27 12 18 L’actuelle détermination des congolais doit leur profiter (CongoForum)

 Il s’agit de la date du 30 décembre prochain. Cette date a été fixée pour la tenue de trois scrutins combinés, après le report justifié par l’incendie intervenu dans l’entrepôt central de la CENI, le 13 décembre dernier.
Comme en 1997 à la fin du régime de MOBUTU, en 2015 avec la tentative de conditionner les élections au recensement, en 2016 avec la fin du mandat de Kabila et en 2017 à la fin du moratoire issu de l’accord de la Saint Sylvestre, les Congolais sont encore arrivés en cette fin 2018, à un degré de tension qui va certainement bouger les lignes. Mais il faut que ça leur profite.
LES CONGOLAIS ONT DEJA FAIT BOUGER LES GRANDES LIGNES
Contrairement à ceux qui croient que la lutte menée dans ce pays n’a pas produit les résultats, on peut mettre à l’actif de toute cette lutte le mérite d’avoir empêché Kabila de briguer un troisième mandat. Il suffit de bien connaitre cet adversaire et les moyens dont il dispose, les différentes stratégies initiées en vue de se maintenir aux affaires, pour mieux évaluer la lutte.
Point n’est besoin de revenir sur le succès réalisé en 2015, où la loi qui  a conditionné la tenue des élections au recensement, déjà adoptée à la chambre basse n’a pu passer à la haute
L'ouvrage « Entre la révision de la constitution et l’inanition de la nation » du Professeur Evariste BOSHAB, conçu dans le laboratoire de Liège en Belgique, avec la complicité du Professeur Bob KABAMBA en est une preuve éloquente.
Si on peut considérer l’idée derrière la conception de cet ouvrage et le témoignage du policier à la LIBRE AFRIQUE, suite à l’incendie de l’entrepôt de la CENI, à la question « Qu’est-ce qu’il y a dans l’entrepôt ? » « Du vieux matériel de précédentes élections. Pas de machine à voter », il y a lieu de déduire la recherche des voies et moyens, quel qu’en soit le coût, pour ne pas quitter le pouvoir.
Malgré tout cet investissement, la constitution n’a pas pu être modifiée. Tous les coups ont été déjoués. Même celui de tricher aux élections ne maintiendra pas Kabila directement à la tête du pays. Encore faut-il que les congolais acceptent pareils résultats. 
SITUATION SUR LE TERRAIN
Même si personne ne sait très exactement ce qui va arriver, tout le monde est quand même d’accord qu’une tension couve et finira par exploser.
Consciente, la communauté internationale multiplie des messages à la prudence, à l’endroit des  citoyens américains et européens vivant au Congo.
QUE PROPOSENT LES CONGOLAIS ?
Sur le terrain, on sent effectivement qu’il n y a rien de prévu qui fait l’unanimité. D’où de forts risques de tomber dans des erreurs similaires à celles de 1997, lors de la fin du régime dictatorial de MOBUTU. Alors que celui-ci était déjà fragilisé, on a déroulé gratuitement et sans qu’ils fassent beaucoup d’efforts, le tapis rouge devant les opportunistes de l’AFDL. Erreur pour laquelle nous continuons à payer le prix.
L’opinion se souviendra que l’AFDL a évolué sans beaucoup d’effort, jusqu’à prendre le pouvoir de Kinshasa, à partir de LUBUMBASHI d’ailleurs. Au passage de petits « KADOGO », ils sont accueillis chaleureusement par la population. Les éléments des forces de l’ordre se sont alignés, sans savoir ce que nous réservait la suite. A l’arrivée de Laurent Désiré KABILA, il a totalement oublié la société civile et UDPS sous le label de qui il a conquis la RDC.
LA TSK (Transition Sans Kabila), UNIQUE VOIE DE SORTIE
Evaluant l’accord du 31 décembre 2016, qui a ajouté une année à Kabila, après la fin de son second et dernier mandat constitutionnel, les évêques membres de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) ont, le 23 juin 2017, interpellé les congolais au sursaut patriotique. Voyant le danger venir, ils ont lancé : « Le pays va très mal. Debout Congolais ! Décembre 2017 approche ». Faisant suite à cette déclaration, des citoyens congolais, représentants des organisations de la société civile, des mouvements citoyens et personnalités indépendantes épris de paix se sont donné rendez-vous du 15 au 17 août 2017 à Paris en France. Il est question de réfléchir sur l’appel des évêques. A l’issu de ces travaux, le MANIFESTE DU CITOYEN CONGOLAIS est conçu. Celui-ci exige le départ de Kabila grâce à l’application de l’article 64 de la constitution et l’ouverture d’une Transition Citoyenne.
Plusieurs acteurs de l’opposition et de la société civile adhèrent au manifeste. Au regard de l’engouement, les services intelligents de Kabila se mettent à l’œuvre et découragent les Congolais en leur disant que cette pratique n’était autre qu’une violation de la constitution Ils ont aussi réussi à convaincre ceux qui les ont écouté que les initiateurs du manifeste ont tout simplement peur des élections. C’est alors que la kabilie développera des stratégies orientées vers la tenue des élections. La pression américaine s’y ajoute. Un calendrier est publié le 5 novembre 2017. Il fixe la date du 23 décembre 2017, pour la tenue de trois scrutins combinés.
L’annonce séduit plus d’un. Même parmi les signataires du manifeste ! Cas de Félix TSHISEKEDI et Moïse KATUMBI. Curieusement, le Professeur André MBATA aussi ! C’est son IDGPA, Institut pour la Démocratie, la Gouvernance, la Paix et le Développement en Afrique qui a organisé la rencontre citoyenne de Paris. Assises qui ont démontré l’impossibilité pour la kabilie d’organiser de bonnes élections. Ce grand constitutionaliste d’Afrique s’est retrouvé candidat député national, dans un processus qu’il farouchement critiqué. Il a postulé, dans la circonscription électorale du territoire de Dimbelenge. André MBATA a aussi lancé un message fort de soutien à la candidature de Félix Antoine TSHILOMBO TSHISEKEDI à la présidentielle. 
IL N’Y A PAS QUE LES CONGOLAIS QUI ONT MORDU
 
Malgré sa volonté « d’appuyer pleinement la mise en œuvre de l’Accord » du 31 décembre 2016 et son «rappel de la nécessité d’une mise en œuvre effective, rapide et opportune de cet accord à un processus crédible, à la paix et à la stabilité démocratique du Congo », son souhait de voir « les élections du 23 décembre 2018 » être « transparentes, crédibles, inclusives et sûres », le Conseil de Sécurité des Nations Unies est resté indifférent, par rapport à l’évolution de travers, de la situation sur le terrain.
QUE VA-T-IL ARRIVER
Ce qui est certain est que le peuple congolais va se soulever. La kabile en est consciente. D’où la multiplication des images des déploiements d’hommes armés. Le seul objectif est de dissuader. La communauté internationale n’en est pas du reste. Les messages appelant les citoyens américains et ou européens de quitter le territoire congolais en disent long.
Qu’attend la communauté internationale, avant de recourir à l’ingérence humanitaire ?
Jouant à l’équilibrisme, cette communauté internationale ne serait-elle pas entrain d’attendre encore des tueries en masse, avant de recourir à l’ingérence humanitaire et imposer un dialogue, qui conduira à une transition avec Kabila? Encore une fois, on risque de la voir organiser un dialogue entre le régime de Kabila, les acteurs politiques et ceux de la société civile. Que les deux camps opposés se partagent des postes, sans que cela ne change la situation du peuple ? Est-ce pour ça que les congolais se battent depuis tout ce temps ? La réponse est non. Les congolais ne jurent que sur la rupture. En ont-ils les moyens ? Prennent-en t'ils conscience ? C’est là la grande question et la plus importante. Si non, ça ne sert à rien.
CE QU’IL FAUT FAIRE
Aujourd’hui que toutes les communautés sont convaincues de l’absence de la volonté d’organiser des élections qui reflètent l’expression du peuple congolais, dans le chef de la kabilie, il est temps que tout le monde revienne à la TSK. Certains compatriotes ont déjà évolué dans cette démarche. Ils sont parvenus à désigner deux administrateurs de la TSK avec une charte à l’appui. Il est question de réunir les deux administrateurs, avant le 30 décembre 2018 et de se mettre d’accord sur ce qui va être fait concrètement. Report ou tenue des élections à la date du 30 ; y aura-t-il soulèvement ? En cas d’élections au 30 décembre, est-ce pour que Shadary soit plébiscité ? Ceci se fera envers et contre tout. Chose que le peuple ne va pas accepter. Report, ça ne passera plus. Et après qu’on se soit soulevé ! Que kabila soit parti !
Il est temps que la communauté nationale et internationale reconnaisse les deux administrateurs de la TSK, Dr Dennis MUKWEGUE et Monseigneur MOSENGWO. Les concernés doivent être contactés et reconnus en tant que tels. Des réunions d’urgence doivent être tenues pour la faisabilité. Toute la communauté congolaise doit appuyer cette démarche. Hommes en uniformes, acteurs politiques et ceux de la société civile, toute la communauté congolaise doit avoir ce même plan à opposer à quiconque. Il ne viole nullement la constitution. 
« Le peuple est  souverain. Il a le droit de dire et de se dédire. Et devant lui, personne ou rien ne peut quoi que ce soit. Même une bombe atomique » Dixit Professeur Henry MOVA. Encore qu’ici, le peuple ne se dédit pas. Il va tout simplement appliquer l’article 64 de la constitution et réorganiser les choses, pour le bien de tous.
La voix du peuple, c’est la voix de DIEU !
C’est nous qui devons écrire notre histoire !
Unis, nous pouvons tout !
Je suis SOS CONGO !
Je soutiens l’application de l’article 64 de la constitution et l’ingérence humanitaire, en vue de la TSK !
Aucune armée au monde ne dépasse tout un peuple !
 Il s’agit de la date du 30 décembre prochain. Cette date a été fixée pour la tenue de trois scrutins combinés, après le report justifié par l’incendie intervenu dans l’entrepôt central de la CENI, le 13 décembre dernier.
Comme en 1997 à la fin du régime de MOBUTU, en 2015 avec la tentative de conditionner les élections au recensement, en 2016 avec la fin du mandat de Kabila et en 2017 à la fin du moratoire issu de l’accord de la Saint Sylvestre, les Congolais sont encore arrivés en cette fin 2018, à un degré de tension qui va certainement bouger les lignes. Mais il faut que ça leur profite
LES CONGOLAIS ONT DEJA FAIT BOUGER LES GRANDES LIGNES
Contrairement à ceux qui croient que la lutte menée dans ce pays n’a pas produit les résultats, on peut mettre à l’actif de toute cette lutte le mérite d’avoir empêché Kabila de briguer un troisième mandat. Il suffit de bien connaitre cet adversaire et les moyens dont il dispose, les différentes stratégies initiées en vue de se maintenir aux affaires, pour mieux évaluer la lutte.
Point n’est besoin de revenir sur le succès réalisé en 2015, où la loi qui  a conditionné la tenue des élections au recensement, déjà adoptée à la chambre basse n’a pu passer à la haute
L'ouvrage « Entre la révision de la constitution et l’inanition de la nation » du Professeur Evariste BOSHAB, conçu dans le laboratoire de Liège en Belgique, avec la complicité du Professeur Bob KABAMBA en est une preuve éloquente.
Si on peut considérer l’idée derrière la conception de cet ouvrage et le témoignage du policier à la LIBRE AFRIQUE, suite à l’incendie de l’entrepôt de la CENI, à la question « Qu’est-ce qu’il y a dans l’entrepôt ? » « Du vieux matériel de précédentes élections. Pas de machine à voter », il y a lieu de déduire la recherche des voies et moyens, quel qu’en soit le coût, pour ne pas quitter le pouvoir.
Malgré tout cet investissement, la constitution n’a pas pu être modifiée. Tous les coups ont été déjoués. Même celui de tricher aux élections ne maintiendra pas Kabila directement à la tête du pays. Encore faut-il que les congolais acceptent pareils résultats. 
SITUATION SUR LE TERRAIN
Même si personne ne sait très exactement ce qui va arriver, tout le monde est quand même d’accord qu’une tension couve et finira par exploser.
Consciente, la communauté internationale multiplie des messages à la prudence, à l’endroit des  citoyens américains et européens vivant au Congo.
QUE PROPOSENT LES CONGOLAIS ?
Sur le terrain, on sent effectivement qu’il n y a rien de prévu qui fait l’unanimité. D’où de forts risques de tomber dans des erreurs similaires à celles de 1997, lors de la fin du régime dictatorial de MOBUTU. Alors que celui-ci était déjà fragilisé, on a déroulé gratuitement et sans qu’ils fassent beaucoup d’efforts, le tapis rouge devant les opportunistes de l’AFDL. Erreur pour laquelle nous continuons à payer le prix.
L’opinion se souviendra que l’AFDL a évolué sans beaucoup d’effort, jusqu’à prendre le pouvoir de Kinshasa, à partir de LUBUMBASHI d’ailleurs. Au passage de petits « KADOGO », ils sont accueillis chaleureusement par la population. Les éléments des forces de l’ordre se sont alignés, sans savoir ce que nous réservait la suite. A l’arrivée de Laurent Désiré KABILA, il a totalement oublié la société civile et UDPS sous le label de qui il a conquis la RDC.
LA TSK (Transition Sans Kabila), UNIQUE VOIE DE SORTIE
Evaluant l’accord du 31 décembre 2016, qui a ajouté une année à Kabila, après la fin de son second et dernier mandat constitutionnel, les évêques membres de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) ont, le 23 juin 2017, interpellé les congolais au sursaut patriotique. Voyant le danger venir, ils ont lancé : « Le pays va très mal. Debout Congolais ! Décembre 2017 approche ». Faisant suite à cette déclaration, des citoyens congolais, représentants des organisations de la société civile, des mouvements citoyens et personnalités indépendantes épris de paix se sont donné rendez-vous du 15 au 17 août 2017 à Paris en France. Il est question de réfléchir sur l’appel des évêques. A l’issu de ces travaux, le MANIFESTE DU CITOYEN CONGOLAIS est conçu. Celui-ci exige le départ de Kabila grâce à l’application de l’article 64 de la constitution et l’ouverture d’une Transition Citoyenne.
Plusieurs acteurs de l’opposition et de la société civile adhèrent au manifeste. Au regard de l’engouement, les services intelligents de Kabila se mettent à l’œuvre et découragent les Congolais en leur disant que cette pratique n’était autre qu’une violation de la constitution Ils ont aussi réussi à convaincre ceux qui les ont écouté que les initiateurs du manifeste ont tout simplement peur des élections. C’est alors que la kabilie développera des stratégies orientées vers la tenue des élections. La pression américaine s’y ajoute. Un calendrier est publié le 5 novembre 2017. Il fixe la date du 23 décembre 2017, pour la tenue de trois scrutins combinés.
L’annonce séduit plus d’un. Même parmi les signataires du manifeste ! Cas de Félix TSHISEKEDI et Moïse KATUMBI. Curieusement, le Professeur André MBATA aussi ! C’est son IDGPA, Institut pour la Démocratie, la Gouvernance, la Paix et le Développement en Afrique qui a organisé la rencontre citoyenne de Paris. Assises qui ont démontré l’impossibilité pour la kabilie d’organiser de bonnes élections. Ce grand constitutionaliste d’Afrique s’est retrouvé candidat député national, dans un processus qu’il farouchement critiqué. Il a postulé, dans la circonscription électorale du territoire de Dimbelenge. André MBATA a aussi lancé un message fort de soutien à la candidature de Félix Antoine TSHILOMBO TSHISEKEDI à la présidentielle. 
IL N’Y A PAS QUE LES CONGOLAIS QUI ONT MORDU : 
Malgré sa volonté « d’appuyer pleinement la mise en œuvre de l’Accord » du 31 décembre 2016 et son «rappel de la nécessité d’une mise en œuvre effective, rapide et opportune de cet accord à un processus crédible, à la paix et à la stabilité démocratique du Congo », son souhait de voir « les élections du 23 décembre 2018 » être « transparentes, crédibles, inclusives et sûres », le Conseil de Sécurité des Nations Unies est resté indifférent, par rapport à l’évolution de travers, de la situation sur le terrain.
QUE VA-T-IL ARRIVER
Ce qui est certain est que le peuple congolais va se soulever. La kabile en est consciente. D’où la multiplication des images des déploiements d’hommes armés. Le seul objectif est de dissuader. La communauté internationale n’en est pas du reste. Les messages appelant les citoyens américains et ou européens de quitter le territoire congolais en disent long.
Qu’attend la communauté internationale, avant de recourir à l’ingérence humanitaire ?
Jouant à l’équilibrisme, cette communauté internationale ne serait-elle pas entrain d’attendre encore des tueries en masse, avant de recourir à l’ingérence humanitaire et imposer un dialogue, qui conduira à une transition avec Kabila? Encore une fois, on risque de la voir organiser un dialogue entre le régime de Kabila, les acteurs politiques et ceux de la société civile. Que les deux camps opposés se partagent des postes, sans que cela ne change la situation du peuple ? Est-ce pour ça que les congolais se battent depuis tout ce temps ? La réponse est non. Les congolais ne jurent que sur la rupture. En ont-ils les moyens ? Prennent-en t'ils conscience ? C’est là la grande question et la plus importante. Si non, ça ne sert à rien.
CE QU’IL FAUT FAIRE
Aujourd’hui que toutes les communautés sont convaincues de l’absence de la volonté d’organiser des élections qui reflètent l’expression du peuple congolais, dans le chef de la kabilie, il est temps que tout le monde revienne à la TSK. Certains compatriotes ont déjà évolué dans cette démarche. Ils sont parvenus à désigner deux administrateurs de la TSK avec une charte à l’appui. Il est question de réunir les deux administrateurs, avant le 30 décembre 2018 et de se mettre d’accord sur ce qui va être fait concrètement. Report ou tenue des élections à la date du 30 ; y aura-t-il soulèvement ? En cas d’élections au 30 décembre, est-ce pour que Shadary soit plébiscité ? Ceci se fera envers et contre tout. Chose que le peuple ne va pas accepter. Report, ça ne passera plus. Et après qu’on se soit soulevé ! Que kabila soit parti !
Il est temps que la communauté nationale et internationale reconnaisse les deux administrateurs de la TSK, Dr Dennis MUKWEGUE et Monseigneur MOSENGWO. Les concernés doivent être contactés et reconnus en tant que tels. Des réunions d’urgence doivent être tenues pour la faisabilité. Toute la communauté congolaise doit appuyer cette démarche. Hommes en uniformes, acteurs politiques et ceux de la société civile, toute la communauté congolaise doit avoir ce même plan à opposer à quiconque. Il ne viole nullement la constitution. 
« Le peuple est  souverain. Il a le droit de dire et de se dédire. Et devant lui, personne ou rien ne peut quoi que ce soit. Même une bombe atomique » Dixit Professeur Henry MOVA. Encore qu’ici, le peuple ne se dédit pas. Il va tout simplement appliquer l’article 64 de la constitution et réorganiser les choses, pour le bien de tous.
La voix du peuple, c’est la voix de DIEU !
C’est nous qui devons écrire notre histoire !
Unis, nous pouvons tout !
Je suis SOS CONGO !
Je soutiens l’application de l’article 64 de la constitution et l’ingérence humanitaire, en vue de la TSK !
Aucune armée au monde ne dépasse tout un peuple !
 Il s’agit de la date du 30 décembre prochain. Cette date a été fixée pour la tenue de trois scrutins combinés, après le report justifié par l’incendie intervenu dans l’entrepôt central de la CENI, le 13 décembre dernier.
Comme en 1997 à la fin du régime de MOBUTU, en 2015 avec la tentative de conditionner les élections au recensement, en 2016 avec la fin du mandat de Kabila et en 2017 à la fin du moratoire issu de l’accord de la Saint Sylvestre, les Congolais sont encore arrivés en cette fin 2018, à un degré de tension qui va certainement bouger les lignes. Mais il faut que ça leur profite
LES CONGOLAIS ONT DEJA FAIT BOUGER LES GRANDES LIGNES
Contrairement à ceux qui croient que la lutte menée dans ce pays n’a pas produit les résultats, on peut mettre à l’actif de toute cette lutte le mérite d’avoir empêché Kabila de briguer un troisième mandat. Il suffit de bien connaitre cet adversaire et les moyens dont il dispose, les différentes stratégies initiées en vue de se maintenir aux affaires, pour mieux évaluer la lutte.
Point n’est besoin de revenir sur le succès réalisé en 2015, où la loi qui  a conditionné la tenue des élections au recensement, déjà adoptée à la chambre basse n’a pu passer à la haute
L'ouvrage « Entre la révision de la constitution et l’inanition de la nation » du Professeur Evariste BOSHAB, conçu dans le laboratoire de Liège en Belgique, avec la complicité du Professeur Bob KABAMBA en est une preuve éloquente.
Si on peut considérer l’idée derrière la conception de cet ouvrage et le témoignage du policier à la LIBRE AFRIQUE, suite à l’incendie de l’entrepôt de la CENI, à la question « Qu’est-ce qu’il y a dans l’entrepôt ? » « Du vieux matériel de précédentes élections. Pas de machine à voter », il y a lieu de déduire la recherche des voies et moyens, quel qu’en soit le coût, pour ne pas quitter le pouvoir.
Malgré tout cet investissement, la constitution n’a pas pu être modifiée. Tous les coups ont été déjoués. Même celui de tricher aux élections ne maintiendra pas Kabila directement à la tête du pays. Encore faut-il que les congolais acceptent pareils résultats. 
SITUATION SUR LE TERRAIN
Même si personne ne sait très exactement ce qui va arriver, tout le monde est quand même d’accord qu’une tension couve et finira par exploser.
Consciente, la communauté internationale multiplie des messages à la prudence, à l’endroit des  citoyens américains et européens vivant au Congo.
QUE PROPOSENT LES CONGOLAIS ?
Sur le terrain, on sent effectivement qu’il n y a rien de prévu qui fait l’unanimité. D’où de forts risques de tomber dans des erreurs similaires à celles de 1997, lors de la fin du régime dictatorial de MOBUTU. Alors que celui-ci était déjà fragilisé, on a déroulé gratuitement et sans qu’ils fassent beaucoup d’efforts, le tapis rouge devant les opportunistes de l’AFDL. Erreur pour laquelle nous continuons à payer le prix.
L’opinion se souviendra que l’AFDL a évolué sans beaucoup d’effort, jusqu’à prendre le pouvoir de Kinshasa, à partir de LUBUMBASHI d’ailleurs. Au passage de petits « KADOGO », ils sont accueillis chaleureusement par la population. Les éléments des forces de l’ordre se sont alignés, sans savoir ce que nous réservait la suite. A l’arrivée de Laurent Désiré KABILA, il a totalement oublié la société civile et UDPS sous le label de qui il a conquis la RDC.
LA TSK (Transition Sans Kabila), UNIQUE VOIE DE SORTIE
Evaluant l’accord du 31 décembre 2016, qui a ajouté une année à Kabila, après la fin de son second et dernier mandat constitutionnel, les évêques membres de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) ont, le 23 juin 2017, interpellé les congolais au sursaut patriotique. Voyant le danger venir, ils ont lancé : « Le pays va très mal. Debout Congolais ! Décembre 2017 approche ». Faisant suite à cette déclaration, des citoyens congolais, représentants des organisations de la société civile, des mouvements citoyens et personnalités indépendantes épris de paix se sont donné rendez-vous du 15 au 17 août 2017 à Paris en France. Il est question de réfléchir sur l’appel des évêques. A l’issu de ces travaux, le MANIFESTE DU CITOYEN CONGOLAIS est conçu. Celui-ci exige le départ de Kabila grâce à l’application de l’article 64 de la constitution et l’ouverture d’une Transition Citoyenne.
Plusieurs acteurs de l’opposition et de la société civile adhèrent au manifeste. Au regard de l’engouement, les services intelligents de Kabila se mettent à l’œuvre et découragent les Congolais en leur disant que cette pratique n’était autre qu’une violation de la constitution Ils ont aussi réussi à convaincre ceux qui les ont écouté que les initiateurs du manifeste ont tout simplement peur des élections. C’est alors que la kabilie développera des stratégies orientées vers la tenue des élections. La pression américaine s’y ajoute. Un calendrier est publié le 5 novembre 2017. Il fixe la date du 23 décembre 2017, pour la tenue de trois scrutins combinés.
L’annonce séduit plus d’un. Même parmi les signataires du manifeste ! Cas de Félix TSHISEKEDI et Moïse KATUMBI. Curieusement, le Professeur André MBATA aussi ! C’est son IDGPA, Institut pour la Démocratie, la Gouvernance, la Paix et le Développement en Afrique qui a organisé la rencontre citoyenne de Paris. Assises qui ont démontré l’impossibilité pour la kabilie d’organiser de bonnes élections. Ce grand constitutionaliste d’Afrique s’est retrouvé candidat député national, dans un processus qu’il farouchement critiqué. Il a postulé, dans la circonscription électorale du territoire de Dimbelenge. André MBATA a aussi lancé un message fort de soutien à la candidature de Félix Antoine TSHILOMBO TSHISEKEDI à la présidentielle. 
IL N’Y A PAS QUE LES CONGOLAIS QUI ONT MORDU : 
Malgré sa volonté « d’appuyer pleinement la mise en œuvre de l’Accord » du 31 décembre 2016 et son «rappel de la nécessité d’une mise en œuvre effective, rapide et opportune de cet accord à un processus crédible, à la paix et à la stabilité démocratique du Congo », son souhait de voir « les élections du 23 décembre 2018 » être « transparentes, crédibles, inclusives et sûres », le Conseil de Sécurité des Nations Unies est resté indifférent, par rapport à l’évolution de travers, de la situation sur le terrain.
QUE VA-T-IL ARRIVER
Ce qui est certain est que le peuple congolais va se soulever. La kabile en est consciente. D’où la multiplication des images des déploiements d’hommes armés. Le seul objectif est de dissuader. La communauté internationale n’en est pas du reste. Les messages appelant les citoyens américains et ou européens de quitter le territoire congolais en disent long.
Qu’attend la communauté internationale, avant de recourir à l’ingérence humanitaire ?
Jouant à l’équilibrisme, cette communauté internationale ne serait-elle pas entrain d’attendre encore des tueries en masse, avant de recourir à l’ingérence humanitaire et imposer un dialogue, qui conduira à une transition avec Kabila? Encore une fois, on risque de la voir organiser un dialogue entre le régime de Kabila, les acteurs politiques et ceux de la société civile. Que les deux camps opposés se partagent des postes, sans que cela ne change la situation du peuple ? Est-ce pour ça que les congolais se battent depuis tout ce temps ? La réponse est non. Les congolais ne jurent que sur la rupture. En ont-ils les moyens ? Prennent-en t'ils conscience ? C’est là la grande question et la plus importante. Si non, ça ne sert à rien.
CE QU’IL FAUT FAIRE
Aujourd’hui que toutes les communautés sont convaincues de l’absence de la volonté d’organiser des élections qui reflètent l’expression du peuple congolais, dans le chef de la kabilie, il est temps que tout le monde revienne à la TSK. Certains compatriotes ont déjà évolué dans cette démarche. Ils sont parvenus à désigner deux administrateurs de la TSK avec une charte à l’appui. Il est question de réunir les deux administrateurs, avant le 30 décembre 2018 et de se mettre d’accord sur ce qui va être fait concrètement. Report ou tenue des élections à la date du 30 ; y aura-t-il soulèvement ? En cas d’élections au 30 décembre, est-ce pour que Shadary soit plébiscité ? Ceci se fera envers et contre tout. Chose que le peuple ne va pas accepter. Report, ça ne passera plus. Et après qu’on se soit soulevé ! Que kabila soit parti !
Il est temps que la communauté nationale et internationale reconnaisse les deux administrateurs de la TSK, Dr Dennis MUKWEGUE et Monseigneur MOSENGWO. Les concernés doivent être contactés et reconnus en tant que tels. Des réunions d’urgence doivent être tenues pour la faisabilité. Toute la communauté congolaise doit appuyer cette démarche. Hommes en uniformes, acteurs politiques et ceux de la société civile, toute la communauté congolaise doit avoir ce même plan à opposer à quiconque. Il ne viole nullement la constitution. 
« Le peuple est  souverain. Il a le droit de dire et de se dédire. Et devant lui, personne ou rien ne peut quoi que ce soit. Même une bombe atomique » Dixit Professeur Henry MOVA. Encore qu’ici, le peuple ne se dédit pas. Il va tout simplement appliquer l’article 64 de la constitution et réorganiser les choses, pour le bien de tous.
La voix du peuple, c’est la voix de DIEU !
C’est nous qui devons écrire notre histoire !
Unis, nous pouvons tout !
Je suis SOS CONGO !
Je soutiens l’application de l’article 64 de la constitution et l’ingérence humanitaire, en vue de la TSK !
Aucune armée au monde ne dépasse tout un peuple !
@ Edouard Diyi, correspondant au Kasayi

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