03 09 19/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE MARDI (CongoForum)
Sommaire
En ce mardi 3 septembre 2019, il y a essentiellement, au menu de la presse paraissant à Kinshasa, deux pièces montées. Il s’agit du débat d’investiture du gouvenement Ilunga Ilunkamba à l’Assemblée nationale et des denières rencontre du S G Gutteres, de l’ONU, en visite à Kinshasa. Il a, en effet, renconté une délégation des opposants de Lamuka et les discussions ont porté sur le processus électoral qui devrait être réformé urgemment afin d’éviter les interminables disputes pré et post-électorale qui plombent jusqu’ici la crédibilité de toutes les élections congolaises et donc la légitimité de tous les gouvernements.
Investiture Ilunkamba
Le Phare titre « Ce mardi devant l’Assemblée Nationale :le grand oral du Premier ministre »
« A
la tête d’un gouvernement fort de 66 membres depuis le lundi 26
août 2019, le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba est
attendu ce mardi 03 septembre dans la salle des Congrès du Palais du
peuple, pour la présentation de son programme d’action aux députés
nationaux réunis en plénière. Ce grand oral devrait intervenir peu
après l’ouverture de la séance par la présidente du bureau de
l’Assemblée Nationale, Jeanine Mabunda, prévue à 12 heures.
En principe, la plénière de ce mardi devrait se
limiter à la présentation du texte et aux réactions des membres de
la Chambre basse du Parlement. Selon la tradition, un délai de 48
heures devrait être accordé à l’orateur pour revenir répondre
aux préoccupations des élus du peuple.
Toutefois, s’il le désire, il pourrait répondre à certaines questions à chaud, quitte à revenir le jeudi 5 septembre pour les détails. L’investiture proprement dite du premier gouvernement du premier quinquennat du Chef de l’Etat pourra avoir lieu le même jeudi.
En attendant d’en arriver là, le draft du chef du gouvernement se trouve déjà en circulation dans les réseaux sociaux depuis 48 heures. Grosso modo, le programme d’action de Sylvestre Ilunga s’articule autour de ce qu’il appelle les « 15 piliers clés » pour bâtir un nouveau Congo.
Ces principales articulations concernent la pacification du pays, la réconciliation, la cohésion et l’unité nationales ; le renforcement de l’autorité de l’Etat, la promotion de l’Etat de droit et de la démocratie ; la redynamisation de la diplomatie ; la lutte contre la corruption et les crimes économiques ; l’amélioration de la gouvernance dans la gestion des ressources naturelles, des entreprises du portefeuille et des finances de l’Etat ; l’amélioration du climat des affaires, la promotion de l’entreprenariat et de la classe moyenne ; la modernisation des infrastructures de base et l’aménagement du territoire national ; la promotion et le développement des technologies de l’information et de la communication ; la lutte contre le changement climatique et la création des conditions d’un développement durable ; l’amélioration des conditions sociales de la population ; le développement du secteur de l’eau et de l’électricité ; la lutte contre la pauvreté et la marginalisation sociale ; l’autonomisation de la femme et la promotion de la jeunesse ; la promotion de la culture, des arts, des sports et des centres de loisirs.
En somme, il s’agit du résumé du programme d’action présenté en son temps par le Chef de l’Etat, à l’occasion de son investiture à la magistrature suprême du pays. L’ambition de ce nouveau projet de société est de gouverner autrement le pays, au mieux des intérêts de ses populations, en ayant pour devise « le peuple d’abord » et pour fil conducteur la lutte sans merci contre les antivaleurs (corruption, concussion, impunité, trafic d’influence). »
La Tempête des Tropiques titre « Pour son investiture à l’Assemblée Nationale : Ilunkamba et ses ministres face aux députés ce mardi »
« Si le débat général sur son programme se termine aujourd’hui et que le Premier ministre répond aux préoccupations des élus nationaux séance tenante, son Gouvernement sera investi le même jour
Le nouveau Premier ministre, le professeur Sylvestre Ilunga Ilunkamba, va se présenter aujourd’hui mardi 3 septembre, devant les députés nationaux pour prononcer le discours programme du Gouvernement de la République Démocratique du Congo. La nouvelle a été confirmée hier lundi dans un communiqué officiel publié par le Bureau de l’Assemblée Nationale. Selon cette source, le chef de l’exécutif national va à cette occasion exposer le programme d’action de son équipe gouvernementale au cours de la séance plénière de la représentation nationale prévue aujourd’hui à 12 H 00’ dans la salle des Congrès du Palais du Peuple, siège du Parlement de la République.
Le professeur Sylvestre Ilunga Ilunkamba sera accompagné de tous les membres du Gouvernement de la République et interviendra en présence de tous les membres du Bureau de la 2ème chambre législative, ainsi que de plusieurs invités et de nombreuses autres personnes désireuses de s’imprégner du fin fond de son discours.
Conformément aux dispositions pertinentes du Règlement Intérieur de la chambre basse, l’exposé du Premier ministre sera suivi du débat général au cours duquel les députés nationaux vont poser des questions de fond pour avoir des éclaircissements sur certaines questions ou formuler des recommandations visant à amender d’autres points, s’ils ne peuvent pas rejeter en bloc tout le texte du programme d’action soumis à leur appréciation.
Au cas où ce travail d’analyse approfondie se terminait aujourd’hui, le Bureau de l’Assemblée Nationale va, à travers sa présidente Jeanine Mabunda Lioko Mudiayi, demander au Premier ministre de répondre aux préoccupations soulevées par l’Assemblée Plénière.
A cet égard, le Règlement Intérieur prévoit deux alternatives. La première, c’est que le Premier ministre accepte de s’acquitter de cette tâche séance tenante. Dans cette hypothèse, son Gouvernement et lui-même seront investis à l’immédiat.
Comme deuxième alternative, le Règlement Intérieur reconnaît au professeur Sylvestre Ilunga Ilunkamba le droit de solliciter et d’obtenir un délai de 24 ou 48 heures pour réunir les éléments de réponse nécessaires aux préoccupations de l’Assemblée Plénière. Dans cette dernière hypothèse, il sera investi le jour de sa réplique. A en croire des analystes, le Premier ministre étant issu de la majorité parlementaire écrasante, son programme d’action sera inévitablement approuvé.
La probabilité de voir les députés nationaux rejeter en bloc ce programme est donc quasi nulle car, les deux plateformes politiques composant la majorité parlementaire ont pris soin d’éponger à l’amiable toutes leurs divergences lors des pourparlers ayant débouché sur la nomination et la publication de la liste définitive des membres de l’équipe gouvernementale ».
Ouragan FM titre « Assemblée nationale : Ilunga présente ce mardi son programme du gouvernement »
« Le premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamna présente ce mardi 03 septembre 2019 son programme du gouvernement à l’Assemblée nationale. Un programme qui sera décortiqué par les députés au cours d’un débat qui s’annonce houleux.
Ilunga ambitionne d’apporter un vent nouveau pour que la population sente réellement le changement.
Les 16 pages de son programme touchent tous les secteurs de la vie nationale. La défense, la sécurité, le social, l’éducation, la santé et l’amélioration des conditions des agents et fonctionnaires de l’État.
Le retour de la paix à Beni figure parmi ses priorités comme aussi l’éradication de la maladie à virus Ebola. Dans le volet sécuritaire, le chef du gouvernement affiche la détermination de mettre hors d’état de nuire les terroristes ougandais des Adf et tous les groupes armés qui pullulent dans l’Est. Il insiste sur la pacification du pays, la réconciliation, la cohésion et l’unité nationale.
Sa straetgie de défense se résume par : prévenir, anticiper, dissuader, protéger et intervenir. Il veut engager des grandes réformes de l’armée et de la police. Il pense au projet de loi de programmation militaire qui aboutira à un nouveau plan de référence : « une nation – une armée ».
Pour maximiser les recettes, Ilunga a promis de lutter contre la corruption et les crimes économiques, d’améliorer la gouvernance dans la gestion des ressources naturelles, des entreprises du portefeuille et des finances de l’Etat.
Sur le plan social, le premier ministre a annoncé son objectif d’améliorer les conditions sociales de la population. Parmi ses priorités figurent l’éducation, l’accès aux soins de santé pour tous et l’assurance d’une couverture de santé universelle.
De même, Sylvestre Ilunga a rappelé que la lutte contre la pauvreté et la marginalisation sociale, l’autonomisation de la femme et la promotion de la jeunesse, la promotion de la culture, des arts, des sports et des centres de loisirs sont des points importants de son programme.
Après le débat et la réplique du premier qui suivront la présentation de son programme, le premier gouvernement sous l’ère de Félix Tshisekedi sera investi ».
Zoom Eco ajoute « Serge Kadima : « le Gouvernement Ilunkamba doit tabler sur un taux de croissance minimum de 9,5% »
« Le Gouvernement Ilunga Ilukamba devrait œuvrer pour l’amélioration de la qualité de la croissance pour rendre celle-ci continue et soutenue. Objectif, permettre d’améliorer les conditions du système éducatif, sanitaire, créatif d’emploi et favorable au pauvre.
Son action pendant cette législature devrait se focaliser à atteindre au minimum le taux de croissance de 9,5%, niveau réalisé en 2014 contre 4,3% réalisé 2019. La baisse drastique que la RDC a connue comporte des effets sur le niveau de revenus.
Et cette l’action du gouvernement devrait aussi rendre effective la diversification de l’économie pour rendre notre croissance moins vulnérable.
La pression fiscale est à ce jour de 9% alors qu’en 2015 nous étions à 13,6% lorsqu’on sait que la moyenne en Afrique Subsaharienne est de 17%. Cette pression est faible et nécessite des efforts particuliers pour rationaliser les ressources naturelles.
Pour permettre à l’économie congolaise de consolider ses performances, il faudrait des innovations financières. D’où, la nécessité de renforcer le management au niveau de la BCC, renforcer la surveillance financière et approfondir les réformes encours notamment celles du système national de paiement.
Au regard des effets que la crise a eu sur le niveau de vie de la population, durant ces quatre dernières années, un ensemble d’actions concertées devrait être envisagé pour améliorer les prestations sociales dans le secteur de la santé, de l’éducation et de la nutrition.
Le renforcement de la croissance économique et l’amélioration de la qualité des politiques sociales pourrais déboucher sur une diminution de la prévalence de la malnutrition, une diminution de la vulnérabilité vis à vis de la maladie avec des effets sur l’espérance de vie à moyen et long terme.
Les efforts du gouvernement devraient procéder à une inversion de la tendance à la basse de l’indicateur du développement humain (IDH en sigle).
Je recommande vivement au Gouvernement de mener une série d’actions visant à consolider les dividendes démographiques, notamment à travers l’amélioration des soins prénatale et post-nationale.
L’amélioration de l’accès à l’éducation des la petite enfance, l’amélioration de l’employabilité et la réduction du banditisme et autre forme de violence causant de mort précoce.
La question de la gratuité qui a été évoqué doit être abordé avec toute responsabilité c’est qui suppose la mise sur pied des mécanismes de financement soutenable. Pour ma part, j’estime qu’avec la contrainte budgétaire du moment, une telle action ne peut être envisagée sur fond propre, mais une réflexion en terme de filet de protection sociale serait la bienvenue ».
Guterres et le procesus électoral
Le Potentiel et Le Maximum titrent « Lumbi à Guterres: Le peuple congolais attend de l’ONU une implication pour garantir la transparence du système électoral »
« Dans la foulée de ses entretiens avec les responsables politiques rd congolais, le 1er ministre Ilunga Ilunkamba et la présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda, Antonio Guterres a reçu une délégation de l’opposition-Lamuka conduite par le G7 Pierre Lumbi et le MLC Fidèle Babala Wandu.
En séjour en République démocratique du Congo, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, s’est entretenu lundi à Kinshasa avec la délégation de Lamuka, conduite par Pierre Lumbi. La principale force politique de l’opposition tient à jouer son rôle pour la sauvegarde de la démocratie en RDC. Après les élections chaotiques de décembre 2019, Lamuka espère « un changement fondamental » et des « réformes structurelles pour consolider l’État, restaurer son autorité, relancer l’économie nationale et améliorer sensiblement les conditions de vie des populations congolaises ». Guterres a confirmé son accompagnement : « Les Nations unies n’abandonneront pas le peuple congolaise ».
Malgré l’alternance démocratique de janvier 2019, la stabilité de la République Démocratique du Congo reste encore un objectif lointain. A NewYork, siège des Nations unies, on est bien conscient de cette évidence. Sans compter la persistance du virus Ebola qui est venue fragiliser davantage une paix précaire dans cette partie de la RDC. C’est ce qui explique le déplacement du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, en RDC.
Comme pour marquer son adhésion à l’effort national international qui se déploie dans l’Est de la RDC pour venir à bout du virus Ebola, le n°1 de l’ONU a entamé son séjour congolais par la ville de Goma. C’est tout un message. La fin d’Ebola et le retour à une paix durable dans l’Est, les Nations unies y tiennent. Et Antonio Guterres l’a fait savoir à tous ses interlocuteurs. Aussi bien au chef de l’Etat, aux présidents de deux Chambres du Parlement, au Premier ministre qu’à la délégation de l’opposition, essentiellement Lamuka, qu’il a reçue lundi à Kinshasa.
LAMUKA INTERPELLE L’ONU
C’est Pierre Lumbi qui a conduit la délégation de Lamuka auprès d’António Guterres. Fidèle Babala du Mouvement de Libération du Congo (MLC) et Devos Kitoko Mulenda de l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECIDE) de Martin Fayulu ont également pris part à cette rencontre.
L’occasion faisant le larron, les représentants de Lamuka ont remis au patron de l’ONU un mémo qui résume la situation précaire que traverse la RDC, malgré le semblant d’alternance démocratique de janvier dernier. Ce mémo dresse aussi une situation sécuritaire désastreuse, envenimée dans la partie Est par l’extension du virus d’Ebola.
Au terme de la rencontre, Pierre Lumbi a tenté de résumer l’essentiel de leurs échanges. « Nous lui avons fait part des élections chaotiques que nous avons connues. Nous avons également fait le point sur la situation politique, sécuritaire et économique. Il nous a également brossé la situation sur les contacts qu’il a eu à travers le pays », a-t-il déclaré, suivant des propos rapportés par actualite.cd.
Lamuka attend de l’Organisation des Nations unies son implication effective pour garantir la transparence du système électoral congolais. Dans le mémo qu’il a remis au secrétaire général des Nations unies, Lamuka rappelle que « pour restaurer à jamais le peuple dans son statut de souverain primaire, conjurer les putschs électoraux et éviter que les Congolais ne croient plus aux élections comme mode d’accession au pouvoir, Lamuka tient à ce que des réformes substantielles soient réalisées avant les nouvelles élections ».
La principale force de l’opposition note que « ces réformes concerneront notamment la Cour constitutionnelle, la CENI, le Conseil Supérieur de l’A udio- visuelle et de la Communication, la Commission nationale des droits de l’Homme et tant d’autres. Ces réformes doivent se faire dans le cadre d’un dialogue réunissant les forces politiques les plus représentatives du pays ».
A cet effet, « Lamuka espère un changement fondamental et que les réformes structurelles requises seront opérées pour consolider l’État, restaurer son autorité, relancer l’économie nationale et améliorer sensiblement les conditions de vie des populations congolaises ».
Lamuka est d’avis que les Nations unies devront jouer un rôle pour amener tous les acteurs politiques de la RDC à s’inscrire dans la voie de ces réformes indispensables.
Selon Pierre Lumbi, Antonio Guterres a prêté une oreille attentive aux revendications de Lamuka. « Le secrétaire général de l’ONU nous a fait le point sur les contacts qu’il a eu à travers le pays. Ce qui est important, c’est que nous nous sommes plus ou moins mis d’accord pour continuer les contacts afin que nous puissions voir comment réaliser des réformes institutionnelles qui nous permettent de ne plus revivre ce que nous avions vécu en 2018 notamment la réforme de la Cour institutionnelle, de la CENI, et aussi pour que plus jamais un président de la République ne puisse vassaliser toutes les institutions de l’Etat (…) », a indiqué Pierre Lumbi.
Le plus évident est qu’au-delà des réformes qui s’imposent pour redéfinir le cadre d’organisation des élections, tout comme la nécessité de stabiliser la partie Est de la RDC, Antonio Guterres a donné toutes ses assurances, résumant tout son engagement par une phrase. « Les Nations unies n’abandonneront pas le peuple congolais », a-t-il déclaré.
A propos des réformes du système électoral, le président Félix-Antoine Tshisekedi avait déjà annoncé une initiative allant dans ce sens, promettant « des réformes institutionnelles ainsi que des entreprises publiques propres à créer des conditions propices à une croissance économique forte ».
Lamuka ne veut pas rester en marge de cette initiative. « Nous estimons qu’il faut qu’il y ait des réformes institutionnelles mais qui ne doivent pas se faire de façon unilatérale. Elles doivent se faire avec toutes les forces politiques représentatives de la nation congolaise », a-t-il dit.
Le chef de la délégation de l’opposition politique a également fait état d’échanges avec Antonio Guterres autour de « la situation sécuritaire à Beni, au Sud-Kivu dans le Minembwe, dans d’autres parties du pays. Il y a eu des convergences, nous nous sommes plus ou moins entendus. Il nous a dit que les Nations-Unies vont tout faire pour renforcer les brigades spéciales afin d’aider notre armée à mettre fin à cette situation d’insécurité ».
Sans doute, après le départ du secrétaire général, on doit s’attendre à ce que les lignes bougent – dans le bon sens certainement. Il s’agit pour les leaders de Lamuka de sauver la démocratie congolaise, en perdition depuis, disent-ils, le putsch électoral de décembre 2018 ».
L’Avenir consacre sa Une au face-à-face Tshisekedi-Guterres. Il titre : « Un vent d’espoir souffle en Rdc ».
Les deux personnalités sont convenues que la Monusco (Mission des Nations Unies pour la stabilité au Congo) puisse renforcer sa capacité d’action contre les rebelles ougandais des ADF qui terrorisent depuis lurette dans la région de Beni au Nord-Kivu et dans d’autres coins de l’Est de la Rdc, rapporte-t-il avant d’ajouter : « Le secrétaire général des Nations Unies assure également que la coopération entre la Monusco et les Forces armées de la République démocratique du Congo (Fardc) sera renforcée « pour mieux répondre aux préoccupations sécuritaires des populations face à cette menace qui est non seulement congolaise, mais vraiment déjà une menace internationale ».
« Antonio Guterres : un vent d’espoir souflle en en Rdc », titre Forum des As.
Pour ce dernier, « Visiblement satisfait après sa rencontre avec le président Félix Tshsekedi, Antonio Guterrres a lancé : « Jai pu constater qu’un vent d’espoir souffle en Rdc, qu’il y a une opportunité à saisir ».
Ce bel optimisme n’empêche cependant pas FdA de titrer aussi «LAMUKA préconise des réformes institutionnelles / Ces changements doivent se faire dans le cadre d’un dialogue réunissant les forces politiques les plus représentatives, souligne Pierre Lumbi qui a conduit hier une délégation de la principale plateforme de l’opposition auprès du SG de l’ONU ».
« L’avenir de la RD Congo est l’affaire de toutes ses filles et de tous ses fils. Pour ne plus avoir à revivre l’expérience électorale de 2018, LAMUKA, la plateforme d’opposants,entend mettre la main à la pâte des réformes institutionnelles annoncées du pays. Dans un mémo remis hier lundi 02 septembre au Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres, en visite à Kinshasa, par une délégation de LAMUKA conduite par Pierre Lumbi, le regroupement cher à Moïse Katumbi demande à être impliqué dans » les réformes substantielles à réaliser avant les prochaines élections « . Et ce, aux côtés de la coalition FCC-CACH au pouvoir. Le vent de l’opposition républicaine serait-il en train de souffler sur la plateforme née à Genève ?
» Pour restaurer à jamais le peuple dans son statut de souverain primaire, conjurer les putschs électoraux et éviter que les Congolais ne croient plus aux élections comme mode d’accession au pouvoir, LAMUKA tient à ce que des réformes substantielles soient réalisées avant les nouvelles élections. Ces réformes concerneront notamment, la Cour constitutionnelle, la CENI, le Conseil Supérieur de l’Audio-visuelle et de la Communication, la Commission nationale des droits de l’homme et tant d’autres. Ces réformes doivent se faire dans le cadre d’un dialogue réunissant les forces politiques les plus représentatives du pays « , lit-on dans les extraits dudit mémo que Forum des As a pu consulter.
« Nous estimons qu’il faut des réformes institutionnelles mais qui ne doivent pas se faire de façon unilatérale. Elles doivent se faire avec toutes les forces politiques représentatives de la nation congolaise », déclare Pierre Lumbi.
Et ces forces politiques et sociales les plus représentatives sont LAMUKA d’un côté et la coalition FCC-CACH de l’autre. Pour LAMUKA, il est impérieux que les Nations-Unies contribuent à promouvoir le dialogue entre ces forces » pour faire aboutir ces réformes par la consensualité républicaine nécessaire à la paix civile plutôt que par le jeu des majorités parlementaires arithmétiques et sans prise réelle sur le peuple ».
LAMUKA dit espérer un changement fondamental et que les réformes structurelles requises seront opérées pour consolider l’État, restaurer son autorité, relancer l’économie nationale et améliorer sensiblement les conditions de vie des populations congolaises. » Le Secrétaire Général de l’ONU nous a fait le point sur le contact qu’il a eu à travers le pays. Ce qui est important, c’est que nous nous sommes plus ou moins mis d’accord pour continuer les contacts afin que nous puissions voir comment réaliser des réformes institutionnelles qui nous permettent de ne plus revivre ce que nous avions vécu en 2018 notamment la réforme de la Cour institutionnelle, de la CENI… « , a déclaré Pierre Lumbi aux médias.
La situation sécuritaire du pays était également au menu des échanges d’António Guterres avec les opposants Rd congolais. » Nous avons parlé de la situation sécuritaire à Beni, au Sud-Kivu dans le Minembwe, dans d’autres parties du pays. Il y a eu des convergences, nous nous sommes plus ou moins entendus. Il nous a dit que les Nations Unies vont tout faire pour renforcer les brigades spéciales afin d’aider notre armée à mettre fin à cette situation d’insécurité », rapporte le vice-président de « Ensemble pour le changement ». La délégation de LAMUKA, outre Pierre Lumbi, était composée de Fidèle Babala du Mouvement de Libération du Congo, MLC, et Devos Kitoko Mulenda de Engagement pour la citoyenneté et le développement, Ecidé.
Avant de recevoir les opposants, le SG des Nations-Unies a rencontré le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba, le président du Sénat Alexis Thambwe Mwamba et la speaker de la Chambre, Jeanine Mabunda.
Antonio Guterres ne s’est pas seulement arrêté à Kinshasa, il a également visité l’Est du pays. Notamment Goma, Beni et Mangina.
A Kinshasa, le numéro 1 de l’ONU était accompagné de son adjoint chargé des opérations de maintien de la paix, Jean- Pierre Lacroix et du Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom ».
La Prospérité s’intéresse aux « Réforme institutionnelles urgentes avant les prochaines élections — FCC-CACH : Lamuka exige un dialogue sous l’arbitrage de l’Onu ! », voilà pourquoi, Lamuka estime qu’il est impérieux que les Nations Unies contribuent à promouvoir le dialogue entre les forces politiques et sociales les plus représentatives (LAMUKA d’un côté et la coalition FCC-CACH de l’autre côté) pour faire aboutir ces réformes par la consensualité républicaine nécessaire à la paix civile plutôt que par le jeu des majorités parlementaires arithmétiques et sans prise réelle sur le peuple. Aussi, pour restaurer à jamais le peuple dans son statut de souverain primaire, conjurer les putschs électoraux et éviter que les Congolais ne croient plus aux élections comme mode d’accession au pouvoir, LAMUKA tient-il à ce que des réformes substantielles soient réalisées avant les prochaines élections. Ces réformes concerneront notamment, la Cour constitutionnelle, la CENI, le Conseil Supérieur de l’Audio-visuelle et de la Communication, la Commission nationale des droits de l’homme et tant d’autres.
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© CongoForum, le mardi 3 septembre 2019