22 01 20/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE MERCREDI (Dialogue)

Sommaire

Les journaux parus à Kinshasa en ce mercredi 22 janvier 2020 sont revenus largement sur les propos tenus par le chef de l’Etat au sujet de la dissolution éventuelle de l’Assemblée nationale. C’était en marge du sommet UK-AFRICA Investment Summit 2020.

Cohabitation et Dissolution de l’Assemblée nationale

« Tshisekedi couvert par la Constitution mais bloqué par l’accord CACH-FCC », titre Le Potentiel .

Dissolution de l’Assemblée nationale : encore un sujet qui déclenche des passions et a la mérite, tout au moins, d’ouvrir un débat public sur l’avenir de la coalition CACH-FCC au pouvoir depuis janvier 2019, écrit Le Potentiel

Et de poursuivre que l’origine de ce débat se situe dans la petite phrase récemment prononcé à Londres par le Président de la République, évoquant une éventuelle dissolution de l’Assemblée nationale en cas de crise institutionnelle.

Le Potentiel se pose plusieurs questions à ce sujet. Que faudrait-il, en droit congolais, entendre par « dissolution » ? Quelles sont les conditions pour le faire ? Quelle procédure ? Toutes ces questions, et bien d’autres encore, Le Potentiel les a posées à Me Merphy Pongo, avocat et chercheur en Droit constitutionnel, afin d’éclairer la lanterne des citoyens. Et, pourquoi pas, les aider à participer au débat citoyen, sans interférence des propagandistes partisans, indique ce quotidien.

L’Avenir titre en manchette « Face à la menace de la dissolution de l’Assemblée nationale , Mabunda brandit l’article 165 de la constitution ».

Ce quotidien renseigne qu’à l’occasion de la présentation des vœux de nouvel an aux journalistes et médias qui accompagnent les activités parlementaires, la speakerine de la Représentation nationale a répondu à quelques questions de la presse. Elle a notamment indiqué que la dissolution de l’Assemblée nationale est possible, mais en respectant les prescrits de l’article 148 de la constitution. Sinon, on s’expose aux libellés de l’article 165 de la même constitution, qui parlent de la haute trahison, précise L’AVENIR.

Congo Nouveau mentionne à la Une : « Mabunda prévient Félix Tshisekedi ».

La présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda a joué à la défensive. « Le Président de la République est invité à consulter le Premier ministre, les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat avant toute décision », rappelle-t-elle, écrit le trihebdomadaire.

En fait, explique Africanewsrdc.net, Jeanine Mabunda, est restée ferme, strictement accrochée à l’angle légal, se voulant fidèle à la Constitution. Dans sa riposte, elle a fait comprendre au Président de la République que dissoudre l’institution législative doit obéir à un certain nombre de préalables. Le media de conclure « Mme Mabunda a donné des leçons fermes au Président Tshisekedi ».

Pas de crise entre institutions !Jeanine Mabunda a expliqué aux journalistes réunis à l’hôtel Sultani à Kinshasa que les responsables de deux chambres du parlement avaient rencontré Félix Tshisekedi le 13 janvier et ils ont échangé sur « des sujets qui sont des pointes d’alerte, des sujets qui peuvent mettre le citoyen congolais mal à l’aise, sur des sujets qui peuvent diviser ou qui ne peuvent pas faciliter la cohésion nationale », révèle Actualite.cd.

La thématique de dissolution de l’Assemblée nationale, la crise dans les provinces, les réformes institutionnelles étaient également au cœur de ces échanges, ajoute le site web.

Pour Cas-info.ca, Jeanine Mabunda trouve ce débat « un peu indécent, ou c’est un débat peut être accessoire et mineur par rapport à la douleur sociale que vivent les frères et sœurs ».

Selon la présidente de la Chambre basse du Parlement, ajoute 7sur7.cd, l’essentiel aujourd’hui est notamment la situation sécuritaire qui prévaut dans la ville de Beni au Nord-Kivu.

« Je pense que nos querelles politiques internes, intestines, stériles, doivent quand-même un peu s’effacer devant l’essentiel. L’essentiel pour moi aujourd’hui, de ce que nous disent les Congolais, ce qu’ils ont mal par rapport à Beni, par rapport au danger de balkanisation du Congo, par rapport à l’incertitude, la violence, la faim, l’insécurité dans laquelle vivent non seulement nos compatriotes à Beni mais aussi notre armée qui fait un travail extraordinaire », a noté Jeanine Mabunda dans les propos repris par le site web.

Pour Le Phare, Jeanine Mabunda a simplement taclé Félix Tshisekedi. La présidente de la Chambre basse s’est montrée particulièrement opposée à l’idée de la dissolution de l’Assemblée nationale, telle qu’évoquée par Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, explique le journal.En clair, Jeannine Mabunda Lioko et sa famille politique affichent leur opposition à l’hypothèse de la dissolution de l’Assemblée nationale, conclut le quotidien.

Le Potentiel titre encore« Mabunda brandit la « haute trahison », Olenghankoy appelle au « devoir de réserve »

« Kinshasa enregistre encore une pluie de réactions après la sortie offensive du président Félix Tshisekedi à Londres tablant sur la possibilité de dissolution de l’Assemblée nationale, si la majorité l’empêchait d’exécuter son programme de relance socioéconomique du pays. Contrairement à l’intervention de Henri-Thomas Lokondo, un des gros bras de l’Assemblée nationale, qui était pédagogique, dissuasive et non menaçante, Jeanine Mabunda, membre du FCC-PPRD et présidente de l’Assemblée nationale, a évoqué « la ratio legis » de l’article 148 de la Constitution pour énumérer les cas précis et les conditionnalités de la dissolution de la Chambre basse du Parlement. Elle a brandi la menace de l’exposition au cas de haute trahison pour quiconque méconnaitrait la loi fondamentale. La position de Jeanine Mabunda n’est pas appréciée par le président du CNSA. Joseph Olenghankoy conçoit très mal que les acteurs institutionnels s’évertuent à porter des critiques aux propos du chef de l’Etat. Il les appelle tous au devoir de réserve.

La présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda, a organisé hier mardi 21 janvier à Sultani hôtel, à Kinshasa, une cérémonie d’échange des vœux avec la presse nationale et internationale, constituée en grande partie des journalistes qui couvrent les activités de la Chambre basse du Parlement en RDC.La cérémonie a permis à la speaker de l’Assemblée nationale de réagir aux récentes déclarations du chef de l’État depuis Londres, devant la diaspora rd-congolaise, surtout celles ayant trait à la possible de dissolution du Parlement, au cas où la majorité l’empêchait d’exécuter son programme de relance socioéconomique du pays.

En des termes clairs, à la menace de dissolution de l’Assemblée nationale, la présidente de cette institution, Jeanine Mabunda, a opposé au président de la République la menace de destitution dans l’éventualité de la violation intentionnelle de la Constitution. Elle a, du coup, rappelé le dernier échange qu’elle a eu en compagnie de son collègue du Sénat avec le président de la République.

« Le lundi 13 janvier, nous avons eu, comme le veulent les pratiques institutionnelles en RDC, un long entretien de 2h30 avec le président de la République… Et nous avons fait un tour d’horizon complet des sujets qui sont les points d’alerte, sur les sujets qui peuvent mettre les citoyens congolais mal à l’aise, sur les sujets qui peuvent diviser ou ne peuvent pas faciliter la cohésion nationale. Aussi bien la dissolution que les sujets sur les provinces, l’évaluation de certains textes de lois que les réformes institutionnelles. Ce fut un entretien vérité… S’agissant donc de ce sujet sur la dissolution, mon collègue du Sénat et moi-même, lui avons rappelé « la ratio legis » de l’article 148 de la Constitution. Il ne faut pas jeter les articles de la Constitution en pâture en des incompréhensions ou de malentendus. L’article 148 parle bien de la dissolution de l’Assemblée nationale, mais dans les cas précis. Il y a des conditionnalités. Il faut qu’il y ait une crise persistante entre le gouvernement et la Chambre basse du Parlement, ce qui, pour l’heure, n’est pas le cas… Par ailleurs, selon les prescrits de cet article, le président de la République est invité, dans le cas de cette crise, à consulter le Premier ministre, les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat. Faute de quoi, on serait dans une violation des textes et la violation des textes est régie par l’article 165 de la Constitution qui dit que toute personne qui méconnait notre loi fondamentale peut être exposée au cas de haute trahison pour violation intentionnelle de la Constitution. Je ne cite que des articles, mais je ne prends pas position », a-t-elle nuancé par ailleurs.

Pour elle, ce débat actuellement est « indécent ». « Ou, c’est un débat accessoire et mineur par rapport à la douleur sociale que vivent nos frères et sœurs. Nos querelles politiques internes, intestines, stériles, elles doivent s’effacer devant l’essentiel. L’essentiel pour moi, c’est que nos frères et soeurs ont mal par rapport à Beni, par rapport au danger de balkanisation du Congo, par rapport à l’incertitude, la violence, la faim, l’insécurité dans laquelle vivent non seulement les civils à Beni, mais aussi notre armée qui fait un travail extraordinaire. Et cette armée ne fait pas ce travail extraordinaire que depuis maintenant. Ça fait 18 ans que nous avons le plus gros de nos troupes installées dans le Nord du Congo, ici particulièrement à Beni… », a-t-elle indiqué.

S’agissant de l’avenir de la coalition CACH-FCC, la présidente de l’Assemblée nationale s’est montrée optimiste. Elle s’est exprimée en ces termes : « Il est important de dire que tout partenariat politique est un exercice délicat et difficile. Ça peut ressembler à un mariage, et dans un mariage, il y a des hauts, il y a des bas. La coalition est régie par un accord où chacun des partenaires a un espace de mouvement, d’actions, d’interactions avec l’autre partenaire, et que cet accord sous-tend l’évolution institutionnelle que nous observons à différents degrés au sein de la République. Je peux affirmer, en ma qualité de président de l’Assemblée nationale, qu’on ne peut pas désespérer sur ce qui a déjà été fait dans le cadre de cette coalition… ».

« Rien de trop dans les propos de Tshisekedi », estime Olenghankoy

D’une réaction à une autre, le président du Conseil national de suivi de l’accord et du processus électoral a brisé son silence. Joseph Olenghankoy s’est adressé, hier même à l’élite politique pour que chacun cerne et mesure ce qui est essentiel pour l’intérêt du pays.

Ainsi, Joseph Olenghankoy conçoit très mal les critiques portées contre les propos du chef de l’Etat, du reste, garant de l’unité nationale.

« Je crois que de nous tous, il n’y a personne qui a déjà assumé les fonctions de chef de l’Etat pour corriger un chef de l’Etat en exercice, hormis l’ancien président Joseph Kabila. Et nous avons la chance d’avoir un ancien président qui est encore en vie, et qui est consulté habituellement par l’actuel président de la République », a-t-il déclaré.

Qu’est-ce qui a été de trop et qui n’a jamais été entendu dans les déclarations du chef de l’Etat à Londres ? Joseph Olenghankoy qui se pose la question trouve à lui-même la réponse : « Tout le monde devient juriste pour interpréter la pensée du chef de l’Etat. Et que fera la Cour constitutionnelle ? Les gens qui sont dans les institutions ne doivent pas ignorer qu’ils sont tenus au devoir de réserve pour critiquer celui qui exerce les plus hautes fonctions de l’Etat. C’est cela aussi l’éthique. C’est inimaginable que des députés provinciaux, députés nationaux et même certains animateurs des institutions se lancent, sans réserve, dans des critiques sur l’adresse du chef de l’Etat. C’est inimaginable ! »

Et de poursuivre : « Nous devons privilégier la paix dans ce pays. Si personne ne sait plus mesurer ce qu’il doit dire et savoir à qui il s’adresse, nous serons dans la jungle ! Et ce n’est pas le souhait ».

Concernant l’affaire de la population Banyamulenge, Joseph Olenghankoy s’étonne que la position claire du chef de l’Etat suscite encore des malentendus. « Le chef de l’Etat a été clair en démontrant que la plus grande richesse du pays, c’est notre diversité culturelle et ethnique. De nos frontières communes avec nos voisins, nous avons les mêmes peuples de part et d’autre. Et chaque peuple a tiré son origine de quelque part. Et quand le président de la République démontre ça, où est le mal ? », s’est-il interrogé en fin d’adresse.

Forum des As annonce « EVENTUALITE DE LA DISSOLUTION DE LA CHAMBRE EVOQUEE A LONDRES PAR LE CHEF DE L’ETAT Mabunda oppose les articles 148 et 165 à Fatshi »

«  Pour la première des élus, il n’y a pas pour le moment de crise entre les institutions pour qu’il y ait dissolution du Parlement. En outre, le Président de la république est tenu de consulter les Présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale et le Premier ministre avant toute décision, au risque de tomber sous le coup de haute trahison, en violation de la Constitution.

La Présidente de l’Assemblée nationale a tenu hier à éclairer l’opinion sur le danger d’une éventuelle dissolution du Parlement, évoquée par le Président Félix Tshisekedi à Londres. Brandissant les dispositions des articles 148 et 165 de la Constitution, Jeanine Mabunda estime qu’il n’y a pas de crise entre les institutions, et qu’il faut plutôt canaliser les énergies vers le social du Congolais. Verbatim.

« En tant que présidente de l’Assemblée nationale, j’ai la charge d’encadrer 500 députés. Il y a parmi eux 337 (élus) du FCC, 48 de la coalition CACH et plus d’une centaine de la plateforme politique de l’opposition Lamuka, où on trouve le MCR, le MLC et le parti cher à Moïse Katumbi. L’Assemblée nationale s’avère ainsi un lieu où se retrouvent toutes les sensibilités.

Et donc, la coalition FCC-CACH ne peut pas se substituer, dans son fonctionnement, aux aspirations diverses et variées – fussent-elles minoritaires – qui ont été exprimées par les citoyens électeurs congolais. Et cette mise en garde est importante, parce qu’il faut éviter des propos partisans.

Cela étant, j’appartiens à la coalition CACH-FCC. Au sein du FCC, j’ai été désignée par mon parti, le PPRD. Et donc, par rapport, à l’état de la coalition, il est important de dire que tout partenariat politique est un exercice délicat et difficile. Ça peut ressembler à un mariage. Et dans un mariage, il y a des hauts et des bas.

La coalition CACH-FCC, vous le savez, est régie par un accord où chacun de partenaires a un espace de mouvement, d’action, d’interaction avec l’autre partenaire. Et cet accord sous-tend l’évolution institutionnelle que nous observons à différent degré au sein de la République.

En tant que présidente de l’Assemblée nationale en cette année, à voir le travail abattu par notre coalition, je pense qu’on ne peut pas désespérer. Les démarrages ont été un peu difficiles pour mettre en place les institutions. Mais, cela étant, nous avons approuvé un programme du Gouvernement au mois d’août, avec plus de 300 voix. Ce qui confirme la solidité de cette coalition.

Nous sommes arrivés, avec la coalition, à l’approbation du budget 2020 avec quelques 419 voix. Et c’est supérieur aux 395 voix de la majorité (à la Chambre). C’est pour dire qu’avec le projet que nous voulons partager avec les Congolais qui nous ont élus, nous avons obtenu un consensus même avec une partie de l’opposition. C’est déjà une robustesse de la coalition.

Je pense aussi que le peuple congolais s’est exprimé. Et ce n’est pas par hasard qu’ils ont voté un Président de la république issu de l’Opposition. Ce même peuple congolais n’a toutefois pas donné la majorité parlementaire au chef de l’Etat, mais plutôt au FCC. Je crois que c’est parce que le Congo est un pays de consensus, un pays d’équilibrisme.

Les Congolais sont très soucieux du respect de la diversité et de la sensibilité des uns et des autres. Et finalement, avec ce vote, nous avons un Président de la République élu, avec un petit nombre de députés, 48 ! Une majorité parlementaire qui lui est apportée par le Président honoraire, au travers du PPRD et d’autres partis partenaires du FCC.

Eh bien ce message, ce n’est pas nous qui l’imposons. Nous sommes plutôt guidés par le droit de l’électeur qui a dit : « Je veux bien d’un changement démocratique en RDC, mais je veux d’abord mettre des garde-fous. Pas trop de pouvoir d’un côté ou de l’autre. Je les oblige à se marier ensemble. Parce que ça aura un effet d’équilibrisme. En tout cas, l’Assemblée nationale et moi-même, nous restons à l’écoute. Et dans le respect, nous essayerons de rester dignes de ce message que les Congolais nous ont envoyés.

De tout temps, les coalitions n’ont jamais été faciles. Que ce soit en RDC ou ailleurs, les coalitions sont toujours des exercices périlleux. Je crois que nous devrons préserver l’essentiel. Or, l’essentiel, c’est l’intérêt du peuple congolais. Et non des querelles individualistes, égoïstes, politiciennes ou de positionnement.

*A propos de la dissolution, vous faites certainement référence aux propos du Président de la république lorsqu’il s’est rendu à l’extérieur. Moi, j’ai justement le privilège, de par mes fonctions, de ne pas avoir besoin d’attendre qu’il soit à l’extérieur pour parler de certains sujets. Et donc le lundi 13 janvier, comme RDC, nous avons eu un long entretien de deux heures trente avec le Président Félix Tshisekedi. Et j’ai été accompagnée de mon collègue du Sénat, le Président Alexis Thambwe Mwamba.

Nous avons fait un tour d’horizons complets sur des sujets qui constituent des points d’alerte, sur des sujets qui peuvent mettre les Congolais mal à l’aise, sur des sujets qui peuvent diviser ou qui ne peuvent pas faciliter la cohésion nationale. Aussi bien la dissolution que les sujets des provinces ou des réformes institutionnelles. Mais, c’était un entretien franc où chacun à ses convictions, son expérience institutionnelle, son identité politique… à mettre au service de la Nation.

Mon collègue du Sénat et moi lui avons rappelé l’article 148 qui parle de la dissolution, mais dans des cas bien précis. Il ne faut donc pas jeter des articles de la Constitution en pâture à des incompréhensions ou à des malentendus. Il y a à ce propos des conditionnalités. Il faut qu’il y ait une crise entre le Gouvernement et le Parlement.

Le programme du Gouvernement et le budget ont été votés au-delà de notre propre majorité présidentielle. Il y a donc sérénité en ce qui concerne le dialogue entre institutions. Le Président de la République est appelé dans ce cadre à consulter le Premier ministre, le président de l’Assemblée nationale et du Sénat avant toute décision, sinon on tomberait dans la violation des textes. Ce qui est régi par l’article 165 de la Constitution qui stipule que  »toute personne qui méconnaît la Loi fondamentale peut être exposée au cas de haute trahison pour violation de la Constitution. Je ne cite que les articles, je ne prends pas position.

Il est important de rappeler à tous que n’est pas juriste qui veut. Et donc, nous devrons être très prudents par rapport à nos opinions publiques, quand nous, à Kinshasa, nous traitons des textes constitutionnels ».

La Prospérité titre «  Mabunda prévient Félix Tshisekedi contre la haute trahison ! »
«Mon collègue du Sénat et moi, lors d’une audience lundi 13 janvier dernier, nous avions effectué un tour d’horizon de tous les sujets touchant au bon fonctionnement des institutions. Durant plus de deux heures et demie, nous lui avions rappelé la Ratio legis de l’article 148. Car, il ne faut pas jeter les articles de la constitution en pâture, à des incompréhensions ou des malentendus. L’article 148 parle bien de dissolution de l’Assemblée nationale, mais dans des cas précis. Il y a des conditionnalités. D’abord, il faut qu’il y ait crise persistante entre le gouvernement et la chambre basse du parlement. Ce qui, pour l’heure, n’est pas le cas puisse que le programme du gouvernement et le budget ont été votés au-delà de notre propre majorité parlementaire», a déclaré Jeanine Mabunda Lioko hier, devant les professionnels des médias réunis à l’Hôtel Sultani, en marge d’une cérémonie d’échange des vœux en ce début d’année 2020. Bien plus, cet article stipule, par ailleurs, «que le Président de la République est invité dans le cas de cette crise à consulter le Premier Ministre, le Président de l’Assemblée nationale et le Président du Sénat avant toutes décisions. Faute de quoi, on serait dans une violation de texte. Et cette violation est régie par l’article 165 de la Constitution qui dit que toute personne qui méconnaît notre loi fondamentale peut être exposée au cas de haute trahison pour violation intentionnelle de la Constitution. Je ne cite que des articles. Je ne prends pas position », a-t-elle précisé. Comme quoi, Jeanine Mabunda pèse bien ses mots lorsqu’elle s’interdit de se perdre en conjecture sur des interprétations partisanes de la Constitution et des lois de la République. C’est pourquoi, elle soutient que les spécialistes existent. Les grands professeurs de droit ainsi que les autorités judiciaires sont mieux qualifiés. Il faudra bien leur laisser cette mission-là qui, du reste, relève de leurs compétences, en cas de nécessité.

Trois axes

Au fait, ce n’est pas une réponse-réplique aux déclarations du Président de la République à Londres. Mais bien d’une mise au point nécessaire, une démarche quasi-pédagogique à laquelle s’est adonnée la présidente de l’Assemblée nationale à l’occasion d’une cérémonie d’échange de vœux avec les médias. Face à la presse nationale et étrangère, Jeanine Mabunda a articulé ses propos sur le mécanisme constitutionnel de dissolution de l’Assemblée nationale, le contrôle parlementaire et l’état des relations au niveau du FCC-CACH.

Aux hommes et femmes des médias pressés de recueillir son avis après la déclaration controversée du Chef de l’Etat en rapport avec une dissolution éventuelle de l’Assemblée nationale, la présidente de l’organe législatif s’est volontiers montrée conciliante, tout en assurant d’emblée qu’elle ne répondait pas aux propos qui font couler tant d’encre et de salive au sein de l’opinion.

Sa démarche s’inscrivant dans une approche somme toute pédagogique des prescrits de la loi fondamentale.

La « crise persistante » à laquelle fait mention la constitution en son article 148, et qui fournirait un prétexte au Président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale, n’est pas, selon Jeanine Mabunda, le fait de tiraillements entre individus ou groupes d’individus, ni de convulsions internes aux partis politiques et/ou groupes parlementaires.

Il s’agit exclusivement de dysfonctionnements aboutissant à une paralysie de la collaboration entre le gouvernement et l’Assemblée nationale.

C’est à cette seule condition, et après un constat du Premier ministre, que le Chef de l’Etat peut enclencher la procédure de dissolution.

Mais, dans tout cela, rien de bien automatique. L’article 148 prévoit, en effet, que le Président de la République mène une concertation à laquelle prennent part, outre le Chef du gouvernement, les présidents de deux chambres du Parlement.

Un rapide calcul fait ressortir qu’avec ses 337 députés (contre 48 pour l’Udps et alliés), le FCC compte en plus deux atouts de taille : les présidents de deux chambres sont de son obédience.

De plus, la décision finale doit porter le contreseing du Premier ministre. Or, on voit mal Ilunga Ilunkamba avaliser une véritable mise à mort politique de sa propre famille politique. D’où, l’impossibilité au stade actuel pour Félix Tshisekedi, de prendre le risque de concrétiser la rupture de confiance éventuelle par une décision suicidaire.

Dans le cas où le chef de l’Etat tenterait un passage en force, il tomberait alors sous le coup de l’article 165 de la Constitution qui évoque dans son chef, le crime de haute trahison et son corollaire d’engagement du processus de mise en accusation et de sa destitution. Heureusement qu’on n’en est pas encore là.

Pour Jeanine Mabunda, à ce jour, il n’y a pas d’ombre d’une moindre crise, constitutionnellement parlant. Le gouvernement et l’Assemblée nationale voguent en pleine harmonie. Pour preuve, les 3 sessions parlementaires de l’actuelle législature se sont déroulées dans la quiétude.

Du contrôle parlementaire : patience !

Il s’est trouvé, au cours des échanges avec la Présidente de l’Assemblée nationale, des voix qui se sont inquiétées de l’absence de tout contrôle de l’action gouvernementale par le biais de l’interpellation des membres de l’Exécutif.

Jeanine Mabunda a répondu par les impératifs de l’installation de l’Assemblée nationale mais aussi par le temps écoulé entre la désignation du Premier ministre au mois de mai et l’entrée en fonction de son équipe, début septembre.

Tout en insistant sur le fait qu’elle ne répondait pas au chef de l’Etat, tout comme elle ne faisait de remontrance au gouvernement, la présidente de l’Assemblée nationale n’a pu s’empêcher de se montrer sensible à ce qu’elle qualifie de «douleur sociale».

Aux massacres des populations dans les zones de guerre dans les provinces de l’Est, s’ajoutent des catastrophes naturelles avec leur suite de déplacés et de sans-abris à Kinshasa et en provinces.

Elle a sollicité, enfin, des hommes et femmes des médias un accompagnement responsable et civique des actions des institutions, tout en réitérant sa disponibilité permanente ».

EtLa Prospérite de se demander, dans son éditorial «Tempête ou déclaration de guerre ? »

« Des réactions fusent toujours de partout, 72 heures après les déclarations de Fatshi à Londres. Certes, il a réaffirmé (une fois de plus) la « congolité » des Banyamulenge, et jeté des fleurs aux FARDC. Mais, c’est sa menace de dissoudre l’assemblée nationale qui en a fait bondir plus d’un.

De l’adresse de Félix Tshisekedi à ses compatriotes venus à sa rencontre à Londres, le week-end dernier, une phrase est sortie du lot et continue à donner de l’urticaire dans le camp de ses alliés au sein de la coalition de gouvernement FCC-CACH. En dévoilant son arme secrète devant des partisans aux anges et tout dévoués à sa cause, il n’est pas certain que le Président congolais en ait mesuré la dimension, au risque de se tirer une balle dans le pied.

Une phrase martelée sur un ton martial : « Je n’ai pas besoin de créer une crise en RDC. Mais visiblement, il y en a qui veulent me pousser à bout et faire que je puisse dissoudre l’Assemblée nationale. S’ils multiplient des crises, ils vont me pousser à cette décision ».

C’était certainement la phrase de trop. Simple avis de tempête ou déclaration de guerre, selon les cas, elle continue, néanmoins, à susciter des réactions aux relents de revanche contenue pour les uns, d’étonnement désabusé pour les autres.

Parmi les premiers à Tweeter, l’opposant Sam Bokolombe : « Notre Président s’emballe trop à l’étranger et se révèle démagogue dans ses promesses. Il joue au véritable ranger qui ne redoute rien ».Car, c’est déjà de l’étranger (Washington) que Félix Tshisekedi avait exprimé son intention de « déboulonner » le système dictatorial qui, selon lui, persiste au pays.

Pour Marie-Josée Ifoku, la seule candidate (malheureuse) féminine à la présidentielle de décembre 2018, la sortie de Félix Tshisekedi, c’est du pain béni. Elle exulte sur son compte tweeter : « Je pense que nous y sommes déjà Monsieur le Président. Mieux vaut agir que réagir. La dissolution de l’assemblée nationale est l’une des voies de sortie de la crise dans laquelle le pays est déjà plongé. Nous vous encourageons à le faire ».

Alphonse Ngoyi Kasanji, cadre du PPRD écrit, non sans amertume : « L’apparition du chef dans la foule est précédée par un rapport contenant les opinions de la constituante de manière à lui éviter certains sujets compromettants qui le mettraient dans l’embarras d’y réserver une suite. Le Chef qui est le gardien de la maison est soumis à la réserve ».

De son côté, le député Henri-Thomas Lokondo (jadis vice-ministre des Affaires étrangères) indique qu’il existe une règle non écrite et universellement admise, qu’un Chef de l’Etat ne peut pas engager de débat politique interne quand il est à l’étranger, même s’il est avec ses compatriotes.

Il en vient à conclure qu’il se pose véritablement un problème de compétence dans l’entourage de Fatshi en matière juridique ».

Ouragan Fm annonce «Attaques contre F. Tshisekedi : J.Olenghankoy appelle l’élite à suivre l’attitude de Joseph Kabila »
« Joseph Olenghankoy, président du CNSA a appelé, mardi 21 janvier, l’élite congolaise à imiter l’attitude de sagesse observée par Joseph Kabila Kabange, président honoraire vis-à-vis de son successeur, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo en vue de préserver les acquis de la première alternance pacifique.

 » Nous devons profiter de la sagesse de Joseph Kabila qui est resté silencieux depuis son départ de la tête de l’État et qui, à chaque fois qu’il souhaite communiquer à son successeur, il choisit la manière et le lieu adequat pour cela « , a-t-il martelé.

Et de renchérir,  » pourtant Joseph Kabila est le seul congolais qui a le droit de reprocher Félix Tshisekedi puisqu’il a déjà exercé, bien avant lui, les fonctions de chef de l’Etat dont il a d’ailleurs l’expérience », a-t-il précisé d’un ton très ferme.

Exacerbé par les diverses interprétations qui ont suivi le message du chef de l’Etat adressé aux congolais vivant en Grande-Bretagne, Joseph Olenghankoy a indiqué qu’en sa qualité du premier diplomate congolais, le président de la République détient toutes les prérogatives pour s’exprimer sur l’État de la nation partout il estime nécessaire.

Sur le même chapitre, l’autorité morale de Fonus a mentionné que conformément à la convention de Vienne, le chef de l’État peut s’exprimer partout devant les congolais. Et cela, d’après lui, ne devrait pas être considéré comme l’étranger.

S’agissant de Banyamulenge, Joseph Olenghankoy s’est dit sidéré de constater que certaines personnes ont vilipendé Fatshi pour avoir seulement déclaré que « la diversité culturelle de notre peuple est notre plus grande richesse ».

A cette occasion, il a rappelé qu’il y a des mêmes tribus au Rwanda et en RDC, en Zambie et en RDC, en Angola et en RDC, au Congo-Brazzaville et en RDC, bref, les mêmes peuples se retrouvent en RDC et dans les neuf pays limitrophes.

Par ailleurs, Joseph Olenghankoy a demandé aux juristes de s’abstenir du débat sur la dissolution du parlement, car, d’après sa lecture, Félix Tshisekedi n’a clairement pas exprimé son intention de dissoudre l’Assemblée nationale.

 » Si problème d’interprétation de la constitution il y a, seule la Cour constitutionnelle est compétente pour interpréter, que les juristes arrêtent de se faire passer pour des savants dans les médias « , a-t-il avancé.

Aux Congolais ayant des responsabilités au sein des institutions, le président du CNSA leur a rappelé l’obligation de réserve à laquelle ils doivent se soumettre.

Aux peuples congolais en général, le président du CNSA a demandé de s’aligner derrière les institutions de la République et à ne pas suivre la voie de pyromanes.

Sachez qu’en liminaire de son adresse, Joseph Olenghankoy a tenu à rappeler le contexte difficile d’où vient la RDC, pour en suite interpeller l’élite congolaise à privilegier la paix à tout prix ».

Economie et investissements

Le Bulletin de l’ACP rapporte dans son bulletin de ce matin que le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a rassuré les investisseurs britanniques de sa détermination à améliorer le climat des affaires en République démocratique du Congo, au cours d’une réunion tenue lundi, à Londres, en Grande-Bretagne, en marge de « UK-Africa investment summit 2020 ».

L’agence poursuit en disant que l’un des principaux objectif en assistant à cette rencontre, est de montrer à tous, que mon pays est déterminé à améliorer le climat des affaires afin que nous puisions ensemble profiter de cet énorme potentiel, a indiqué le chef de l’Etat.

Le Bulletin de l’ACP poursuit en parlant du chef de l’Etat qui a été reçu lundi au Palais de Buckinghan à Londres avec d’autres Chefs de l’Etat et de gouvernement, par les membres de la famille royale, à l’occasion de « UK-AFRICA Investment Summit 2020 ». Le Duc et la Duchesse de Cambridge, accompagnés du Comte et de la Comtesse de Wessex et de la Princesse royale, ont organisé la réception au nom de Sa Majesté la Reine.

Radio Okapi titre « Nous garantissons la stabilité politique, la sécurité et des facilités aux investisseurs britanniques (Julien Paluku) »

« Membre de la délégation congolaise qui accompagne le président Félix Tshisekedi au sommet UK-Africa, le ministre de l’industrie, Julien Paluku, a répondu aux questions, sur son intervention lors du forum économique sur les opportunités d’investissement en RDC, organisé ce mardi, à Londres.

« La première garantie c’est la stabilité politique », a-t-il soutenu, « parce que vous savez, à un moment, les gens se disaient est-ce qu’on peut venir au Congo, est-ce qu’il n’y aura pas un coup d’état à tout moment, mais il y a eu la première alternance que nous allons célébrer dans quelques jours. Ça c’est la première garantie que nous sommes entrain de vendre à travers le monde », a indiqué le ministre de l’industrie.

Il y a des problèmes en Casamance, mais on investit toujours au Sénégal.

« La deuxième garantie, c’est l’évolution de la situation sécuritaire. Même si on peut noter qu’à l’Est, là où j’ai été gouverneur, il se pose encore des problèmes, j’ai toujours donné l’image d’une RDC qui a la dimension de l’Europe occidentale. Un problème se passe en Espagne, prenons Barcelone […], alors qu’un investisseur veut arriver à Berlin (ces deux villes sont peuvent aisément représenter deux régions de la RDC), est-ce qu’il ne faut-il pas investir à Berlin parce qu’il y a des coups de balle qu’on a entendu à Barcelone ? Je crois que c’est cela qu’il faut nuancer ?», a-t-il pointé.

Julien Paluku assure « que la RDC est en train de se battre, pour que les problèmes de l’Est, pratiquement l’insécurité et Ebola, puissent se terminer ».

« En Casamance il y a des problèmes, mais on n’a jamais interdit aux gens d’investir au Sénégal. Les États-Unis, l’Afrique du Sud sont des pays où le taux de criminalité dépasse celui de la RDC mais les gens y investissent tous les jours », a noté l’ancien gouverneur du Nord-Kivu.

« Je crois que l’image [de la RDC] a toujours été mal vendu par ce que j’appelle des commissionnaires. Beaucoup d’Etats ont cherche à coopérer avec des commissionnaires qu’avec la RDC », a estimé le ministre de l’industrie.

Julien Paluku a révélé que « la [troisième] garantie, c’est le code des investissements. La RDC a offert un certain nombre d’avantages sur le plan financier, fiscal, douanier aux entreprises qui arrivent s’installer [sur son sol] ».

10 à 20 ans d’exonération fiscale garantie dans les ZES

Il a également dévoilé le [quatrième] avantage présenté au forum sur les opportunités d’investissement en RDC, « les zones économiques spéciales (ZES) ».

« La RDC ouvre une nouvelle politique [avec la création] de ces zones économiques spéciales, à l’intérieur desquelles les entreprises auront entre 10 et 20 d’exonération totale des impôts et taxes », a indiqué le ministre de l’industrie.

« C’est autant d’avantages, des facilités que crées par le gouvernement pour permettre aux investisseurs de gagner dans un partenariat gagnant-gagnant où eux ils retrouvent et nous nous retrouvons en termes de création d’emplois, en termes de création de richesses, en termes de relèvement de notre économie qui est restée endormie depuis beaucoup de temps », a-t-il conclu ».

La Tempête des Tropiques titre « Gestion des IPR du secteur public : un flou constaté ! »

« Un épais flou entoure la gestion des Impôts professionnels sur le revenu, IPR en sigle. En témoigne la correspondance du Vice-Premier ministre, ministre du Budget au ministre des Finances, avec copie pour information au Premier ministre et à d’autres ampliataires comme le vice-ministre du Budget, le gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC) et d’autres responsables du secteur.

Me Baudouin Mayo Mambeke demande à José Sele Yalaghuli » de requérir de la lumière sur ce dossier de la part de toutes les personnes impliquées dans la procédure de paiement de cet impôt au niveau de votre ministère, et plus particulièrement de l’ordonnateur-délégué du gouvernement » qui a lu en copie comme l’un des destinataires.

Le VPM Mayo en est arrivé là pour avoir constaté que l’IPR retenu à la source à travers la chaine de dépense publique n’est pas enregistré par la Banque centrale du Congo comme recette publique à partir du compte du receveur des impôts conformément aux textes.

Il est, à en croire Me Baudouin Mayo, plutôt encaissé à travers des comptes internes de la Banque centrale du Congo, en l’occurrence : » Ordonnances monnaie nationale » ou » Dépenses en urgence « . Plus grave, note le titulaire du Budget, l’IPR est payé à un comptable public pour une destination inconnue.

En vue de mettre fin à cette anarchie, le VPM et ministre du Budget n’a pas manqué de rappeler la procédure dans sa lettre du 28 novembre 2019 adressée à M. le Directeur général des Impôts pour insister sur la nécessité de l’ordonnancement de l’IPR du secteur public sur Note de perception.

Ce, avant l’ordonnancement de la dépense y relative, afin de son encaissement spontané à la fin de la chaîne de dépense ».

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© Dialogue, le mercredi 22 janvier 2020

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