21 08 19/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE MERCREDI (CongoForum)
Sommaire
A l’Assemblée Nationale, une commission spéciale pour la validation des nouveaux députéssera bientôt mise en place. Elle aura pour mission de procéder à la validation des pouvoirs des suppléants des députés nationaux qui ont opté pour des fonctions incompatibles avec le mandat de député national ainsi que celle des députés nationaux qui ont été déclarés élus par la Cour Constitutionnelle dont l’arrêt définitif a été signifié au Bureau de l’Assemblée nationale le 17 août dernier. Bref, l’Assemblée se met en place cependant que SII fignole son gouvernement. Les journaux parus à Kinshasa en ce mercredi 21 août 2019 meublent cet intervalle un peu vide en exprimant leur satisfaction leurs craintes olu leurs espoirs quant à ce qui va suivre… Le lancement mardi à Matadi du premier Forum national sur l’énergie électrique en RDC intéresse aussi les journaux. Il faut y ajouter encore les nominations des bourgmestres ainsi que le dossier de l’arrêt de travail à l’Ogefrem .
Politique
« Du sang neuf ! » s’exclame Le Potentiel.
« C’est ce mercredi 21 août que le Premier ministre, Ilunga Ilunkamba, remettra au président de la République la mouture révisée de son équipe gouvernementale. S’il lui a été demandé de tenir compte de l’équilibre du genre et de la représentativité géopolitique, le Premier ministre devra également veiller au renouvellement de la classe politique. Il devra insuffler du sang neuf afin de rompre réellement avec de vieilles pratiques consistant à tout concentrer sur les hommes politiques et rien pour le peuple.
Disons-le : dans ce pays où tout se vend et tout s’achète, la corruption s’est érigée en système et n’émeut plus personne. Le coulage des recettes du Trésor public et l’impunité qui s’en suit, constituent une gangrène que, seule une thérapie de choc pourra guérir.
Entre-temps, le peuple, qui tire le diable par la queue, a besoin d’un nouveau souffle. Et donc, on ne peut pas se complaire indéfiniment dans la médiocrité et des antivaleurs, en (re)prenant les mêmes qui ont avili la population pour se remplir leurs propres poches, comme dans un jeu de chaise musicale.
Mais qui délivrera le peuple congolais de ce gouffre infernal dans lequel il est plongé depuis des décennies ? Cette question serait une quête du profil de l’homme politique susceptible de donner à notre communauté nationale les meilleures chances d’épanouissement. On pourra s’essayer d’exiger des prochains membres de l’exécutif national cinq qualités essentielles : honnêteté intellectuelle, intégrité sociale, probité morale, capacité au dialogue et à la concertation et, enfin, respect des lois et des procédures juridiques.
Pour tout dire, la question de la bonne gouvernance en RDC, c’est intrinsèquement une question d’homme. Il nous faut ce « nouvel homme congolais », une nouvelle race d’hommes politiques, qui devra insuffler du sang neuf dans un pays où le tissu économico-social est complètement fissuré ».
Le Bulletin de l’ACP annonce que « Le FCC se félicite de sa contribution dans la mise en place des institutions stables en RDC »
« Le coordonnateur du Front commun pour le Congo (FCC), Néhémie Mwilanya Wilondja, s’est félicité, mardi 20 août 2019 , à l’occasion de la rentrée politique de sa plate forme, de la contribution du FCC à la mise en place des institutions stables du pays aussi bien au niveau provincial que national avec l’installation des bureaux de deux chambres du Parlement.
Après les différents scrutins de décembre 2018, a-t-il expliqué, le FCC s’est engagé dans un schéma tourné vers l’amour de la patrie à travers sa contribution aux valeurs positives de promotion de la paix, de la démocratie et du progrès socio économique des populations congolaises grâce à la vision de son autorité morale, Joseph Kabila Kabange.
Cette vision, a affirmé le coordonateur du FCC, s’est matérialisée par l’alternance politique au plus haut sommet de l’Etat fondée sur la coalition FCC-CASH, autour d’un programme commun de gouvernement et de partage du pouvoir, avant d’ajouter que le FCC qui se réjouit de cette coalition qui prend corps autour de ces deux piliers, va s’assumer pleinement afin de consolider les acquis résultant du rapprochement de ces deux forces politiques.
C’est dans ce contexte, a dit Mwilanya Wilondja, que le FCC a répondu positivement à la consultation lancée par le Premier ministre pour la formation du gouvernement par la régénérescence de la classe politique en accordant un quota important à la jeunesse et au « genre » tant sur le plan qualitatif que quantitatif.
Le FCC, a-t-il affirmé, est déterminée à jouer sa partition au sein des institutions parlementaires et de l’exécutif dans l’intérêt supérieur de la nation, en vue de créer une plus value positive susceptible de défendre notre pays et d’améliorer les conditions socio économique de la population congolaise.
Des hauts cadres du FCC, Emmanuel Ramazani Shadary, Azarias Ruberwa, Ingele Ifoto et Raymond Tshibanda ont pris part à cette conférence de presse marquant la rentrée politique au FCC ».
Forum des As s’écrie « Halte à l’instrumentalisation de la représentativité ! ».
« Vous avez dit » représentativité » du Gouvernement ? Un vaste débat au Congo-Zaïre qui surgit à chaque redistribution des cartes. Et nous y revoici. Pour la énième fois.
Certes, le caractère représentatif du Gouvernement est gravé dans le marbre…constitutionnel. Personne de sensé ne saurait s’inscrire dans une logique révisionniste sur cette question. La parité homme-femme, la présence de jeunes, des personnes vivant avec handicap …dans le Gouvernement constituent des avancées réelles. Aussi bien le Président que le Premier ministre ont mille fois raison d’insister sur la participation toutes ces catégories sociales au premier Cabinet de l’ère FATSHI.
Là où le bât blesse c’est que sous les tropiques rd congolaises le concept de représentativité ressemble souvent à cet arbre qui cache-mal- les ambitions loufoques des acteurs politiques et ceux de la nébuleuse » Société civile » en mal d’emploi. Si tant est que l’emploi soit la denrée la plus en vogue.
Sous des dehors d’un combat noble, il s’agit dans nombre de cas d’arguments pro domo où chacun prêche pour sa chapelle. Mieux son ventre. Exactement à la manière des politiciens qui crient au déficit de représentation ou à la marginalisation dès lors que leur équation individuelle n’est pas prise en compte.
C’est pourquoi, le tandem FASTHI-Ilunga devrait se garder gérer la problématique de représentativité avec rigueur. Sinon, cette exigence constitutionnelle risque de profiter à uniquement à tout ce que Kinshasa compte de quémandeur de postes politiques.
Au demeurant, en régime frappé du sceau de l’onction du suffrage universel, dire d’un gouvernement issu des urnes qu’il n’est pas…suffisamment représentatif heurte les fondements même du fait démocratique. Un vrai oxymore. Ou la majorité est vraiment majorité ou elle ne l’est pas.
En démocratie pluraliste, le peuple confère la légitimité à un parti ou à un groupe de partis politiques pour gérer le pays et en rendre compte. C’est le principe basique de la responsabilité politique.
En l’occurrence, le FCC et le CACH ont reçu mandat du peuple de gouverner. Il leur appartient de veiller à la représentativité de leurs équipes respectives. Ce qui pose la sempiternelle double question de l’engagement de certaines catégories sociales dans les partis politiques et la capacité de ces derniers à assurer leur promotion.
En clair, la vraie représentativité commence dans les formations politiques. Ce sont elles qui concourent à l’expression du suffrage ».
La Tempête des Tropiques titre « 2006, 2011 et 2018, Le processus électoral en RDC au goût inachevé »
« C’est depuis 2006 que la République Démocratique du Congo s’est engagée dans le processus de démocratisation de ses institutions. Ainsi, après le gouvernement 1+4 (2003-2006), la Commission Électorale Indépendante (CEI) a, en 2006, organisé l’élection présidentielle et les élections législatives nationales et provinciale, l’élection des sénateurs et l’élection des gouverneurs des provinces.
Cependant, le processus électoral laissé à mi-chemin n’a jamais été achevé après une décennie. Pour cause, les Congolais attendent toujours l’organisation des élections locales, municipales et urbaines pour que les institutions de la République soient démocratisées du sommet à la base. Apparemment, ces scrutins semblent être jetés dans les oubliettes une fois que les suffrages énumérés ci-haut ont eu lieu dans le pays.
Le manque de ces scrutins contraint les gouverneurs des provinces à travailler notamment avec des bourgmestres et des maires qui ne sont pas l’émanation de la volonté du souverain primaire. Conséquence, ils sont redevables vis-à-vis de ces gouverneurs que du véritable détenteur du pouvoir, le peuple congolais. C’est ainsi qu’ils doivent rendre compte aux gouverneurs et sont soumis à leur diktat en se passant parfois de leurs administrés.
Aussi, des voix se lèvent déjà pour dénoncer cette léthargie concernant l’organisation des élections locales, municipales et urbaines. Ainsi, le souhait est que l’Exécutif national puisse inscrire la tenue de ces scrutins parmi ses priorités dans le but de parachever le processus électoral entamé il y a plus de dix ans.
Quid de l’organisation des élections locales ?
A ce jour, certains observateurs avisés s’inquiètent quant à l’incertitude qui plane concernant la tenue de ces élections locales. Depuis 2006, le problème d’argent a été toujours évoqué par le pouvoir organisateur des élections pour justifier le report de ces scrutins. En plus, le bureau de la CENI, qui gère les affaires courantes, laisse la responsabilité des élections locales, municipales et urbaines au prochain bureau. Pourtant, ces élections n’ont jamais eu lieu pendant les trois scrutins organisés dans le pays, bien qu’ils figurent dans le calendrier électoral.
Il revient donc à l’Etat congolais de pouvoir donner des moyens financiers nécessaires afin de permettre que ces scrutins soient possibles au niveau local. Question de permettre à ceux qui vont gérer les entités territoriales décentralisées d’être réellement les représentants de ceux qu’ils dirigent. Point n’est besoin de signifier la nécessité de l’organisation de ces élections lorsque la Constitution veut que la République soit gérée par des provinces et entités territoriales décentralisées de façon autonome. Quoi de plus normal que les élections se déroulement également à ce niveau de responsabilité ».
L’Avenir itre à la Une « Formation du gouvernement : Le FCC a accompli sa tâche ».
A l’en croire, « le FCC a joué la carte de la régénérescence, du renouvèlement de la classe politique et avoue qu’un quota significatif a été réservé à la jeunesse et à la femme. Comme pour dire que la balle est maintenant dans le camp du Président de la République, qui doit signer une ordonnance de nomination de l’équipe gouvernementale. »
La Prospérité note à la Une, « Washington tient à une RDC plus paisible, plus inclusive et plus démocratique : Gouvernement Ilunga : l’USAID alerte Félix Tshisekedi ».
Pour la consœur de Mont Fleuri, conformément au Partenariat privilégié pour la paix et la prospérité conclu par les Etats-Unis et la RDC, « l’administrateur a réitéré l’appui de l’Usaid à une RDC plus paisible. Enfin, il a aussi encouragé le président à continuer ses efforts visant à former rapidement un nouveau gouvernement, ce qui améliorera la riposte contre Ebola », soutient, en entre autres, Mark Green, en marge de sa rencontre lundi 19 août avec Félix Tshisekedi à Kinshasa.
Electricité
Le Bulletin de l’ACP rapporte que le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a regagné Kinshasa mardi, dans l’après-midi, après un séjour de quelques heures à Matadi, chef-lieu de la province du Kongo central, où il a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux du 1er Forum sur « l’énergie électrique en République démocratique du Congo ».
Le Potentiel titre « Forum sur l’électricité : un rendez-vous de trop »
« Le dernier investissement public entrepris dans le secteur de l’électricité reste à ce jour l’inauguration, en 1982, de la centrale hydroélectrique d’Inga II. Puis, plus rien. Entre-temps, les besoins en électricité se sont accrus de manière exponentielle. En 2014, la RDC s’est lancée dans la voie de la libéralisation du secteur par la promulgation d’un Code de l’électricité. Cinq ans après, aucune action concrète n’a encore été entreprise. L’entreprise de l’État, la SNEL, qui conserve tout son monopole, règne toujours en maître, décourageant toutes les initiatives privées. Avec le président Félix Tshisekedi, un forum national de l’énergie électrique, première du genre, se tient à Matadi. Objectif : imprimer une nouvelle dynamique dans le secteur.
Comme promis, lors de la tenue, en avril dernier à Kolwezi (Lualaba), de la 4ème édition de la conférence énergétique – une initiative de la Fédération des entreprises du Congo – il s’est ouvert mardi à Matadi, dans le Kongo central, le 1er Forum national sur l’énergie électrique. C’est une première qui se tient particulièrement sous l’ère du président Félix Tshisekedi.
Pour marquer son adhésion à ces assises, le chef de l’État a d’ailleurs fait le déplacement de la ville portuaire. Il faut dire que, depuis le 17 juin 2014, date de la promulgation d’un Code d’électricité censé apporter un vent nouveau dans la libéralisation du secteur de l’électricité, aucune avancée significative n’a été enregistrée sur le terrain.
La SNEL, opérateur public du secteur, qui devrait voir son monopole s’effacer au profit d’une concurrence avec les opérateurs privés, conservent toujours son hégémonie dans le secteur. Entretemps, les besoins en électricité se sont terriblement accrus. Le boom minier de 2002 a sensiblement accru la demande en énergie électrique, particulièrement dans les industries minières du Grand Katanga. Sans oublier les besoins en électricité d’une population en très forte croissance, particulièrement dans les grandes villes, notamment Kinshasa.
Passage à vide depuis 1982
En réalité, depuis 1982, année de l’inauguration de la Centrale hydroélectrique d’Inga II, la RDC n’a plus investi dans le secteur de l’électricité. Dans l’industrie minière, les opérateurs tentent par moment de suppléer aux déficiences de la SNEL en actionnant des investissements en joint-ventures sous forme de partenariat public- privé. Ce qui ne comble pourtant pas le déficit.
La solution passe par de nouveaux investissements. L’État congolais espère corriger l’offre en énergie électrique par la promotion d’Inga III. Mais, ce méga projet, estimé à près de 14 milliards Usd, est encore loin de se réaliser. Il faut parer au plus pressé.
À Matadi, les experts associés au 1er Forum national de l’électricité, autour du thème « La gestion et l’impact de l’électricité sur l’industrie et le développement durable », promettent de se pencher sur des solutions innovantes à mettre en œuvre pour croitre fondamentalement l’offre de l’énergie électrique en RDC. Toujours est-il que le chemin à parcourir reste encore long, très long.
Le chef de l’État reconnait le grand défi à relever. Il ne méconnait pas non plus les obstacles à franchir.
« Nous avons la responsabilité historique de relever le défi de l’électrification en RD Congo. Nous devons vaincre le paradoxe d’un pays au potentiel électrique parmi les cinq premiers au monde, mais qui se trouve malheureusement au dernier rang dans le taux d’accès en électricité », a déclaré le président de la République. Il note que l’accès à l’électricité est au cœur de tous les enjeux économiques, sociaux et environnementaux du pays. « Le développement de notre potentiel minier dépend entièrement de notre offre en énergie électrique. Il en est de même pour la réalisation du port en eau profonde de Banana ».
Le président de la République sait également que toute l’Afrique a les yeux rivés sur la RDC pour améliorer la desserte en énergie électrique dans le continent. « L’émergence de notre pays en dépend. Il y va aussi de la réussite des engagements africains et mondiaux pour la préservation de nos forêts et de notre planète. Ainsi, avec l’assainissement que nous comptons faire dans ce secteur porteur, je suis convaincu que les opérateurs économiques nationaux et étrangers, trouveront l’opportunité de pouvoir investir dans ledit secteur ».
Lier les actes à la parole
En dépit de potentialités énergétiques importantes que renferme la RDC, 45% seulement de la population ont accès à l’électricité en milieu urbain et 5% seulement en milieu rural. La desserte en électricité en RDC est caractérisée par la vétusté des équipements et la saturation des réseaux à cause de l’insuffisance de capitaux, notamment privés pour réaliser de nouveaux investissements.
Pour corriger nettement ce déficit d’investissement dans le secteur, des réformes de grande envergure seront nécessaires. Dans l’immédiat, il s’agit de donner un sens au Code de l’électricité, en pourvoyant déjà à la nomination des animateurs de l’Autorité de régulation de l’électricité (ARE). C’est ce qu’on attend en urgence de Félix Tshisekedi. Sinon, le Forum de Matadi n’aura été que, comme les précédentes rencontres, un rendez-vous de trop. Sans lendemain ».
La Tempête des Tropiques écrit « Ouverture du 1er Forum sur l’énergie électrique de la RDC hier mardi à Matadi »
« Ces travaux, qui se tiennent du 20 au 22 août 2019, se fixent dans un de leurs objectifs est de contribuer au développement de l’industrie de la RD Congo!
Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a procédé, hier mardi 20 août 2019 à Matadi, chef-lieu de la province du Kongo Central, à l’ouverture du premier Forum sur l’énergie électrique de la RD Congo. «Augmenter le taux de desserte en électricité, pendant son mandat, dans le pays évalué pour le moment à 8% seulement», demeure l’une des grandes priorités du chef de l’Etat congolais.
C’est ainsi qu’il a invité les participants à ces grands travaux, qui vont être clôturés demain jeudi 22 août 2019, de formuler «des recommandations fortes pour renverser la tendance baissière actuelle de la desserte en électricité dans le pays. Un paradoxe pour un pays qui dispose d’énormes potentialités hydroélectriques, avec l’un des grands sites hydroélectriques au monde, Inga qui peut produire près de 100 milles mégawatts, qui n’est pas bien exploité dans un pays de plus de 80 millions d’habitants.
Organisé par la Présidence de la République, par le biais du conseiller spécial du chef de l’Etat en charge des questions de l’Energie et des Mines, Michel Eboma, ainsi que du ministère national de l’Energie et Hydraulique, le forum a pour thème «L’état des lieux, gestion et impact sur l’industrie et le développement rural». L’un des objectifs des travaux est de contribuer au développement de l’industrialisation de la RD Congo afin de booster l’économie congolaise.
Ainsi, pour le Président Félix A. Tshisekedi, «on ne peut pas parler de développement de l’industrie dans un pays sans l’électricité». C’est pour cette raison que le Premier citoyen congolais s’investit, tout au long de son mandat, dans ce secteur porteur de croissance et surtout de richesses, parce que le pays entend vendre son électricité à l’étranger.
Mais avant que le Chef de l’Etat lance les travaux du forum, le gouverneur de la province du Kongo Central, Atou Atubuana, est intervenu pour souhaiter la bienvenue aux nombreux participants, mais aussi aux invités qui ont pris part à la cérémonie d’ouverture.
Des sénateurs, des députés nationaux et provinciaux ont été aussi présents à l’ouverture, tout comment les membres du gouvernement central, des gouverneurs de provinces, des ambassadeurs et autres.
L’organisateur du premier Forum sur l’électricité de la RDC, Maître Michel Eboma, conseiller spécial du chef de l’Etat en charge des questions minières et d’énergie, qui avait présidé les travaux préparatoires, est aussi intervenu pour relever les efforts réalisés jusque-là pour tenir ce grand rendez-vous. Il a rappelé que les experts nationaux et internationaux, les consultants ainsi que les partenaires prennent part à ces travaux qui vont permettre d’étudier les voies et moyens de desservir la plus grande partie du pays en électricité.
C’est le ministre de l’Energie qui est le président du forum. L’occasion lui a été donnée pour rappeler que l’essentiel de la production de l’électricité en RDC est réalisée par les barrages Inga I (inauguré en 1971) et Inga II (inauguré en 1982). Ces deux centrales sont situées sur le fleuve Congo.
Bien que plusieurs autres petites centrales sont disséminées à travers le pays, la RDC reste classée parmi les États africains disposant d’un faible taux de desserte en électricité. Cela varie entre 10 et 15% pour 80 millions d’habitants. Les travaux vont s’atteler à voir comment renforcer Inga I et Inga II, et la construction d’ «Inga III», qui devrait générer plus de 11.000 mégawatts et qui pourrait alimenter une bonne partie de l’Afrique.
Juste après la cérémonie d’ouverture, le Président de la République a été invité à visiter les différents stands qui ont été installés dans l’enceinte de l’Hôtel Ledya qui accueille les travaux de ce forum. Aussi, à son arrivée à Matadi, via l’aérodrome de Tshimpi, le Président Félix A. Tshisekedi a été accueilli par le gouverneur du Kongo Central, Atou Atubuana et plusieurs autres personnalités de cette province, et a eu droit à un bain de foule tout au long de la route pour atteindre le lieu du forum ».
La Prospérité constate qu’avec des « potentialités électriques énormes mais un faible accès à l’électricité, Félix Tshisekedi est appelé à vaincre ce paradoxe avec des recommandations fortes». Faisant une véritable plongée dans ce domaine, Felix Tshisekedi a d’ailleurs reconnu que depuis 1982 avec la finalisation du site d’Inga 2, la RDC n’a plus connu d’avancées significatives dans le développement de la production d’énergie électrique. Au contraire, il y a un certain recul dans la mesure où le taux d’accès à l’électricité est de 8%, alors qu’en 2011 simplement, il était évalué à 9%, rapporte le quotidien.
Forum des As se veut plus précis, citant des experts, le journal indique que « la RD Congo, avec un potentiel hydroélectrique de 100 mégawatts, a l’un des taux les plus bas d’accès à l’électricité en Afrique subsaharienne, soit moins de 10% de la population estimée entre 80 et 100 millions ».
Devant ce tableau, « Félix Tshisekedi pense qu’il faut agir vite », signale Le Phare. Selon le chef de l’Etat, il faut agir maintenant et en toute urgence pour sauver le pays, dont les forêts sont menacées de disparition à l’horizon 2100, si l’exploitation du bois de chauffe et l’utilisation des charbons des bois se poursuivent au rythme actuel. Car, présentement, le bois et le charbon de bois représentent 90 % des énergies consommées par les Congolais.
Politico.cd relève que le comité organisateur du forum a décerné le prix du Grand artisan du secteur de l’énergie électrique en RDC au président Félix Tshisekedi. Pour le président du comité, cette récompense s’explique par le fait que le président soit entre autres l’initiateur de ce premier forum “qui permet aux têtes pensantes de ce secteur à réfléchir autour des solutions adaptées pour l’amélioration de la desserte en énergie électrique”.
Permutation des bourgmestres
Le Phare titre à la Une : « Permutation des bourgmestres de Kinshasa : Encore un vrai-faux Arrêté de Ngobila ».
La confusion est tellement grande dans les esprits que l’opinion aimerait savoir ce qui se passe réellement au niveau du cabinet du gouverneur de la ville de Kinshasa, avance le journal. « Si l’on s’en tient à la thèse de la mise en circulation de faux documents portant nouvelle mise en place des autorités communales à Kinshasa, l’on devrait expliquer aux non initiés pour quelle raison de grands partis comme l’UDPS et le PPRD se sont permis de fêter publiquement leurs cadres nouvellement promus. », explique le Phare, avant de s’interroger : « Qui leur avait donné l’information ? »
Toujours dans le dossier de l’Hôtel de ville, Forum des As titre : « Ville-province de Kinshasa : la liste des bourgmestres et bourgmestres adjoints ».
Selon l’Hôtel de ville, indique le quotidien, ces nominations et permutations à titre provisoire, sont motivées par des vacances consécutives à l’élection de certains anciens chefs d’exécutifs communaux à l’Assemblée nationale, au Sénat et aux Assemblées provinciales.
Divers
AfricaNews titre « Arrêt de travail à l’Ogefrem : le Président de la République alerté ». A la suite de l’arrêt de travail observé le mardi 19 août 2019 à l’Office de gestion du fret multimodal, (Ogefrem), renseigne le journal, le Président de la République a été alerté. Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est bien informé sur la tricherie dont l’Intersyndicale de l’office est auteur.
Congo Nouveau titre à la Une : « Redevance minières des ETD : Haut-Uélé ; Christophe Nangaa harcèle Kibali Gold Mines ».
Il renseigne que dans deux lettres datées du 24 juin 2019, Christophe Beseane Nangaa, gouverneur du Haut-Uélé fait pression sur le Directeur général de Kibali Gold Mines de pouvoir « libérer des fonds de la redevance minière dus au fonds minier pour les générations futures ». Les « futures générations », l’expression est bien trouvée, tacle ce journal. Et pourtant, poursuit-il, « rien de tel n’a été fait par le passé avec les redevances versées auprès de l’ancien gouverneur. »
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© CongoForum, le mercredi 21 août 2019