09 09 19/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE LUNDI (CongoForum)

Sommaire

Dans un message diffusé ce dimanche sur la télévision nationale, Félix Tshisekedi, se dit optimiste pour un « Congo nouveau », tout en appelant aussi au sens des responsabilités des nouveaux membres du gouvernement piloté par Ilunga Ilunkamba. Il a dit vouloir un Congo « débarrassé de la haine, du tribalisme… où il n’y a pas un camp politique contre un autre, mais un seul camp politique : le Congo » et est d’avis qu’il est possible de  » bâtir un Congo debout et digne. C’est le Congo que je veux pour nous tous ».Il a conclu son message en rassurant que « ce Congo est possible si nous acceptons de changer dès aujourd’hui ». Ce message et l’entrée en fonction des nouveaux ministres retiennent l’attention des médias kinois en ce lundi 2 septembre 2019.

Message de Félix Tshisekedi

Le Potentiel commente « Félix Tshisekedi : « Quand on veut changer les choses, on n’attend pas »

« Aussitôt le gouvernement investi, le chef de l’Etat Félix Tshisekedi passe déjà le flambeau au Premier ministre Ilunga Ilunkamba pour la poursuite des projets à impact visible et immédiat retenus dans le cadre du programme d’urgence. Dans un discours, lu dimanche soir sur les antennes de la télévision nationale, Félix Tshisekedi appelle le peuple congolais à s’inscrire unanimement dans la voie de changement. « Quand on veut changer les choses, on n’attend pas », a lancé le chef de l’Etat.

C’est un message à la mobilisation générale dans le sens du changement qu’a lancé, dimanche soir sur les antennes de la télévision nationale, le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi.

« Nous devons changer et incarner le changement partout où nous sommes pour que le pays évolue », a indiqué le chef de l’Etat, comme pour mobiliser le peuple congolais à accompagner massivement le vent du changement qui souffle en RDC.

D’entrée de jeu, le chef de l’Etat a décrit le contexte dans lequel il a été obligé de lancer, en mars dernier, le programme d’urgence. « Dans le contexte politique particulier de la période après l’investiture, nous avons commencé à travailler avec les moyens en notre disposition ». Il en a donné d’ailleurs la motivation. « Parce que face au désir ardent de changement immédiat qui traverse tout le pays, nous avions décidé de ne pas croiser les bras en spectateur passif (…) Parce que quand on veut changer les choses, on n’attend pas de réunir toutes les meilleures conditions ».

Le programme d’urgence a fait son temps. C’est le moment pour le gouvernement Ilunga Ilunkamba, investi depuis le 6 septembre 2019, d’emboiter le pas.

Bilan à mi-parcours

Félix Tshisekedi s’est alors attardé à un exercice de bilan à mi-parcours de son programme d’urgence. « Nous avons lancé le programme des 100 jours. Ce programme ne va sûrement pas résoudre tous nos problèmes en quelques mois. Mais il est un début de solution ». Le chef de l’Etat en a décrit les grandes réalisations. « Nous avons commencé à doter nos villes de certaines infrastructures routières et d’apporter des réponses dans la production agro-industrielle ainsi que dans le domaine de la santé et dans bien d’autres. Nous avons ouvert plusieurs chantiers, un peu partout ».

Il pense que ce programme a ouvert de nouvelles perspectives dans la voie de la reconstruction. « Ces chantiers, une fois finalisés, vont soulager déjà quelques uns de nos problèmes. Certains d’entre nous pourront ainsi rentrer plus tôt chez eux, sans subir le stress des embouteillages ou voyager plus facilement d’une ville à une autre, évacuer plus rapidement leurs produits et les acheminer vers d’autres marchés pour les vendre plus vite. D’autres vont enfin avoir accès avoir l’accès à l’éclairage public, à l’électricité, à l’eau dans leurs habitations ».

D’où sa conviction : « Le programme des 100 jours nous donne la preuve que par notre volonté seule, nous pouvons trouver des solutions à nos propres problèmes ».

L’heure est au changement

Si le programme d’urgence a tracé la voie, Félix Tshisekedi rêve encore plus grand. « Le grand changement que nous attendons, le changement que vous souhaitez, ne sera possible que si chacun de nous tous, Congolaises et Congolais, adopte la même attitude responsable face aux problèmes, aux défis qui sont les siens, qui sont les nôtres ». C’est un appel à la mobilisation générale. « Le vrai changement commence par chacun et chacune d’entre-nous… Nous devons changer et incarner le changement partout où nous sommes pour que le pays évolue. Aussi petit que soit l’impact de l’action que vous pouvez prendre là où vous êtes, elle reste importante pour atteindre l’objectif : le changement ».

Selon lui, ce changement ne devait pas s’arrêter au niveau du peuple, mais bien plus, il doit s’étendre à tous ceux qui détiennent une parcelle de pouvoir en RDC. « A ceux qui sont responsables de la gestion des affaires publiques, le premier signe visible du changement sera celui de votre comportement, de votre compétence dans la gestion de la mission qui vous est confiée par le peuple congolais. Nous sommes au service exclusif des Congolaises et des Congolais. Sachons désormais travailler pour le changement de notre pays ».

Il est temps, pense le chef de l’Etat, de dresser les fronts pour bâtir un pays plus qu’avant. « Je rêve d’un Congo meilleur », dit-il. « Nous avons le devoir de construire un Congo meilleur où tous les enfants, filles et garçons, ont droit à l’éducation, à la santé ; un Congo où aucun enfant ne dort dans la rue ni ne meurt de faim. Un Congo où toute personne orpheline, veuve, vulnérable ou vivant avec handicap est accompagnée par des institutions de l’Etat. Un Congo débarrassé de la haine et du tribalisme. Un Congo où nos femmes ne sont plus violées tous les jours, un Congo où il n’ya plus de guerre. Un Congo où il n’y a pas de provinces contre une autre province ».

En tout cas, Félix Tshisekedi croit en la réalisation de son rêve. C’est le moment pour le peuple congolais de l’accompagner dans ce grand voyage. D’où, son appel du dimanche 7 septembre 2019 ».

Dépêche.cd titre « Félix Tshisekedi à la nation : « un nouveau Congo est possible… »

Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi s’est adressé à la nation dimanche 8 septembre. Il a dit ne pas oublier les promesses faites à la population au sujet du slogan « le peuple d’abord », renseigne Dépêche.cd.

Il pense qu’un nouveau Congo est possible si « nous acceptons de changer maintenant ». Le chef de l’État rêve d’un Congo débarrassé de la haine et du tribalisme. Un Congo où il n’y a pas un camp politique contre un autre. Et un Congo sans guerre, écrit le site d’informations en ligne.

Dans son adresse, il a reconnu que les problèmes de la RDC sont multiples. « Les problèmes sont multiples mais il n’est pas impossible d’y remédier, et de commencer ainsi à changer les choses, à changer notre mode de vie », a indiqué le chef de l’État, cité par Actu30.info.

Citant toujours le Chef de l’Etat, Cas-info.ca ajoute: « Le programme des 100 jours ne va pas résoudre tous les problèmes mais c’est un début de solution ».

Critiqué d’avoir lancé plusieurs chantiers non repris dans le budget et sans l’accord du parlement, Félix Tshisekedi répond : « Nous n’avions pas croisé les bras en spectateurs passifs parce que quand on veut changer les choses, on n’attend pas de réunir toutes les meilleures conditions », peut-on lire sur ce portail.

Aux nouveaux dirigeants, Félix Tshisekedi interpelle : « le premier signe visible du changement sera celui de votre comportement, de votre compétence », renchérit Actualité.cd

« Nous sommes au service exclusif du peuple congolais. Sachons désormais travailler pour l’intérêt de notre pays », a dit le Chef de l’Etat dans son message préenregistré pour lequel un teaser était diffusé sur les antennes de la télévision nationale.

Pour le Chef de l’Etat, un autre défi est celui d’amener la population rurale et agricole d’une production de subsistance à une production industrielle, poursuit pour sa part 7sur7.cd

Nouveaux ministères

La Prospérité s’intéresse à la remise et remise entre Bruno Tshibala, ancien Premier ministre et Sylvestre Ilunga, le nouveau chef de l’exécutif national.

Selon ce quotidien, on retiendra, sans nul doute, de Bruno Tshibala Nzenzhe, arrivé aux affaires, le 7 avril 2017, l’organisation des élections du 30 décembre 2018, sans lesquelles l’alternance démocratique si souvent vantée n’aurait été qu’un leurre.

L’Info en ligne des Congolais de Belgique titre « RD Congo : remises et reprises dans les ministères « 
«  Samedi 7 septembre 2019, le nouveau Premier Ministre congolais a fait la remise et reprise avec son prédécesseur et transfuge de l’UDPS, Bruno Tshibala.

Le lundi 9, ce sera au tour des ministres de se plier au même exercice. Le gouvernement Ilunga a été investi par le parlement après présentation d’un programme d’où étaient absents les chiffres. Et le Premier Ministre Ilunga a promis cela, une fois son équipe installé.

Le travail de l’exécutif issu de l’alternance vient enfin de commencer.

Le peuple congolais attend de ce nouvel exécutif un changement perceptible dans le social du citoyen. Pour cela, le nouveau gouvernement devra :

  • Maximiser les recettes de l’État,
  • Lutter contre les détournements, et le pillage des deniers publics,
  • Booster l’investissement,
  • Créer des millions d’emplois, oui des millions,

Les anciens kabilistes étant majoritaires et au parlement, et à l’exécutif, pour ce mandat, le peuple congolais devra jouer pleinement son rôle de sentinelle et empêcher toute dérive ».

Forum des As titre « Ilunkamba : « l’heure est au travail et à l’action ! » ;

« Le chef du Gouvernement invite les Congolais à œuvrer ensemble, chacun dans leur rôle,  » pour le relèvement de notre mère patrie ».

* »Votre Gouvernement fera de l’amélioration du climat des affaires son cheval de bataille pour attirer de nouveaux investissements et ainsi amorcer la diversification des sources de croissance », a souligne, par ailleurs, le Premier ministre.

L’Assemblée nationale a investi le vendredi 6 septembre le Gouvernement Ilunga, après avoir adopté son programme d’actions. Avant son investiture, le Premier ministre a répondu aux questions que les députés lui avaient posées le mardi 3 septembre lors de la présentation du programme de l’Exécutif.

Le gouvernement Ilunga Ilunkamba s’est engagé à porter à bras le corps toutes les attentes des Congolais. Mais aussi et surtout à travailler avec ardeur afin de pouvoir les rencontrer. Le Premier ministre et toute son équipe entendent ne ménager aucun effort pour accélérer la mise en œuvre et parachever des réformes économiques indispensables. Dans le droit fil de la vision du Président Félix Tshisekedi, le chef du Gouvernement met le curseur sur l’amélioration du climat des affaires. Cette réforme est le cheval de bataille de l’Exécutif FCC – CACH pour attirer de nouveaux investissements et ainsi amorcer la diversification des sources de croissance.

Ambitions clairement affichées par Sylvestre Ilunga Ilunkamba lors de son grand oral devant la représentation nationale, vendredi 6 septembre courant.

Pour les cinq prochaines années, annonce le Premier ministre, le Gouvernement se propose de porter la croissance.  » Notre objectif est de porter la croissance économique à 10 % en moyenne au cours des cinq prochaines années. Ceci va constituer un accroissement de plus de 3 points, car le taux de croissance du PIB au cours de ces dernières années s’est situé en moyenne à 6,6 % », a indiqué le Premier ministre.

D’après Sylvestre Ilunga, cette croissance « va reposer essentiellement sur le développement de l’agriculture, la promotion du tourisme et de la production culturelle et artistique.  » Dans ce schéma, la diversification de l’économie nationale occupe une place de choix. Sylvestre Ilunga Ilunkamba fait savoir qu’il va veiller spécialement sur les secteurs d’appui à la production, à savoir : le transport, l’énergie et l’eau, ainsi que le commerce extérieur.

Un secteur dominé pour l’essentiel par des entreprises publiques qui possèdent les infrastructures de base du développement économique et social du pays.

Dans son oral, Le Premier ministre a pris l’engagement de finir la réforme des entreprises publiques. Celles-ci détiendraient selon le chef de l’Exécutif l’une des clés de la relance économique de la Rd Congo.

 » Votre Gouvernement entend accélérer le rythme et mener cette réforme à bonne fin. Dans cette perspective, la participation du secteur privé, sous des formes diverses et selon le cas, sera une stratégie à exploiter pour notamment mobiliser les financements nécessaires à la relance des activités cruciales à l’économie et à nos populations « , a-t-il indiqué.

Pour relever ces nombreux défis qui guettent le pays, estime le Premier ministre, il n’y a pas d’alternative à l’union sacrée de la Nation.

 » Nous devons prendre la mesure, mais alors toute la mesure, de la gravité de la situation que traverse notre pays aujourd’hui, et agir avec responsabilité et sursaut patriotique, afin de lui faire poursuivre la marche vers son redressement et sa modernisation.

L’heure n’est plus aux invectives et autres querelles politiciennes ! L’heure est au travail et à l’action ! « , insiste le Premier ministre.

Il rappelle que  » la République Démocratique du Congo est une grande nation, un grand pays qui exige de nous de la grandeur. Grandeur dans la vision, mais aussi dans l’esprit et dans l’agir.

Si nous voulons changer ce pays, nous devons être capables avant tout de nous changer nous-mêmes. Changer nos comportements et tourner le dos aux antivaleurs qui ont longtemps retardé la marche de la nation vers sa prospérité « .

Œuvrons ensemble, chacun dans son rôle, pour le relèvement de notre mère patrie.

Le Premier ministre est conscient que le Programme présenté devant la représentation nationale n’est certes pas parfait, mais il a néanmoins l’ambition de faire renaître dans le cœur de chaque congolais une nouvelle conscience et une nouvelle espérance ».

Dans son édito, «  Changeons pour changer ! », FdA commente

« Avant -hier, hier et aujourd’hui, l’UDPS a comme totem  » le changement « . Vu du Congolais lambda, l’alternance au sommet de l’Etat n’a de sens que s’il débouche sur le changement tous azimuts. Changement qui se traduit par l’amélioration de l’ordinaire de la majorité silencieuse. Premier ministre de l’ère FATSHI, Sylvestre Ilunga a parfaitement conscience de la soif du changement dans le Congo profond. Il n’ignore pas que son gouvernement est attendu sur ce front-là. Plutôt que de donner dans de la démagogie ou dans la surenchère côté  » promesses « , le Premier ministre a pris de la hauteur. Il a donné à réfléchir sur le changement que tous les acteurs chantent en chœur depuis des lustres à la suite de feu Etienne Tshisekedi.

 » Si nos voulons changer ce pays, nous devons être capables avant tout de nous changer nous-mêmes « , a fait remarquer le chef du Gouvernement. Une interpellation dont la profondeur philosophique renvoie à Mahatma Ghandi lorsqu’au plus fort de la lutte non violente pour l’émancipation des Indes, il disait :  » Commence par changer en toi ce que tu veux changer autour de toi « .

C’est là toute l’équation de la RDC au seuil de cette nouvelle ère. Le changement passe d’abord par chaque Congolais. Sinon, il sera juste un slogan pour meubler les discours officiels. Ou pour se donner bonne conscience. On ne saurait réformer ce pays si l’homo congolus ne change pas. Si le Congolais ne se réconcilie pas avec l’intérêt général. Si notre rapport au patrimoine commun et au bien public est toujours nombriliste. Et l’exemple venant d’en haut, si les dirigeants n’incarnent pas le renouveau dans les actes de gestion de la chose publique, le changement restera un leurre.

Au seuil de son mandat, Ilunga Ilunkamba a le mérite non de proclamer le changement, mais de convier tous ses compatriotes à commencer par opérer leur propre mue. Lui et l’ensemble de l’establishment en premier lieu. Là est la clé du changement ».

« Sans surprise, l’Assemblée nationale investit le premier gouvernement de l’ère Félix Tshisekedi » titre Le Potentiel.

« En réponse aux critiques sur le contenu du programme de son gouvernement jugé «très ambitieux et imprécis», le Premier ministre assure que le budget de l’Etat va déterminer chaque action, le coût et les lieux d’exécution du programme présenté.

Le programme de l’équipe gouvernementale dirigée par le Premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, a été adopté, le vendredi 6 septembre, par 375 voix et quatre abstentions sur 500 députés nationaux. Cela, en l’absence de l’Opposition qui a boycotté la cérémonie d’investiture.

Auparavant, le Premier ministre a répondu aux critiques formulées par plusieurs députés sur le contenu de son programme, lors de sa présentation mardi dernier. Un programme qui, à en croire certains députés, est « très ambitieux », et surtout, « imprécis », ne comportant « ni chiffres, ni chronogramme, ni mécanismes de financement ».

A cette préoccupation, le Premier ministre a assuré que le budget de l’Etat va déterminer chaque action, son chronogramme ainsi que son coût et le lieu d’exécution. « Le programme qui vous a été décliné n’est pas parfait. Il a au moins l’ambition de faire renaître, dans le cœur de chaque Congolais, une nouvelle conscience et une nouvelle espérance », a déclaré Sylvestre Ilunga. Avant d’annoncer la mise sur pied «d’un plan d’action pluriannuel comprenant un cadre des dépenses à moyen terme », et assorties de budgets, de calendriers et d’indicateurs de réussite.

Pour le chef de l’Exécutif, son programme est «une vision de redressement de la RDC, coulée en formes de déclarations de politique générale».

Pour rappel, l’investiture du gouvernement Ilunga Ilunkamba s’est déroulée sans l’Opposition politique. Celle-ci a boycotté la séance plénière. Et pour cause. Elle reproche au Bureau de l’Assemblée nationale d’avoir, entre autres, violé le règlement intérieur, lors de la présentation du programme du gouvernement.

Selon l’Opposition politique, le document présenté par le Premier ministre lors de la présentation de son programme n’était pas celui qui a été distribué quarante-huit heures plus tôt aux députés, avant la séance plénière ».

« Devoir de résultats » proclame l’éditorial du Potentiel

« Le gouvernement de la République est enfin en fonction après son investiture, le vendredi 6 septembre, par l’Assemblée nationale. Le Premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, a ainsi reçu le quitus des élus du peuple pour matérialiser le programme du gouvernement dénommé «le redressement national par la base».

Critiquée pour sa taille, soit 66 membres y compris le Premier ministre, et sur le choix des membres qui poussent certains observateurs de parler de «gouvernement des stagiaires», cette équipe gouvernementale ne sera jugée que par les résultats qu’elle va engranger à court terme.

Les défis sont connus de tous. De la nécessité de pacifier les zones en conflit à la diversification de l’économie nationale, en passant par la réduction du taux de chômage, en faisant de l’agriculture un secteur prioritaire, l’augmentation du taux d’accès à l’électricité ou encore la construction des infrastructures de base, tout reste prioritaire en RDC.

Bien plus, outre l’obligation d’améliorer à court terme les conditions de vie des Congolais, le premier gouvernement sous l’ère Félix Tshisekedi est attendu aussi par ses partenaires extérieurs. La lutte contre la corruption, les réformes des secteurs fiscal et judiciaire, la consolidation de la démocratie et l’amélioration du climat des affaires, font partie d’attentes légitimes des pays qui veulent coopérer avec le Congo Kinshasa.

Le président de la République, Félix Tshisekedi, a été élu pour apporter le changement dans le pays. La bonne gouvernance, la transparence, la promotion des valeurs démocratiques restent l’unité de mesure sur laquelle le nouveau pouvoir, incarné par le chef de l’Etat, sera évalué. Le temps presse. La nouvelle équipe gouvernementale devra se mettre vite au travail. Objectif : mettre en œuvre le Programme du gouvernement afin d’apporter des solutions concrètes aux besoins des Congolais. Ces derniers ont obligation des résultats ».

Kamerhe, l’IGF et 15 millions de dollars

Le Potentiel revient sur le rapport de l’Inspection générale des finances portant sur le contrôle de paiement des pertes et manques à gagner pour des sociétés pétrolières, qui met expressément en cause Vital Kamerhe, actuel directeur de cabinet du chef de l’État sur un présumé détournement de 15 millions de dollars.

Le journal reprend aussi l’édition de Jeune Afrique, où le directeur de cabinet de Félix Tshisekedi a accordé une longue interview pour s’expliquer. « Mais, loin de se défaire de cette affaire, certaines de ses déclarations l’ont malheureusement enfoncé davantage, lorsque Vital Kamerhe conçoit très mal l’activisme de l’IGF, alors que cet organe de contrôle-qui dépend du reste de la présidence de la République-se soit montré passif en 18 ans de règne de Joseph Kabila« , écrit ce quotidien.

« Le CACH joue sa survie. Tshisekedi va-t-il se débarrasser de Vital Kamerhe ? Ce n’est pas évident. En face, le FCC s’est mis dans la position d’un observateur« , conclut le quotidien.

Ouragan Fm titre « Affaire 15 millions : ’’ Il n’y a pas eu détournement. Mon nom n’apparaît pas dans le rapport de l’IGF ’’ (Vital Kamerhe) »

« Le Directeur de cabinet du chef de l’État, Vital Kamerhe a indiqué dans une interview publiée dimanche 08 septembre 2019 par Jeune Afrique que son nom n’a jamais été cité, ni ne figure dans le rapport de l’Inspection Générale des Finances sur le dossier de détournement présumé de 15 millions de dollars.

’’ Mon nom n’apparaît pas dans le rapport de l’IGF. Ensuite, il n’y a pas eu détournement. Ces 15 millions proviennent d’une ligne de crédit de 100 millions qui avait été ouverte par le ministère de l’Economie nationale ’’, a-t-il expliqué.

D’après lui, il s’agit d’une décote et cette opération est régulière. Vital Kamerhe précise que l’Inspection Générale des Finances a porté plainte auprès de l’inspecteur général de la brigade contre les crimes économiques. Lequel a classé le dossier sans suite.

La main sur le coeur, VK insiste que cet argent n’a pas disparu. Le ministre de l’Economie qui a autorité sur le comité de suivi des prix pétroliers, dit-il, pourra l’expliquer.

Par ailleurs, le leader de l’Union pour la Nation Congolaise n’approuve pas la démarche de l’Agence nationale des renseignements ayant donné injonction à l’Inspection Générale des Finances d’auditer les dépenses des ministères depuis l’arrivée de Félix Tshisekedi au pouvoir. D’ailleurs, Vital Kamerhe qualifie l’acte, d’une rébellion administrative. Il a tout simplement suspendu la démarche.

’’ J’ai demandé la suspension de l’audit et ai écrit en ce sens au ministère des Finances, parce-que si l’ANR avait besoin d’éclaircissements, elle aurait dû les demander au ministère des Finances ou du Budget. L’IGF dépend de la présidence et l’ANR n’avait rien à lui demander à notre insu ’’, souligne le Directeur de cabinet du chef de l’État qui parle d’un petit complot mal monté et inutile.

Mais aussi, il confirme avoir suspendu la mission de l’Inspection Générale des Finances auprès de certaines entreprises membres de la Fédération des Entreprises du Congo. Kamerhe pense que la mission de l’IGF était irrégulière. Même, la présidence n’en était pas informée, martèle le Dircab de Fatshi qui s’étonne que l’IGF et l’ANR s’intéressent à des projets entrepris par la présidence Tshisekedi alors que dans le passé des projets mirobolants n’ont jamais suscité leur intérêt.

Par ailleurs, Vital Kamerhe a réfuté les allégations selon lesquelles la présidence aurait accordé des marchés de gré à gré.

Vital Kamerhe a signifié que le nouveau gouvernement Ilunga n’avait pas encore été nommé et le président Tshisekedi, argumente-t-il, ne pouvait pas rester bras croisés. Il précise que seuls dix marchés ont été passés de gré à gré, conformément à la loi, et à chaque fois, pour les raisons dictées par l’urgence.

’’ Les autres projets sont la continuité de l’administration précédente que le nouveau pouvoir conduit à terme ’’, a-t-il martelé ».

Divers

ZoomEco titre « Makutano 5, la première Dame prône un leadership féminin capable d’impacter »

« Invitée d’honneur de la table ronde de l’autonomisation Makutano axée sur Women in business, Madame Denise Nyakeru Tshisekedi a lancé un appel vibrant aux femmes congolaises. La première dame en appelle à la création d’un leadership féminin capable d’impacter le monde.

Bien avant, elle a invité les femmes présentes dans la salle à une introspection : la femme congolaise a-t-elle une bonne image ? C’est en répondant à cette question que les femmes pourront voir dans quelle mesure relever le défi qui s’imposent à elles.

Présidente d’une fondation éponyme, Denise Nyakeru Tshisekedi encourage ses soeurs congolaises à se lever maintenant, à chercher à s’autonomiser et à agir sans attendre.

« Toute femme est une guerrière en sommeil. Et il faut réveiller ce don, qualités qui sommeillent encore en elle», a-t-elle précisé.

Cette table ronde a connu la présence de Madame Ellen Johnson Sirleaf, l’ancienne présidente du Libéria et prix Nobel de la paix, qui n’a pas manqué de donner son propre expérience en tant que première femme présidente en Afrique.

Madame Jeanine Mabunda, présidente de l’Assemblée nationale a, quant à elle, exhorté les femmes à se positionner là où se prennent de grandes décisions. Ce n’est que de cette façon qu’elles pourront changer l’histoire et mieux défendre les intérêts de la femme.

Enfin, dernière paneliste, Madame Noël la Coursaris, Top Model et fondatrice de l’école Malaika, a encouragé les femmes leaders à contribuer au développement et épanouissement des autres femmes qui se recherchent encore ».

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 © CongoForum, le lundi 2 septembre 2019

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