17 02 20/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE LUNDI (Dialogue)

Sommaire

Revue de presse essentiellement budgétaire en ce mardi 18 février 2020, tant les médias de la capitale congolais reviennent largement sur la publication, par le ministère des Finances d’un plan de trésorerie.

Budget

Prunelle RDC publie « Le plan de trésorerie ne peut pas modifier la loi de finances de l’année » (Explications de John Zyombo,Expert en Finances Publiques)

« Le ministre des Finances de la République Démocratique du Congo vient de ramener le Plan de Trésorerie 2020 à 13.869 milliards de CDF (8,235 milliards USD.)

Face à la confusion créee par cette annonce, John Zyombo, Expert en Finances Publiques explique ce que cela signifie vraiment. Celui-ci rappelle dans la foulée que c’est seulement l’autorité budgétaire, le parlement qui peut décider de revoir le budget national.

Il dénonce par ailleurs des caprices politiques dans l’administration depuis l’arrivée du gouvernement Ilunga.

En intégralité l’explication

La gestion de la trésorerie en République Démocratique du Congo se fait sur base caisse c’est-à-dire l’on fait une programmation des dépenses en fonction des recettes probables à encaisser par les régies financières de l’Etat.

Il existe donc deux outils de gestion à savoir le Plan d’Engagement Budgétaire (PEB) et le Plan de Tésorerie (PTR) pour faciliter cette tâche.

Le PEB et PTR ont pour finalité de réguler le rythme de consommation des dotations (ou crédits budgétaires ou encore pour la compréhension les dépenses de chaque service dépensier) ouvertes par la loi de finances de l’année (ou communément appelé budget du pouvoir central) et permettre une mise en œuvre satisfaisante des priorités sectorielles selon le (PAG) Programme d’Action du Gouvernement.

Les gestionnaires des crédits (responsable d’institution, ministre,…) doivent donc engager leurs dépenses au travers du PEB.

Le PEB est élaboré en fonction de Plan de Trésorerie qui retrace une projection des recettes qui doivent être encaissées par les régies financières au trésor public (parce que notre gestion est sur base caisse). C’est pour éviter d’engager les dépenses au-delà de la capacité financière de l’état à honorer ses engagements financiers envers les tiers.

Le PEB est élaboré au niveau du ministère du Budget au sein de la Direction de Contrôle Budgétaire (DCB) et le PTR lui est élaboré au niveau du Ministère des Finances au sein de la Direction du Trésor (DTO en pleine reforme).

Dire que le ministre des finances vient de publier le PTR qui ramène le budget à la baisse c’est à la fois un faux fuyant et un aveu d’un gouvernement qui n’est pas à mesure de mobiliser les ressources pour couvrir les charges publiques (qu’il démissionne). Le potentiel fiscal du pays ne reflète en rien les recettes mobilisées, où va l’argent du contribuable congolais?

Avec les reformes visant l’élargissement de l’assiette fiscale pour l’exercice 2020 notamment par le prélèvement de l’IPR aux fonctionnaires de l’Etat, l’attente est grande pour la population de voir des changements considérables pour soulager leur souffrance. La souffrance d’une population pauvre et paupérisée dans un pays immensément riche.

De la modification du budget

Le budget du pouvoir central est une loi dite la loi de finances de l’année qui relève de la compétence exclusive du parlement qui du reste est autorité budgétaire.

L’exécutif ne peut modifier une loi sauf dans certaines matières où le président de la République peut prendre une ordonnance-loi en cas de vacance du parlement, laquelle devra requérir une loi de réhabilitation lors de l’ouverture de la session.

Pour le cas échéant, l’article 26 de la loi n°11/011 du 13 juillet 2011 relative aux finances publiques stipule que seule la loi de finances rectificative peut, en cours d’année, modifier certaines dispositions de la loi de finances de l’année.

Et cas de modification, le gouvernement dresse un rapport pour présentant l’évolution de la situation économique et budgétaire justifiant les dispositions ou modifications qu’il comporte (article 80 de la loi précitée).

Les députés doivent jouer le rôle qui est le leur pour barrer la route aux grimaces politiciennes qui créent un statu quo depuis l’investiture du Gouvernement Ilunga ».

Politico. Cd commente « le budget 2020 de Félix Tshisekedi réduit de moitié par un plan de trésorerie »

« C’était le « budget de Félix Tshisekedi ». Le Chef de l’Etat congolais a tout fait pour arracher cette loi des finances de plus de 10,9 milliards de dollars en 3 ordonnances dont la loi sur les finances 2020 le 31 décembre dernier.

« Les projections du budget 2020 ont été trop ambitieuses? La réponse parait évidente. A l’examen du projet de loi des finances, les deux chambres du Parlement avaient réintégré les recettes supplémentaires de plus de 970 millions de dollars, soit 1 649,6 milliards de CDF, dans le Budget 2020. Ce qui a porté le budget de 16 895,6 milliards de CDF (10 milliards USD au taux budgétaire de 1 687,9 CDF/USD) à 18 545,2 milliards de CDF (10 993 milliards USD).

Félix Tshisekedi avait finalement obtenu gain de cause. Le président congolais avait renvoyé une ancienne proposition du gouvernement qui évaluait le budget annuel de l’année 2020 à seulement 7 milliards de dollars, suscitant des vives réactions. Pour le Chef de l’Etat, la proposition initiale n’allait pas dans le sens de ses ambitions.

Toutefois, les ambitions du président semblent avoir été loin de la réalité. Un plan de trésorier qui réduit ce budget de moitié ce budget. Le ministère des Finances a rendu public le “Plan de Trésorerie” du Budget 2020. Celui-ci évoque “les réalités actuelles” pour découper le budget initial en deux. Pour expliquer ce revirement, le ministère des finances évoque un cadre “macroéconomique n’est pas figé”, et le fait que l’évolution des circonstances entre le moment de l’adoption du budget.

Le ministère retient des recettes et des dépenses totales respectivement de 9.195,6 (5,460 milliards USD) et 9.545,6 milliards de CDF (5,668 milliards USD). Il en résulte un déficit de 350 milliards de CDF à couvrir par l’émission des bons de Trésor à souscrire par les banques commerciales“, annonce ce document.

Le budget de 10,9 milliards été déjà remis en cause par le FMI et plusieurs partenaires de la RDC qui insistaient alors que la nécessité de publier un budget “réaliste”.

Le Potentiel titre « Réduction du Budget de l’Etat: un coup fatal au programme d’action de Tshisekedi ».

«  Le budget 2020 de la République est réduit de près de moitié. C’est l’annonce faite hier lundi par le ministère des Finances. Explication technique : « le cadre macroéconomique n’étant pas figé mais mouvant, les circonstances ayant prévalu à l’adoption du Budget 2020 par le Parlement ont évolué ». Conclusion : le Plan de trésorerie reprend, dans son contenu, les réalités du moment. Conséquence : les gros projets anti-pauvreté imaginés pour le quinquennat du président Tshisekedi pourraient ne pas voir un début d’exécution. De même que les projets sociaux.

Le Plan de Trésorerie du secteur public que vient de publier le ministère des Finances, réduit les recettes fiscales et non fiscales du budget 2020. Celles-ci passent de 13.025 825 milliards CDF (7,735 milliards USD) à 8 897 000 milliards CDF (5,283 milliards USD), soit une baisse de 31,70%.

Le ministère des Finances indique que ce niveau de recettes se réfère « aux déclarations actuelles des régies financières, après la prise en compte notamment des ralentissements consécutifs de la croissance mondiale et leurs répercussions sur la croissance intérieure ainsi que des effets décalés résultant de l’effondrement au dernier trimestre 2018 du cours du Cobalt ».

Le Plan de Trésorerie indique que « le nouveau niveau des recettes a été déterminé en appliquant un accroissement de 20% sur les recettes courantes arrêtées à fin décembre 2019 (CDF 7.487,947 milliards), sur la base de la tendance observée au cours de trois derniers exercices. Leur mensualisation est obtenue en appliquant la pondération moyenne mensuelle par rubrique ».

Les dépenses publiques également revues à la baisse

La logique du ministre des Finances, en revoyant à la baisse le budget de l’État, répond aux exigences du Fonds monétaire international (FMI) qui, en s’engageant dans le processus de la conclusion d’un programme formel avec la RDC, a imposé une certaine restriction. Question de s’assurer que le pays ne puisse engager des dépenses au-delà de ses capacités à mobiliser des ressources internes.

Voté en équilibre, en recettes comme en dépenses, au niveau du parlement à 18.545,2 milliards de CDF, indique le ministère des Finances, le montant global du Budget 2020 « est ramené à 13.869 milliards de CDF en tenant compte du cadre macroéconomique sous-jacent».

Dans le plan de Trésorerie que vient de publier le ministère des Finances, il est également indiqué que « ce montant peut être considéré, pour le Plan de Trésorerie, comme le montant maximal en recettes et dépenses. En d’autres termes, en produits encaissables et en décaissements ».

Le ministère des Finances explique cependant que « comme le cadre macroéconomique n’est pas figé mais mouvant et que les circonstances ayant prévalu à l’adoption du Budget ont évolué, le Plan de trésorerie reprend, dans son contenu, les réalités du moment ».

Dans ce volet, le ministère des Finances, tenant en compte des tendances défavorables de la conjoncture actuelle, « retient des recettes et des dépenses totales respectivement de 9.195,6 (5,460 milliards USD) et 9.545,6 milliards de CDF (5,668 milliards USD). Ainsi, il en résulte un déficit de 350 milliards de CDF à couvrir par l’émission des bons de Trésor à souscrire par les banques commerciales ».

Les prédictions du FMI se sont concrétisées

En décembre 2019, le Fonds monétaire international (FMI) a déclaré que le budget de 10,2 milliards de dollars établi par le gouvernement comme étant « irréaliste », compte tenu du ralentissement de la production minière et notamment du cuivre et de cobalt du pays.

Entre temps, le gouvernement est parvenu à un équilibre budgétaire de 16,9 milliards de francs (10,2 milliards de dollars) pour l’an 2020, avec des revenus qui devraient augmenter de 63% par rapport à 2019.

Le FMI prévoyait cependant que les revenus réels de la RD Congo pour 2020 ne seraient que d’environ 5,5 milliards de dollars américains, aides extérieures comprises, et atteindraient environ 6,32 milliards de dollars en 2020.

« Il est très rare qu’un pays puisse augmenter ses revenus de 50 à 60% d’une année à l’autre », a déclaré Philippe Egoume, le représentant du FMI au RDC.

« Nous pensons qu’il existe un certain nombre de mesures pour augmenter les revenus qui pourraient générer 1 à 2% du PIB, donc entre 500 millions et 1 milliard de dollars. Ce sera peut-être plus si des réformes plus importantes sont faites. Mais cinq milliards, c’est beaucoup ! », a-t-il ajouté.

Selon le FMI, l’extraction des ressources naturelles fournit généralement environ un tiers des recettes publiques et 95% des recettes d’exportation de la RDC, principalement du cuivre et du cobalt.

À la mi-décembre 2019, le conseil d’administration du FMI devait décider un décaissement sur injection d’un crédit d’environ 370 millions de dollars afin d’augmenter les réserves de change de la RD Congo, qui ont diminué d’environ la moitié depuis la fin de 2018 et « n’équivalent désormais qu’à environ une semaine d’importation».

(Traduisons en langage simple. Le reproche le plus généralement fait aux hommes politiques, est qu’ils ne tiennent pas leurs promesses. Fatshi en a fait d’importantes. La majorité parlementaire – i.e. le FCC – en rognant son budget, peut le forcer à ne pas les tenir. Le FMI pousse dans le même sens car il cherche à ce que la RDC, en manque de devises, soit à la merci des miniers, tout simplement parce qu’il ne s’est toujours pas tourné vers ses VERITABLES richesses : son sol fertile et son abondance hydraulique qui pourraient lui procurer les moyens de négocier d’égal à égal au lieu de quémander. Mais la paix est indispensable au développement agricole. Les gros projets anti-pauvreté imaginés pour le quinquennat du Président Tshisekedi pourraient ne pas voir un début d’exécution, parce qu’en 2019, le Fonds monétaire international (FMI) avait déclaré que le budget de 10,2 milliards de dollars établi par le gouvernement était « irréaliste », compte tenu du ralentissement de la production minière et notamment du cuivre et de cobalt du pays. On va donc pousser la RDC à la rechercher dans des mécanismes d’intégration régionale impliquant la libre circulation des capitaux, des marchandises et des personnes qui permettra à l’étranger – notamment au Rwanda – de faire main basse sur le ressources congolaise sans avoir nul besoin d’annexion ou de balkanisation. NdlR)

Selon Zoom-eco.net, ce plan de trésorerie réduit de 33,5% les assignations des recettes fiscales et non fiscales des régies financières. En appliquant le taux budgétaire de 1 687,9 CDF/USD, ces recettes publiques passent ainsi de 13 869 milliards de CDF (8,2 milliards USD) à 9 195,6 milliards de CDF (5,4 milliards USD), explique le site web.

Le ministère des Finances rappelle que le Budget d’un exercice n’est pas à confondre avec le Plan de Trésorerie correspondant. Ce dernier étant un outil de gestion et de pilotage de l’exécution du Budget au regard des fluctuations de la conjoncture et des contraintes trouvées sur le terrain, nuance le portail.

Il en résulte, note Deskeco.com que les assignations de trois régies financières de la République démocratique du Congo sont aussi revues à la baisse par rapport à leur niveau du Budget voté au Parlement.

La Direction générale des douanes et accises voit ainsi ses assignations passer de 4 506 569 millions CDF à 2 538 430 millions CDF, selon le Plan de Trésorerie du ministère des Finances, explique le site web.

De même, la Direction général des impôts (DGI), poursuit le portail, ses assignations passent de 6 046 975 millions CDF à 4 489 570 millions CDF.

Quant à la DGRAD, ses assignations sont fixées à 1 612 400 millions CDF par le nouveau Plan de Trésorerie contre 2 040 377 millions CDF, conclut Deskeco.com.

En revanche, note Mediacongo.net, le plan de trésorerie ne peut pas modifier la loi des finances de l’année. C’est seulement l’autorité budgétaire, le Parlement qui peut décider de revoir le budget national, ajoute le site web.

Le Phare rappelle que le pays perd chaque année, des recettes publiques de l’ordre d’au moins 15 milliards de dollars américains, comme l’avait démontré Luzolo Bambi Lessa, l’ancien conseiller spécial du Chef de l’Etat sortant chargé de la Bonne gouvernance, de la lutte contre la corruption, le financement du terrorisme et le blanchiment des capitaux.

« Le discours du ministre des Finances serait susceptible d’encourager les pilleurs des fonds publics à persévérer dans leur sale besogne de criminalisation de l’économie nationale. Loin d’être clos, le débat sur le « Plan de trésorerie 2020 » est largement ouvert. Laissons le temps au temps pour la confirmation ou le démenti des prévisions ultrapessimistes de Sele », conclut ce journal.

Autres sujets politiques

La Tempête des Tropiques titre « Après la énième démonstration des forces : L’UDPS désormais sur deux fronts jusqu’en 2023 »

«  Autant le parti politique, âgé de 38 ans, doit aider à la résorption de la misère, autant l’union en son sein, entre les dirigeants anciens et nouveaux, s’avère indispensable

Le rendez-vous du 15 février en guise de la commémoration du 38ème anniversaire du parti politique dénommé, Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS, en sigle) a été bel et bien respecté. Il a été constaté un sérieux déferlement vers le stade des Martyrs, situé dans la commune de Lingwala, de plusieurs personnes aux insignes de cette formation politique, ayant remporté la Présidentielle en coalition avec l’Union pour la nation congolaise (UNC) dans le cadre de la plateforme « Cap pour le changement » ou CAP.

Les embouteillages légendaires, les week-ends à Tshangu n’ont pas été perceptibles comme de nombreux véhicules prenaient les directions vers Victoire et le boulevard Triomphal. Des alliés de l’UDPS avaient pris aussi d’assaut le grand temple congolais des sports pour commémorer la date de la création de cette formation politique sous la dictature virulente du défunt Maréchal-Président.

Des discours prononcés ont indiqué la détermination des dirigeants actuels de conserver par tous les moyens légaux le pouvoir politique pendant plusieurs années. Le Président ai et le Secrétaire général ont parlé aux militants dans le langage qu’ils comprennent le mieux. Ils leur ont demandé de protéger la parcelle de pouvoir déjà conquise. L’UDPS a bataillé dur contre trois régimes staliniens pour se retrouver aujourd’hui à la tête de la RDC, où elle tient à instaurer la véritable démocratie et l’Etat des droits.

La manifestation est intervenue au début de la deuxième année du mandat présidentiel de Félix-Antoine Tshisekedi avec l’appui de la coalition FCC-CACH. Malheureusement, tout ne baigne pas dans l’huile entre les coalisés. La méfiance s’est amplifiée davantage entre les deux groupes. Cela se constate à travers leurs membres. Au niveau du CACH, ce n’est pas le parfait amour.

S’ils tiennent à protéger le pouvoir politique, sérieusement secoué par des actes indélicats nuisibles sur les vécus quotidiens de plusieurs Congolais en proie à la misère et autres difficultés, les dirigeants actuels de l’UDPS sont tenus de se tourner vers l’avenir avec un discours adapté à la circonstance. Rien ne doit plus être pris à la légère en évitant l’autosatisfaction sans dividende pour une large majorité. Le partenariat sincère au sein du CACH ne doit pas être perdu de vue.

Il convient aussi de bien évaluer la marche du pays avec la coalition dont des membres se distinguent par des comportements à l’encontre de cheminer ensemble Le temps court vite. C’est le moment déjà d’affronter des défis en vue d’aider le Chef de l’Etat à réussir son quinquennat, dont il sera le seul comptable. Des tensions et divergences si mineures soient-elles doivent être épongées dès à présent au sein de l’UDPS en vue de parler un même langage salutaire pour la nation.

La volonté exprimée de se donner de nouveaux atouts en vue de la fluidité et la bonne dose de réalisme dans le mécanisme de fonctionnement doit être concrétisée le plus rapidement possible. Avec 38 ans d’existence, l’UDPS est parti politique qui a enregistré plusieurs générations ».

Fcorum des As titre « La speaker de la Chambre en terrain miné »

« Kinshasa n’est pas le Congo. La speaker de la Chambre l’a bien compris. Elle qui effectue une virée dans l’Est de la RDC. Cet Est de tous les enjeux et dangers.

Que l’incarnation de la Représentation nationale palpe du doigt, voie de visu le quotidien tragique des compatriotes du Grand nord, cela sonne comme un réconfort de toute la nation. Ce n’est pas rien. Les populations de ces contrées qui assistent, en effet, à ce qui ressemble aux prémices de la théorie du grand remplacement. Préalable à la balkanisation ? Beaucoup le pensent de plus en plus.

C’est là que la tournée de la Présidente de l’Assemblée nationale prend une tournure d’antidote aux grandes manœuvres géopolitiques et géostratégiques. Avec pour objectif sinon de créer les conditions d’une partition de fait du pays, du moins de maintenir tout ou partie du Kivu et même de l’Ituri dans l’instabilité. Une stratégie du chaos synonyme d’appel d’air à tous les scénarios-catastrophes possibles.

Jeanine Mabunda devrait joindre sa voix à toutes les personnalités d’envergure nationale qui conjurent ce projet de partition du pays. Ou à tout le moins, qui se battent pour tordre le cou au climat de violences permanentes instauré par des ADF. Et ceux qui se cachent derrière cette partie visible de l’iceberg.

Une drôle de rébellion ougandaise qui a laissé sa « cible »-le pouvoir de Museveni- pour s’adonner au massacre des Congolais. A l’instar de ces rebelles hutu rwandais plus prompts à déstabiliser la RDC qu’à attaquer le régime rwandais.

Pour en rajouter à l’incompréhension, le tout sur fond d’une communauté internationale présente via la Monuc muée en Monusco qui, depuis 20 ans, peine à stabiliser l’Est congolais. Une incapacité inversement proportionnelle au budget de la mission onusienne.

De quoi donner du grain à moudre à ceux qui , depuis le milieu des années 90, parlent d’un projet de balkanisation. Tout se passe comme si l’instabilité continue à l’Est était entretenue par un faisceau d’intérêts pour qui la guerre serait plus rentable que la paix.

C’est donc peu de dire que la visite du speaker de la Chambre déborde largement le cadre compassionnel ».

Le Bulletin de l’ACP annonce « Haut-Katanga: Le Président Félix Tshisekedi attendu ce mardi à Lubumbashi »

« Le Président de la République, Felix Antoine Tshisekedi, est attendu mardi le 18 Février 2020 dans la matinée à Lubumbashi, chef lieur de la province du Haut Katanga, pour une visite de travail dont la durée n’est pas connue.

Cette nouvelle a été annoncée par le député national, Coco Mulongo, élu de la ville de Lubumbashi, au cours de son exposé à l’occasion des festivités du trente-huitième année d’existence de l’UDPS célébré samedi au siège de l’UDPS/Haut Katanga, situé à la grand place de la poste à Lubumbashi.

Le député national Coco Mulongo, a, à cette occasion, invité les combattants de l’UDPS, en particulier et toute la population de Lubumbashi, en général à venir nombreux accueillir le Chef de l’Etat ».

Divers

Forum des As titre « ACCIDENT A L’ARRET TRIANGLE SUR L’AVENUE BY-PASS/MT-NGAFULA

Sylvestre Ilunga ordonne l’inhumation rapide des victimes*Les Cliniques universitaires de Kinshasa attendent les frais promis par le Gouvernement pour poursuivre la prise en charge ».

« Le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba a ordonné hier lundi 17 février, l’inhumation rapide des Kinoises et Kinois morts, ainsi que la prise en charge de tous les blessés dans l’accident de circulation survenu le dimanche 16 février à l’arrêt  »Triangle », sur l’avenue By-Pass.

C’est la principale résolution qui ressort d’une séance de travail que le chef du Gouvernement a eue le lundi 17 février à la Primature avec les ministres sectoriels. A savoir, le ministre des Actions humanitaires et Solidarité nationale, Steve Mbikayi, et le vice-ministre de l’Intérieur, Innocent Bokele Walaka.

Invités par le Premier ministre Sylvestre Ilunga, Steve Mbikayi et Innocent Bokele ont fait le rapport sur cet accident de circulation, l’un des plus meurtrier qu’ait jamais connu la capitale congolaise au cours de ces dernières années. Faisant 16 morts et une quarantaine de blessés, selon les dernières informations livrées par les sources médicales.

Face à ce malheur qui a endeuillé de nombreuses familles à Kinshasa, le Premier ministre a donné des directives: prendre en charge les blessés et procéder à l’inhumation le plus rapidement possible des compatriotes morts.

A l’instar du Gouverneur de la ville de Kinshasa, le ministre des Actions humanitaires et Solidarité nationale a adressé un message de prudence aux Kinoises et Kinois dans leurs déplacements. Il les a conseillés d’éviter de marcher le long des artères étant donné qu’on déplore beaucoup d’accidents. Et, a-t-il souligné, continuer à marcher le long des artères constitue un grand danger. Il a en outre appelé les bourgmestres à prendre leurs responsabilités, celle de chercher des endroits de repos pour les passants et autres passagers attendant un moyen de transport.

Pour terminer, Steve Mbikayi a également invité les acteurs du secteur à l’application et au respect des normes dans le secteur de transport. Car, a-t-il conclu, les accidents et catastrophes que le pays connait sont toujours liés au domaine de transport, tout en demandant aux autorités compétentes de faire respecter ces normes »

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© Dialogue, le mardi 18 février 2020

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