06 03 20/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE VENDREDI (Dialogue)
Sommaire
Les journaux parus à Kinshasa en ce vendredi 6 mars 2020 n’évoquent guère encore la Journée de la Femme qui tombera dimanche. Ils se penchent essentiellement sur le portefeuille de l’Etat : partage des entreprises publiques entre le FCC et le CACH, ultimatum de 24 heures aux insolvables du FPI et visite du Premier ministre à la DGDA pour booster la mobilisation des recettes.
Journée de la femme
La Tempête des Tropiques titre «Mme Valérie Kabanga: « la femme doit se lever pour défendre ses droits»
« Avocate au barreau de Kinshasa/Matete, Mme Valérie Kabanga Kalala est licenciée en droit privé et judiciaire à l’Université Protestante du Congo. Fondatrice de l’Ong la « Ligue Congolaise de Défense des Droits des Consommateurs » (LICODEC), cette épouse et mère de plusieurs enfants est également femme politique. Elle fut candidate malheureuse à la députation nationale dans la circonscription électorale de la Funa, lors de l’élection de décembre 2018.
En perspective de la Journée internationale des femmes, elle a bien voulu réagir sur plusieurs questions qui touchent la femme lors d’une interview accordée au journal « La Tempête des Tropiques » et à la chaîne Canal Numérique Télévision (CNTV).Par rapport au thème national: « Congolaises et Congolais, levons-nous pour défendre les droits de la femme », Maitre Kabanga a signifié que la femme doit être la première personne à se lever pour défendre ses droits.
« Si aujourd’hui, il existe la journée du 8 mars dédiée à la femme, c’est parce qu’il y a eu des femmes qui se sont battues jusqu’à obtenir gain de cause. Raison pour laquelle, les Congolaises doivent comprendre que la lutte pour la promotion des droits des femmes continue et elles ne doivent pas baisser les bras », a-t-elle déclaré. La juriste est d’avis qu’en restant toujours dans leur position des combattantes, les femmes de la République démocratique du Congo vont encore arracher d’autres libertés.
La première actrice de la parité reste la femme
Concernant la non application de la parité au niveau professionnel dans le pays, Me Kabanga a signifié que la première actrice de cette parité reste la femme. « Elle doit continuer à se battre parce qu’actuellement, la femme représente près de 18 % au sein du Gouvernement sur le 50% prévu dans la constitution. Comprenez qu’au lieu d’avancer, il y a une stagnation ».
Bien que la République a déjà franchi un pas, elle pense qu’on ne doit pas rester sur place mais plutôt avancer et lutter pour cette liberté professionnelle favorisant l’autonomisation de la femme. Cette autonomisation passe également par la formation de la femme.
C’est ainsi que cette femme politique a salué la gratuité de l’enseignement primaire qui donne la possibilité aux petites filles se trouvant dans les milieux ruraux de pouvoir aller à l’école.« La formation pour la jeune fille est très primordiale, et la femme doit accepter de se laisser former en vue d’améliorer son propre niveau de vie et de celui de son entourage», a-t-elle ajouté.
S’agissant de la violence sexuelle que subissent les femmes à l’Est du pays, l’avocate a regretté le fait que celles qui endurent cela sont pourtant porteuses de l’humanité. « Nous décrions formellement et vivement toutes ces choses », a-t-elle insisté. L’intervenante a demandé aux autorités nationales de prendre leur responsabilité pour que toutes les personnes qui sont en train de violer les droits de l’homme répondent de leurs actes devant les instances judiciaires.
Déterminer à servir sa patrie
Mme Kabanga Kalala a, par ailleurs, assuré qu’elle avait déposé sa candidature à la députation nationale lors de l’élection de décembre 2018 dans le but de servir sa patrie, étant convaincue d’apporter un changement au travers sa petite contribution. Son combat, poursuit-elle, est de militer pour une justice équitable et pour tous ainsi que pour une formation accessible à tous.
En parlant de cette expérience, la praticienne du droit a évoqué certaines difficultés rencontrées sur terrain, notamment le fait que la population ou la base n’était pas forcément intéressé par le discours mais avait plutôt besoin d’obtenir plus de dons de la part des candidats.
Malgré cela, Mme Kabanga dit avoir tiré un bon nombre de leçons, à savoir le contact tissé avec sa base et le fait de palper les problèmes socio-économiques de la population. Bien qu’elle n’ait pas été élue, elle a révélé son ambition de refaire l’expérience parce que son objectif n’était pas de remplir ses poches ni d’avoir un bon salaire, mais de porter sa voix en faveur de ses compatriotes.
En lançant son message à l’endroit de la femme en général, Mme Kabanga a appelé cette créature féminine à dénoncer tous les méfaits, avant d’encourager et de soutenir toutes les femmes de l’est qui subissent des violences. Son souhait est que les autorités congolaises puissent trouver des solutions pour que le viol utilisé comme arme de guerre puisse être arrêté dans cette partie du pays ».
Partage des entreprises publiques
« Partage des entreprises publiques : 6 DG et 5 PCA FCC contre 4 DG CACH », révèle Forum des As
« D’ores et déjà, la Commission ad hoc toilette son rapport final, avant le dépôt sur la table du Président de la République.
Les travaux de la Commission sur le partage des entreprises publiques entre le FCC-CACH, à Plazza Rotana Hôtel, ont franchi leur dernière ligne. Les deux parties se sont accordées sur la clef de répartition de dix entreprises de l’Etat congolais. Au terme du compromis, le Front commun pour le Congo (FCC), plateforme de l’ancien Président Joseph Kabila, se retrouve avec six postes de Directeur général (DG) et cinq de Président du Conseil d’administration(PCA). Par contre, le CACH, famille politique de l’actuel chef de l’Etat, s’en tire avec 4 Dg, déclare Ferdinand Kambere, Secrétaire permanent adjoint (SPA) du PPRD, joint au téléphone hier par Forum des As.
Selon la source, le gros du travail est déjà fait. » A présent, il ne reste plus qu’à faire le toilettage du rapport final de la Commission ad hoc, avant que ledit document ne soit déposé sur la table de Félix Tshisekedi « , renseigne Ferdinand Kambere, qui ne donne cependant aucune précision quant à la date de la fin effective des travaux de la Commission.
Toutefois, le SPA du principal parti politique du FCC, précise que le nettoyage dont il est question ici, porte essentiellement sur les noms de différents candidats proposés par les deux plateformes de la coalition au pouvoir. Dans ces conditions, il ne serait pas surprenant que la série d’ordonnances du Président de la République, portant nomination de nouveaux mandataires à la tête des entreprises du portefeuille, soient rendues publiques dans un proche avenir.
« PLACE AUX DEMOCRATES FILS MAISON »
Dans cette nouvelle perspective de redistribution de cartes dans les entreprises de l’Etat, « les démocrates-fils- maison » du FCC, trouveront bien leur place. C’est ce que déclare sur Top Congo, Justin Bitakwira, ancien député national (2006-2011) et ministre du Développement rural du tout dernier Gouvernement du régime de Joseph Kabila. Appel de pieds ?
En attendant l’ultime avis du Chef de l’Etat sur les propositions de la Commission de Rotana Hôtel, plus d’un analyste redoute des frustrations dans le camp des alliés des deux plateformes de la coalition FCC-CACH. Il faut noter qu’après la formation de l’actuel Gouvernement au mois d’août dernier, la plupart des « rescapés » des deux bords politiques, attendent d’être repêchés dans les entreprises publiques. D’autres, dans la diplomatie. Des ambitions certes, légitimes mais qui ne doivent cependant pas être démesurées. Le dernier mot revenant aux deux « commandeurs » de la coalition. A savoir Joseph Kabila pour le FCC et Félix Tshisekedi pour le CACH.
En ce qui concerne particulièrement le CACH, le quota de 4 postes de directeur général qui lui revient, devra se partager entre l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti présidentiel, et son alliée Union pour la nation congolaise (UNC), de Vital Kamerhe, directeur de cabinet de Félix Tshisekedi. Ici aussi, chacun des deux partis politiques devra gérer les « appétits » de leurs amis se trouvant sur le banc d’attente. A priori, on ne saura pas satisfaire tout le monde. Moralité, le partage de responsabilités à la tête des entreprises publiques, sonne l’heure d’un véritable bal de chauves. Pas exclus que des aigris scellent le divorce d’avec leurs anciens partenaires !
RESSUSCITER LES « CADAVRES »
Une chose est de vouloir occuper à tout prix, un poste de Directeur général ou celui de Président du conseil d’administration d’une entreprise publique. Une autre, et la plus importante, est d’avoir une vision claire de ce que l’on doit faire, de manière à insuffler un nouveau souffle de vie à l’entreprise placée à sa direction. Car, au moment où écrivons ces lignes, la plupart des entreprises publiques ressemblent depuis plusieurs décennies à de véritables cadavres.
Historiquement, les entreprises publiques en RD Congo ont progressivement entamé leur descente aux enfers en 1973, après la politique de Zaïrianisation décrétée par feu le Président Mobutu. La situation s’est davantage détériorée à la suite de tristes pillages de septembre 1991 et de janvier 1993. Les rébellions en série après la chute du régime du défunt Maréchal Mobutu en mai 1997, n’ont fait qu’empirer une situation déjà désespérée de nos entreprises. A preuve, la Gécamines, la Miba, la Sncc, l’Onatra….listées parmi les principales contributrices – pour ce qui est de deux premières – du budget de l’Etat, sont l’ombre d’elles-mêmes.
Tout le malheur est qu’hier comme aujourd’hui, la fonction de mandataire public est hyper politisée. Le jeu se jouant depuis peu, entre les partis politiques, des compétences indépendantes sont généralement sacrifiées sur l’autel du clientélisme politique. Dans ces conditions, il est bien évident que la personne nommée, soit Directeur général, soit PCA de telle ou de telle autre entreprise de l’Etat, ait des comptes à rendre principalement à celui qui l’a placée à ce poste. Par rapport à l’état des lieux chaotique, et presque calamiteux dans les entreprises du portefeuille de l’Etat congolais, nombreux sont des analystes qui suggèrent la dépolitisation des mandataires publics. Hélas. La voix de ces Congolais semble être une cause bien perdue à l’avance ».
La Prospérité titre « Entreprises publiques : de nouveaux mandataires attendus d’ici le 15 mars ! »
« Sauf changement de dernière minute, les nominations des mandataires publics seront connues, d’ici le 15 mars 2020. Ce sera, rassure-t-on, avant l’ouverture de la nouvelle session ordinaire du Parlement. Car, les négociateurs de FCC-CACH, selon plusieurs sources croisées, avaient déjà accompli leur tâche dont la trame portait essentiellement sur les options fondamentales à lever sur la clé de répartition des postes, la désignation des entreprises visées et, enfin, la sélection et proposition des noms des futurs mandataires.
Critères
A l’exception de quelques postes au Conseil d’Administration, seuls, des fils maison ou de nouvelles figures puisées au sein de ces mêmes entreprises seront privilégiés pour la mise sur pied des comités de gestion. Tels sont les principaux critères auxquels, il faudrait ajouter, logiquement, la compétence et la probité morale.
Au total, environ une dizaine d’entreprises publiques où il n’y avait que les intérimaires seront soumises à cet exercice, si âpre soit-il. Dans la foulée, l’on cite de plus en plus, la SCPT, la SCTP, la Gécamines, la Direction Générale des Impôts, la Régie des Voies Aériennes, la Société Congolaise des Chemins de Fer du Congo, la Miba, la Sokimo, la Société des Transports au Congo, la Foire Internationale de Kinshasa et la Compagnie des Voies maritimes ou les Lignes des Voies Maritimes.
Plus tard, il n’est pas exclu que la coalition FCC-CACH, pour autant qu’elle détient jusqu’à preuve du contraire les rênes du pouvoir, revienne encore sur la suite du partage dans les autres entreprises et services publics, prévient-on dans les milieux proches de ces négociateurs.
Urgences
Dès son retour au pays, après son séjour à Washington où il a multiplié des contacts importants notamment, dans les milieux des juifs américains et, surtout, avec les officiels au plus haut niveau de l’administration Trump, avec Mike Pompeo, Félix Tshisekedi devra tabler d’urgence sur ces nominations fiévreusement attendues dans les entreprises publiques transformées en sociétés commerciales.
Le Président de la République aura également une autre priorité sur l’épineuse question de l’issue des enquêtes ouvertes sur l’exécution des travaux des sauts-de-mouton dont deux acteurs clés, à savoir, David Blattner de Safricas et Herman Mutima de l’Office des Routes sont déjà à Makala, avant de donner un coup d’accélérateur sur les préparatifs des festivités du 30 juin 2020.
Dans la même optique, il s’intéressera, par ailleurs, aux conclusions de cette autre enquête initiée dans l’affaire de la mort aussi brusque que mystérieuse du Général-Major Delphin Kahimbi. Mais, ce n’est pas tout. Bien d’autres cas à traiter existent. Un des experts qui a requis l’anonymat rappelle, à ce sujet, que les Ordonnances portant organisation et fonctionnement des cabinets ministériels traînent encore au cabinet du Chef de l’Etat. Conséquence : de la Primature au dernier des Vice-Premiers Ministres, Ministres d’Etat, Ministres Délégués ou Vice-Ministres, aucun cabinet n’a été formellement constitué.
D’où, la confusion dans les titres et fonctions qui, malheureusement, ne peuvent que nuire au bon fonctionnement de divers animateurs des secteurs clés de la vie nationale.
Le cri des Evêques
Déjà, les Evêques catholiques, dans leur dernier message de ce lundi 2 mars 2020, demandaient au même Chef de l’Etat de veiller à la dépolitisation de la gestion des entreprises et administrations publiques, de poursuivre les efforts de restauration de la paix dans les zones gangrenées par l’insécurité, d’œuvrer à la matérialisation des dispositions annoncées en matière de lutte contre la corruption et de veiller à ce que les enquêtes amorcées sur les détournements de deniers publics ne soient pas un leurre mais, qu’elles aboutissent à des résultats palpables pour l’intérêt du pays.
Par la même occasion, ils demandaient aux élus du peuple de respecter les dispositions réglementaires de l’organisation de l’Opposition au niveau de l’Assemblée Nationale et au gouvernement, de tout faire pour réaliser les prévisions budgétaires, d’améliorer les conditions de vie sociale des congolais, de proposer des réformes nécessaires au niveau de la CENI et de l’appareil judiciaire et, enfin, de mettre en œuvre les mécanismes de recensement de la population ».
Fonds de promotion de l’industrie
Le Matin Info annonce «Retombées du Tête-à-Tête Paluku-Kitebi : Le FPI donne un sursis de 24 heures aux débiteurs insolvables
« Le Fonds de promotion de l’industrie (FPI) donne un sursis de 24 heures à tous les débiteurs qui ne se sont pas acquittés de leurs dettes. Ce, après le dépassement du délai fixé pour un arrangement à l’amiable. C’est ce qui ressort du tête-à-tête tête, ce jeudi 5 mars entre le ministre de l’industrie Julien Paluku Kahongya et le directeur général du FPI Patrice Kitebi.
C’est d’ailleurs dans le rang de ces insolvables que se trouvent un bon nombre de détracteurs de Patrice Kitebi. Ces débiteurs ont perdu la boussole et n’ont trouvé mieux que de s’en prendre au DG du FPI en annonçant son » arrestation » dans les réseaux sociaux le mercredi 04 mars dernier.
Des accusations du moins mensongères car il n’a jamais été arrêté. Ce n’était qu’un coup d’épée dans l’eau, le temps de voir la vérité triomphait en un clin d’oeil.
Après la carotte, l’heure est aux bâtons au FPI en vue de bouger les lignes, l’arrangement à l’amiable entre les différentes forces en présence ayant été dépassé.
Le ministre de l’industrie Julien Paluku qui évalue cette dette à plus ou moins 150 millions de dollars américains estime que cette somme permettra au FPI de financer un projet à la hauteur d’un million de dollars dans les 145 territoires que compte la RDC.
Au cours de cette réunion, le ministre de tutelle et le directeur du FPI ont également évoqué la mise en oeuvre de l’incubateur pour exécuter le projet de création des 10 premiers millionnaires Congolais, lauréats de la master class de décembre 2019.
Il était également question d’autres projets retenus dans chaque province pour plusieurs domaines. Il s’agit entre autres de l’agro-industrie, l’aquaculture, l’élevage et le forage d’eau potable.
Pour votre gouverne, à sa prise de fonction en novembre 2016, Patrice Kitebi a hérité d’une situation de 260 millions de dollars de dettes auprès de débiteurs.
D’après le rapport de la Commission d’enquête parlementaire sur la gestion du FPI, déposé le 18 novembre 2015 au Bureau du président de l’Assemblée Nationale, plusieurs personnalités politiques: députés nationaux, anciens ministres se trouvent sur cette liste ».
Entretemps au FPI, AfricaNews annonce qu’un ultimatum de 24h est accordé aux « débiteurs insolvables », le délai pour un arrangement à l’amiable étant largement dépassé. Pour le trihebdomadaire, le Fonds de promotion de l’industrie est passé à la vitesse supérieure dans l’affaire des promoteurs insolvables. Cette décision, circonscrit le journal, a été prise au cours d’un échange entre le ministre de l’Industrie, Julien Paluku, et l’équipe dirigeante du FPI conduite par le DG Kitebi.
« FPI : Kitebi n’a jamais été interpellé ni arrêté », titre Congo Nouveau.
Ce journal publie en intégralité le démenti de l’avocat-conseil du directeur général du FPI qui parle d’un « vrai fatras » répandu sur les réseaux sociaux. L’avocat a déploré des fausses informations pas du tout compatibles avec un Etat de droit et pointe du doigt les « insolvables emblématiques » du FPI qui « ont fait bloc pour salir le DG de cette institution financière depuis qu’ils ont eu vent d’une imminente action en justice contre eux ». « Tous les coups sales, tous les rêves, y compris celui d’envoyer Kitebi au cachot grâce à de l’anticipation malheureuse leur semblent permis ».
Ilunga Ilunkamba
L’ Avenir revient sur la visite du Premier ministre à la DGDA,et titre : « En visite à la DGDA :Ilunga au front de la mobilisation des recettes ».
Le chef du gouvernement, rapporte ce quotidien, a entamé ce jeudi 5 mars, la campagne de mobilisation des recettes publiques à la Direction générale des douanes et accises (DGDA).
« L’heure est à la mobilisation des énergies pour atteindre les prévisions de l’actuelle loi de finance », a dit le Premier ministre dans son discours, pour circonscrire le cadre de cette réunion de travail avec le DG de la DGDA et les cadres de cette régie financière, rapporte le journal.
Le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba a entamé jeudi 5 mars, la campagne de mobilisation des recettes publiques à la Direction générale des douanes et accises (DGDA), rapporte L’Avenir.
Le chef du Gouvernement a présidé une séance de travail avec l’équipe dirigeante et le collège des directeurs de cette régie financière. Pour Deo Rugwiza, la visite d’un Premier ministre à la DGDA est historique, une première depuis 41 ans, indique le journal.
D’ailleurs, pour 2020, ajoute le quotidien, les 5613 agents et cadres de la DGDA doivent relever le défi de mobilisation des recettes douanières, afin de parvenir aux assignations fixées dans l’actuelle loi des Finances arrêtées à 4 567 milliards 868 millions 327 74 francs congolais, un accroissement de plus de 72 % par rapport aux prévisions 2019.
Le Premier ministre explique sa présence par le fait que le gouvernement commence le processus de priorisation de mobilisation des recettes de l’État, comme cela a été décidé par le Conseil des ministres, fait remarquer Le Potentiel.
Parmi les points abordés lors de cette séance de travail, renseigne ce journal, l’on note le passage en revue des mesures arrêtées dans le cadre du Budget 2020 et la problématique de la surcharge du coût d’entrée des marchandises en RDC.
Des services stratégiques dans la dynamique de mobilisation des recettes douanières ont été visités, ajoute La Prospérité. Il s’agit, précise le quotidien, du service de suivi des cargaisons des marchandises par le scellé électronique ou encore le service de monitoring contrôle des Camions pour éviter des déviations et le centre des données du Système informatisé des statistiques douanières.
« Ma présence à la DGDA, c’est la volonté du gouvernement d’accompagner la douane pour réaliser les recettes qui sont prévues dans le budget. C’est un effort que nous devons tous mener chacun à son niveau et ici, nous avons passé en revue les mesures qui sont prévues pour la douane dans le budget de l’Etat et qui sont destinées à accroître les recettes de l’Etat », a déclaré le Premier ministre dont les propos sont repris par Actualite.cd.
Pour le chef du gouvernement, fait remarquer 7sur7.cd, le moment est venu de tout mettre en œuvre afin de mobiliser les recettes pour atteindre les prévisions budgétaires.
Selon Africanewsrdc.net, le Premier ministre a promis de se rendre dans la partie Est du pays, pour voir, sur place avec les services des régies financières, comment contribuer à la réalisation des recettes prévues dans le budget de l’Etat pour l’exercice 2020.
Divers
« Coronavirus : les projecteurs braqués sur un chercheur congolais », titre Le Phare.
Le Dr Mbikay Majamba, membre de l’Institut clinique de recherches de Montréal (IRCM), au Canada, est actuellement occupé à préparer avec son équipe un médicament contre le coronavirus.
Citant des sources proches de l’IRCM, le journal rapporte que Dr. Mbikay et ses collaborateurs sont parvenus à isoler et purifier une molécule dénommée « Quercétine », laquelle a déjà produit des résultats encourageants dans la lutte contre le Covid-19, le virus responsable du coronavirus dans le corps humain et sa prolifération à travers les cellules. Le journal indique que si sa molécule est reconnue comme le remède miracle contre le coronavirus, il aurait sauvé le commerce mondial frappée de plein fouet. Et le quotidien croit que la voie de la réussite semble toute tracée pour ce Congolais.
Top Congo titre « « Mike Mukebay reste en prison parce que poursuivi dans deux affaires distinctes » (Parquet)
« Mike Mukebayi, député provincial de la ville de Kinshasa est poursuivi dans deux affaires distinctes. Daniel Mwananteba le poursuit pour imputations dommageables sous le RP 762 et le ministre Molendo Sakombi également sous le RP 763″, révèle le Procureur général de la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe.
« Il est maintenu en détention préventive dans la cause qui l’oppose à Daniel Mwananteba. Par contre, a-t-il fait savoir, Mike Mukebayi comparaît pour la deuxième affaire en prévenu libre ».
Et de rappeler: « il avait introduit une demande de liberté provisoire qui lui a été refusée. C’est pour cette raison qu’il est allé devant la Cour de cassation en appel contre la décision de la Cour d’Appel. Jusqu’à ce jour, la Cour de cassation n’a pas encore rendu son arrêt ».
Tout est parti de la levée de ses immunités par l’Assemblée provinciale de la ville de Kinshasa. Mike Mukebayi a estimé qu’il n’avait pas été entendu par la même Assemblée pour la levée de ses immunités sans possibilité de présenter ses moyens de défense. Pour cette raison, il est allé devant la Cour constitutionnelle pour vice de procédure.
Le Procureur général près la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe a déclaré « qu’il a obtenu gain de cause puisque la Cour constitutionnelle a motivé sa décision en disant que l’Assemblée provinciale de Kinshasa n’a pas suivi une procédure régulière pour lever ses immunités. Et donc, le Parquet près la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe attend que la Cour de cassation se prononce également ».
Il a par ailleurs souligné que « le Parquet peut encore demander la régularisation de la procédure pour la levée des immunités du député Mike Mukebayi ».
Avocat de la défense surpris
Me Pappy Mbaki, l’un des avocats du député Mukebayi a précisé que « tous les deux dossiers ont pour soubassement de poursuite la décision de l’Assemblée provinciale de Kinshasa. Cette décision a été déclarée anticonstitutionnelle. Du néant rien ne sort ». Un principe de droit que rappelle Me Papt Mbaki qui soutient que « le Parquet ne peut plus continuer à détenir son client sur base d’un dossier pendant que son fondement est déjà parti ».
C’est sur base de l’action de l’Assemblée provinciale de Kinshasa que l’action de Daniel Mwananteba a vu jour et aussi de celle de Molendo Sakombi.
« Ce soubassement a été annulé et sur base de quoi on détient encore Mukebayi parce que le Parquet est au courant que cette décision a été déclarée anticonstitutionnelle », s’interoge-t-il.
« La Cour d’Appel a entériné la décision de la Cour constitutionnelle. En vertue de quelle loi Mukebayi est-il détenu » s’est encore interrogé Me Papy Mbaki.
Il a argué que « cette détention devient purement illégale. Or, c’est le Parquet qui avait fait une réquisition au niveau de l’Assemblée provinciale pour la levée des immunités de Mike Mukebayi. La réponse à cette réquisition de levée des immunités a été déclarée anticonstitutionnelle ».
Les poursuites d’un député national ou provincial sont liées puisqu’il faut au préalable lever des immunités. Pour cet avocat, « ce dossier sent de la politique et croit que la décision de la Cour constitutionnelle sera d’application. Nous attendons à ce que la Cour d’Appel libère Mike Mukebayi ».
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© Dialogue, le vendredi 6 mars 2020