Sommaire Hier, la composition du gouvernement et les premières réactions « à chaud » nous ont été servies en vrac et à la grosse louche. Aujourd’hui, le ton est plus posé et l’analyse se fait plus subtile. La prose des journaux parus en ce mardi 27 août 2019 à Kinshasa est consacrée essentiellement aux réactions après la sortie du gouvernement Ilunga Ilunkamba. Publication du Gouvernement Le Potentiel titre : « Le gouvernement Ilunga Ilunkamba en chiffres » S’agissant de groupements provinciaux, indique Le Potentiel, « le Grand Kasaï est représenté par 25 % des membres du gouvernement Ilunga, le Grand Kivu : 22 %, le Grand Katanga : 15 %, le Grand Bandundu : 14 %, le Grand Équateur : 9 %, le Kongo Central : 9 %, l’ex-Province Orientale : 6 % *Représentation du Genre – Hommes : 83 % ; Femmes : 17 % *Expérience gouvernementale – Nouveaux : 76,9 % ; Anciens : 23,1 % », Washington se dit par ailleurs « prêt » à soutenir le gouvernement Ilunga Ilunkamba, rapporte le même journal, ajoutant que « l’ACAJ applaudit, la CENCO se réserve et la MONUSCO observe » Oubliés dans le gouvernement Ilunkamba, signale Forum des As, « les ressortissants du Nord-Ubangi s’en remettent au pouvoir discrétionnaire du chef de l’Etat ». Ils exhortent le Président de la République, Garant de la Nation, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, d’user de son pouvoir discrétionnaire pour repêcher le Nord-Ubangi en lui accordant au moins un ministère. Commentaires critiques et mises en garde « Kyungu wa Kumwanza de son côté appelle à l’unité et à l’engagement des membres du nouveau gouvernement », titre Actualite.cd « L’UNAFEC a fait un choix, nous avons levé l’option de soutenir le fils du pays, et aujourd’hui notre satisfaction sera celle de voir cette nouvelle équipe dans l’unité, et engagée pour gagner le combat qui est le bonheur du peuple congolais », a affirmé Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza à la presse à Lubumbashi. Selon Politico.cd, Bahati Lukweko candidat malheureux à la présidence du bureau du Sénat a pris acte de la publication du gouvernement Ilunga Ilunkamba. « Ceux ou celles qui sont nommés sont des Congolais. Je les félicité et attends d’eux un bon travail pour l’intérêt du peuple congolais. L’AFDC-A demeurera une grande force politique de la RDC, car implantée dans tous les coins du pays », a-t-il écrit dans un tweet relayé par le média en ligne. Après la publication de l’exécutif national, note l’éditorialiste de Forum des As, « il ne suffira pas pour le chef du gouvernement d’égrener un chapelet de bonnes volontés, être investi et prendre ses quartiers avenue Roi Baudouin. Car à la tête du pays, il y a un homme dont le parti incarne à ce point l’idéal du changement que l’obligation des résultats paraît faire partie de l’ADN de ce gouvernement. » En tout cas, poursuit FdA, la majorité silencieuse attend de voir le gouvernement « introduire substantiellement le paradigme » peuple « . Pas de manière désincarnée, mais de façon concrète en posant des actes de gouvernance qui améliorent l’ordinaire du Congolais. » De son côté, l’éditorialiste de La Prospérité passe en revue les grandes réalisations de la coalition CACH – FCC, depuis l’investiture de l’ex-opposant Félix Tshisekedi comme président de la RDC. « Si l’Accord ainsi signé est respecté, les choses iront normalement. Mais, le tout dépendra de la volonté des parties, pourvu qu’on respecte le principe : ‘’pacta sund servanda’’. Ce qui, en politique, n’est pas du tout facile lorsqu’il s’agit d’un deal basé sur le partage du gâteau qui, au fil de jours, peut se dévaluer avant le début de la prochaine saison 2023. Quoi qu’il en soit, la gouvernance de la coalition FCC-CACH sera soumise à l’épreuve du gage de bonne foi », estime ce quotidien. John Ndinga Ngoma, dans Africanews, cite « les réserves de Jean-Pierre Bemba » « Quelque 24 heures après sa formation, le gouvernement tant attendu en RDC suscite déjà des réactions. Et l’une d’elles est celle de Jean-Pierre Bemba. Des acteurs politiques aux médias locaux en passant par des chancelleries étrangères dont l’ambassade des États-Unis en RDC, c’est quasiment tout le monde qui a salué le gouvernement publié lundi 26 août 2019 par Félix Tshisekedi. « Nous sommes prêts à travailler avec le nouveau gouvernement pour faire avancer le partenariat privilégié U.S.- #RDC pour promouvoir la paix et la prospérité », a tweeté l’ambassadeur américain à Kinshasa, Mike Hammer, première réaction diplomatique à l’annonce tant attendue de l’exécutif après sept mois de gestation. Mais réaction différente du côté de certains leaders de l’opposition. La première sortie, c’est celle de Jean-Pierre Bemba. Dans un message posté lundi sur Twitter, le président en exercice de la plateforme de l’opposition, Lamuka s’est appuyé sur le contexte pour émettre ses réserves quant à l’efficacité du tout premier gouvernement du premier quinquennat de Tshisekedi. « Un gouvernement pléthorique, un budget de l‘État qui va en s’amenuisant. Comment répondre aux besoins impérieux du peuple Congolais ? Comment faire face aux enjeux sanitaires, sécuritaires, économiques et sociaux de la RDC ? », s’est interrogé l’ancien vice-président. Et il n’est pas exclu qu’il y ait d’autres réactions, notamment celle de Martin Fayulu, un des ténors de Lamuka qui conteste la légitimité du pouvoir de Tshisekedi ». Radio Okapi annonce (ce qui n’étonnera personne) que « Pour Eve Bazaiba, le gouvernement publié est issu d’un hold-up électoral et appliquera le programme du FCC » « Eve Bazaiba, secrétaire générale du Mouvement de libération du Congo (MLC) affirme que le gouvernement publié ce lundi 26 août est issu « d’un hold-up électoral ». Il va appliquer le programme de continuité de l’ancien régime, note-t-elle. « C’est un gouvernement issu d’un hold-up électoral. Du point de vue social, nous osons croire qu’ils seront à la hauteur. Mais ma crainte est que c’est un gouvernement qui va appliquer le programme du FCC que la population a vomi. Ceux qui pensent avoir eu la Présidence seront obligés d’appliquer la continuité », commente Eve Bazaiba dont le parti adhère à la coalition Lamuka qui a soutenu Martin Fayulu à la présidentielle de décembre 2018. Elle encourage les femmes promues à faire exception dans la gestion des affaires de l’Etat. « Aux femmes promues, je dis : être cadre est une charge et non un privilège. Je voudrais dire qu’on leur a confié les responsabilités dans un moment très difficile et dans un environnement très difficile. Elles ont la responsabilité de porter haut le flambeau de la femme congolaise en termes de gouvernance. Elles doivent marquer leur travail avec la différence de gestion », a conseillé Eve Bazaiba ». La Tempête des Tropiques titre « Corruption, concussion, détournement des deniers publics… prohibés : Pour l’ASADHO, les nouveaux ministres doivent être au service de la population » « Dans une lettre N/Réf : 052/ASADHO/CE/JCK/FD/2019 datée du 26 Aout 2019 adressée aux ministres et vice-ministres du Gouvernement Sylvestre Ilunga Ilunkamba, l’Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme(ASADHO), par l’entremise de son Président National, Me Jean-Claude Katende , invite les membres de l’équipe Ilunkamba à répondre aux aspirations du peuple durant l’exercice de leur mandat. D’emblée, l’ASADHO a félicité les membres du Gouvernement Ilunga Ilunkamba, tout en regrettant que certains des ministres ne répondent pas aux critères fixés par le Premier ministre et surtout aux souhaits des Congolaises et Congolais d’avoir dans ce Gouvernement des femmes et des hommes aux mains propres avec haute moralité, compétences et expériences avérées. Malgré ce constat, Me Katende pense que le Congo doit avancer. L’avocat révèle que les ministres et vice-ministres qui sont passés dans les différents gouvernements au cours des 18 dernières années, avaient pour principale préoccupation de satisfaire un homme, l’ancien président Joseph Kabila, en lieu et place de répondre aux aspirations du peuple congolais. » Cela ne doit pas être votre cas « , a martelé Katende. » Vous êtes ministres et vice ministres dans une République qui prône l’Etat de droit et qui met le peuple au-devant de la scène, donc vous êtes des serviteurs du peuple congolais. Ceci implique que vous devez vous refuser en tout temps et en tout lieu de travailler contre le peuple congolais et contre ses intérêts « , a insisté J C Katende. » Vous devez vous refuser de travailler pour vous enrichir personnellement ou pour enrichir vos familles biologiques ou politiques. C’est l’enrichissement personnel ou de la famille biologique ou politique qui a ruiné tous les politiques et ou programmes publics mis en œuvre les 18 dernières années. Les individus ont plus profité de ces politique ou programmes que les congolais « , a prévenu le juriste. Faites la différence En tant que » Serviteurs du peuple « , Me Katende estime que les ministres du Gouvernement Ilunkamba ont l’obligation de changer ses conditions de vie et de lui donner des possibilités d’espérer en ayant confiance aux membres du Gouvernement et dans l’avenir de la Nation. » Vous avez l’obligation de travailler pour lui donner la sécurité, les soins de santé et traitement adéquats, la nourriture, le travail, l’éducation, de l’eau, de l’électricité, et surtout un environnement assaini, exempt de toute maladie et de l’insécurité « , préconise Katende. L’association Africaine de Défense des Droits de l’Homme invite les membres de l’équipe Sylvestre Ilunga à abstenir de tout acte de corruption, concussion, détournement des deniers publics ou qui porterait atteinte aux droits fondamentaux reconnus à tous les Congolais par la Constitution, les lois de la République et par les instruments juridiques nationaux ou internationaux relatifs aux droits de l’Homme. » La nation vous a fait confiance alors montrez-vous dignes. Soyez au service de tous les Congolais sans distinction des tribus, d’appartenance politique, de religion ou de province. C’est à ce prix que nous verrons que vous êtes différents des ministres et vice ministres des gouvernements passés. Mais n’oubliez surtout pas que les citoyens ont le droit de vous surveiller pour que personne d’entre vous ne fasse des fonctions qui vous sont confiées une voie pour s’enrichir au détriment des congolais « , conclut l’ASADHO ». « La CENCO appelle les ministres à être au service du peuple » titre Le Phare. Réagissant à la nouvelle de la sortie du gouvernement, , rapporte-t-il, la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), par la voix de son Secrétaire général et porte-parole, s’est empressée de rappeler aux nouveaux ministres de la ,République leur premier devoir citoyen, à savoir être au service du peuple. Le Phare titre encore : « Gouvernement Ilunga I : le travail ou le naufrage ». Maintenant c’est le travail ! » « C’est l’expression lâchée par le Premier ministre, aux premières heures de la matinée hier lundi dans son mot d’introduction fait en prélude à la publication de sa première équipe gouvernementale. « Dans ce pays où tous les problèmes-Insécurité, pauvreté, emploi, infrastructures… exigent des solutions urgentes, vice-ministres, ministres d’Etat, ministres, ministres délégués devraient se mettre résolument au travail dès que le gouvernement aura l’investiture de l’Assemblée nationale ». L’Avenir titre : «Le FCC SALUE le sens élevé de patriotisme de Tshisekedi et Kabila». Pour ce canard, « La nouvelle équipe gouvernementale, fruit de la mixture entre la vieille génération (27 %) et la nouvelle (76 %), a mis tout le monde d’accord et la rigueur du Premier ministre, celui- là même qui avait remis le fil conducteur pour la désignation des « Ministrables » du Gouvernement de la République dans le cadre de la Coalition Cach–FCC, aura permis de doter le pays des personnes crédibles et qui ne constitueront pas un obstacle à l’atteinte des objectifs du Gouvernement ». « Sylvestre Ilunga : vers son premier baptême de feu ! », considère La Prospérité. Ce journal souligne que « Ce jour-là, il ne sera pas seul devant la Représentation Nationale. Lui et ses soixante-six co-équipiers, se serrant, certainement, les coudes, devront démontrer sur quel morceau de bois, ils se réchauffent ». Et de poursuivre: «Ilunga Ilunkamba dit Sylvestre, du haut de ses 76 ans d’âge et de sa longue expérience d’économiste et de gestionnaire patenté de la chose publique, est appelé à formuler des propositions concrètes pour sortir la RD. Congo de son marasme actuel, de sa misère et de la paupérisation de son peuple et, surtout, de tous les assauts répétés des crises politiques factices et de la recrudescence de l’insécurité généralisée à travers toute l’étendue du territoire national. Sans s’éloigner de la vision de Félix Tshisekedi, élu et proclamé Président de la République qui, à son tour, avait déjà tout un florilège d’engagements vis-à-vis de la nation, sous la barbe de plusieurs témoins venus du monde entier, le 24 janvier 2019, il devra tenir sur ses gardes. Et, dans le même esprit, il ne devra pas dépasser les bornes tracées par l’Accord de la coalition qui a été signé au grand soir du 29 juillet dernier, à l’Hôtel du Fleuve Congo. Il ne perdra pas, cependant, de vue tous les autres problèmes vitaux de la nation. Allusion faite, ici, à tous les épiphénomènes à l’instar d’Ebola, de la rougeole, de la gratuité de l’enseignement primaire, secondaire et professionnel, des besoins sociaux de base et des exigences sans cesse croissantes de la reconstruction du pays, de son industrialisation ainsi que de la reprise de la coopération mutuellement avantageuse avec toutes les autres nations du monde éprises de paix ».La Prospérité constate alors : « Ça s’annonce chaud… » Forum des As titre «Forts de leurs préséances respectives, Gilbert Kankonde (CACH) et Célestin Tunda (FCC), aux premières loges du Gouvernement ». « En terme de préséance au sein du Gouvernement Ilunkamba, il y a comme l’esprit cohabitation. Un Vice-premier ministre CACH/UDPS suivi d’un VPM FCC/PPRD. Cela fait comme un binôme susceptible de seconder le chef du Gouvernement en cas d’empechement de celui-ci. Pour l’un comme pour l’autre, ce sont deux hommes de confiance comme d’expérience qui ont été choisis. Gilbert Kankonde a la légimité de fils-maison UDPS. Célestin Tunda Ya Kasende, avocat de renom du haut de ses plus de 30 ans de barreau est aussi connu pour être un fidèle parmi les fidèles du Raïs Kabila » . Divers Forum des As constate « A sept jours de la rentrée de classe, des vendeurs de fournitures scolaires crient à la mévente ! » « Sauf ultime modification de calendrier, la rentrée scolaire 2019-2020 en RD Congo est fixée à lundi 2 septembre prochain. Exactement dans six jours. Entretemps, nombre de parents disent ne pas être prêts à envoyer leurs enfants à l’école dès ce lundi, faute de n’avoir pas encore acheté le nécessaire. De leur côté, des vendeurs de fournitures scolaires dans différents marchés de la capitale, soutiennent que les parents les fréquentent au compte-gouttes. Au Marché « mama Epenge », communément appelé Marché Gambela dans la commune de Kasa-Vubu, les négociants grossistes et détaillants de tenue d’uniforme et autres objets classiques, crient à la mévente. Un refrain déjà plusieurs fois entendu. Et donc, rien de nouveau. Car chaque année en pareille période, il en a toujours été ainsi. Mêmes plaintes! Mais finalement, un plus grand nombre d’enfants reprend le chemin de l’école avec des objets classiques et autres tenues nouvellement achetés. Il est environ midi. Le ciel sur le marché Gambela est maussade. Derrière des étals bourrés de fournitures scolaires, des vendeurs debout, sont aux aguets. Devant eux, les clients sont à compter du bout de doigts. A peine quelques deux, trois personnes qui, visiblement, n’ont aucune intention d’acheter quoi que ce soit. Le bref échange se limite au renseignement sur les prix de différents objets classiques. S’exprimant sous couvert de l’anonymat, une vendeuse comparant la situation actuelle avec celle de l’an dernier, ne cache pas sa désolation. Selon cette dame, les ventes de fournitures et tenues scolaires sont bien faibles cette année. Une situation qu’elle attribue à la conjoncture actuelle du pays. « L’an passé, les ventes ont été assez bonnes comparativement à celles de cette année. Les parents n’achètent presque pas. Tous déclarent ne pas avoir de moyens financiers nécessaires pour préparer, comme il se doit, la prochaine rentrée scolaire « . PREPARER LA NOUVELLE ANNEE DES LA CLOTURE DE L’EXERCICE PRECEDENT Pendant que la plupart de parents d’élèves et écoliers de Kinshasa crient à la fauche, bien malins sont ceux qui commencent à acheter les objets classiques dès la clôture de l’année scolaire précédente. Donc, à partir de la seconde moitié du mois de juillet. Question de se mettre à l’abri de la hausse de prix généralement observée sur le marché de fournitures scolaires, à quelques jours de la reprise de cours. Pour ne pas ressentir le coût, je me suis toujours arrangé pour payer progressivement les objets classiques de mes enfants. En tout cas, je me suis donné la petite peine de me promener souvent avec leurs billets de vacances. Ainsi, au cas où avant la fin de la journée, je me retrouverais avec un peu d’argent sur moi, je n’hésite pas à payer soit une douzaine de cahiers, soit un paquet de stylos. Et finalement, quelques semaines avant le mois de septembre, je réalise que plus rien ne me reste à payer. C’est de cette façon que j’ai toujours préparé la rentrée scolaire « , raconte M John Kelo, la trentaine révolue. Malgré la conjoncture difficile à laquelle ils sont confrontés, les vendeurs de fournitures scolaires au Marché Gambela, dénoncent avec véhémence, le recouvrement forcé de multiples et diverses taxes (tickets, patente, taxe d’exposition, Salongo…) par des agents se réclamant des services de l’Etat. Une pratique que cette catégorie de négociants du Marché Gambela qualifie d’incommodante au regard de leurs bénéfices considérés très maigres. LA CONCURRENCE DELOYALE DES ECOLES VENDEUSES D’UNIFORME A la rude réalité du marché, les vendeurs des tenues scolaires de ce lieu de négoces ajoutent la concurrence déloyale que leur imposent la plupart des écoles conventionnées dont les directions se sont muées en vendeuses d’uniforme. « Mes filles étudient dans un lycée de la ville. Et, comme à chaque rentrée scolaire, la direction dudit lycée m’oblige d’acheter la tenue d’uniforme déjà cousue qu’elle vend sur place à un prix parfois deux fois plus que nos tarifs. Il y en a qui vendent l’uniforme à 30$. Ce qui est énorme par rapport à nos bénéficies mensuels. Pourtant, je suis moi-même vendeuse de ce même tissu. Plusieurs fois, nous n’avons de cesse d’interpeller les autorités compétentes pour qu’elles interpelent à leur tour les responsables des écoles qui se livrent à ce commerce. Mais sans succès. Depuis, nous en tant que parents, ne savons plus à quel saint nous vouer « , déplore une quadragénaire, mère de famille et vendeuse d’objets classiques à Gambela ». Le Bulletin de l’ACP s’intéresse à la « FIKIN : des exposants poursuivent encore des travaux d’aménagement à une semaine de la fermeture » « La foire internationale de Kinshasa (FIKIN) dont les activités ont débuté depuis le 03 août dernier, n’a pas encore connu d’engouement de visiteurs à une semaine de la clôture, certains exposants poursuivent encore des travaux d’aménagement dans des stands, a constaté l’ACP, lundi 26 août 2019 au cours d’une descente sur les lieux. Pourtant, les responsables de la FIKIN ont décrété l’entrée gratuite en vue de permettre à la population de Kinshasa, particulièrement les élèves qui sont en vacances de se divertir. Parmi les missions lui assignées, la Foire internationale de Kinshasa constitue, non seulement un lieu de divertissement pour les visiteurs, mais surtout un cadre privilégié d’échanges commerciaux propice pour la promotion des affaires pour les opérateurs économiques tant nationaux qu’étrangers. Elle a également pour ambition de permettre à ces opérateurs économiques de nouer des relations d’affaires avec les investisseurs. Du côté des exposants, à part les sociétés brassicoles de la place, on remarque à peine quelques entreprises publiques telles que l’Office congolais de contrôle (OCC), la Régie de distribution d’eau (REGIDESO), la Direction générale des impôts (DGI), la Direction générale des douanes et accises (DGDA), la Société nationale de chemins de fer du Congo (SNCC), la Société nationale d’assurances (SONAS) ainsi que quelques compagnies privées du secteur de télécommunications. Quant aux activités se rapportant au divertissement et susceptibles d’attirer le public et surtout les enfants, l’ACP n’a noté que la présence de deux manèges installés dans l’enceinte de la Foire qui sont le fruit d’un partenaire privé. » ====================================================================== Si vous désirez prendre contact avec notre rédaction, écrivez à guy@congoforum.be Si vous désirez vous INSCRIRE (ou inscrire un ami), afin de recevoir notre Revue de la Presse par courriel dans votre boîte, rien de plus simple ! Envoyez un courriel à yigdrya@gmail.com en mentionnant simplement « Revue de presse » (et l’adresse, si ce n’est pas celle d’où vous écrivez). Merci de verser votre soutien sur le compte BE53 7380 1810 3353 EUR de l’asbl CongoForum, ou d’utiliser sur notre site le bouton « Donate » et ses options « crédit » ou « Paypal ». Pour plus de détails sur l’actualité congolaise, voyez www.CongoForum.be Encore des questions? Mme Helène Madinda vous répondra: helene.madinda@gmail.com. © CongoForum, le mardi 27 août 2019
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