05.01.07 La Région wallonne apporte son soutien à la relance de l’agriculture congolaise, par Godefroid ngamisata (Le Potentiel)

Après le mot de bienvenu du délégué de la Région wallonne en RDC, Fredy Jacquet, le secrétaire général à l’Agriculture, Ali Ramazani, a planché sur le rôle vital du secteur agricole dans la reconstruction de la RDC. Après avoir rappelé les potentialités du secteur, les différents intervenants sont revenus sur différents défis du secteur. Le plus grand défi du Gouvernement reste la création d’un contexte sécuritaire, juridique et fiscal incitatif pour le développement d’une agriculture commerciale forte et compétitive, qui passe nécessairement par un nouveau cadre fiscal et une régulation des importations alimentaires permettant l’émergence d’un climat de concurrence loyale. Un code agricole est en chantier, il s’agit dans un premier temps, de créer un cadre fiscal incitatif pour le secteur agricole et de réduire toutes les tracasseries dont font l’objet les opérateurs économiques petits et grands.

Le directeur général de l’Anapi, M. Buabua wa Kayembe a planché sur l’apport de son agence dans la promotion des inverstissement en RDC.

« L’agriculture katangaise : état des lieux et perspectives d’avenir » était au centre du débat. Ce thème était co-animé par l’ingénieur Mwamba Muloy de l’Inspection provinciale katangaise de l’Agriculture et Annie Kabeya, département économie – ONG à la Délégation Wallonie Bruxelles. Au Katanga tout comme dans les autres provinces, les opérateurs économiques du secteur agricole font tous face aux mêmes contraintes. Pour sa part, le chercheur de l’INERA Phemba Phezo a planché sur le « marché potentiel de la pomme de terre à l’Est de la RDC ».

Le clou de la journée était incontestablement l’intervention de Jérôme Roux, conseiller économique et commercial à l’ambassade de Belgique qui a axé son intervention sur les partenariats possibles entre entreprises belges et congolaises ». Il a épinglé cinq secteurs qui semblent être prometteurs pour les entreprises belges dans une optique de développement durable. Il s’agit de l’agriculture, des transports, l’énergie, de l’eau et du tourisme. Il a salué en passant le grand travail abattu par le professeur Alain Huart, expert au ministère de l’Agriculture dans le processus de table ronde qui a déjà commencé au Katanga. En sa qualité de conseiller économique et commercial, sa mission consiste également à sensibiliser les opérateurs économiques belges pour investir en RDC au regard des opportunités d’affaires offertes par le pays.

Auparavant, le secrétaire général du Centre Agro vétérinaire de Kinshasa (CAVTK), Max Muland et Fabienne Bontyes de la même structure ont animé les participants à travers une projection photos des fermes et activités agricoles au Katanga. Au cours des échanges qui ont suivi, les participants ont salué le modèle agricole katangais qui s’inspire de plus en plus du modèle des pays de l’Afrique australe proche de la province cuprifère. Il s’agit de la Zambie, du Zimbabwe et de l’Afrique du Sud. Il a été prouvé qu’avec une meilleure organisation, la RDC peut relever le défi de la sécurité alimentaire et quitter la zone rouge des pays pauvres bien que potentiellement riche.

 

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