12-08-19 Revue de la presse congolaise de ce lundi (CongoForum)

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Sommaire

La presse de Kinshasa commente, en ce lundi 12 août 2019, les derniers épisodes du feuilleton-fleuve « Formation du gouvernement ». Les journaux parus ce lundi parlent une fois de plus d’un « gouvernement dont la publication est imminente » après le dépôt des listes auprès du Premier ministre par FCC et par CACH. Petit cadeau de SII : on a d’assez amples détails sur ses consultations. Cependant, des grincements se font toujours entendre, à propos de la CENi et du côté de Bahati Lukwebo.

Formation du gouvernement

Le Potentiel titre avec quelque prudence « Gouvernement : Le Compte À Rebours », car le compte à rebours, ce n’est pas encore le lancement i

« Cette fois-ci pourrait être la bonne. La publication du gouvernement est imminente. Probablement, au courant de cette semaine, apprend-on de la présidence de la République. C’est hier dimanche dans la soirée que le Premier ministre nommé, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, a reçu de deux délégations du FCC et du CACH les listes harmonisées de prétendants au gouvernement. Avant une discussion en tête-en-tête avec le chef de l’État, Félix Tshisekedi. La touche finale sera certainement apportée à l’issue de la rencontre Félix Tshisekedi – Joseph Kabila, autorité morale du FCC. Le compte à rebours est lancé.

Dans la longue allée qui mène vers la formation du gouvernement, on aborde déjà le dernier virage. C’est hier dimanche que les coordonnateurs de deux plateformes à la coalition, à savoir Jean-Marc Kabund pour le CACH et Néhémie Mwilanya pour le FCC, ont transmis au Premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, les listes harmonisées des personnalités proposées par chacune de deux plateformes politiques membres de la coalition au pouvoir pour faire partie de l’équipe gouvernementale. Une étape est franchie. Il en reste bien d’autres.

Les prochaines heures pourraient être cruciales. Le Premier ministre en a d’ailleurs fait part aux délégués de la coalition, juste après la réception de ces listes. Selon lui, il devait s’atteler à l’analyse approfondie de ces listes pour juger de leur correspondance aux dix critères qu’il a fixés au préalable pour faire partie de son gouvernement. Le chef du gouvernement prévoit également d’en débattre avec le chef de l’État, Félix Tshisekedi, avant l’ultime étape pour une dernière délibération entre le président de la République et Joseph Kabila, autorité morale du FCC. Autrement dit, le bout du tunnel est encore loin.

Les trois tamis

Toujours est-il que, dans ce long processus de mise en place du gouvernement, on négocie déjà le dernier virage. Néanmoins, pour l’instant, rien n’est d’avance acquis. Certes, les listes des préposés sont parvenues au Premier ministre, mais la délibération pourrait prendre plus de temps que prévu. En principe, les listes doivent passer par trois tamis.

Le premier, c’est au niveau du Premier ministre pour voir si les personnalités proposées par les partenaires à la coalition répondent à ses critères. Le deuxième tamis, c’est au niveau du chef de l’État qui aura un mot à dire sur le choix des ministrables. Pour le président de la République, il s’agit d’aligner, dans le premier gouvernement de son quinquennat, des personnalités qui correspondent à sa vision et qui ne pourraient pas faire ombrage à son action.

Le dernier tamis renvoie au tête-à-tête entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila. Dans la logique de la coalition FCC-CACH, cette rencontre entre les deux têtes d’affiche est indispensable pour se fixer les mêmes objectifs. C’est dire que dans la longue marche vers la formation du gouvernement Ilunga, rien n’est encore joué. La fumée blanche n’est certainement pas pour bientôt.

Du reste, l’on apprend que l’attribution de certains ministères stratégiques comme les Finances et la Justice, censés revenir au FCC, pose encore problème. Des sources proches du dossier rapportent que le chef de l’État voudrait avoir un droit de regard sur la nomination des personnalités FCC aux ministères régaliens. Ce qui n’est pas du goût de la famille politique de Joseph Kabila qui attend jouir de sa liberté dans le choix de ses délégués. On n’est pas encore sorti de l’auberge.

Bahati en embuscade

Loin de discussions FCC – CACH, Modeste Bahati, autorité morale de l’AFDC-A, n’a pas encore dit son dernier mot. En alignant son regroupement politique dans la majorité parlementaire, indépendamment du FCC, Modeste Bahati attend également trouver son compte dans le partage des responsabilités au sein du gouvernement. Il vient d’ailleurs de recevoir un soutien de taille de la part du CNSA (Conseil national de suivi et évaluation de l’accord du 31 décembre 2016). Dans une déclaration faite par son rapporteur, Valentin Vangi, le CNSA s’est farouchement opposé au dédoublement de l’AFDC-A, reconnaissant au seul Modeste Bahati le pouvoir d’engager la plateforme aux négociations autour du gouvernement Ilunga.

Dans tous les cas, la nomination du gouvernement Ilunga se précise. Le Premier ministre vient de recevoir les listes autant du FCC que du CACH. Modeste Bahati a également transmis la sienne, apprend-on des sources concordantes. C’est parti pour les dernières délibérations. Le compte à rebours est lancé ».

« Gouvernement Ilunga : question d’heures », annonce Africanews.

Le confrère rapporte que le premier gouvernement du Président de la République Félix Tshisekedi sera bientôt connu. Dans la ville haute de la RDC, on parle déjà d’avant la fin de cette semaine. Surtout que les listes des candidats des plateformes CACH et FCC ont été remises, dimanche 11 août 2019, entre les mains du Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba. Cette remise des listes met pratiquement fin à l’étape des consultations initiées pour la formation du gouvernement.

Forum des As estime que « la balle est dans le camp de FATSHI », dans un article dont le principal intérêt est le résumé des consultations qui l’acompagne .

« Le Premier ministre a reçu, hier dimanche 11 août, les listes des personnalités ministrables proposées par les deux mégas plateformes de la majorité, CACH et FCC,qu’il va transmettre au Président de la République mardi 13 août après un premier toilettage.

C’est irréversible. On s’approche lentement mais surement de l’annonce des membres du premier gouvernement de l’ère FATSHI. Comme prévu, les coordonnateurs du Cap pour le changement (CACH), Jean-Marc Kabund, et du Front commun pour le Congo (FCC), Néhémie Mwilanya, ont remis leurs listes respectives des personnalités proposées pour chaque poste ministériel hier dimanche 11 août en fin d’après-midi au Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba. La cérémonie officielle de remise, très brève, s’est déroulée à l’hôtel du Gouvernement en présence des hommes des médias.

Le successeur de Bruno Tshibala a remercié les coordonnateurs du CACH et du FCC et promis de travailler sur lesdites listes pour vérifier si les critères de désignation qu’il a fixés trois jours plus tôt sont respectés avant de transmettre la première mouture au Chef de l’Etat. Ces listes sont censées comporter trois noms pour chaque poste ministériel. Selon le critérium de désignation, un membre du Gouvernement ne doit pas faire l’objet de condamnations judiciaires fermes au pays tout comme à l’étranger.Tous les membres doivent  » adhérer au code de conduite du Gouvernement de la République « . Sylvestre Ilunga Ilunkamba a dans son critérium mis aussi un accent particulier sur la compétence, l’intégrité et la capacité de travailler en équipe. Ce n’est pas tout. Le Premier ministre va veiller également sur la représentativité significative du genre et l’équilibre géopolitique.

Les candidats au premier gouvernement de l’ère Félix Tshisekedi devront aussi être capables de travailler sous l’autorité du Premier ministre qui leur fera signer un contrat de performance.

 » Notre objectif est celui de doter le pays dans cette période de tous les défis et de tous les enjeux d’un gouvernement constitué de femmes et d’hommes braves, intègres et pleins de bonne volonté pour pouvoir sous l’impulsion du Président de la république, chef de l’Etat permettre à notre pays de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des citoyens congolais « , avait souligné Ilunga Ilunkamba au début des consultations.

Les confessions religieuses dans leur ensemble y vont également de leurs recommandations au nouveau chef du gouvernement qu’elles exhortent de nommer les personnes intègres parce que la crise en RDC serait éthique.

 » Les différentes confessions religieuses ont insisté sur l’éthique. Nous espérons que l’on épargnera au peuple congolais la torture de voir au gouvernement des gens qui dans une large opinion sont identifiés comme des prédateurs. Le premier critère de déclenchement c’est de designer des gens qui inspirent confiance qui vont aussi encourager les autres à collaborer, à travailler avec « , a déclaré le secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), Abbé Donatien Nshole.

Après le dépôt hier dimanche des listes des candidats ministres et vice-ministres, le Premier ministre fait un premier toilettage avant de remettre, mardi 13 août,au président de la République la première mouture de la composition du gouvernement tant attendu.

Pour rappel, le gouvernement Ilunkamba sera composé de 65 ministres à raison de 42 pour le FCC et 23 pour le CACH ».

SYNTHESE DES RENCONTRES AVEC LES FORCES VIVES DE LA NATION

1. Ce vendredi 09 août 2019, son excellence le Premier Ministre, le professeur ILUNGA ILUNKAMBA, a reçu à tour de rôle les représentants des forces vives de la nation suivantes:

– Les confessions religieuses (catholiques, protestants, orthodoxes, kimbanguistes, musulmans, églises de réveil, armée du salut et Union des Eglises Indépendante du Congo)

– L’Association Nationale des Entreprises du Portefeuille de l’Etat (ANEP)

– Les associations des femmes parlementaires et de la société civile : maraîchères, autochtones, femmes vivant avec handicap (albinos) et femme experte en gestion des conflits ITURI ;

– L’Association Nationale des Chefs Coutumiers ;

– Les associations des jeunes (parlementaires et de la société civile)

– La Fédération des Entreprises du Congo (FEC) ;

– L’Association Nationale des Personnes Handicapées*

2. Soucieux de se rapprocher davantage des préoccupations et des aspirations du peuple congolais, le Premier Ministre a rappelé, au cours de chacune des séances, que la rencontre du jour avait pour objet de recueillir les propositions constructives des représentants des forces vives de la nation quant à l’action et au programme du gouvernement en cours de formation,

3. En outre, il indiqué que le choix des ministrables se fera au regard des critères définis de commun accord par les deux plateformes politiques de la majorité parlementaire (CACH-FCC), et publiés lors de l’ouverture officielle des consultations, intervenue le mercredi 07 Août 2019. Selon le programme, la présentation des listes des candidats interviendra le dimanche 11 août 2019.

4. La présente note fait la synthèse des principaux problèmes soulevés et des recommandations formulées par les délégations au cours de leurs séances respectives.

1. LES CONFESSIONS RELIGIEUSES

5. Les principaux problèmes évoqués sont :

– La pauvreté endémique au sein de la population congolaise ;

– La modicité du budget de l’Etat et la prise en compte insuffisante des préoccupations sociales des populations;

– Le manque de discipline individuelle, la multiplication des antivaleurs et les carences éthiques et morales ;

– La persistance de l’insécurité surtout dans l’Est du pays, les tueries en masse et les ravages de l’épidémie d’Ebola.

6. Les recommandations essentielles formulées par les représentants des confessions religieuses concernent :

– La moralisation de la vie politique et de la société congolaise et le choix, au niveau des institutions et surtout du gouvernement, des animateurs intègres et compétents ; – La prise en compte des vraies préoccupations des populations dans les programmes à venir ;

– La systématisation et l’élargissement des rencontres avec les forces vives de la Nation.

7. Les Confessions religieuses ont indiqué leur disponibilité pour accompagner le gouvernement dans tout ce qu’il entreprendra pour améliorer les conditions de vie de la population.

8. En conclusion, le Premier Ministre a remercié ses hôtes et les a exhortés à formuler des propositions écrites pour nourrir le programme du futur gouvernement, et indiquer les facteurs déclencheurs en vue de l’amélioration des conditions de vie de nos populations. II a souligné que l’échec stigmatisé est collectif, d’où la nécessité de l’implication des confessions religieuses dont la fonction principale est la moralisation et la promotion de l’éthique dans la société congolaise.

II. L’ASSOCIATION NATIONALE DES ENTREPRISES DU PORTEFEUILLE DE L’ETAT (ANEP)

9. L’ANEP s’étant félicitée de la nomination d’un de ses anciens membres, a énuméré tes principaux problèmes des entreprises publiques que voici ; vétusté des équipements, pléthore et vieillissement du personnel, déséquilibre financier chronique, prix administrés, arriérés toujours impayés par l’Etat, interférences des ministères sur la gestion, harcèlement fiscal et judicaire, spoliation des biens et occupations illégales des terrains, saisie des comptes, fiscalité asphyxiante, budgets non décaissés…

10. En vue de participer activement au programme du gouvernement, l’ANEP propose notamment :

– Que l’Etat confirme sa préférence pour les entreprises publiques pour certains marchés :

o Transport aérien des Ministres et des fonctionnaires par CONGO AIRWAYS,

o Réhabilitations routières par l’Office des Routes et l’Office des Voiries et Drainage…

– Que l’Etat parachève la réforme globale des entreprises du portefeuille de l’Etal

11. L’ensemble des propositions de l’ANEP figure dans un mémo qui a été remis séance tenante au Premier Ministre.

12. Tout en remerciant l’ANÈP pour son mémo, le Premier Ministre a promis d’en faire examiner le contenu par ses services dès l’investiture du gouvernement et d’envisager la convocation prochaine d’une nouvelle rencontre pour discussions.

13. Au passage, il a noté que gérer une entreprise du portefeuille de l’Etat n’est pas facile. Il faut cependant reconnaître que les entreprises publiques ont été à la base de la création de grandes villes et elles restent essentielles pour l’amélioration des conditions de vie des populations.

14. Le Premier Ministre a insisté sur la nécessité de compléter la réforme juridique de ces entreprises par la réforme économique.

Du reste, il faut rechercher de nouvelles formules pour leur recapitalisation et leur compétitivité.

15. En conclusion, en ce qui concerne la préférence pour les entreprises publiques, l’Etat, comme tout autre client consommateur des services, cherche la qualité des prestations. Il faut donc que les entreprises publiques améliorent leurs performances.

III. LES ASSOCIATIONS DES FEMMES

16. La délégation des femmes comprenait plusieurs associations, à savoir : les femmes parlementaires et les femmes de la société civile dont une coordonnatrice du monde agricole, une personne vivant avec handicap (albinos), une autochtone et une experte en gestion des conflits en ITURI.

17. Les problèmes soulevés peuvent se résumer comme suit :

– Les femmes sont victimes des guerres, des viols et des travaux pénibles et risqués des champs ;

– Les femmes autochtones et celles vivant avec handicap sont systématiquement discriminées par rapport aux services sociaux de base (éducation et santé) et à l’emploi ;

– Les femmes autochtones sont spoliées et victimes d’expropriations injustes dans des exploitations forestières ;

– Les lois protégeant ou promouvant les droits des femmes ne sont pas appliquées comme par exemple la disposition constitutionnelle en rapport avec la parité ;

– Les femmes politiques supportent un double poids : celui de leur famille et celui de leur base sans aucun pouvoir d’achat ;

– Le rôle des femmes dans le règlement des conflits est ignoré en RDC;

– Les femmes congolaises ne sont nullement représentées dans les organisations sous-régionales ou régionales à l’instar de leurs collègues des pays voisins.

18. Aussi les femmes proposent-elles entre autres :

– La reconnaissance de leur compétence et de leur engagement pour régler certains conflits et pour relever le défi du développement en RDC ;

– La nécessité pour certains ministères, comme celui de l’Agriculture, d’accorder là priorité aux femmes dans la distribution du matériel et de l’outillage agricoles ;

– L’implication du gouvernement pour aider certaines catégories de femmes (handicap) à accéder aux soins et à bénéficier de certaines exonérations pour certains produits dermatologiques et des lunettes ophtalmologiques pour les albinos ;

– La parité au sein de toutes les institutions dans une proportion de 45/50 par exemple ; à compétence égale, privilégier la femme, car les femmes gestionnaires des entreprises publiques ont été plébiscitées à la suite de l’audit de 2006 ;

– La présence d’au moins une candidate sur les trois noms à proposer pour la formation du Gouvernement ;

– La représentation de la génte féminine au sein des organisations sous-régionales et régionales ;

– L’intégration des femmes dans tous les débats et toutes les rencontres portant sur le pays,

19. Prenant la parole, le Premier Ministre a remercié les dames pour la pertinence des problèmes posés et des propositions formulées. En outre, il les a invitées à se battre au sein de leurs plateformes respectives (CACH-FCC) pour être présentes sur les listes des candidats présentées par celles-ci.

20. Enfin, le Premier Ministre a invité les différentes associations à lui faire parvenir leurs contributions écrites via le secrétariat qui sera installé à cet effet au lieu de la rencontre. En réponse, un mémo a été remis séance tenante par le Fonds pour les Femmes Congolaises (FFC).

IV. LES CHEFS COUTUMIERS

21. Composée de cinq personnes, la délégation des chefs coutumiers représentait en réalité plus de deux cents chefs postés dehors pour des raisons évidentes d’espace.

22. Les chefs coutumiers ont une double mission : ta gestion des terres coutumières (en règle générale détournées par les affaires foncières), et la conduite des affaires de leurs entités (mise à mal par la territoriale).

23. Les problèmes posés par les chefs coutumiers peuvent être articulés comme suit :

– La défaillance du ministère des Affaires coutumières plus souvent confié à des personnes ne maîtrisant pas ses rouages ;

– La dégradation du pouvoir coutumier foulé aux pieds par les services spécialisés gouvernementaux : Agence Nationale des Renseignements (ANR) et Police Nationale Congolaise (PNC) ;

– L’inexistence des tribunaux de paix à cause des conditions de travail très dures à l’intérieur ;

– La persistance de l’insécurité dans certaines parties de la République et notamment à l’Est (Béni et Butembo) ;

– La précarité de la situation des chefs coutumiers ne bénéficiant plus de leurs salaires et primes,

24. Aussi, les chefs coutumiers proposent-ils :

– Leur rapprochement et leur intégration dans la gestion de l’Etat pour accompagner dignement les responsables du pays à tous les niveaux ;

– Leur implication dans la gestion de certaines crises et notamment celle de l’épidémie d’EBOLA

– La restauration des tribunaux coutumiers en remplacement des tribunaux de paix défaillants ;

– Le règlement des problèmes sociaux des chefs coutumiers.

25. Pour le Premier Ministre intervenant à la fin, là question des terres ne devrait pas poser de problèmes, au regard des grandes étendues des terres qu’on rencontre à travers le pays. Le chef coutumier a donc le devoir d’aider sa population à se prendre en charge car les terres dans nos villages restent inexploitées malgré leur énorme potentiel de fertilité.

26. Pour redonner vie à nos villages, les chefs coutumiers doivent devenir des acteurs du développement.

27. Le gouvernement sera appelé à mettre les moyens nécessaires à la disposition des entités décentralisées.

V. LES ASSOCIATIONS DES JEUNES

28. S’agissant de la jeunesse, le Premier Ministre a reçu une équipe de 12 personnes composée de jeunes parlementaires et de jeunes des organisations de la société civile dont le comité restreint du Conseil National de la Jeunesse, la LUCHA et un autre mouvement citoyen.

29. Le Premier Ministre a donné à tour de rôle la parole aux jeunes présents dans la salle, qui ont tout d’abord présenté les félicitations et remerciements à son Excellence Monsieur le Premier Ministre pour sa nomination en tant que Chef du Gouvernement, et pour les avoir conviés à cette rencontre.

30. Ensuite, saisissant cette occasion, les jeunes lui ont soumis les problèmes suivants:

– L’abandon, selon la LUCHA, de la jeunesse pendant tous les 1.8 ans de règne du Président Joseph KABILA ;

– La représentation’ insuffisante des jeunes au sein des institutions ;

– La persistance d’un chômage élevé parmi les jeunes;

– L’absence de la jeunesse dans les structures d’encadrement des jeunes ;

– L’inadéquation entre les institutions de formation des jeunes et les besoins réels de la société

– L’absence des structures d’accompagnement de l’entrepreneuriat des jeunes.

31. En outre, tes jeunes ont émis les propositions suivantes:

– Un quota de 40% des jeunes dans le gouvernement national ;

– Une présence de 2 jeunes au moins dans chaque cabinet ministériel ;

– La promotion des jeunes comme mandataires dans tes entreprises du portefeuille de l’Etat ;

– La nomination des jeunes dans tes organes de décisions de la République ;

– L’attribution à un jeune du Ministère de la jeunesse pour bien prendre en charge les roblèmes de la jeunesse ;

– L’amélioration des conditions d’éducation à tous les niveaux ;

– La restauration de la bourse d’étude pour les étudiants finalistes ;

– La promotion par le Gouvernement des programmes débouchant sur la multiplication des possibilités d’emploi pour tes jeunes ;

– La création d’un service ou cadre pour l’accompagnement des jeunes entrepreneurs et pour leur implication véritable dans la création des richesses ;

– La création d’un fonds national pour l’entrepreneuriat des jeunes ;

– La mise à disposition d’un bâtiment devant abriter des bureaux des jeunes entrepreneurs ;

– La promotion et l’intégration des jeunes dans l’utilisation des NTIC et leur participation à l’économie numérique i

– La diffusion des programmes éducatifs et l’organisation des activités culturelles (théâtre, cinéma, etc.) pour les jeunes ;

– L’éradication du phénomène UJANA et de toutes les autres formes de prostitution qui détruisent les mœurs de la jeunesse congolaise ;

– La participation de leurs Excellences Monsieur le Président de la République et Monsieur le Premier Ministre à la Journée Internationale de la jeunesse, célébrée te 12 Août de chaque année.

32. Après cette présentation et s’agissant spécialement de la LUCHA, Son Excellence Monsieur te Premier Ministre a répondu sur un ton fort aux propos de cette organisation. Interpellant celle-ci à plus de responsabilité et d’humilité, il a indiqué que  » le Président Joseph Kabila a fait sa part et que là jeunesse elle-même doit faire la sienne. Il ne faut pas être présomptueux et croire qu’on est capable de tout résoudre. Le Président Joseph KABILA dont on parie aujourd’hui dans cette salle, et qui m’a choisi au poste de Premier Ministre, est celui qui a donné le courage à la jeunesse pour qu’elle prenne conscience de ses responsabilités. Ce qui me déplaît, c’est cette assurance de tout savoir comme s’il existait un bouton magique sur lequel on peut appuyer et résoudre tous les problèmes du pays en une fois ».

33. Ensuite, le Premier Ministre a demandé à cette organisation de devenir positive et de lui présenter le projet de société de la LUCHA pour contribuer au programme du Gouvernement.

VI. LA FEDERATION DES ENTREPRISES CONGOLAISES FEC

– Quasi absence des nationaux dans le capital des entreprises ;

– Destruction de remploi à cause de la prééminence, dans le code du travail, des problèmes sociaux sur les problèmes économiques ; la loi ne protège que le travailleur et pas du tout l’employeur ;

– Carence du système éducatif et manque d’une adéquation université -société;

– Absence des structures d’enseignement technique et professionnel ;

– Système productif inexistant et importation massive des denrées alimentaires pourtant à la portée des capacités et des potentialités du pays ;

– Administrations publiques sclérosées et orientées vers l’enrichissement illicite ;

– Multiplicité des taxes, voracité et opacité fiscales, fiscalité policière et non éducative, confiscation du système par l’élite fiscale ;

– Mauvais classement de la RDC par rapport aux 11 critères de Doing Business de la Banque Mondiale (186e »16 place pour la RDC sur 188);

– Echec des réformes à cause de leur caractère sectaire et donc d’un manque de vision globale.

35. La FEC a aussi présenté quelques problèmes spécifiques:

Au niveau du secteur minier ; – Echec de la réforme du code minier de 2002 en 2016 entraînant le départ de certains opérateurs miniers de la FEC et minoration des recettes minières malgré l’accroissement de la production ;

– Instauration injustifiée et abusive d’une taxe de promotion de l’industrie de 2% sur le secteur minier ;

– Redressements fiscaux colossaux de la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA) sur les entreprises minières et tracasseries de tous genres au niveau des provinces ;

– Difficultés d’obtenir des visas pour tes partenaires.

Au niveau des petites et moyennes entreprises (PME) :

– Négligence du potentiel productif des mamans maraîchères par exemple et des jeunes ;

– Absence d’un programme sur l’entreprenariat des jeunes et des femmes ;

– Marchés publics inaccessibles pour les PME.

36. Un diagnostic complet par secteur a été fait dans un mémo que présente le vice-président de la FEC au Premier Ministre.

37. Néanmoins, quelques recommandations ont été formulées par la FEC, à savoir :

– Réforme du code du travail pour l’adapter au modèle international protégeant à la fois remployé et l’employeur ;

– Signature d’un pacte fiscal entre la FEC et le gouvernement pour limiter les contrôles réputés frauduleux et renforcer te trésor public dans ses droits ;

– Relance du projet 1NGA et encouragement du dynamisme congolais très présent dans le secteur énergétique ;

– Suppression du recours à l’aviseur fiscal et paiement direct des impôts au trésor public par le secteur privé ;

– Mise en place de la professionnalisation de renseignement et de la promotion des écoles techniques ;

– Création d’un dispositif pour garantir et promouvoir la participation des congolais au capital des sociétés à l’instar de ce qui se fait en Angola,

38. Le Premier Ministre a remercié la délégation de la FEC pour sa contribution et lui a promis de faire examiner attentivement son mémo par les services techniques spécialisés. Il a en outre indiqué que d’autres rencontres auront lieu et qu’il fera tout son possible pour améliorer le climat des affaires en RDC.

VII. L’ASSOCIATION CONGOLAISE DES PERSONNES HANDICAPEES

39. L’Association Congolaise des Personnes Handicapées était conduite par son 1er vice-président national, monsieur SHINDANI ancien vice-ministre des Affaires Sociales. Ce dernier a souligné que son association, cadre fédérateur de toutes les organisations des personnes vivant avec handicap, est reconnue par la Convention Internationale des Personnes Handicapées dont la 12* »16 session a eu lieu récemment à New-York.

40. L’organisation se réunit localement le 3 décembre de chaque année à l’occasion de la journée internationale des personnes handicapées.

41. Les problèmes posés par l’association sont les suivants :

– Ignorance des conditions de vie des handicapés et insuffisance des structures de formation, d’encadrement et d’accompagnement ;

– Discrimination et inaccessible aux services sociaux de base et à l’emploi ;

– Exclusion des structures de décision en rapport avec leur situation et même de toutes les autres structures ;

– Minimisation ou sous-estimation des capacités physiques, intellectuelles ou même artistiques des personnes handicapées.

42. L’association a formulé les propositions suivantes :

– Reconnaissance des capacités physiques, intellectuelles et artistiques des handicapés et leur intégration systématique dans la vie sociale et dans les institutions ;

– Création des structures d’encadrement et d’accompagnement des personnes handicapées ;

– Récupération des retards accumulés dans l’application des engagements pris lors de la ratification de la convention internationale sur les personnes handicapées.

43. Dans une émotion partagée, l’Association a fait cadeau au Premier Ministre de 2 œuvres d’art fabriquées par des personnes handicapées.

44. Le Premier Ministre a remercié chaleureusement les membres présents de l’association et a promis de tout faire pour les aider à s’épanouir dans une société congolaise appelée à vivre de grandes mutations dans les années à venir.

Commencées à 12 heures, les rencontres ont pris fin peu après 20 heures.

(s) ILUNGA ILUNKAMBA PREMIER MINISTRE »

L’Avenir souligne, pour sa part, le fait pendant que la délégation de CACH lors du dépôt des listes de candidats ministres a été composée de cinq personnes, celle du FCC n’a eu qu’une seule personne, le prof. Néhémie Mwilanya. Voilà qui a laissé certains accréditer la thèse selon laquelle au FCC, les différents regroupements ne se seraient pas mis d’accord au sujet de la répartition des ministères. Et d’autres de rétorquer : qui ne vous dit pas aussi qu’au CACH, l’on a du mal à faire confiance à Jean-Marc Kabund que l’on est obligé de l’accompagner là où il pouvait déposer seul la liste au Premier ministre.

Selon L’Avenir, au FCC, certaines langues disent avoir requis l’arbitrage de l’Autorité morale au sujet de la position dominante que prendrait le PPRD. A en croire les mêmes sources, le PPRD se taperait la part du lion, en prenant tous les ministères régaliens ou juteux au mépris des autres.

La Prospérité fait remarquer dans son édito que cette semaine est celle de tous les enjeux et dangers. D’une part, la grogne sociale, caractérisée par la grève ça et là dans les milieux universitaires va s’accentuer, mais aussi, des fortes contestations de la population face à un gouvernement qui aura symbolisé les couleurs non pas de la rupture avec l’ancien régime, mais celles de la continuité. Et, tous ceux-là qui n’auront pas trouvé une place de choix au sein du gouvernement, les Bahati, les dissidents de Lamuka qui font les yeux doux à Fatshi, les membres des confessions religieuses ne faisant pas partie de la coalition au pouvoir, vont éventuellement contester la présence des figures de l’ancien régime, et de ce fait, pourront récupérer politiquement cette grogne sociale pour enclencher des actions de grandes envergures.

Doublonnage

Africanews annonce « Dédoublement de l’AFDC-A: le CNSA tranche en faveur de Bahati »

« Le Conseil national de suivi de l’Accord de la Saint-Sylvestre (CNSA) a tranché. « Seul Modeste Bahati Lukwebo, président national et autorité morale du regroupement Alliance des forces démocratiques du Congo et Alliés (AFDC-A), est reconnu et a le droit de présenter les candidats ministres et vice-ministres auprès du Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba au cas où sa plate-forme politique est reconnue comme partenaire par la coalition au pouvoir -Front commun pour le Congo (FCC) et le Cap pour le changement (CACH) », a signifié le CNSA.

Pour cette institution d’appui à la démocratie, c’est pour éviter de replonger le pays dans le phénomène de dédoublement des organisations politiques en RD-Congo. « Nous voulons rappeler que l’Accord politique global et inclusif signé le 31 décembre 2016, dont le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo est signataire, a prévu au chapitre 5 de la décrispation politique de mettre fin au dédoublement des partis politiques. Et, à ces jours, on ne peut pas parler de l’AFDC-A/FCC et AFDC-A/Bahati. Non, ça n’existe pas! », a précisé Valentin Vangi, rapporteur du CNSA, à radio « Top Congo Fm », donnant raison à Modeste Bahati.

Et d’insister: « Seul l’AFDC de Bahati qui doit présenter la liste des candidats ministres et vice-ministres. Si le Président de la République et le Premier ministre constatent que l’AFDC-A est un partenaire incontournable, il faut se référer directement à l’honorable Modeste Bahati ».

Le CNSA, a poursuivi Valentin Vangi, demande au Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi et au Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba de ne pas renforcer l’émiettement des partis politiques et de ne pas nommer des candidats ministres présentés sur la liste AFDC-A/FCC. Pour sa part, Pitshou Muzaliwa, un des leaders des jeunes et fidèles à Modeste Bahati, estime que l’autre camp, dirigé par Nene Nkulu, recourt aux méthodes autrefois décriées durant le régime passé.

« Toutes les fédérations de la ville de Kinshasa avaient initié une marche de soutien à toutes les tractations politiques du moment et toutes les démarches que notre autorité morale Modeste Bahati est entrain de mener afin que notre quota soit respecté tel qu’a été défini lors des négociations pour la formation du gouvernement. Néanmoins, nos amis, les frondeurs de l’AFDC-A, sont entrain de vouloir chercher à s’accaparer de notre quota en dehors même de l’autorisation de la conférence des présidents, de notre autorité morale… Nous, la base, nous disons catégoriquement non et nous mettons en garde ces frondeurs. Ils doivent respecter les lois de notre pays ».

(Cette décision du CNSA ne manque pas de sel, compte tenu du fait qu’Ollenghankoy, qui le préside, doit ce poste à … un doublonnage » NdlR)

Réforme de la CENI

Le Potentiel annonce que «  Lutundula lance le débat avec une proposition de loi »

« La réforme de la CENI est à l’ordre du jour. Le chef de l’Etat Félix Tshisekedi en a fait l’une de ses priorités. Le député national Christophe Lutundula vient de lancer le débat en initiant à l’Assemblée nationale une proposition de loi portant réforme de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) est au cœur du système électoral congolais. C’est elle qui a le plein pouvoir d’organiser les élections en République démocratique du Congo. A ce jour, la RDC est à troisième expérience électorale. Tout a commencé en 2006 avec les premières élections générales pilotées par la Commission électorale indépendante sous l’abbé Apollinaire Malumalu. Puis vint le deuxième cycle électoral de 2011piloté par le pasteur Daniel Ngoy Mulunda. Les élections chaotiques de 2011 avaient déjà démontré les failles d’un système électoral essoufflé.

En lieu et place de corriger les erreurs de 2011, les élections de 2018 ont été la preuve de la dérive du système électoral congolais. La réforme de la CENI, suivie de la révision de la loi électorale ont mis en branle tout un système électoral. Le nombre impressionnant de recours aux législatives nationales déposés auprès de la Cour constitutionnelle ont étalé au grand jour les failles d’un système en totale déliquescence.

Aujourd’hui, après trois cycles électoraux, il y a lieu de requalifier le système électoral de la République démocratique du Congo. Il s’agit de lancer un débat national, sans passion, pour éviter à ce que les erreurs de 2011 et 2018 ne se répètent. C’est donc loin des considérations qu’il faut lancer ce débat – sans aucune interférence. C’est le devenir de tout un pays qui est en jeu.

Christophe Lutundula se veut le précurseur de ce débat qui doit ouvrir la voie à une réforme en profondeur du système électoral congolais. Il vient à ce propos de déposer à l’Assemblée nationale une « proposition de loi organique complétant la loi organique n°10/13 du 18 juillet 2010 portant organisation et fonctionnement de la Commission électorale nationale indépendante telle que modifiée et complétée par la loi organique n°13/012 du 19 avril 2013 ». Il considère qu’aucune réforme d’envergure du système électoral ne peut être entreprise sans prendre en compte la refonte de la structure de la CENI et son mode de fonctionnement.

Dans son argumentaire, l’honorable Lutundula part du principe, selon lequel, depuis 2006 jusqu’en 2018, « de manière générale, la courbe d’évolution du processus électoral en RDC n’est pas ascendante en valeur ajoutée. Bien au contraire, à chaque cycle, l’organisation des élections perd en qualité (transparence, régularité, fiabilité des résultats, ordre….) et en crédibilité ». « Sans doute que cette détérioration continue de l’organisation des élections en RDC est tributaires de plusieurs facteurs et appelle, par conséquent, la requalification de l’ensemble du système électoral impliquant la loi électorale, le contentieux électoral, le financement des élections et le pouvoir organisateur qui en est la cheville ouvrière », pense-t-il.
Son initiative va dans le sens de la «requalification du système électoral congolais », de façon, note-t-il, d’«ajuster, au regard des faiblesses de 3 cycles électoraux précédents, l’organisation et le fonctionnement de la CENI qui est le pouvoir organisateur constitutionnel des élections et dont le rôle est déterminant non seulement pour la réussite de tout scrutin, mais aussi pour la consolidation de la paix civile et la stabilité des institutions de la République».

Les ajustements proposés ont pour finalités de : «renforcer l’indépendance, la neutralité et l’impartialité de la CENI et lutter contre son instrumentalisation politicienne; rassurer tous les compétiteurs électoraux quant à la transparence du scrutin et leur offrir des chances égales ; améliorer la transparence et l’efficacité de la gestion tant des opérations électorales que des ressources de la CENI ; soumettre effectivement la gestion de la CENI à un contrôle interne efficace et à celui du Parlement conformément à la Constitution (article 100) et à la loi organique portant son organisation et son fonctionnement (articles 28 et 42) ; sauvegarder l’honneur et la dignité des membres de la CENI en leur évitant tout soupçon et toute tentative d’actes contraires à l’éthique de leurs fonctions ».

Dans le fond, la proposition de Christophe Lutundula apporte un certaine nombre d’innovations aussi bien dans la désignation des membres du bureau de la CENI, notamment leurs attributions, leurs relations les composantes qui les désignent, le système de rémunération, et bien d’autres.

Pour le député Lutundula, il s’agit de renforcer réellement l’indépendance de la CENI en renforçant le pouvoir de son bureau tout en affranchissant ses membres du diktat de leurs composantes respectives.

Avec cette proposition de loi, Lutundula lance un débat. Il le veut national et dépassionné. Son seul souci est de doter la RDC d’une CENI véritablement indépendante, garante, selon lui, de la bonne tenue d’élections en RDC. Evidemment, le vrai débat va se dérouler au Parement, en commençant par l’Assemblée nationale pour s’étendre par la suite au Sénat. Députés et sénateurs ont donc un rendez-vous avec l’histoire pour réformer un système électoral qui a démontré ses limites depuis les premières élections de 2006 jusqu’à celle de décembre 2018. »

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 © CongoForum, le lundi 12 aoüt 2019

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