03.01.19 Cinq ans de Propagation de Chance – Chacun a Besoin d’un Peu d'Aide (Fondation Tony Elumelu)

J'ai commencé ma carrière en tant qu’agent commercial, au fait agent vendeur des machines photocopieuses. Jeune, affamé et travailleur, mais la réalité était que je n'étais qu'un parmi de milliers jeunes diplômés nigérians, tous désireux de réussir. Comment suis-je parti de là pour atteindre mon statut actuel? Le travail acharné, la résilience, la vision à long terme – mais aussi la chance bien sûr.
Un an plus tard, ayant obtenu ma maîtrise en sciences économiques de l’Université de Lagos, j’ai posé ma candidature pour rejoindre une banque de la nouvelle génération, Allstates Trust Bank. L’annonce de la banque, d’une page  entière dans le journal, exigeait un diplôme portant une mention minimum de ‘très bien’, mais j’ai quand même postulé, en soumettant une lettre de motivation et le formulaire de demande d’emploi bien rempli avec mon diplôme en sciences économiques de mention ‘bien’.
Par coup de chance, ma candidature a été examinée par le président-directeur général, un homme méticuleux qui a soigneusement lu ma lettre de motivation et qui a été séduit par la confiance en mes paroles. ’Je sais que je n’ai peut-être pas satisfait les critères requis aux postes annoncés, mais je suis intelligent, déterminé, ambitieux et je ferai la fierté de la banque. Mon diplôme de mention ‘Bien’ n’affiche pas toute l'étendue de mon intelligence et de mes capacités, et je sais que je peux faire beaucoup plus’. Ayant lu ces mots, il a misé sur moi. N’étant pas ‘qualifié’, a-t-il jugé bon de m’offrir une ligne de vie, une opportunité.
J'ai été invité à rejoindre la liste des candidats retenus, suivi d'une longue série d'entretiens et de tests supplémentaires. Au terme d’un processus très rigoureux, j’ai reçu de bonne nouvelle: un poste en tant qu’analyste débutant m’a été offert.  Jusqu’à ce jour, je me demande: que serait-il passé si le fondateur n'avait pas personnellement examiné ma candidature? Et si ma candidature avait été rejetée au début? Et si je n'avais jamais eu l'opportunité de travailler chez Allstates Trust Bank?
Le récit continue: après 12 mois à la banque, à l’âge de 27 ans, je suis passé d’analyste au poste de directeur d’agence – le plus jeune Responsable d’Agence de banque jamais vu à l’époque. J'étais travailleur, dynamique, créatif et prioritaire pour faire avancer les choses, mais c'était aussi une bonne chance que mes patrons, Toyin Akin-Johnson et Ebitimi Banigo, en ont pris conscience et croyaient en moi. Ils ont tenté la chance de me nommer Chef d’Agence après une période incroyablement courte à la banque. Ils ont reconnu en moi les matières premières nécessaires de faire un bon leader et étaient prêts à investir en moi et en mes capacités. Mon ascension au poste de Chef d’Agence en peu de temps est une belle histoire, mais je sais au fond dans mon esprit que j’étais chanceux et aussi digne à le mériter.
Ce poste de Chef d’Agence constituait une plate-forme solide qui m’avait propulsé aux plusieurs postes de direction. Lorsque nous, un petit groupe de jeunes débrouillards, déterminés et affamés, avions pris le contrôle de la Crystal Bank qui était au seuil de faillite, c’était le résultat direct des premiers pas de préparation et de visibilité que nous avions reçus dès le début auprès de nos supérieurs et de nos mentors. Sans l'intervention et la bonne volonté de ces personnes dans ma carrière, je n'aurais pas été préparé, car je devais assumer de rôles beaucoup plus importants. Ces possibilités d'apprentissage ont ouvert la voie aux réalisations de l’avenir. En terme simple, j'ai eu la chance d'être identifié et en qui on faisait confiance si tôt dans ma carrière, ce qui m'a mis sur une voie unique vers le succès. Je garde cela à l’esprit – En toutehumilité, c’est ce qui motive en grande partie ce que je fais à présent.
Quand j'ai quitté UBA en tant que Directeur Général en 2010 pour poursuivre d'autres intérêts, j'ai juré que, je ferai ‘institutionnaliser’ la chance et ferai démocratiser l'accès aux opportunités pour les jeunes Africains par le biais de la Fondation Tony Elumelu. J'ai promis d'exploiter le succès que j’ai connu, de transmettre la chance et l’espoir, d'offrir des opportunités d’autonomisation à la prochaine génération d'entrepreneurs africains. Sans la chance au début de ma carrière, je ne serais pas l'homme que je suis à ce jour. A présent, je suis leader et philanthrope parce que j'ai rencontré des personnes qui m'ont donné une chance au début de ma carrière. Ça a été un objectif à vie de verser cet engagement de manière transformatrice et percutante.
Au cours des trois dernières décennies de ma vie en tant que banquier, investisseur et expert en redressement, j'ai eu l'occasion de rencontrer de milliers entrepreneurs, de mon rang. Beaucoup d'entre eux sont des jeunes, portant des rêves et des idées d'entreprise incroyables, mais sans l'expérience ni l'accès au mentorat et au soutien nécessaires pour établir des entreprises prospères. Mais surtout, ils n'ont pas encore été exposés à la bonne opportunité.
Sur tout le continent, nos entrepreneurs sont travailleurs, identifiant les lacunes du marché des produits et services spécifiques tout en comblant ces lacunes par leurs innovations et leurs ingéniosités. Pourtant, nombreux sont ces entrepreneurs, débutants, qui manquent souvent du capital, des réseaux, de la formation et du soutien nécessaire pour mener leurs petites entreprises à l’échelle nationale ou régionale. Tout ce dont ils ont besoin, c'est d'un coup de chance, un coup de main, de quelqu'un qui crois en eux et qui se permette de leur donner l’opportunité d’exprimer leur talent.
Voilà ce que propose la Fondation Tony Elumelu: une plate-forme pour autonomiser les entrepreneurs africains – de la formation à la gestion d’entreprise au mentorat, en passant par le financement au réseautage –  pour défendre leurs causes et en leurs donnant une voix mondiale pour concrétiser leurs ambitions. C’est précisément pour cette raison que j’ai lancé le programme d’entreprenariat de la Fondation Tony Elumelu, doté d’un budget de 100 millions de dollars, pour autonomiser la prochaine génération d’entrepreneurs africains. En effet, il s’agit peut-être de l’avenir de UBA (United Bank for Africa).
Alors, quand on me pose la question: ‘Tony, pourquoi vous et votre famille êtes engagés dans cette histoire? Qu'est-ce que cela vous rapporte?’ Je souris et raconte ma propre histoire de chance. La chance est réelle, elle est puissante et je m'engage à la diffuser le plus loin possible. J’en suis bénéficiaire et je suis passionné de la partager sur tout le continent, dans les 54 pays.
Je veux que nos jeunes entrepreneurs ambitieux y postulent. Je veux que vous fassiez partie de ce mouvement mondial pour de bon. Je vous encourage à avoir l’audace de laisser la chance vous trouver. Il y aura 1260 places ouvertes à partir du 1er janvier 2019. Serez-vous parmi les chanceux de cette année? Tentez votre chance! Votre avenir pourra prendre forme dès aujourd'hui. Postulez dès maintenant sur TEFCONNECT.COM
Source: communiqué de presse Fondation Tony Elumelu, 03.01.19

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