18 05 15 – RD Congo, 17 mai : Jour de « libération nationale » ou une « Nakba Day » ? Par M. Bonifac MUSAVULI, analyste

En tout cas, au Congo, aucun politique de premier plan n’a osé célébrer ce jour du 17 mai, et on se demande bien comment il pourrait. C’est que la liesse de mai 1997 fut de courte durée. Le Congo sombra rapidement dans une série des catastrophes qui durent depuis, et qui, par moment, font penser à la Nakba, les Congolais en tant que nation, ayant perdu le contrôle du pays, aujourd’hui entre les mains des forces étrangères. Un pays sous occupation.

La mort d’un Etat

Pour rappel, très vite, le territoire national devint la proie des armées étrangères et des milices en tous genres. Les femmes congolaises devinrent la cible d’une guerre d’un genre nouveau où le viol sert d’arme de destruction d’un peuple là où les armes à feu, les machettes, les déplacements forcés et la famine n’ont pas eu raison des familles entières. Le bilan est ahurissant. Six millions de morts. Les Congolais ne peuvent faire face qu’en prenant le contrôle de leurs ressources pour bâtir une armée et des institutions fortes. Ils n’en auront pas l’occasion. Les puissances étrangères qui ont pris le contrôle du pays ont vite fait d’installer dans tous les rouages de l’Etat des chevaux de Troie qui s’emploient à paralyser le Congo pour qu’il demeure indéfiniment une proie facile. Que jamais les agresseurs ne soient confrontés à une armée congolaise aguerrie[1]. Que jamais les multinationales orchestrant le pillage des ressources minières du pays ne soient confrontées à un Etat fort et exigeant. Que jamais la justice ne soit en situation de punir les seigneurs de guerre devenus les maitres du pays.

C’est un peuple paralysé qui assiste impuissant au pillage de ses ressources minières et autres, à la dépossession de ses terres, au massacre des familles entières et aux viols de masse. En toute impunité. Parce que le 17 mai 1997, les Congolais, en tant que nation, ont perdu ce qu’il y a de plus vital à un peuple : son Etat, sa souveraineté.

On a volé la mémoire du Congo

Un évènement grave, passé inaperçu, se produisit en juillet – août 1997. Après le départ précipité du président Mobutu, tous les bureaux de l’Etat furent pillés sauf celui des ordonnances. Les hauts fonctionnaires administratifs congolais prirent des dispositions pour que les archives de l’Etat congolais soient protégées. Les ordonnances ainsi que le matériel y afférent[2], les « plans d’état-major »[3], les plans « d’Ouvrage d’art » de Kinshasa et des principales villes du pays[4], les dossiers des responsables politiques congolais ayant fait l’objet de nomination depuis l’indépendance du pays. Et surtout les gammes des fréquences. Toute armée moderne dispose de ses propres gammes de fréquences opérationnelles qui constituent le système nerveux de sa stratégie de combat et de défense du territoire national. Il s’agit d’une série de fréquences spécifiques et secrètes que l’armée affecte à chaque unité pour assurer l’opacité de sa communication. Ces gammes de fréquences sont classées « secret défense » et constituent un patrimoine secret de l’Etat. Un jour d’août 1997, l’ensemble de ces documents fut acheminé à l’aéroport de Ndjili où attendait un avion militaire C130 en destination du Kigali[5]. Toute la mémoire du Congo et ses secrets d’Etat venaient de tomber entre les mains de Paul Kagame. Bien avant cette opération, on avait remarqué que les soldats rwandais, tout au long de la progression vers Kinshasa, s’emparaient des archives ville par ville, en particulier dans le Kivu, avec une préférence pour les dossiers traitant du foncier et des services d’Etat civil.

Ainsi le Congo n’aura pas seulement perdu sa population par millions et ses ressources minières. Il a aussi perdu ses archives, sa mémoire, ses secrets d’Etat et le bénéfice de l’effet dissuasif face à la menace militaire. En ayant eu accès à des documents hautement stratégique, les stratèges militaires rwandais et ougandais ont eu toute la latitude de bien cerner les faiblesses fondamentales du système de défense congolais. Ils savent, depuis, comment manœuvrer en cas de conflit armé contre le Congo, et ils ne s’en privent pas. Le 17 mai 1997 est le jour où l’Etat congolais est mort. Le cauchemar des Congolais ne faisait que commencer. La guerre ne fut pas une guerre de libération. C’était une guerre d’accaparement des ressources du Congo et de sa liquidation en tant qu’Etat.

La faute de Mobutu

Tout semblait pourtant prometteur lorsqu’en 1996 un groupe d’individus prit les armes contre le régime du maréchal Mobutu, à la frontière avec le Rwanda. Les médias présentèrent l’aventure militaire comme une révolte, la révolte des Banyamulenge, des « Tutsis congolais » victimes de persécutions. Le mensonge était si gros qu’on passa rapidement à « rébellion ». La rébellion de l’AFDL (Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo-Zaïre) avec quatre personnages d’apparat à sa tête : Laurent-Désiré Kabila, un ancien maquisard, André Kisase Ngandu, Anselme Masasu Nindaga, et le leader tutsi Déogratias Bugera. Des personnages d’apparat parce qu’il s’avère très vite que l’AFDL n’est qu’un masque derrière lequel une coalition internationale mène une guerre d’agression contre le Congo. Le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi, soutenus par les Américains, les Britanniques, les Canadiens et les israéliens, dans une certaine mesure[6]. Les Zaïrois, dans leur immense majorité, laissent faire l’agression. Des foules se massent le long des routes pour applaudir les « libérateurs » à la poursuite des « soldats de Mobutu » qui, par leur comportement (indiscipline généralisée), avaient créé dans l’esprit des Congolais le désir d’accueillir les « ennemis » en libérateurs.

Et il n’y a pas que l’indiscipline dans l’armée qui avait lassé du règne de Mobutu. La corruption, la kleptocratie, les violations massives des droits de l’homme et l’absence de toute perspective d’alternance pacifique avaient usé la politique des gens les plus cléments avec le régime. La Conférence nationale souveraine, un forum qui devait accoucher d’un nouveau système de gouvernance, fut tout simplement sabotée par Mobutu. En usant et en abusant des manœuvres dilatoires pour prolonger son règne ; en semant la zizanie dans l’opposition par la corruption et des débauchages, Mobutu avait fini par créer un ras-le-bol dans le pays, ras-le-bol sur lequel les agresseurs n’avaient qu’à surfer[7]. En moins de six mois, ils avaient parcouru, d’un bout à l’autre, un pays grand comme l’Europe occidentale. A pied.

De l’agression au génocide des Congolais

Dix-huit ans plus tard, et face à l’état catastrophique dans lequel se trouve le pays, il n’est pas insensé de se demander si les années Mobutu n’étaient pas bien préférables. Dès le 2 août 1998, le Congo replongeait dans la guerre. Pour plusieurs raisons, dont un complot visant à son assassinat, le président Laurent-Désiré Kabila ordonna le départ des soldats rwandais du territoire national. A peine ces derniers avaient atterri à Kigali qu’ils reprenaient la route vers la frontière du Congo qu’ils vont franchir le même jour. Les villes de Goma et de Bukavu tombent rapidement. Le 04 août 1998, trois avions civils, les Boeings des compagnies Congo Airlines, Lignes Aériennes Congolaises et Blues Airlines sont détournés au départ de Goma pour atterrir sur la base militaire de Kitona(Bas-Congo) avec des militaires rwandais sous le commandement du général James Kabarebe. La deuxième Guerre du Congo a commencé. Elle sera le conflit le plus meurtrier au monde depuis la Seconde Guerre mondiale.

La supervision des opérations est assurée par des conseillers militaires américains, membres des Forces spéciales, qui ont installé sur l'île d'Idjwi (Lac Kivu), un centre de commandement. Deux navires de guerre américains, avec 3.500 hommes à bord, ont pris position dans l'Atlantique, au large du port de Banana, pour superviser l'agression[8]. Kisangani tombe le 23 août, Shabunda le 11 septembre, Isiro le 22 septembre. La guerre continue simultanément dans la province de l'Équateur où l'Ouganda, sous couvert du MLC[9], s’empare des villes les unes après les autres. En moins de deux mois, près de 40% du pays sont passés sous contrôle de la coalition rwando-ougandaise parrainée par Washington.

Mais la Deuxième Guerre du Congo est aussi une série de boucheries apocalyptiques. Jamais les Congolais n’avaient connu de sauvagerie comparable. Les soldats rwandais, particulièrement, se déchaînent sur la population congolaise avec une frénésie qui rappelle l’extermination qu’ils avaient menée contre les réfugiés hutus un an auparavant. Après la reprise de Goma, ils s’emparent de Bukavu dans des conditions effroyables. Le 4 août 1998, des soldats loyalistes, qui avaient pourtant déposé les armes, sont massacrés à l'Aéroport national de Kavumu (Bukavu) sous la supervision du commandant rwandais Ruvusha[10]. 72 officiers et des centaines de militaires du rang. Le 24 août, l’armée rwandaise, sous couvert du RCD, lance plusieurs attaques dans le Sud-Kivu. Plus d’un millier de civils, dont des femmes, et même des bébés, sont massacrés dans les villages de Kilungutwe, Kalama et Kasika. Avant d’être tuées, la plupart des femmes sont violées, torturées et subissent la mutilation de leurs organes génitaux. De nombreux corps d’enfants et de bébés sont jetés dans des latrines. Les agresseurs parcourent les maisons et achèvent les survivants à l’arme blanche. Avant de partir, ils incendient des habitations. Plusieurs familles qui s’étaient terrées dans leurs habitations meurent calcinées. Les massacres n’épargnent ni l’autorité coutumière ni l’Eglise catholique…[11] Les organisations humanitaires avanceront un bilan de 1.200 civils tués[12].

C’est le début d’un indéniable génocide, le génocide du peuple congolais, dont de nombreuses personnalités se demandent encore quel jour du calendrier devrait lui consacrer entre le 2 août, jour du déclenchement de la Deuxième Guerre du Congo, et le 17 mai, le jour où la nation a perdu sa souveraineté avec l’entrée des armées ennemies dans la capitale Kinshasa. Le président Laurent-Désiré Kabila est assassiné le 17 janvier 2001 dans son palais à Kinshasa[13]. Plusieurs accords de paix, dont celui de Pretoria (17 décembre 2002) supposés mettre fin à la guerre n’apporteront qu’un calme apparent et précaire. Dès 2004 éclate une nouvelle guerre à l’initiative des mêmes pouvoirs rwandais et ougandais qui s’achève avec les accords du 23 mars 2009 qui, étonnamment, ouvraient la voix à une quatrième guerre contre le Congo, la Guerre du M23 en 2012. Si l’on ne sait pas combien d’autres guerres vont encore être infligées aux Congolais, ni comment y faire face, on a au moins appris qui en sont les instigateurs et quelles sont leurs prétentions sur le Congo[14].

Agresser, infiltrer, détruire

La Première Guerre du Congo, faussement appelée « révolte des Banyamulenge » puis « rébellion de l’AFDL », fut une campagne militaire orchestrée par au moins cinq puissances étrangères pour contrôler le Congo et ses ressources[15], dont le coltan indispensable à la fabrication de nos téléphones portables. Cette guerre était, non seulement supposée faire perdre aux Congolais le contrôle sur leurs ressources, minières notamment, mais surtout faire disparaître le Congo en tant qu’Etat. Pour les Américains qui avaient parrainé l’aventure meurtrière, le Congo est un trop grand pays (par rapport à quoi ?) qui doit être démantelé en petites entités, la partie est (le Kivu) devant devenir la possession des régimes tutsi-hima du Rwanda de Kagame et de l’Ouganda de Museveni[16]. L’objectif sera difficile à atteindre après que Laurent-Désiré Kabila, ancien lumumbiste, eut un éclat de lucidité et se soit persuadé qu’il ne devait pas être l’homme par qui laPatrie de Lumumba disparaîtrait. Il le payera de sa vie parce que la Deuxième Guerre du Congo est une guerre menée par les mêmes puissances étrangères pour « punir Laurent-désiré Kabila » et le peuple congolais[17]. D’où son assassinat et les campagnes de massacres, de viols de masse et de déplacement forcé des populations. D’où l’impunité entretenue depuis au profit des auteurs de ces atrocités.

La Troisième Guerre du Congo menée sous couvert de « rébellion du CNDP » de Laurent Nkunda est les accords signés pour un mettre est terme, sont une opération destinée à déposséder les Congolais du peu de contrôle qu’ils avaient encore sur leur institutions. Il s’est agi d’infiltrer massivement l’armée, la police, les entreprises publiques et les administrations à tous les niveaux pour accélérer le processus d’occupation[18]. C’est fait. La quatrième Guerre du Congo (la Guerre du M23) est la première tentative visant à « arracher » effectivement le Kivu du reste du Congo, les puissances ennemies ayant l’assurance du travail de sape mené par leurs agents tapis dans les rouages de l’appareil d’Etat congolais. La tentative a failli réussir en 2012-2013, parce que l’armée avait reçu l’ordre du régime de Kabila d’abandonner la ville de Goma à l’ennemi. N’eût été la vive réaction des masses populaires, relayée par les Eglises et même le Roi des Belges et, plus tard, le Conseil de sécurité de l’ONU, le Congo aurait disparu comme Etat dans ses frontières actuelles. Mais ce n’était que partie remise.

On sait que les « stratèges » américains, lorsqu’ils font une fixation sur un pays, ne lâchent pas. On sait aussi qu’une nouvelle invasion du Congo par le Rwanda et l’Ouganda est en gestation[19]. On sait surtout pourquoi ces puissances ont l’assurance qu’ils finiront par briser le Congo. Grâce à la stratégie des chevaux de Troie, le Congo et les Congolais sont devenus des proies faciles. Face aux puissances ennemies, ils n’ont véritablement plus d’État, le seul outil efficace pour protéger un peuple et son territoire national. La faute à quelque chose qui s’est passé le 17 mai 1997. Un jour longtemps présenté comme « jour de libération ». Ce jour du 17 mai 1997, les loups sont entrés dans la bergerie « Congo » et n’en sont plus ressortis. Un jour de catastrophe nationale. La« Nakba Day » du peuple congolais !



[1] Entre 2004 et 2009, le Congo va connaître quatre plans de réformes de l’armée qui vont toutes se solder par des échecs. Les autorités, tiraillées par des intérêts inavouables liés à leurs alliances durant les années de guerre, vont s’employer à saboter les réformes pour maintenir une armée faible et fragmentée. Cf. JJ Wondo, Les Forces armées de la RD Congo : Une armée irréformable ?, Bilan – Autopsie de la défaite du M23 – Prospective, Ed. www.desc-wondo.org, décembre 2014.

[2] Il s’agit des actes tant réglementaires que légaux depuis le premier Président Joseph Kasa-Vubu jusqu’au Président Mobutu.

[3] Il s’agit des documents toujours classés « secret défense » et toutes les armées du monde en disposent pour les besoins de sécurité et de défense de leur territoire national. Ils sont régulièrement mis à jour par les experts des différents corps d’armée en fonction de l’évolution des menaces sur le territoire national.

[4] Ces ouvrages d’art, au même titre que les installations cataloguées, constituent pour chaque Etat, une branche de la géographie de guerre dont l'objet est d’inventorier les points stratégiques et névralgiques d’une ville (comme par exemples : des ponts, caniveaux, viaducs, conduits souterrains ou grands axes routiers ou ferroviaires, etc). Par conséquent, ces types des documents jouent un rôle capital dans le cadre du dispositif de la défense d’une ville contre une éventuelle attaque.

[5] Cf. « MEMORANDUM DE L’APARECO AU SECRETAIRE GENERAL DE L’ONU – Le pillage du Cabinet présidentiel et du Quartier Général de l’Armée congolaise en juillet-août 1997 », Paris, February 4, 2015. 

 

[6] Les rôles des cinq puissances sont remarquablement expliqués dans P. Péan, Carnages – Les guerres secrètes des grandes puissances en Afrique, Éd. Fayard, 2010 et dans P. Mbeko, Le Canada dans les guerres en Afrique centrale – Génocides & Pillages des ressources minières du Congo par Rwanda interposé, Le Nègre Editeur, 2012.

[7] Il faut souligner que tous ces maux reprochés à Mobutu sont aujourd’hui les maux du Congo sous Kabila. D’ailleurs il gouverne le Congo avec d’anciens barons mobutistes. Le plus illustre d’entre eux est l’actuel président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo, un pilier du mobutisme jusqu’au bout. Pour dire que la guerre ne fut pas menée pour guérir le Congo des maux du mobutisme mais bien pour des objectifs sans rapport avec les préoccupations des Congolais.

[8] P. Mbeko, H. Ngbanda, Stratégie du chaos et du mensonge – poker menteur en Afrique des Grands Lacs, Ed. de l’Erablière, 2014, p. 356.

[9] MLC : Mouvement de Libération du Congo, le mouvement présidé par Jean-Pierre Bemba.

[10] Ministère des droits humains de la RDC, « Livre Blanc : La guerre d’agression en RDC. Trois ans de massacres et de génocide à huis clos  », octobre 2001, p. 4.

[11] Le Chef coutumier Mubeza III de son vrai nom Naluindi François, est ligoté et assassiné à coups de machette. Son cœur est extrait de son thorax tandis que sa tête est coupée. Son épouse, enceinte est éventrée. Le fœtus extrait est découpé en morceaux. L'Abbé économe de la Paroisse de Kasika, Stanislas Wabula Kombe, des religieux et des religieuses catholiques subissent le même traitement. Les uns sont exécutés à coups de baïonnette, les autres à coup de machettes. Ministère des droits humains de la RDC, « Livre Blanc », op. cit., p. 11.

[12] Cf. Ambroise Bulambo, Mourir au Kivu, du génocide tutsi aux massacres dans l’est du Congo RCD, L’Harmattan 2001, pp. 87, 98, 99 ; Groupe Jérémie, AI, « RDC : La guerre contre les civils non armés », 1998, p. 8 et 11 ; Rapport Mapping 2010, p. 183.

[13] La piste d’un assassinat organisé par les Américains et le régime de Kagame a été accréditée par Pierre Péan dans Carnages – Les guerres secrètes des grandes puissances en Afrique, Éd. Fayard, 2010, pp. 410 et svts. De son côté, Théogène Rudasingwa, l’ancien chef de cabinet de Paul Kagame, a affirmé le 31 mars 2012, au cours d’un meeting des partis FDU et RNC (opposition rwandaise) à Bruxelles : « Je le dis, c’est aujourd’hui que je le dis clairement, c’est Paul Kagame qui a assassiné le président congolais, le président Laurent Désiré Kabila, le président Kagame est l’assassin du président congolais Kabila ». Cf. Jean Mitari, « Rwanda : ‘’Kagame a assassiné Kabila’’, Rudasingwa », jambonews.net, 1er avril 2012.

[14] Toutes les guerres menées contre le Congo visent deux objectifs : la balkanisation du Congo et le pillage de ses richesses. Cf. P. Mbeko, H. Ngbanda, Stratégie du chaos et du mensonge, op. cit.,pp. 392 svts.

[15] Ibidem, pp. 332 svts.

[16] Selon les prédictions et les révélations du professeur belge Jef Maton de l’Université de Gand, les experts du Pentagone tablaient, bien avant août 1996, sur trois scenarios devant mener au démembrement du Congo : scénario de la « dérive autarcique », scénario de « l’implosion-disparition » et scénario de « l’explosion-réduction ». Cf. Joseph Shoyaka-Djésa, « Le projet de démembrement du Congo et de rattachement du Kivu au Ruanda », Cf.http://www.congonline.com/Forum1/Forum00/Shoyaka06.htm

[17] P. Mbeko, H. Ngbanda, Stratégie du chaos et du mensonge, op. cit., pp. 344 svts.

[18] Ibidem, pp. 367 svts.

[19] B. Musavuli, « RD Congo – Rwanda – Ouganda : Ils tiennent à sauver les accords de Lemera  », desc-wondo.org, 1er mai 2015.

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