05 03 20/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE JEUDI (Dialogue)

Sommaire

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Félix Tshisekedi a indiqué lors de son échange avec la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva que sous son impulsion, une commission mixte gouvernement-Présidence sera mise en place dès son retour à Kinshasa pour le suivi rapproché de l’amélioration des recettes et l’exécution des finances publiques. L’annonce a été faite par la Présidence de la République, sur son compte Twitter. Il a aussi indiqué que des réformes fiscales sont en cours afin d’améliorer les recettes et de rendre le système fiscal congolais attractif pour les investisseurs. Ce ne ne sont donc pas les riches qui vont payer, mais « le peuple d’abord ». C’est certainement là la nouvelle la plus lourde de conséquences en ce jeudi 5 mars 2020. Bien des choses ont cristallisé la crise de confiance envers le gouvernement de Sylvestre Ilunga Ilunkamba. L’action du premier ministre a fait l’objet des critiques de toutes parts. Le gouvernement Ilunga Ilunkamba va-t-il tomber incessamment ? Les journaux parus à Kinshasa commentent cette question dans tous les sens.

RDC / FMI et USA

Radio Okapi annonce « Félix Tshisekedi va créer une commission mixte gouvernement-présidence pour l’amélioration des recettes »

« Le Chef de l’État a indiqué lors de son échange avec la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva que sous son impulsion, une commission mixte gouvernement-Présidence sera mise en place dès son retour à Kinshasa pour le suivi rapproché de l’amélioration des recettes et l’exécution des finances publiques. L’annonce a été faite par la Présidence de la République, sur son compte Twitter.

Le chef de l’Etat a aussi indiqué que des réformes fiscales sont en cours afin d’améliorer les recettes et rendre le système fiscal congolais attractif.

Durant cette réunion, il a aussi été question, selon la Présidence, du renforcement des capacités des agents de l’administration fiscale et douanière, de la mise en place par la RDC d’un arsenal de lutte contre la corruption au niveau des régies financières pour améliorer la collecte des ressources.

« Excellent échange de vues avec le Président Tshisekedi sur l’importance d’agir résolument pour accroître les recettes, améliorer la gouvernance et protéger les dépenses sociales, tout en limitant les dépenses aux ressources disponibles », a pour sa part, indiqué Kristalina Georgieva ».

Malgré cette situation menaçante, La Tempête des Tropiques préfère persister dans un optimisme béat et titre « Lutte contre la corruption et soutien à la démocratie en RDC : Le partenariat privilégié USA-RDC en marche ! »

« En témoigne, la nouvelle rencontre à Washington entre Félix A. Tshisekedi et le Secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, qui a réaffirmé son appui total au plan de réforme initié par Kinshasa pour lutter contre la corruption

« Le Secrétaire d’État américain Michael Pompeo a réitéré le soutien de son pays au président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le mardi 3 mars dernier à Washington, dans le cadre du nouveau partenariat RDC-Etats-Unis établi depuis avril dernier.

« Heureux d’accueillir le président de la RDC, Tshisekedi, pour discuter des liens renforcés de nos pays et de leur engagement à faire progresser notre partenariat. Nous appuyons le programme de réforme du président pour lutter contre la corruption et renforcer la démocratie et espérons que la RDC pourra poursuivre sa trajectoire positive. », a déclaré Mike Pompeo dans un tweet.

C’était à l’issue d’une entrevue entre les deux hommes. Mike Pompeo et le Président Félix Tshisekedi » ont discuté du renforcement des liens entre les États-Unis et la République Démocratique du Congo au cours de l’année qui a suivi le transfert pacifique du pouvoir à Kinshasa « , a souligné Morgan Ortagus, porte-parole du département d’Etat.

La perche aux investisseurs américains

Les Etats-Unis se sont en effet rapprochés du président congolais, le soutenant depuis son élection, dans la lutte contre la corruption. La RDC et les Etats-Unis ont signé un accord de » partenariat privilégié » l’année dernière. Durant sa visite aux Etats-Unis, le président Tshisekedi a également rencontré des investisseurs américains, après avoir pris part à la conférence du puissant lobby juif, American Israel Public Affairs Committee (AIPAC).

Le Chef de l’Etat congolais a finalement rencontré Mike Pompeo, après la visite annulée de celui-ci à Kinshasa en février dernier. Les Etats-Unis avaient dépêché, à sa place, l’Envoyé spécial Peter Pham, qui avait, une fois de plus, appelé les autorités congolaises à accentuer la lutte contre la corruption en RDC ».

Remaniement gouvernemental ?

Le Potentiel titre « Imposer une cure d’amaigrissement au gouvernement Ilunga »

« Cela passe par la réduction ou le changement de l’équipe en place

Si l’idée d’un remaniement allait de soi pour corriger des faiblesses décelées dans le chef de certains membres du gouvernement, aujourd’hui, la possibilité de faire partir toute l’équipe Ilunga Ilunkamba n’est plus écartée. Il ne sera peut-être plus question de se limiter à remplacer les ministres qui ne répondent plus aux critères et aux nouvelles donnes. À l’évidence, le changement du Premier ministre suppose de longues procédures et tractations. Cela est pris en compte dès lors que le sujet se discute déjà. Les discussions seraient même très avancées, apprend-on des sources proches de la coalition au pouvoir. La nouvelle équation, c’est aussi la taille du gouvernement. Avec ses 66 membres et la baisse du budget 2020 qui tient compte de la conjoncture économique du moment, il y a de quoi craindre le caractère budgétivore d’un gouvernement éléphantesque dans un contexte où les institutions politiques du pays sont appelées à réduire sensiblement leur train de vie. La session parlementaire de mars 2020 qui se profile déjà à l’horizon pourrait bien coïncider avec le grand remue-ménage.

Les jours de Sylvestre Ilunga Ilunkamba sur l’avenue Roi Baudouin sont-ils comptés ? La question est d’actualité. Le changement du gouvernement se discute dans la ville haute, apprend-on. La coalition au pouvoir invoque la notion de «sang neuf» pour insuffler un nouveau rythme à la gestion de la République. Mais au-delà du changement de têtes, l’optique serait surtout d’impulser de la vigueur aux politiques publiques tenant compte de la conjoncture économique internationale.

L’autre motivation qui sous-tend l’idée d’imposer une cure d’amaigrissement au gouvernement ou de carrément faire partir toute l’équipe, c’est la réalité actuelle de la conjoncture économique. Le « Plan de Trésorerie » du Budget 2020 publié par le ministère des Finances est critique. Cet outil de gestion et de pilotage de l’exécution du Budget rabat les recettes du budget de 18.545,2 milliards de CDF (11,012 milliards USD), à 13.869 milliards de CDF. Et ce, au regard des fluctuations de la conjoncture et des contraintes trouvées sur le terrain.

Cette réalité fait du gouvernement Ilunga une équipe budgétivore pendant que le contexte exige des institutions politiques du pays la réduction sensible de leur train de vie.

Entre temps, le décor des négociations s’est déjà mis en place, confirme-t-on dans les milieux spécialisés. Tout est fait pour que le débat soit bouclé au cours de la session parlementaire de mars, laquelle s’ouvre le 15 mars. Il s’agira ainsi d’une rentrée parlementaire pleine de suspense.

Désignation de l’oiseau rare : nouveau challenge

Pour les observateurs avertis, la question écrite du député national AMK, André-Claudel Lubaya au Premier ministre rentrerait dans ce schéma. En date du 28 janvier, en effet, l’élu de Kananga au Kasaï central, a adressé une question écrite à Ilunga Ilukamba, lui demandant de présenter le chronogramme détaillé des objectifs à atteindre durant l’année en cours, en vue de permettre à la représentation nationale d’avoir un suivi sur la mise en œuvre, jour après jour, des actions inscrites dans le programme du gouvernement.

Cette action de contrôle tombe à pic dans une période où des tensions sont observées au niveau de l’appareil gouvernemental. Le cas récent des échanges aigres-doux entre le vice-Premier ministre en charge de la Justice et le vice-ministre de ce secteur.

Dans tous les cas, si la coalition au pouvoir a levé le principe de nomination d’un nouveau Premier ministre, la grande bataille devrait vraisemblablement se dérouler autour de la désignation de cet oiseau rare appelé à succéder à Sylvestre Ilunga Ilunkamba. Est-ce à dire que les consultations parlementaires devraient refléter ce que veut le peuple, et non ce que désirent le Parlement et la coalition ? La question demeure. Mais d’ores et déjà, on sait que le prochain Premier ministre ne pourra sortir que des rangs du FCC, au regard du principe de partage convenu préalablement entre les partenaires de la coalition.

Pour y arriver, c’est la règle de la majorité en interne qui va primer, comme par le passé. Ce qui fait qu’au sein du FCC, c’est le PPRD, fort de sa position de première force politique du front, qui aura droit à la parole pour proposer son candidat. Et dans ce choix, l’équilibre régional ne sera pas ignoré, autant que le Premier ministre est dans la catégorie des animateurs phares des institutions de la République après le président de la République et les présidents de deux Chambres du Parlement.

Kabila présent sur la scène

Dans le nouveau jeu qui devra déboucher sur la nomination d’un nouveau Premier ministre en remplacement de Sylvestre Ilunga Ilunkamba, il est clair que l’ancien président Joseph Kabila demeure, lui aussi, bien présent sur la scène politique. En tout cas, des sources bien informées indiquent que la question de nomination d’un autre chef du gouvernement a été abordée lors des échanges, dans sa ferme privée de Kingakati, entre Joseph Kabila et les grands notables de la communauté katangaise. C’est après cette rencontre que des noms sont cités, tous de l’espace Grand Katanga, notamment : Yav Mulang, le tout dernier ministre des Finances de Joseph Kabila. Celui-ci est également présenté comme la meilleure carte dans la nouvelle politique économique avec le FMI.

À côté de lui, se tient le professeur Jean Mbuyu Lunyongola, ce proche de Joseph Kabila qui, aux derniers instants de Kabila au pouvoir, a joué le rôle de conseiller spécial en matière de sécurité.

En dehors de l’espace Katanga, d’autres caciques de l’ancien parti présidentiel se positionnent en outsiders. Il y a notamment l’ancien président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, originaire du Grand Bandundu et fidèle inconditionnel de Joseph Kabila ; le professeur Néhémie Mwilanya, coordonnateur du FCC, présenté dans les milieux comme l’un des confidents de Joseph Kabila, etc.

Pour tout dire, la cure d’amaigrissement imposée aux institutions du pays, en particulier le gouvernement, nous réserve bien des surprises ».

Selon La Prospérité, depuis quelques jours, des ballons d’essai sont lancés à travers les médias locaux sur l’éventualité d’un énième changement de l’équipe gouvernementale.

« Et pour ces analystes de circonstance qui seraient, apparemment, dans le secret de Fatshi et de l’homme de Kingakati, l’affaire serait, d’ores et déjà, bouclée pour ce mois de mars. Et, pourtant, les observateurs avertis savent que le Premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, jouit pleinement de la confiance du Chef de l’Etat, de même que de celle de Joseph Kabila, Autorité morale du FCC », expliqué ce quotidien.

Pas étonnant de constater que dans la plupart de ces parutions reviennent d’un énième oiseau rare qui aurait déjà les faveurs de deux ténors de la coalition, à savoir, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, et son prédécesseur, Joseph Kabila.

Pour ces analystes de circonstance qui seraient, apparemment, dans le secret de Fatshi et de l’homme de Kingakati, l’affaire serait, d’ores et déjà, bouclée pour ce mois de mars, signale le tabloïd.

Et, pourtant, les observateurs avertis savent que le Premier Ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, jouit pleinement de la confiance du Chef de l’Etat, de même que de celle de Joseph Kabila, Autorité morale du FCC, note La Prospérité.

Politico.cd observe que la coalition au pouvoir traverse une zone de turbulence dans un ciel très nuageux. Rien ne semble évoluer entre les deux forces politiques qui pourtant, s’étaient décidées de convoler. Les deux partenaires donnent l’impression de n’avoir pas mûri leur décision de coaliser, indique ce média en ligne.

De son côté, Forum des AS parle d’un « faux procès pour obtenir la tête d’Ilunga Ilunkamba » Ironie du calendrier. C’est un peu plus d’une semaine après la rencontre des communautés du Grand Katanga avec le président de la République honoraire Joseph Kabila à Kingakati dans le cadre de présentation des vœux, voilà qu’une campagne anti-Ilunga se fait jour. Alors que sur les terres du Raïs dans la banlieue Est de Kinshasa, les représentants de l’Espace katangais avaient unanimement renouveler leur confiance au Premier ministre Ilunga, qui du reste conduisait cette importante délégation, fait remarquer ce journal.

Alors que sur les terres du Raïs dans la banlieue Est de Kinshasa, les représentants de l’Espace katangais aveint unanimement renouveler leur confiance au Premier ministre Ilunga, qui du reste conduisait cette importante délégation, fait savoir FdA.

« Selon toute vraisemblance, ces rumeurs seraient distillées par certains caciques de la Kabilie qui, placés dans la réserve de la République, n’en peuvent plus de prendre leur mal en patience, d’autant que, selon certaines confidences, la moisson de leurs représentants au sein du Gouvernement n’est pas à la hauteur de leurs attentes », conclut FdA.

Lamuka

Forum des As annonce «  Martin Fayulu reprend le bâton de commandement, dès son retour de Washington »

« Le mandat de Martin Fayulu, à la coordination de la plateforme Lamuka, devait débuter lundi 2 mars. Mais, le président de l’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDé),se trouve encore à Washington où il séjourne depuis le 23 février dernier. C’est donc à son retour qu’il pourra prendre les rênes de cette coalition politique dont il a été le porte-étendard à la présidentielle de 2018.

D’après Steve Kivuata, porte-parole du coordonnateur en exercice de la coalition Lamuka, Martin Fayulu qui se trouve à l’extérieur du pays, sera investi nouveau coordonnateur de Lamuka dès son retour en RDC.

« La Coordination de l’ancien Premier ministre Adolphe Muzito va très bientôt prendre fin. Il va passer le bâton de commandement au président Martin Fayulu qui va combiner la fonction de président élu avec celle de coordonnateur de Lamuka. Le président élu est en tournée américaine. Dès qu’il rentre à Kinshasa, la remise et reprise sera faite », rassure Steve Kivuata à la presse.

En attendant, Adolphe Muzito assume l’intérim. Martin Fayulu est le dernier à exercer la coordination tournante de ce regroupement politique. Après trois mois de ce dernier mandat, les quatre leaders de Lamuka vont décider de l’avenir de leur structure politique.

MUZITO AURA MARQUE LAMUKA

La coordination tournante de Lamuka est issue de la réunion du présidium des quatre leaders tenue le 27 avril 2019 à Bruxelles. Depuis lors, beaucoup d’eau a coulé sous le pont. Après Moïse Katumbi et Jean-Pierre Bemba, Adolphe Muzito a pris la tête de la plateforme Lamuka au début du mois de novembre au moment où se poursuivaient des tractations pour désigner le porte-parole de l’opposition. Deux tendances contradictoires dont les deux premiers présidents se montrent favorables à ce choix, tandis que Muzito et Fayulu s’estiment ne pas être concernés.

Le président de Nouvel Elan, Adolphe Muzito, a reçu le bâton de commandement de Jean-Pierre Bemba, dont le mandat trimestriel s’est achevé à la fin du mois d’octobre dernier. Moïse Katumbi était le premier à ouvrir le ban. Les deux premiers mandats ont été caractérisés par une certaine léthargie de son leadership.

C’est au cours du mandat de Muzito qu’on a vu ce regroupement politique initier certaines actions d’envergure. Il a su imprimer à cette coalition un nouveau dynamisme.

Relayant Martin Fayulu dans sa lutte pour la vérité des urnes, il a aussi remis en cause les résultats de la dernière élection présidentielle. Il a intensifié le combat pour la « vérité des urnes » en soutenant le plan de sortie de crise de légitimité initié par Fayulu.

Pour le futur coordonnateur de la coalition Lamuka, les institutions congolaises et leurs animateurs, issus des élections du 30 décembre 2018, sont illégitimes. D’où, son plan de sortie de crise qui prévoit de grandes réformes avant la tenue de nouvelles élections ».

Santé

Le Potentiel s’interroge « Ebola : est-ce le bout du tunnel ? »

« La dernière personne guérie de la maladie à virus Ebola est sortie, mardi 3 mars 2020, du Centre de traitement Ebola (CTE) de la ville de Beni. Une première depuis près de deux ans ! On réalise pourquoi les médias internationaux se sont emparés de l’information. Est-ce le bout du tunnel ?

Sans crier victoire, le fait mérite d’être salué en dépit de la prudence affichée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui dit observer l’évolution de la situation d’ici 42 jours.

Il en va d’Ebola pour nous Africains, comme il en est du Coronavirus dans le monde. Certes, il serait indécent de comparer le coût humain d’Ebola en Afrique avec les graves répercussions économiques du Coronavirus sur les pays industrialisés d’Amérique, d’Asie et d’Europe.

Depuis le début, en août 2018, de ce douzième épisode d’Ebola, l’OMS indique que plus de 3.200 cas de maladie ont été enregistrés, dont plus de 2.200 décès. Environ 5% des cas déclarés sont des travailleurs de la Santé.

Vaincre Ebola sera la victoire du monde entier car la riposte a bénéficié de la contribution multiforme. Sous la supervision de l’OMS, les laboratoires ont rivalisé d’ardeur en vue de mettre au point le vaccin anti-Ebola.

Pour leur part, des partenaires financiers ont pris en charge des équipes multidisciplinaires de scientifiques et fourni des intrants ainsi que la logistique.

Sur place, à l’Est, le sacrifice du personnel soignant et l’abnégation des équipes de sensibilisation ont bravé l’insécurité au quotidien pour sauver des vies.

La victoire finale aura été, en partie, le fruit de la collaboration entre les experts congolais, les autorités politico-administratives et la population. L’unique vœu qui vaille est que, face à d’autres épidémies, il faudra renforcer l’éducation sanitaire, afin de prévenir à peu de frais plutôt que chercher vainement à guérir sans argent ».

4° Pouvoir précise «L’OMS attend 42 jours pour déclarer la fin complète de l’épidémie Ebola »

« L’Organisation mondiale de la santé (OMS) va déclarer dans 42 jours la fin complète de l’épidémie à virus Ebola en République démocratique du Congo qui a fait de centaines de millier de morts sur le sol congolais depuis son apparition en 1976.

Après la guérison de dernier cas d’Ebola dans la ville Beni au Nord-Kivu, Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), promet de rester en mode de réponse complète pour le reste de la période d’observation.

Le chef de l’Etat congolais Félix Tshisekedi avait promis dans une conférence de presse à Berlin en Allemagne, l’éradication totale de l’épidémie de fièvre hémorragique Ebola, « d’ici à la fin de l’année ».

Le professeur Muyembe annonce le 7 octobre 2019, l’introduction d’un nouveau vaccin, le Jonson and Jonson, pour prévenir la transmission de la maladie à virus Ebola. Selon l’épidémiologiste congolais « le premier vaccin ne protège que contre le virus Ebola Zaïre ».

D’après le rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 3.200 cas de maladie à virus Ebola ont été enregistrés en République démocratique du Congo (RDC) où l’épidémie de fièvre hémorragique a déjà tué plus de 2.200 personnes depuis août 2018.

L’épidémie a été déclarée « urgence de santé publique mondiale » le 17 juillet par l’OMS, dans un appel aux bailleurs de fonds. La maladie se traduit par des poussées de fièvre, des diarrhées, des hémorragies.

2014, la fièvre hémorragique Ebola a fait 2 917 morts en Afrique de l’Ouest sur 6 263 cas, selon le dernier bilan de l’OMS.

Le virus Ebola a été nommé en référence à une rivière passant près de la ville de Yambuku, dans le nord de la RDC. C’est à l’hôpital de cette localité que le premier cas de fièvre hémorragique Ebola est identifié, en septembre 1976, par le médecin belge Peter Piot de l’Institut de médecine tropicale d’Anvers, annonçant une première épidémie qui allait alors toucher 318 personnes et en tuer 280. Les prélèvements sanguins qui ont permis l’identification du virus ont été effectués par le chercheur congolais Jean-Jacques Muyembe ».

La Tempête des Tropiques annonce que « Selon l’OMS : L’épidémie de rougeole a fait plus de 6000 morts en RDC ! »

« Alors qu’elle est sur le point de surmonter l’épidémie d’Ebola, la République Démocratique du Congo s’active maintenant contre l’épidémie de rougeole considérée comme la pire de son histoire. Epidémie qui touche l’ensemble du territoire national et qui semble marquer le pas depuis le début de l’année, selon une dépêche de l’AFP datée d’hier mercredi 4 mars 2020.

Selon les dernières données de l’OMS (Organisation mondiale de la Santé), la RDC a enregistré l’épidémie la plus meurtrière de rougeole de son histoire, avec plus de 335.413 cas suspects et plus de 6.362 décès au cours de la période du 1er janvier 2019 au 20 février 2020.

En ce qui concerne cette épidémie, les sources de l’OMS soutiennent qu’on note, ces derniers temps, une tendance à la diminution du nombre de cas de rougeole notifiés. Entre le 1er janvier et mi-février, la RDC a enregistré un total de 20.475 cas suspects de rougeole incluant 252 décès (létalité: 1,2%).

L’OMS a annoncé aussi qu’elle mobilisait avec ses partenaires 4,2 millions de dollars américains pour renforcer la réponse à l’épidémie de rougeole en RDC. Ainsi, l’un des objectifs est d’accélérer la vaccination d’au moins 95% des enfants de 6 mois à 5 ans et plus, afin de contenir la propagation de la maladie.

A en croire la même source, près de 1.300 cas de rougeole ont été enregistrés dans l’aire de santé de Seke Banza, dans province du Kongo Central (extrême Ouest). « Il y a à peu près 100 malades qui ont dû être hospitalisés », a déclaré Médéric Monier, de Médecins Sans Frontière (MSF). « Nos équipes sont en train de préparer la vaccination qui va être lancée dans les jours qui arrivent pour endiguer et arrêter l’épidémie. C’est la seule façon de traiter et de prévenir ces épidémies de rougeole « , a-t-il ajouté.

Ebola: le dernier cas a quitté le CTE. En ce qui concerne la maladie à virus Ebola, la RD Congo a enregistré le 03 mars dernier une bonne nouvelle, celle de la sortie le même jour de la dernière patiente hospitalisée dans un Centre de traitement d’Ebola (CTE) à Beni, territoire du Nord-Kivu.

Aucun nouveau cas d’Ebola confirmé n’a été enregistré depuis 14 jours et l’épidémie sera officiellement terminée. « Dès qu’on aura atteint 42 jours sans aucun nouveau cas enregistré », a précisé un porte-parole de l’OMS à Kinshasa.

Déclarée le 1er août, la dixième épidémie d’Ebola sur le sol congolais a tué 2.264 personnes.

Par ailleurs, aucun cas de coronavirus n’a été enregistré en RDC depuis que cette maladie s’est déclarée en Chine et semble s’étendre désormais dans d’autres pays du monde ».

Divers

Le Bulletin de l’ACP que le premier ministre Sylvestre Ilunga est invité au grand conclave à New Delhi. Selon cette dépêche, il s’agit d’un grand conclave qu’organise la chambre de commerce indien en collaboration avec Exim Bank et le gouvernement indien et auquel les membres du gouvernement congolais sont conviés à participer.

Factuel.cd qui revient sur la coopération, rapporte que la RDC est invitée dans deux conclaves économiques en Inde. Selon le site, le gouvernement de la RDC est invité dans des grandes manifestations qui se tiendront à New Delhi en Inde.

C’est l’ambassadrice de l’Inde en RDC NINA TSHERING LA qui est venue remettre ce mercredi 4 mars 2020 au premier ministre Sylvestre Ilunga ces invitations.

Il s’agit du grand conclave qu’organise la chambre de commerce Indien, en collaboration avec Exim Bank et le gouvernement Indien, du 15 au 17 Mars prochain à New Delhi. Les membres du Gouvernement congolais sont conviés à ce rendez-vous au regard de leurs secteurs.

Au cours de l’audience que lui a accordé le premier ministre congolais, la diplomate Indienne a tenu à expliquer le contexte de ce grand conclave, a précisé Factuel.cd .

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© Dialogue, le jeudi 05 février 2020

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