Des partis politiques congolais se vendent à un vil prix auprès de Mme Eva Thompson de NDI Par Mufoncol Tshiyoyo Président National du Rassemblement pour l’Alternative Politique en RDC (R.A.P) Mouvement Politico-militaire.

 Sur son site, le NDI, qui en fait une organisation lancée par
le gouvernement américain à l’époque de Ronald Reagan, se définit comme un «
non profit, non partisan organization working to support and strengthen
democratic institutions worldwide through citizen participation, openness and
accountability in government». Sauf que, et c’est ce que le site ne saura
jamais dire, le NDI opère sous le commandement du parti démocrate américain. Elle
est une organisation sœur de l’IRI qui remplit la même fonction mais du côté
républicain. 


Les deux organisations NDI et l’IRI sont
comparables à deux bras armés d’une autre vaste institution dénommée la NED qui, elle, est une «
vitrine de la CIA
», l’Agence Centrale du Renseignement américain. L’Institut républicain
international (IRI) est placé sous le contrôle du Sénateur américain John
McCain. Comme fonction, il se charge de la corruption de partis politiques et
autres organisations de la
Société
civile de droite et ce à travers le monde, tandis que
l’Institut national démocratique pour les affaires internationales (NDI), qui
est administré par Madeleine Albright, s’occupe et ce pour les mêmes raisons
que l’IRI de partis politiques de gauche. « Ces deux personnalités, [à savoir
John McCain et Madeleine Albright], ne doivent pas être perçues comme des
politiciens ordinaires, [ c’est-à-dire] un leader d’opposition et une sage
retraitée, mais comme des responsables actifs de programmes du Conseil de sécurité
nationale, [organe de stratégies impériales] ».

À titre de rappel, et pour le besoin d’histoire, Madeleine
Albright déclencha lors de son séjour à Kinshasa un conflit contre Laurent
Désiré Kabila. Et les images de cette rencontre défilent encore sous nos yeux.
Une conférence de presse qui étale la discordance au grand jour entre Laurent
Désiré Kabila qui commençait à comprendre mais quand il était déjà trop tard
pour lui. Cette discorde scellera son sort. Il finit par être assassiné plus
tard.

Qui se rappelle encore de l’arrestation et du
procès en Egypte de Robert Becker, directeur du NDI au Caire. Après avoir
perquisitionné au siège du National Democratic Institute dans la capitale
égyptienne, les autorités égyptiennes saisiront des documents importants qui
étalent au grand jour l’implication américaine « depuis la prise du "nid
d’espions" de Téhéran en 1979 ».Et d’autres documents attestant « que la NED a entièrement suscité et
manipulé la pseudo-révolution de la place Tahrir qui a fait plus de 4000 morts
pour hisser les Frères musulmans au pouvoir. »

50 ans presque après, c’est-à-dire 32 ans du
règne de Mobutu et 17 ans après sa mort, l’histoire de ce qui est encore et
toujours la RD-Congo
se condamne à la répétition.

Le passé de ce pays semble peu instruire ses enfants,
particulièrement ceux de ses fils qui se destinent à la direction du pays. Des
politiques congolais se font recruter et ce au vu et au su de tout le monde,
comme des simples agents de la CIA
de la même manière que  le furent le
Groupe de Binza et leurs fameux commissaires généraux de l’époque. Oyo ezali
koloka te ….. !

Personne ne peut reprocher à qui que ce soit ses
amitiés et autres fréquentations mais des signataires qui se laissent corrompre
devraient au moins se préoccuper du sort que les mêmes USA ont réservé à Mobutu
qui les a pourtant servis et parfois même au détriment des intérêts de la RD-Congo. Le
professeur Andrej Fursov, directeur du Centre d’études russes à l’Université
des sciences humaines de Moscou avertit que « l’Occident, en particulier les
Anglo-Saxons, ne garantissent jamais rien à personne et encore moins à
quelqu’un qui a trahi son pays et son peuple ». Les anciens aimaient à
dire : « Roma traditoribus non premia » (Rome ne paie pas les traîtres). A vrai
dire, ils les payaient bien, mais seulement jusqu’à un certain moment. Ensuite,
on prend des chemins différents ».

Et le même professeur recommande de jamais avoir
confiance « en aucun cas, en les dirigeants occidentaux. Ils [vous]
considéreront toujours comme leur adversaire principal et au moment de [votre]
faiblesse maximale, qu’ils essaient eux-mêmes de produire, ils frapperont de
toute leur force …. La manière dont on supprime les faibles, on l’a vu à
l’exemple de la Lybie.
». 

Ma pensée est embrumée à l’idée que des partis politiques
congolais qui se déclarent de caractère national ignorent que la RD-Congo compte plus de
70 000 000 d’habitants. Et que chaque parti politique qui se dit « national »,
pour ceux qui adhèrent à ce schéma, possèderait en moyenne 300 à 500 000
membres. Et si chaque membre contribuerait avec un dollars chacun le parti en
question aurait chaque mois 500 000 dollars dans son compte pour son
fonctionnement. 500 000 dollars est le montant dont ces partis bonifieraient de
leur collaboration avec la CIA.
C
’est à la fois révoltant et insultant pour un pays dont les
ressources entretiennent l’économie mondiale que son élite soit incapable
d’évaluer la valeur réelle de la
RD-Congo
dont ils prétendent à sa direction. Le Congo mérite-
t-il d’être ridiculisé à ce point ?

Le mal est profond surtout quand on s’affiche,
et ce en plein 21e siècle alors que le monde change, avoir les USA derrière soi
et je ne sais plus quel autre pays.

Le temps est venu de s’approprier et ce par tous
les moyens le Congo et mettre fin à ce scenario qui atteste un mauvais goût. Nous
faisons nôtre l’assertion suivante de Lénine : « ce qui est à nous est à nous.[
La RD-Congo,
chers Congolaises et Congolais est à nous ]. Quant au reste, il est de l’ordre
du négociable.

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