28 05 13 L'Avenir – A l’approche du mois de juin. Le Gouvernement fait le point sur les grands agrégats macroéconomiques

« Nous
approchons le début du mois de juin, c’est-à-dire, on n’est
plus loin de la fin du premier semestre de l’année. Nous avons
donc voulu faire le point sur les grands agrégats
macro-économique », a-t-il indiqué, avant d’ajouter que
comme vous n’avez pas cessez de le dire, nous sommes une économie
qui aujourd’hui bénéficie d’une stabilité macroéconomique
assurée. Mais cette stabilité macroéconomique est encore fragile.

C’est
la raison pour laquelle nous restons prudents en observant
régulièrement la situation sur le plan international parce que nous
sommes très dépendants de ce qui se passe en international, mais en
regardant aussi notre propre facteur de risque interne pour nous
assurer que les décisions que nous prenons sur le plan de finances
publiques et sur le plan monétaire que ces différentes décisions
sont bien en harmonie avec les objectifs que nous poursuivons qui
sont des objectifs de stabilité des prix intérieurs, du taux de
change, mais aussi d’accélération de la croissance économique.

Toutefois,
selon la dernière publication du Baromètre de la Banque centrale,
il y une tendance baissière du regain d’activité dans le secteur
manufacturier et extractif. Daniel Mukoko avoué qu’au mois
d’avril, comparé au mois de mars et de février, il y avait une
baisse assez importante du solde brut d’opinions favorables. Mais
a-t-il répondu, nous sommes encouragé de voir que la situation
s’améliore parce que les derniers chiffres que nous avons regardé
ce matin du mois de mai montrent qu’il y a un accroissement de 2,1
point. Ce qui signifie donc que la confiance renait dans le secteur
privé.

Conditions
climatiques défavorables

Il
sied de souligner que le Baromètre du mois d’avril dernier
indiquait, s’agissant du secteur de la construction, que la
confiance des entrepreneurs a légèrement fléchi en s’établissant
à +7,9 % en avril, après s’être située à + 8,1 % un
mois plus tôt. Cette tendance à l’affaiblissement de la
conjoncture, observée depuis bientôt trois mois dans ce secteur,
résulterait de la baisse significative du taux d’utilisation du
matériel dans un contexte de baisse significative des commandes en
raison, notamment de l’attentisme qui caractérise les maîtres
d’œuvre de la plupart des chantiers publics.

Par
contre, dans les différents chantiers privés, le ralentissement de
l’activité est plus tôt imputable principalement aux conditions
climatiques devenues peu favorables au cours du mois sous analyse où
on note une forte augmentation de la pluviométrie.

Après
avoir connu une détérioration significative de la confiance des
entrepreneurs un mois plus tôt, le secteur des services est le seul
qui a connu un regain d’activité en ce mois sous revue.

En
effet, avec un redressement du solde d’opinions des entrepreneurs à
+6,4 % en avril contre +5,2 % observé en mars dernier, ce
redressement est consécutif à la progression de la demande au cours
du mois sous revue, reflétée notamment par L’intensification des
activités financières ainsi que celles des transports et
télécommunications.

Cependant,
en dépit de la dégradation de la confiance dans les secteurs des
industries manufacturières, minières et la construction, il importe
de noter que l’évolution de la courbe synthétique brute globale
au-dessus du seuil de +5,0 % est jugée convenable pour
témoigner de la poursuite du dynamisme de l’activité économique
dans le pays depuis le mois de septembre dernier.

JMNK

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