25 07 19/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE JEUDI (CongoForum)
Sommaire
Les journaux parus à Kinshasa en ce jeudi 25 juillet 2019 reviennent sur le lancement de la campagne électorale pour les candidats qui visent le bureau définitif du Sénat. Les 108 sénateurs sont appelés samedi le 27 juillet 2019 à élire les membres du Bureau définitif et mettre définitivement fin au suspense. Alors que la polémique enflait après une série de couacs, le calendrier électoral est dévoilé. Place aux listes des candidats qui ont déployé de gros moyens – banderoles, stands, écran géant – affichés en dernière ligne droite de la campagne lancée mercredi 24 juillet en vue du scrutin indirect. Les médias kinois évoquent aussi le rapport de la cheffe de la MONUSCO devant le conseil de sécurité. L’on continue aussi à s’interroger sur l’avenir de Lamuka
Sénatoriales
Afriwave évoque « Le moment « prière » du FCC et les remords en « Off » de Thambwe Mwamba »
« Rien n’est plus sûr quant au résultat du vote pour le Bureau définitif du Sénat de samedi 27 juillet 2019 pour le Front Commun pour le Congo (FCC) et son candidat Alexis Thambwe Mwamba dont pourtant la victoire considérée comme acquise était annoncée d’avance.
Le combat interne au Front Commun pour le Congo pour la présidence du Sénat qui oppose le candidat désigné de Kabila Alexis Thambwe Mwamba contre sa dissidence incarnée par l’AFDC-A de Modeste Bahati Lukwebo, l’on n’a pas fini de découvrir des surprises.
Après l’intervention d’Albert Yuma auprès des sénateurs PPRD au lendemain du mariage de sa fille pour lequel des millions de dollars ont été dépensés, c’est autour de la vidéo de campagne d’être lancer sur les réseaux sociaux et envoyés aux sénateurs.
Mais aussi et surtout la prière, les voies de Dieu étant insondables pour les hommes comme le dit la Bible, les pêcheurs devant l’Eternel du FCC ont fait leur pénitence dans une séance de « prière » collective comme pour implorer la faveur de Dieu sur leur champion.
Outres les remords en voix « off » pour tout « le mal » fait dans le passé salué par ses partisans comme un acte de « grandeur », les équipes de campagne du FCC n’ont pas fait dans les détails au travers d’une vidéo de campagne ventant les qualités de l’homme choisi d’autorité par Kabila. Thambwe Mwamba qui se fait les éloges de lui-même oublie tout de même de souligner son passage dans la rébellion du Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD-Goma) instiguée depuis et par le Rwanda.
Le moment prière du FCC
En dehors de la présentation de leurs programmes respectifs et du désistement du troisième candidat dit indépendant en faveur de Thambwe Mwamba, les deux challengers encore en lice se sont adonnés à autre chose.
Le FCC encore sous le choc et l’incompréhension de l’échec retentissant du sénateur Lambert Mende au gouvernorat de Sankuru n’est plus sûr de sa victoire samedi face à Bahati.
Raison de son invocation de Dieu dans un instant de prière avec chants et incantations autour de son candidat Thambwe Mwamba comme si le FCC redécouvrait les vertus de la foi pour une bonne bonne conduite politique et une gouvernance correcte.
Qui ne se rappelle pas du choc de la corruption qui avait émaillé l’élection de ces mêmes sénateurs. Cependant, aucun d’entre-eux y compris les candidats au Bureau définitif comment pourra-t-il contribuer a mettre fin a cette gangrène qui ronge la société congolaise ».
Forum des As commente ce qu’il voit comme une pluie de promesses sur l’administration du Sénat. Pour le quotidien de Limete, ils ne sont pas électeurs. Mais, ils sont mangés à toutes les sauces de la campagne électorale en vue de l’élection du bureau du Sénat. Eux, ce sont les agents de l’administration de la Haute assemblée. Que de promesses ! Que de projets mirifiques ! Devrions-nous nous formaliser de ce regain d’attention affichée ? Bien sûr que non.
Les candidats du cru 2019 ont-ils tous compris la nécessité de requalifier les conditions de travail et de vie des administratifs du Sénat ? Si oui, alléluia. Le problème c’est qu’entre les propos de campagne et la réalité une fois élu, il y a généralement une marge. Voire un fossé. En matière électorale ici comme ailleurs » les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent », disait Henri Queuille, ancien président du Conseil et ancien ministre français dans les années 50, estime l’éditorialiste de FdA.
Désireux de faire du Sénat »une Institution de référence », le candidat du FCC tient à »conforter son positionnement et son rôle au sein des institutions de la République, en mettant en avant plan, ses fonctions de légiférer et de contrôler l’action gouvernementale, en étroite collaboration avec l’Assemblée nationale », fait remarquer Forum des As.
Modeste Bahati, le challenger de Thambwe, fait savoir qu’il recherche des voies et moyens susceptibles de transformer le social des Congolais. Cela passe par une chambre haute du Parlement qui comprendra l’absolue nécessité d’une cohésion nationale, sur le fondement d’un Etat de droit et d’une gouvernance politique et démocratique, conclut FdA.
Ce même sujet fait exclamer la Prospérité dans sa rubrique Le Rasoir : « The best man ! »
Ce quotidien fait référence aux cinéphiles et les vivants des années 60 qui se rappelleront véritablement de la saga ‘’The best man’’. Ce film à succès réalisé autour des attaques et coups bas pendant une élection présidentielle, entre un candidat intègre d’avec un parvenu politique déterminé.
En version française, soutient la Prospérité , The best man est traduit comme : ‘’Que le meilleur gagne’’. C’est cette expression qui taraude aujourd’hui les esprits des protagonistes et observateurs de l’agora politique congolaise, en prélude de l’élection des membres du bureau définitif du Sénat où Alexis Thambwe Mwamba et Modeste Bahati Lukwebo s’affrontent pour le Perchoir de cette Chambre haute du Parlement.
Contrairement à cet opus de 1964, difficile de dire qui de ces deux est plus intègres dans la mesure où la politique regorge des histoires incroyablement réalisables et même des contours tonitruants ainsi que des détours mortels, commente La Prospérité.
Le Potentiel relève le fait selon lequel la majorité parlementaire incarnée par la coalition FCC-CACH s’est lancée, divisée, dans la campagne électorale pour briguer sept postes au bureau du Sénat. Le FCC n’a réservé aucun poste au CACH, son partenaire à la coalition.
Il ressort du quotidien de l’avenue Bas-Congo que la majorité parlementaire en République démocratique du Congo (RDC) s’est lancée, divisée, mercredi dans la campagne électorale pour briguer sept postes au bureau du Sénat, dont le perchoir, alors qu’un transfuge défie le candidat désigné par l’ancien président Joseph Kabila – ce qui a provoqué son exclusion de la coalition.
Toujours selon Le Potentiel , à l’entrée principale du Palais du peuple, siège du parlement congolais à Kinshasa, deux gros panneaux sont accrochés aux murs vantant les qualités d’Alexis Thambwe Mwamba, ancien ministre de la Justice, choisi par le président « honoraire » et sénateur à vie Joseph Kabila pour présider la chambre haute du parlement.
Citons aussi ce document : »Présidence du Sénat : DECLARATION DES FEMMES CONGOLAISES actrices du changement en RDC. »
Le sénat va élire, ce samedi 27 juillet, son bureau définitif. La candidature de M. Alexis Thambwe Mwamba à la tête de ce bureau est plus que problématique compte tenu de sa trajectoire politique émaillée des crimes de guerre et contre l’humanité, des crimes économiques ainsi que de la violation systématique des lois.
En effet, pendant le règne du mouvement politico-militaire le Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD/Goma), à l’Est du pays, de 1998 à 2002, dont M. Alexis Thambwe Mwamba fut un membre important du directoire, des massacres de masse furent perpétrés contre des civils dans les localités de Makobola, Kasika , 13 femmes ont été enterrées vivantes à Mwenga, en 1999, des viols systématiques des femmes furent commis et les ressources naturelles ont été pillées. Par ailleurs durant la grave crise préélectorale qui a secoué le pays, de 2016 à 2018, M. Alexis Thambwe Mwamba, alors ministre de la justice, a instrumentalisé l’appareil judiciaire en intentant des procès contre des opposants, sur base de fausses accusations.
Elire un tel personnage à la tête d’une importante institution, régulatrice de la gestion démocratique du pays constituerait un outrage à la dignité de la femme congolaise, une apologie de l’impunité et un déficit de la pratique des cultures démocratiques dans notre pays. En outre, une telle élection rendrait insignifiant le parlement congolais lui-même qui sera alors dominé par une seule tendance politique. Ce qui est totalement inadmissible en cette période charnière de l’histoire de notre pays où la nation est engagée sur la voie de la restauration d’un Etat de droit et de la moralisation des mœurs politiques.
Aussi, nous femmes congolaises, tant celles résidant au pays que celles issues de la diaspora, toutes tendances confondues, en appelons à la conscience et la responsabilité des sénateurs pour ne pas commettre un acte inhibiteur de la consolidation de la démocratie en RDC.
Signataires
Le Collectif des Femmes Congolaises pour la Paix et la Justice
La plate forme Femmes de la Diaspora Congolaise
La Ligue des Mères de la Nation
La plate forme D E B O U T C O N G O L A I S E S
Carrefour de jeunes africains »
Le Bulletin de l’ACP titre «Début de la campagne électorale pour les différents postes au bureau définitif du Sénat»
La campagne pour l’élection des membres du bureau définitif du Sénat a débuté mercredi 24 juillet au Palais du peuple, où les candidats aux postes de président, de 1er et 2ème vice-présidents ont présenté leurs programmes d’actions, dans des discours devant les sénateurs réunis en séance plénière, sous la direction de Léon Mamboleo Mohguba Itundamilamba, président du bureau provisoire de la chambre Haute du Parlement, rapporte l’Agence .
Chaque candidat a eu droit à 15 minutes pour exposer son programme d’action, indique l’agence qui ajoute que le Palais du peuple a connu une atmosphère électorale avec des bruits assourdissants des partisans, alors que les photos et calicots des différents prétendants au « perchoir» étaient visibles sur les murs et clôture du siège du Parlement.
La campagne électorale pour les différents postes au bureau définitif du Sénat. Selon le bulletin quotidien, la campagne électorale pour l’élection des membres du bureau définitif du Sénat a commencé mercredi, au Palais du peuple, où les candidats aux postes de président, du 1er vice-président et de 2è vice-président, ont présenté, dans les discours devant les sénateurs réunis en séance plénière, leurs programmes d’action en séance plénière sous la direction du président du bureau provisoire, Léon Mamboleo Mohguba Itundamilamba. Chaque candidat avait droit à 15 minutes. Le palais du peuple a connu une atmosphère électorale avec des bruits assourdissants des partisans, alors que les photos et calicots de différents prétendants au perchoir de la chambre haute du parlement arboraient les murs et clôture du siège du Parlement.
Alexis Thambwe Mwamba, candidat du FCC, a promis d’être au service de tous les sénateurs, note La Prospérité.
« Je fais confiance aux femmes et aux hommes qui sont ici ce soir et qui sont d’une famille politique à laquelle ils croient. Le samedi, nous allons gagner et nous allons démontrer à la face du monde et de notre nation, que le FCC est une réalité politique certaine », a affirmé M. Thambwe dont les propos ont été repris par le journal.
M. Bahati a promis d’appuyer les initiatives de contrôle parlementaire (commission d’enquête, question orale, question écrite,…) visant à sanctionner le gouvernement, renseigne Actualite.cd.
Il a décliné son programme sur sept axes, à savoir : la prise en charge réelle des sénateurs et des membres de leurs familles grâce à une efficiente allocation budgétaire : l’amélioration de la vie des membres administratifs de la chambre haute du parlement ; la production quantitative et qualitative des lois ; le contrôle efficient et efficace de l’exécutif ; la défense des intérêts des provinces dont le Sénat est l’émanation ; la démocratie parlementaire, l’expression libre des sénateurs ; la diplomatie parlementaire, détaille le site web.
L’amer souvenir de la récente déconfiture de Lambert Mende Omalanga dans la course au poste de gouverneur du Sankuru demeure encore frais dans la mémoire individuelle et collective, rappelle Africanewsrdc.net, pour qui, en cas de vote secret, des surprises de taille ne sont nullement à écarter.
Tout peut arriver, le tout dépendant aussi du discours de campagne et de la force de persuasion de chaque candidat à même de faire infléchir la côte d’amour dans un sens comme dans un autre, conclut ce site web.
Le Phare lance : « Sénat, les promesses de Thambwe et Bahati ».
En effet, il écrit que la campagne électorale des candidats à la direction du bureau définitif du Sénat a été lancée hier mercredi 24 juillet 2019 au Palais du peuple.
A cette occasion, les deux prétendants à la présidence de cette institution, Alexis Thambwe Mwamba et Modeste Bahati Lukwebo, ont passé avec succès leurs oraux devant leurs collègues sénateurs, sous les regards attentifs d’une immense foule de cadres et sympathisants de leurs de leurs regroupements politiques qui ont envahi le balcon réservé au public.
ONU : Appel à la formation d’un gouvernement
(Le « Rapport du Secrétaire général sur la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo » est joint an annexe. NdlR)
Faisant rapport à l’ONU sur la RDC depuis l’avènement du nouveau pouvoir, la cheffe de la MONUSCO juge la situation du pays à la fois « satisfaisante et préoccupante », indique Le Potentiel.
Elle a plaidé pour la mise en place d’un gouvernement opérationnel pour renforcer les relations avec la communauté internationale. De même, Leïla Zerrougui a encouragé toutes les parties prenantes au processus démocratique à préserver les acquis de l’alternance démocratique pacifique, note ce journal.
Pour Le Phare, l’ONU est satisfaite des six premiers mois de Félix Tshisekedi. Elle a salué les réformes « audacieuses » annoncées par le président de la République pour renforcer la gouvernance des institutions et améliorer les conditions de vie de la population, indique le quotidien.
La Tempête des Tropiques note «Droits de l’homme en RDC : Légère amélioration sous Fatshi, selon l’ONU »
« Le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme affirme avoir documenté 3324 violations de janvier à juin, soit une diminution d’environ 8 % des cas par rapport à l’année 2018 durant la même période
Dans le cadre de son mandat, le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH) en RDC assure un suivi étroit de la situation des droits de l’homme et procède à des analyses des tendances relatives à cette situation dans le pays.
Ces tendances sont régulièrement partagées avec les autorités, afin que celle-ci prennent les actions nécessaires, y compris traduire en justice les auteurs présumés des violations des droits de l’homme documentées.
Entre janvier et juin 2019, le BCNUDH dit avoir documenté 3.039 violations et atteintes aux droits de l’homme sur l’ensemble du territoire de la RDC, soit une baisse par rapport à la même période l’année précédente (3.324 violations).
Le BCNUDH signale dans son document que cette tendance à la baisse s’explique par une légère diminution (-8%) du nombre de violations des droits civils et politiques et des libertés fondamentales enregistré à partir de février 2019, ainsi que du nombre de violations documentées dans les provinces affectées par le conflit (-5%) au cours du semestre. Il indique que cette baisse est indicative d’une certaine amélioration de la situation des droits de l’homme qui est encourageante dans le cadre de la nouvelle période ouverte suite aux élections de décembre 2018.
Les agents étatiques toutefois indexés
Mais
à en croire le rapport du BCNUDH, plus de 59% des violations
documentées durant le premier semestre 2019 ont été commises par
des agents de l’Etat, qui ont notamment été responsables des
exécutions extrajudiciaires d’au moins 245 personnes, dont 39
femmes et 26 enfants, sur l’ensemble du territoire de la RDC.
Les
combattants de tous les groupes et milices armés confondus ont quant
à eux commis près de 41% des violations documentées et ont été
responsables de l’exécution sommaire d’au moins 418 personnes,
dont 116 femmes, note le BCNUDH.
Parmi les agents de l’Etat, le BCNUDH indexe des éléments des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) accusés d’avoir commis le plus grand nombre de violations (847 violations, dont les exécutions extrajudiciaires de 157 personnes, dont au moins 34 femmes et 14 enfants) au cours de ce semestre.
Ce nombre a connu une diminution par rapport au premier semestre 2018 (1.009 violations).
Quant à la Police nationale congolaise (PNC), le rapport du BCNUDH affirme que ses éléments de la PNC ont pour leur part commis 689 violations, dont des exécutions extrajudiciaires de 79 personnes, parmi lesquelles au moins quatre femmes et 12 enfants, a fait savoir le BCNUDH dans son document. Dans les provinces affectées par les conflits, près de la moitié des 2.457 violations et atteintes aux droits de l’homme documentées sont attribuables à des agents de l’Etat, tandis que l’autre moitié a été commise par des combattants de groupes armés.
Un changement observé
Du 1er janvier au 30 juin 2019, le BCNUDH affirme avoir documenté 461 violations des droits de l’homme et des libertés fondamentales liées à des restrictions à l’espace démocratique sur l’ensemble du territoire congolais, soit une baisse de 8% par rapport à la même période de l’année 2018 (499 violations) et de 17% par rapport au semestre précédent (555 violations entre juillet et décembre 2018).
Cette tendance à la baisse s’explique par une certaine ouverture de l’espace démocratique observée suite aux élections, qui s’est traduite par une baisse de ce type de violations à partir du mois de février, même si elle reste limitée, a martelé le BCNUDH.
A partir du mois de février, le BCNUDH se réjouit toutefois du fait que plusieurs manifestations et rassemblements publics avec des revendications politiques et/ou sociales se sont déroulées sans incidents à travers le pays. Pendant le mois de mars, des ordonnances présidentielles et ministérielles ont été publiées, portant mesures individuelles et collective de grâce, accordées aux détenus politiques et d’opinion.
Un nombre significatif de prisonniers politiques et d’opinion ont été libérés suite à ces mesures ainsi qu’en application de la grâce présidentielle accordée le 29 décembre 2018.
Malgré cette légère amélioration constatée, le BCNUDH regrette que les membres des organisations de la société civile continuent d’être les cibles des violations des droits de l’homme (316 victimes), suivis des journalistes et autres professionnels des médias (85 victimes) et des membres de partis politiques (44 victimes). Le BCNUDH s’inquiète aussi du nombre de menaces, intimidations à l’encontre des défenseurs des droits de l’homme (près de 74% des cas de protection) ».
Lamuka
L’Objectif annonceque« L’avenir de la plateforme politique se jouera finalement le lundi 29 juillet »
« La réunion des leaders de la coalition Lamuka a été renvoyée pour le 29 juillet à Lubumbashi et Moïse Katumbi Chapwe, son coordonnateur étant en déplacement ce mercredi 24 juillet 2019 au Tanganyika dans la ville de Kalemie où Christian Mwando de l’Ensemble G7 mobilise la population pour un accueil chaleureux et Martin Fayulu, l’un des responsables de cette plateforme étant toujours à Londres pour des raisons familiales.
C’est pour la troisième fois que l’incertitude sur la réunion des leaders de la coalition Lamuka prévue à Lubumbashi se fait encore sentir une fois de plus. Pour des raisons purement internes et stratégiques de la coalition qui réunit Jean-Pierre Bemba, Adolphe Muzito, Martin Fayulu et Moïse Katumbi. cette fois-ci, la réunion vient d’être annoncée pour le 29 juillet sans délocalisation du lieu où se tiendra la grande messe tant attendue.
Au cours de ces assises de la capitale cuprifère, Lamuka devra se choisir un nouveau Coordonnateur national. Présidant aux destinées de cette famille politique, le nouvel élu (JP Bemba pressenti successeur de Moise Katumbi) aura la lourde mission d’imprégner une nouvelle dynamique à cette structure en perte de vitesse.
A suivre les déclarations des uns et des autres, tantôt pro-Fatshi, tantôt neutralistes, tantôt légalistes mais aussi fachistes, tout observateur avisé, sans peur d’être contredit, peut conclure que les violons ne s’accordent pas entre les derniers quatuors. Reste à scruter à quel niveau.
En outre, les déclarations des leaders de cette plate-forme qui a enregistré deux départs (Antipas Mbusa Nyamwisi et Freddy Matungulu débauchés par l’actuel président Félix Tshisekedi) au sujet de l’évolution politique commencent à fléchir. Même le leader du MLC, Jean-Pierre Bemba, accuielli massivement par les Kinois s’est montré réservé à son retour. Aucune déclaration fracassante laissant un gout amer dans le chef des partisans de Lamuka. Il ne reste plus que Martin Fayulu, le plus frustré de tous. Ce dernier demeure figé sur sa position de vérité des urnes qui n’arrangerait certainement pas ses collègues ou mieux les vrais leaders à savoir : Bemba et Katumbi.
Le Professeur Freddy Matungulu qui devait succéder à Moise Katumbi a jeté son dévolu sur la Banque Africaine de Développement (BAD). Selon le député national Chérubin Okende, récemment nommé membre de la Cellule politique de Lamuka, l’évaluation de la situation politique du pays et de Lamuka sera au centre des discussions. Et cela en vue d’adopter un calendrier en effleurant les perspectives d’avenir.
Toujours selon l’élu, la demande de report a été formulée par leur cellule pour bien préparer cette réunion. Par ailleurs, la même source rassure en ce qui concerne la présence de tous les leaders de Lamuka : Moise Katumbi, JP Bemba, Martin Fayulu et Adolphe Muzito ».
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© CongoForum, le jeudi 25 juillet 2019