06-08-19 Revue de la presse congolaise de ce mardi (CongoForum)
Sommaire
« Fièvre » est le mot du jour en ce mardi 6 août 2019 dans la presse parue à Kinshasa ; La fièvre d’avant la formation du gouvernement dans les états-majors des partis politiques est abondamment abordée par les journaux du jour Autres sujets abordés : la riposte contre la maladie à virus Ebola et la baisse, chez Martin Fayulu, de la fièvre de la « vérité des urnes ». Mais il y a ube montée de la fièvre sociale dans les commerces tenus par des expatriés asiatiques.
Fiévre politique et ministérielle
« Les 23 postes qui divisent le CACH ». Le Potentiel signale sous ce titre qu’ « Après la répartition des postes le FCC et le CACH dans le prochain gouvernement, l’heure est maintenant à l’arbitrage au niveau de chaque plate –forme politique pour le choix des délégués ».
Un moment crucial où chaque parti ou regroupement cherche à tirer la couverture de son côté pour avoir droit au festin, selon ce journal qui constate : « Si au FCC, tous sont supposées s’aligner derrière les choix irrévocables de Joseph Kabila, le problème se pose dans le CACH où le partage ne sera pas aisé. Entre l’UDPS et l’UNC, sans compter leurs alliées de la dernière heure, tels Kin–Kiey Mulumba et bien d’autres, les violons sont loin de s’accorder ».
« Gouvernement FCC – CACH : Seul le respect de la Constitution peut garantir l’harmonie entre les membres », titre encore Le Potentiel qui note : « Tous les Congolais gardent encore leur mal en patience en attendant la sortie du gouvernement Ilunga. Cependant, note notre confrère, bien d’observateurs restent sceptiques quant à l’harmonie dans les relations entre les membres du gouvernement devant venir de deux camps, FCC-CACH. La non application des ordonnances présidentielle par une ministre FCC conforte ce doute, poursuit LE POTENTIEL qui estime que «Dès lors, le respect des prescrits constitutionnels doit être le dénominateur commun pour garantir la solidarité gouvernementale et l’harmonie dans les relations entre les ministres issues de deux bords opposés il y a peu ».
Dans un autre article encore, ce journal s’interroge dans son titre: « Gouvernement : quelle place pour Bahati Lukwebo, trublion de la vie politique congolaise ? ».
En disgrâce dans le FCC, Modeste Bahati n’en démord pas pour autant. Avec son regroupement politique AFDC- A, positionné dans la majorité parlementaire réclame aussi sa part dans le gouvernement Ilunga, écrit-il avant de conclure : « Quoi qu’il en soit, Bahati n’a pas dit son dernier mot’. Exclu ou pas du FCC, l’ancien ministre entend bien jouer un rôle sur la scène politique ».
Forum des As écritdans son éditorial qui porte le titre : « Vivement des ministres vertébrés !»
« Ca sent le casting à mille lieues. L’accord de répartition des portefeuilles faisant foi, le Premier ministre entreprend de remplir les cases. Ou de faire le tri parmi les noms que les partis et/ou les plateformes – les bienheureux ayants droit – lui proposent. Peut-être allons-nous assister au remake de « Yandive ». Avec l’espoir d’un bon tamisage. C’est bien cela le hic.
Certes, en régime semi parlementaire ou semi présidentiel, le Gouvernement est fonction de rapports de force à l’Assemblée nationale. La majorité FCC-CACH est donc en droit de constituer l’équipe gouvernementale.
Ce pré requis politique ne devrait, cependant, pas dispenser le Premier ministre d’être regardant sur le profil moral et technique des candidats ministres . De même qu’une hirondelle ne fait pas le printemps, de même la caution politique ne garantit pas forcément l’efficacité à un poste ministériel. D’autant moins que les partis politiques rd congolais disposent rarement de think tank et de personnes-ressources qui vont avec.
Depuis les années Mobutu, l’opposition se déclinant- pour l’essentiel – en termes des critiques frisant le nihilisme, des diatribes, poncifs et de démagogie aussi réductrice que simpliste. Le fameux « il n’y a qu’à… « , » notre peuple souffre… ».
Mais, une fois les opposants aux affaires, le déficit en compétences se fait cruellement sentir. Ce constat avait déjà amené, en 1992, Mgr Monsengwo -le même- à sortir de sa manche ou de sa calotte le concept » ministres vertébrés « . Le millésime pourtant estampillé » CNS » avec l’appellation bien contrôlée » Etienne Tshhisekedi » n’a pas laissé le goût d’un grand cru. Pas plus que les tentatives précédentes du Premier ministre-leader de l’UDPS de faire du neuf en faisant table rase de cadres mobutistes.
La dream team n’a pas été au rendez-vous. Bien au contraire, l’opinion a découvert des ministres qui n’avaient que « le changement radical » à la fois comme pedigree et comme discours devenu, pour le coup, simple slogan.
Blanchi sous le harnais de différentes républiques et transitions, Ilunga Ilunkamba devrait avoir mis à jour le vade-mecum d’un bon ministre. Parions qu’il s’en sert déjà pour les postes qui échappent aux choix discrétionnaires du Président et de l’Autorité morale du FCC. La réussite du mandat FATSHI est à ce prix »
Dans son article intutilé : « Ministres près… : Gare aux conflits de compétences ! », FdA revient encoresur la formation du gouvernement.
« Le risque est de voir les ministres délégués se comporter en super Dircab là où le chef de l’Etat et le Premier ministre ont, chacun, un Dircab.
Le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba continue les consultations commencées depuis le week-end dernier en vue de la formation prochaine de son équipe à nommer par le chef de l’Etat. On croit savoir que la structuration de ce gouvernement telle que négociée par les délégués de CACH et du FCC est constituée de ministres, de ministres-délégués, de vice-ministres et de ministres près le Président de la République sans oublier le ministre près le Premier ministre.
Il est demandé aux composantes FCC-CACH qui sont éligibles au gouvernement de présenter au Premier ministre Ilunga Ilunkamba une liste de trois noms avec leurs CV « curriculum vitae » détaillé pour chaque poste qui leur est attribué. Pour le FCC, jusqu’hier soir, cette clé de répartition des postes ministériels sur leurs 42 retenus n’était pas encore effectuée. C’est Dieudonné Mwenze, le porte-parole de la composante chère au Raïs Joseph Kabila Kabange qui l’a affirmé hier tout en révélant qu’elle se fera conformément à deux principes de base à savoir le poids politique et la solidarité entre membres.
Pour déterminer le poids politique réel de chaque composante, il est prévu de recourir au calcul du quotient de proportionnalité, exactement comme dans le calcul du quotient électoral en ce qui concerne le mode de scrutin proportionnel utilisé pour l’élection des députés nationaux au premier degré et des sénateurs , au second degré. Pour trouver le quotient, il est question de prendre le nombre exact des députés nationaux / FCC et de les diviser par le nombre des postes qui leur sont réservés au gouvernement IIunkamba, soit 42.
Pour connaitre le nombre de ministres échus à chaque composante, on fait la division du nombre de ses députés par le quotient déjà déterminé. La solidarité au sein du FCC interviendra lorsqu’il faudra soutenir quelque chose (même un vice-ministre) aux partis politiques qui n’ont rien dans le quotient et donc dans le partage de postes.
On ne sait pas encore comment cette clé de répartition se fera au CACH dont les deux partis politiques principaux sont l’UDPS de Félix Tshisekedi et l’UNC de Vital Kamerhe qui ne totalise qu’une quarantaine de sièges à l’Assemblée nationale mais ont eu plus que leur représentativité par la m agie de la coalition. Revenons à présent à la structuration du gouvernement proprement dite avec des ministres, des ministres-délégués, des vice-ministres et des ministres près le Président de la République et le Premier ministre.
Ces trois postes dans certains ministères comme la Défense nationale et l’Intérieur ne sont pas justifiés. D’autant que, ce n’est un secret pour personne, dans quasiment tous les ministères de différents gouvernements en RDC, le vice-ministre est généralement marginalisé par le ministre titulaire qui concentre le gros du pouvoir entre ses mains. Aucun dossier n’est aiguillé auprès du » vice-ministre » qui n’attend généralement que le déplacement du ministre titulaire pour travailler, les « vices » se tournent les pouces.
Si déjà le vice-ministre chôme, quand serait-il alors du ministre-délégué. D’où lui viendraient les dossiers du Cabinet à traiter. Il y a aussi dans ce gouvernement IIunga comme postes à problèmes, le ministre près le Président de la République près le Premier ministre. A la Présidence de la République, ce poste crée en effet un chevauchement avec le Directeur de Cabinet dans la mesure où les attributions sont floues. Dans la pratique, le ministre près le Président de la République devient un super « Dircab » du chef de l’Etat. Il y aura alors un conflit des compétences entre les deux postes.
C’est ce qu’on a connu en 2007 entre Me Nkulu Kilombola, ministre près le Président de la République et le Directeur de Cabinet Raymond Tshibanda N’Tugamulongo. Par la suite, le Président Joseph Kabila avait supprimé ce poste de « ministre près le Président de la République », depuis fin 2007. Côté Primature, c’est le PALU Godefroid Mayobo dit « Godé » qui était le ministre près le Premier ministre, Antoine Gizenga Funji. C’était de fait lui le tout puissant Dircab qui a écrasé le vrai Dircab. A l’avènement du Premier ministre Adolphe Muzito Fumuzi, ce poste est supprimé ».
La Tempête des Tropiques titre « Assemblée Nationale : La session extraordinaire de plus en plus incertaine »
« La tenue de cette session promise par Jeannine Mabunda reste conditionnée par la publication du Gouvernement dont les consultations se poursuivent encore, alors que la session budgétaire de septembre se rapproche
Le doute sur la tenue de la session parlementaire extraordinaire est en train de gagner de plus en plus l’opinion nationale, à 39 jours de la convocation de la première session parlementaire budgétaire de la troisième Législature.
Cette session extraordinaire attendue par les députés nationaux dont les vacances parlementaires ont été même perturbées revêt une importance primordiale, car intimement liée à la publication de la liste des membres du Gouvernement que doit diriger le nouveau Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba.
Pour rappel, le 15 juin dernier, lors de la clôture officielle des travaux de la session ordinaire de mars 2019, la présidente de l’Assemblée Nationale, Jeanine Mabunda Lioko Mudiay, a déclaré que le bureau de la représentation nationale ne ménagerait aucun effort pour convoquer une session extraordinaire dès la publication de la liste des membres de l’exécutif national.
La cheffe de la chambre basse du Parlement congolais a également indiqué que cette session extraordinaire aurait, comme objet principal, l’investiture du Premier ministre et l’installation de son équipe gouvernementale.
A l’heure actuelle, il est clairement établi que le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba a été bel et bien désigné et doit composer la liste des membres de son équipe gouvernementale qui tarde à être dévoilée.
Et pour cause, impliquées depuis plusieurs mois dans les négociations, les forces politiques constituant la majorité parlementaire ont mis du temps pour parachever leurs négociations et transmettre le dossier au Premier ministre Sylvestre Ilunga pour des consultations pouvant aboutir à l’annonce du Gouvernement dans un délai d’environ dix jours.
Pour sa part, une certaine presse pense que, si la composition de l’exécutif national est annoncée à quelque quinze jours du début de la session budgétaire qui démarre le 15 septembre prochain, les instances compétentes pourraient être tentées de ne pas convoquer la session extraordinaire.
Ces instances pourraient, dans ce cas, attendre le moment opportun pour investir le futur Gouvernement en session budgétaire.
Il est donc permis d’admettre que, si dans une moindre mesure, la longue attente de la session extraordinaire a contribué à décourager certains députés nationaux à se rendre dans leurs circonscriptions électorales pour les vacances parlementaires, ces élus doivent éviter des prétextes pour le reste des vacances dont ils bénéficieront et s’acquitter de cette tâche.
Entretemps, l’incertitude plane de plus en plus sur la convocation de la session extraordinaire promise par la présidente de l’Assemblée Nationale ».
Fièvre à virus Ebola
L’Avenir titre : « La RDC et le Rwanda veulent mutualiser leurs efforts ». Il annonce que le RDC et le Rwanda, à travers les ministres de la Santé de deux pays, en présence de leurs experts respectifs vont se retrouver ce mardi e, réunion conjointe. Il s’agit, selon ce tabloïd, d’aborder les défis suscités par la maladie à virus Ebola, qui continue de faire des victimes.
« Lutte contre Ebola au Nord-Kivu : le ministre intérimaire de la Santé dépêché à Goma », titre pour sa part Le Potentiel.
Deux semaines après la démission du Ministre Oly Ilunda, Pierre Kangudia qui assure l’intérim à la tête du Ministère de la Santé Publique, est arrivé à Goma, ce lundi 05 août 2019, pour rejoindre le Docteur Jean-Jacques Muyembe qui coordonne les activités de la riposte d’Ebola en vue de conjuguer les efforts pour éradiquer définitivement cette maladie, rapporte ce journal qui rappelle par ailleurs : « Notons que cela a fait déjà une année depuis que le premier cas d’Ebola a été signalé dans le territoire de Beni. Aujourd’hui, on compte plus de 1.000 morts dans la province du Nord-Kivu ». Un chiffre qui, selon Le Potentiel, risque de s’alourdir car, des nouveaux cas ne cessent d’être signalés.
Opposition : baisse de fièvre chez Fayulu
Digitalcongo titre « Point chaud : Fayulu passe à l’opposition républicaine et rejoint Katumbi »
« Le porte-étendard de Lamuka à la présidentielle de 2018, Martin Fayulu Madidi a bel bien tenu son meeting, dimanche 04 août 2019, comme prévue au Camp Luka.
Aucun débordement n’a été déploré du côté des participants et, les choses se sont déroulées dans le calme à la grande satisfaction des autorités de la police dont les éléments dépêchés sur le lieu pour encadrer les militants et sympathisants de Lamuka ont fait preuve de professionnalisme. Au finish, c’est la RDC qui gagne dans la mesure où la tenue de ce meeting est une démonstration de l’ouverture de l’espace politique, et la preuve que des efforts en faveur de la liberté d’opinion et d’expression est une réalité dans la gouvernance FCC-CACH. A moins de faire preuve de mauvaise foi, aucun observateur sérieux ne peut affirmer aujourd’hui que les acteurs de l’opposition ne sont pas permis de tenir, en toute liberté, leurs activités politiques sur toute l’étendue du territoire national. Pourvu que ces activités ne troublent pas à l’ordre public.
Pour revenir au meeting de Martin Fayulu, bon nombre d’analystes politiques sont d’avis que ce dernier a évolué dans ses prises de positions. Il s’est débarrassé de sa casquette d’opposant radical pour mener une opposition républicaine et constructive. Ce changement devrait être salué lorsque l’on sait que dans le contexte actuel marqué sur le plan politique par la fragilité des institutions et, une pauvreté rampante sur le plan socioéconomique, la RDC a besoin de l’apport de toutes ses filles et fils, qu’ils soient du pouvoir ou de l’opposition, pour sortir du bourbier.
Le combat des gladiateurs sur l’arène politique entre leaders ne ferait qu’exaspérer la souffrance de la population. On retiendra de ce meeting, que tout en s’inscrivant dans la ligne de son combat pour la « vérité des urnes », laquelle, en l’en croire, sera révélée même après des années, Martin Fayulu s’est montré contrairement à ses habitudes très modéré et conciliant.
Il a jeté des fleurs à la police pour l’encadrement des militants pendant le meeting alors que dans le passé, le même Fayulu peignait les éléments de la police comme le diable en personne. Evoquant le tribalisme, Fayulu a endossé la tunique d’apôtre de l’unité nationale. « Nous ne connaissons pas ce que c’est que le tribalisme. S’il y a quelque chose que Mobutu nous a légué, c’est l’unité nationale. Il faut faire attention », a-t-il déclaré à ses militants dont la plupart, il faut le révéler, s’étaient illustrés au lendemain de la proclamation des résultats de la présidentielle de 2018 par des actes de violence contre quelques compatriotes Luba, tribu à laquelle appartient le président Félix Tshisekedi, son adversaire, lors de cette élection.
Prenant position face à la maladie à virus Ebola qui sévit dans l’Est, Martin Fayulu a invité les Congolais à soutenir le Dr Jean-Jacques Muyembe, que le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi a désigné pour coordonner la riposte contre cette épidémie. Ce n’est pas chaque jour que Fayulu reconnaît l’opportunité du choix qu’opère le Président Félix Tshisekedi dans la conduite des affaires de l’Etat. « On nous a placé Dr Muyembe. C’est lui qui a terminé Ebola à Bikoro. C’est un digne fils du pays et il connaît bien ce domaine là. Il faut le soutenir », a-t-il dit à ses militants. Il a saisi cette occasion pour sensibiliser la population congolaise dans son ensemble à observer les règles d’hygiènes requises pour éviter que la maladie à virus Ebola se propage à l’intérieur comme à l’extérieur des nos frontières. Comme contribution pour la lutte contre Ebola, on ne pouvait pas s’attendre à mieux que cette position qui conforte celle de Félix Tshisekedi qui s’est impliqué personnellement dans la riposte contre Ebola ».
La Prospérité titre « Face à la Population de Camp Luka : Fayulu rend compte de la réunion de présidium de Lamuka »
« Martin Fayulu Madidi était en meeting dimanche 4 août dernier, à camp Luka, situé dans la périphérie de Ngaliema. Au cours de son adresse aux habitants de ce quartier, cet opposant au régime actuel, a procédé à la restitution des points abordés en marge de la réunion de présidium de Lamuka, qui s’était tenue du 29 au 30 juillet dernier à Lubumbashi dans la province du Haut Katanga. Et à l’issue de son allocution, l’homme de ‘’la vérité des urnes’’, a jeté des fleurs au Docteur Jean- Jacques Muyembe et a-t-il recommandé à la population, des méthodes préventives contre la maladie à virus Ebola qui ne cesse de gagner du terrain ce dernier temps.
C’est après un long moment que Martin Fayulu a décidé de fouler de nouveau le sol du quartier Camp Luka qu’il considère comme le berceau de sa lutte pour le changement qu’il s’est toujours assigné comme cheval de bataille. Selon lui, s’adresser à la population, est la raison principale de sa descente dans ce coin de la ville-province de Kinshasa. Cela se justifie par les soucis de communier avec le peuple qui avait inlassablement exprimé le désir d’être informé des différents sujets abordés lors de la réunion de présidium de Lamuka qui a eu lieu du 29 au 30 juillet dernier.
Et pour éventrer le boa, Martin Fayulu n’était pas allé par quatre chemins en faisant un état des lieux sur des objectifs poursuivis lors de la réunion de présidium. «Notre réunion poursuivait trois objectifs , dont celui de réaffirmer notre unité ; continuer à mobiliser la population en ce qui concerne le respect du choix qu’elle a eu à opérer lors des scrutins de décembre 2018 et, enfin, veiller sur les réformes que la coalition a eu à soumettre dernièrement», a soutenu Martin Fayulu Madidi.
Accompagné des Députés et cadres de la dynamique pour le changement sur le lieu de meeting, celui que l’on a surnommé ‘’le soldat du peuple’’ a inscrit en faux la rumeur qui circule et faisant croire qu’il aurait entrepris des démarches à l’insu de ses collègues pour demander un poste au sein du prochain gouvernement. « Je ne peux jamais, moi Fayulu aller chercher quoi que ce soit auprès de celui qui n’en a pas», précise-t-il.
Poursuivant avec sa lutte de la vérité des urnes, ‘’le Gardien du temple’’ a alerté la population concernant ce qu’il qualifie d’un dessein machiavélique en cours : ‘’Instruisez vos membres qui habitent l’intérieur du pays à rester vigilants contre les projets de falsification des résultats des élections de décembre 2018 dans les prochains jours’’, a-t-il lâché. Et pour s’assurer que l’information ait parvenue à bon port, Fayulu dit prévoir des descentes dans le Congo profond.
Dans sa conclusion, le leader de l’Ecidé a demandé à la population de faire confiance au Docteur Jean Jacques Muyembe qui est un fils du pays et de prendre des mesures préventives contre la maladie à virus Ebola qui ne cesse de ravager la population.
Mieux vaut prévenir que guérir, dit-on ».
Fièvre sociale
La Tempête des Tropiques titre « Application du Smig : Le bras de fer continue entre les travailleurs de magasins et les commerçants indo-pakistanais »
« Certains de ces expatriés se distinguent par le non-respect des conditions de travail et le commerce illégal
« Plusieurs travailleurs de magasins tenus par des Indo-pakistanais, Libanais, Chinois et autres étrangers sont, de nouveau, descendus dans la rue, hier lundi le 5 août sur l’avenue du Commerce et aux environs du Grand Marché de Kinshasa, pour réclamer l’amélioration des conditions de travail et le respect du smig (salaire minimum interprofessionnel garanti).
Surtout que, le décret N°18/017 du 22 mai 2018, pour l’application du smig en RDC, est entré en vigueur depuis janvier 2019. Ce qui exige une rémunération journalière d’au moins 5 dollars américains, soit au taux de 1415 Fc. Mais en réalité, ces travailleurs ne touchent jusque-là que de 2,5 à 3,5 Usd par jour. Aussi, le montant de ce smig dépend t-il de la volonté des employeurs.
Il faut aussi relever que les opérateurs économiques expatriés se distinguent par le non-respect des conditions des travailleurs et le commerce illégal. Non seulement plusieurs de ces opérateurs économiques résistent ou refusent jusque-là d’appliquer la loi sur le smig dans le pays, mais ils pratiquent, pour la plupart, le commerce au détail de manière illégale, car réservé exclusivement aux nationaux. Ce qui fait que de nombreuses activités commerciales des nationaux font faillite.
Concernant les dernières manifestations contre ces opérateurs économiques expatriés, les travailleurs avaient d’abord sillonné le Grand Marché, avant de faire un tour à l’Hôtel de ville de Kinshasa. Les manifestants ont invité certains de leurs collègues, encore sous l’emprise des étrangers, de les rejoindre dans cette lutte pour le respect des droits des travailleurs congolais prestant dans des magasins gérés par les expatriés.
Un des manifestants a même soutenu que, « ces expatriés ne respectent pas les lois de notre pays, ils ne veulent pas exécuter le « SMIG ».
Nous souffrons énormément. Ils nous traitent comme des moutons alors qu’ils sont chez nous. La faute incombe à nos autorités. Ils défendent ces expatriés au détriment de leurs compatriotes ». Pour rappel, les travailleurs avaient déjà manifesté aux mois de février et de mars, avant de reprendre le service quelques jours après ».
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