinflation, en glissement annuel est passé de 9,50% fin avril à 7,2%, soit un recul de 2,25%. Il est à noter que les projections pour le taux dinflation fin décembre 2012 sont de lordre 9,9%. Le taux de croissance est projeté à 6,6% en 2012, contre 6,7% en 2011, soit un ralentissement de 0,1%. Le niveau des réserves internationales se situe au 31 mai à 1.359,6 millions de francs congolais, couvrant 7,68 semaines dimportation des biens. En plus de tout ce tableau, il faut souligner quà fin 2012, le Trésor a enregistré un excédent mensuel de 39 milliards de francs congolais provenant des recettes de 248,92 (94% des prévisions) milliards de francs congolais, contre les dépenses de 209,92 milliards de francs congolais.
Préparer la population
Comme nous venons de le dire, le Gouvernement à travers la Banque centrale du Congo sengage à préparer le terrain du lancement des billets à valeur faciales élevée. Et ce, même si lannonce de la mise en circulation des billets à valeur faciale élevée a toujours suscité un débat au sein de lopinion publique pour qui ceux-ci ont toujours été inflationnistes.Ils estiment que chaque fois quune nouvelle coupure à valeur faciale plus élevée est injectée dans léconomie, il sen suit une hausse immédiate des prix sur les marchés des biens et services, et une dépréciation du taux de change de la monnaie nationale par rapport aux devises étrangères. Théoriquement, la hausse des prix, mieux linflation vient du fait que linjection de nouvelles coupures à valeur faciale élevée et occasionne un accroissement de la masse monétaire sans une contrepartie en termes de la production nationale, créant ainsi un déséquilibre au sein de léconomie. Déséquilibre qui se trouve corrigé par le mécanisme dajustement à la hausse des prix et une dépréciation de la monnaie nationale par rapport aux devises étrangères.
Hormis la croissance économique, laccroissement de la demande de la monnaie centrale, ainsi que le besoin de contrecarrer le phénomène de la dollarisation, cités comme facteurs justifiant la mise en circulation prochaine des billets de banque à valeur faciale élevée ; il convient de noter quune telle opération ne devrait être envisagée que dans le cadre des réformes de la fonction démission au niveau de la banque centrale, en vue datteindre les objectifs damélioration de la qualité de la circulation fiduciaire. Une seconde condition, non la moindre, est que la mise en circulation de billets à valeur faciale élevée, ne peut être envisagée que dans un contexte de stabilité économique garantie et durable. Une troisième condition consisterait, pour la Banque centrale,à envisager lintroduction simultanée de tous les billets auprès du public, cest-à-dire, la mise en circulation des coupures de 10 000 à 50.000 Fc. Ce qui permettrait au public de percevoir lopération comme étant une réforme globale et effective de la structure fiduciaire. Condition qui semble ne pas être remplie par linstitut démission à lheure actuelle.
De ce qui précède, il convient donc que lémission de nouvelles coupures à valeur faciale élevée se fassent dans le cadre dune stratégie globale qui prenne en considération lévolution de la masse monétaire comme projetée dans le cadre dun programme monétaire cohérent avec comme sous bassement la stabilité macroéconomique. Il en est de même avec le respect dune structure optimale de la circulation fiduciaire tenant compte dune disponibilité suffisante dun stock de pièces de monnaie et/ou billets de banque à valeur faciale basse pour parer les effets inflationnistes darrondissement des prix à la hausse.
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