13.11.17 Bruxelles: African Diamond Conference au Palais d'Egmont (Aff. Etr.)
Cette conférence est le fruit dune collaboration entre le SPF Affaires étrangères, le Antwerp World Diamond Centre (AWDC) et des pays Africains producteurs de diamants. Linitiative est partie de contacts informels il y a déjà plusieurs années entre lAWDC et les ambassades de pays Africains producteurs de diamants à Bruxelles. Les organisateurs de cette conférence veulent poursuivre et élaborer le dialogue sur la gestion durable et responsable des richesses naturelles en Afrique. Lengagement de la Belgique en Afrique et limportance de lAfrique pour le commerce des diamants à Anvers font que notre pays est bien placé pour jouer un rôle de premier plan. Les vice-premiers Didier Reynders et Alexander De Croo soutiennent entièrement cette initiative. Ils prendront tous les deux la parole au cours de la conférence.
Le programme est organisé autour de trois thèmes : (1) la gestion des ressources naturelles (2) le marketing dune chaîne dapprovisionnement durable et (3) le diamant synthétique.
Près de 400 participants sont attendus, dont 10 (vice-) ministres des mines : Botswana, Cameroun, République de Centrafrique, Ghana, Guinée (Conakry), Lesotho, Namibie, Sierra Leone, Afrique du Sud et Zimbabwe. Le président du Processus de Kimberley Robert Owen-Jones (Australie) et le vice-président du PK Hilde Hardeman (Commission Européenne) y participeront également (Le Processus de Kimberley est un mécanisme international de certification des diamants bruts dans l'objectif de lutter contre les diamants de conflits). Les participants sont issus du gouvernement, du secteur privé et dONG.
Par le biais de cette conférence, la Belgique souhaite élargir le débat sur la gestion durable et inclusive des richesses naturelles. Le secteur anversois du diamant, qui est représenté par AWDC, a un rôle prépondérant à jouer en tant que centre mondial du commerce des diamants. La promotion dun secteur du diamant durable et transparent est une priorité de cette organisation coupole.
La African Diamond Conference alimentera également le débat au sein dautres institutions internationales. Le Processus de Kimberley est la première qui vient à lesprit. La Belgique a été une des pionnières du mécanisme de certification du Processus de Kimberley, qui a permis de brider significativement le commerce des diamants de conflits. Le Processus de Kimberley est confronté aujourdhui à de nouveaux défis de réformes. La Belgique joue toujours un rôle important dans ce débat qui sera conclu lors de la réunion plénière du Processus de Kimberley en novembre de lannée prochaine. Cette séance aura également lieu au Palais dEgmont à Bruxelles, sous la présidence de la Commission Européenne.
La Belgique souhaite également poser les premières balises sur ce thème dans dautres forums, notamment en vue de sa campagne pour un siège non-permanent au Conseil de sécurité des Nations Unies pour la période 2019-2020. La paix et la sécurité y figurent de manière centrale. Une gestion durable et inclusive des richesses naturelles, comme le diamant, y contribue.
Source: communiqué de Didier Reynders, 13.11.17