18 08 20 Revue de la presse congolaise de ce mardi (Dialogue)
Au-delà d’une apparente diversité de sujets, les médias congolais ont un sujet unique : la compétition entre un nouveau régime qui peine à s’installer et désire se perpétuer et un ancien régime qui cherche conserver ses positions et guette l’occasion de faire un « come back ». Au Congo comme à l’étranger, les résultats électoraux annoncés en janvier 2019 furent accueillis avec soulagement et joie, bien que l’on sût que ces résultats étaient intégralement bidouillés. Soulagement, parce que les violences péri-électorales, la guerre civile et les effusions de sang n’avaient pas eu lieu. Joie parce que Kabila et Cie avaient été obligés d’admettre que la Présidence avait été conquise par l’opposition. Depuis lors, Félix Tshisekedi s’efforce d’élargir son pouvoir de Président qui n’accepte pas d’être seulement fantoche, recourant notamment au « programme de 100 jours », à la « lutte contre la corruption », etc., cependant que le FCC, coalition de Kabila et Cie, emploie à tous crins sa prépondérance au sein des Assemblées, impulse des actions également « anticorruption » contre ses adversaires et prépare son Grand Retour de manière à peine discrète. Entre les deux camps il y a, à la fois, coalition et cohabitation hostile. L’hostilité prédomine pour ce qui regarde les institution judiciaires et les élections de 2023. Mais l’on est bien forcé de s’entendre sur des sujets comme la défense de la monnaie nationale, celle des frontières et la lutte contre la pandémie ou les catastrophes naturelles.
Au-delà d’une apparente diversité de sujets, les médias congolais ont un sujet unique : la compétition entre un nouveau régime qui peine à s’installer et désire se perpétuer et un ancien régime qui cherche conserver ses positions et guette l’occasion de faire un « come back ». Au Congo comme à l’étranger, les résultats électoraux annoncés en janvier 2019 furent accueillis avec soulagement et joie, bien que l’on sût que ces résultats étaient intégralement bidouillés. Soulagement, parce que les violences péri-électorales, la guerre civile et les effusions de sang n’avaient pas eu lieu. Joie parce que Kabila et Cie avaient été obligés d’admettre que la Présidence avait été conquise par l’opposition. Depuis lors, Félix Tshisekedi s’efforce d’élargir son pouvoir de Président qui n’accepte pas d’être seulement fantoche, recourant notamment au « programme de 100 jours », à la « lutte contre la corruption », etc., cependant que le FCC, coalition de Kabila et Cie, emploie à tous crins sa prépondérance au sein des Assemblées, impulse des actions également « anticorruption » contre ses adversaires et prépare son Grand Retour de manière à peine discrète. Entre les deux camps il y a, à la fois, coalition et cohabitation hostile. L’hostilité prédomine pour ce qui regarde les institution judiciaires et les élections de 2023. Mais l’on est bien forcé de s’entendre sur des sujets comme la défense de la monnaie nationale, celle des frontières et la lutte contre la pandémie ou les catastrophes naturelles.
Le conflit parcellaire entre le député et ancien gouverneur de province Ngoy Kasanji et l’homme d’affaire et candidat à la présidentielle de 2018 Gabriel Mokia est le principal sujet qui intéresse les journaux parus ce jour à Kinshasa. A cela s’ajoutent la problématique du dédoublement du parti dit «Alliance des forces démocratiques du Congo et Allies (AFDC-A) » ainsi que la décision du ministère de l’Epsp sur la fixation de la rentrée scolaire.
Alphonse Ngoy Kansanji contre Gabriel Mokia Mandembo
(Le terme « parcelle » a été utilisé autrefois par l’administration coloniale pour désigner les terrains sur lesquels les « indigènes » vivant en ville étaient autorisés à bâtir leurs demeures. De sorte que, au Congo, « parcelle » a fréquemment le sens de « lopin de terre » et qu’un « conflit parcellaire » est souvent une litige foncier. NdlR)
L’Avenir, au sujet du conflit parcellaire entre l’ancien gouverneur de la province du Kasaï Oriental, et le candidat à la présidentielle 2018, titre : « Ngoy Kasanji déguerpi de sa résidence de la Gombe». Le député national et ancien gouverneur de la province du Kasaï Oriental, Alphonse Ngoy Kansanji a été déguerpi hier lundi 17 août 2020 de sa résidence située au bord du Fleuve Congo sur l’avenue Roi Baudoin dans la commune de la Gombe. Il s’agit, précise ce quotidien, d’une parcelle qu’il se dispute avec Gabriel Mokia Mandembo depuis 2018.
Ngoy Kasanji se dit victime de l’Etat d’homme fort à cause de ses opinions politiques. Et ’L’Avenir de citer l’ancien gouverneur de province : « C’est une décision cavalière que je viens de subir. Comme vous le savez, Mokia était reçu par une haute autorité de ce pays. Au sortir de l’audience, Mokia avait déclaré qu’elle (autorité) avait promis de lui donner cette parcelle ici et donc si cela l’Etat de droit que quelqu’un donne une parcelle à quelqu’un de manière cavalière, allez-y comprendre quelque chose. Et cette autorité n’est pas une autorité judiciaire».
« Affaire Ngokas-Mokia : la CSJ avait déjà tranché », annonce Le Phare qui rapporte par ailleurs : « le député national et ancien gouverneur de la province du Kasaï Oriental, se plaint d’avoir été victime d’un règlement des comptes politiques ». « Selon lui, ajoute ce journal, il n’aurait pas été notifié de ce déguerpissement et qu’il n’existait aucune décision de justice au sujet de la parcelle querellée ».
Dédoublement de l’AFDC-A
« L’AFDC-A demande aux ‘‘dissidents’’ de créer leur propre parti », titre Forum des As pour aborder le sujet relatif à la problématique du dédoublement du parti dit «Alliance des forces démocratiques du Congo et Allies (AFDC-A) ».
FdA écrit :
« Pilotée par le Sénateur Bahati Lukwebo, l’Alliance des forces démocratiques du Congo et Allies (AFDC-A) a du mal à digérer le récent come-back médiatique de ses dissidents. Elle leur reproche de faire fi de la décision du Vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières qui a tranché le conflit de leadership en faveur de son autorité morale, Modeste Bahati. Dans une déclaration datée du 16 août dernier et signée par le Professeur Placide Mutabunga Rugina, Président national ad intérim, l’AFDC-A enjoint les dissidents de »cesser d’engager et de parler au nom du Regroupement, au risque de s’exposer à la rigueur de la loi’’. Elle leur recommande de créer leurs propres partis et regroupement politiques. Ci- dessous l’intégralité de cette Déclaration. Yves KALIKAT
Mise au point du regroupement politique» Alliance des forces démocratiques du Congo et allies », AFDC-A, en sigle en rapport avec les réactions des dissidents à la suite de la lettre du vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur et sécurite du 12/08/2020
Le Regroupement Politique Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés, (AFDC-A), régulièrement enregistré et publié au Journal Officiel numéro spécial du 07 juillet 2018, porte à la connaissance de toute la population congolaise, des forces vives de la nation, des Institutions, des acteurs politiques toutes tendances confondues, des partenaires et observateurs nationaux et internationaux, qu’il s’observe une agitation incompréhensible et dictée certainement par le souci de positionnement politique indu, depuis la signature, par Son Excellence Monsieur le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, Gilbert KANKONDE MALAMBA, de la lettre n°25/CAB/VPM/MlNINTERSEC/EB/1099/2020 du 12 août 2020, reconnaissant le Sénateur Professeur Modeste BAHATl LUKWEBO, en qualité de seule Autorité Morale et Président National statutaire de l’AFDC-A mettant ainsi fin à la crise de leadership au sein du Regroupement AFDC-A.
A toutes ces agitations et élucubrations malencontreuses, il sied de faire la mise au point suivante :
1. Une lecture minutieuse et approfondie de la Loi n°04/002 du 15 mars 2004 portant organisation et fonctionnement des partis politiques, amène à constater que ladite Loi exclut de son champ d’application les regroupements politiques. L’article 32 de la loi précitée évoquée par les dissidents ne s’applique qu’aux seuls partis politiques car dans son exposé de motif, ladite loi dispose que les regroupements politiques sont régis par les protocoles d’accord les créant. Sinon pourquoi les dissidents ont-ils fui l’audience du 22 juillet 2020 sous RC 118.840 du Tribunal de Grande Instance de Gombe?
2. A cet effet, le Protocole d’Accord portant création du Regroupement AFDC-A dispose à son article 7 alinéa 4 que « ne peut être président et autorité morale du regroupement AFDC-A que le Président élu statutairement du parti AFDC ». Dans le cas d’espèce il s’agit du Sénateur Professeur Modeste Bahati Lukwebo élu par le congrès de l’AFDC en décembre
3. La même Loi dispose à son article 17 que toute modification dans la direction, l’organisation et le fonctionnement d’un parti politique doit être communiquée au ministère de l’Intérieur dans les 30 jours sous i
Les décisions prises en toute illégalité et sur instigation par les dissidents au mois de juillet 2019 suite à la présentation de la candidature du Sénateur Professeur Modeste Bahati Lukwebo au poste de président du Sénat n’ont jamais été communiquées au ministère de l’Intérieur. Elles sont donc nulles et de nul effet.
D’ailleurs la candidature au perchoir du Sénat avait été prise à l’unanimité des membres de la conférence des présidents élargie aux députés, sénateurs et cadres de l’AFDC-A y compris ceux qui, plus tard, ont été débauchés pour former la dissidence. Les PV, images et listes de présence.
4. La qualité de député ou de sénateur ne confère pas celle de membre de la Conférence des Présidents. Les députés et sénateurs sont l’émanation du regroupement AFDC-A qui a préexisté avant leur élection. Ne sont donc membres de la Conférence des Présidente que les Chefs des partis politiques et les personnalités ayant signé fo protocole de création du regroupement AFDC-A en date du 17 mars 2018,
La grande majorité des membres de la Conférence des Présidents du regroupement AFDC-A est restée loyale aux côtés de l’Autorité Morale et Président National de l’AFDC-A, le Sénateur Professeur Modeste Bahati Lukwebo soit 26 sur 31 partis politiques signataires du Protocole d’Accord. Dès lors de quelle conférence des présidents parlent les dissidents ? Une confusion délibérée four distraire l’opinion et garder les avantages mal acquis.
Les 5 partis dissidents ont été régulièrement exclus et le ministère de l’Intérieur et Sécurité nous en a donné acte sur bise du PV de la réunion dûment notarié et publié au Journal Officiel.
5. Le contenu de l’article 7 de la loi régissant les partis politiques qui dispose qu’aucun parti politique ne peut adopter la dénomination, le sigle, les symboles et autres signes distinctifs d’un autre parti politique déjà enregistré par l’autorité publique compétente, est applicable aux regroupements politiques tel que repris par l’article 19 alinéa 1 de la Loi n°06/006 du 09 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales telle que modifiée et complétée à ce jour.
6. Les dissidents qui s’identifient au FCC ont non seulement installé leur siège au numéro 01 de l’Avenue Moyo, Quartier Basoko dans la Commune de Ngaliema, adresse Inconnue du Ministère de l’Intérieur, mais aussi lis ne participent plus aux activités du regroupement depuis la présentation de la candidature du Sénateur Professeur Modeste Bahati Lukwebo au poste de président du Sénat et orientent leurs cotisations ailleurs en violation du Règlement Intérieur du Regroupement AFDC-A. Curieusement et en violation de la loi précitée, ces dissidents continuent à arborer les logo et insignes du regroupement légal et légitime AFDC-A, li est faux d’affirmer que l’AFDC-A a été créé pour soutenir les objectifs du FCC dès lors que le regroupement AFDC-A a été créé bien avant l’existence du FCC.
La Cour Constitutionnelle s’étant déclarée Incompétente sur le dossier du Regroupement AFDC-A estimant qu’il s’agit d’un problème de leadership au sein du regroupement, H ne restait plus qu’au ministère de l’Intérieur et Sécurité de vider fa question de leadership dudit regroupement au regard des lois sus-évoquées et en se référant aux publications du Journal Officiel. C’est ce qui justifie la lettre sus-vantée de Son Excellence Monsieur le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières en date du 12 août 2020. Et c’est de sa compétence, ABSOLUMENT.
7. C’est de l’outrage, de la rébellion et du refus de se soumettre aux lofer et aux Institutions de la République que de considérer que le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières n’est pas compétent pour statuer sur le leadership au sein d’un parti ou regroupement politique en l’occurrence I’AFDC-A.
8. A ce propos, l’Ordonnance n°20/06 du 27 mars 2020 fixant les attributions des Ministères, en son article 1er, point 6,2 définit clairement les attributions du Ministère de l’Intérieur, notamment: – organisation, fonctionnement et agrément des partis et regroupements politiques. De même, l’article 12 de la Loi dite Electorale attribue cette compétence au Ministère de l’Intérieur, il est bel et bien compétent en l’espèce.
9. Par sa lettre ci-haut évoquée, le Vice-Premier Ministre de l’Inférieur, Sécurité et Affaires Coutumières précise clairement et sans équivoque que ses registres n’ont connu à ce jour qu’un seul Regroupement Politique AFDC-A dont le Président National Statutaire et Autorité Morale est Monsieur Modeste BAHATI LUKWEBO, avec pouvoirs de confier l’intérim à une personne de son choix.
Actuellement, son intérim est assuré par le Professeur MUTABUNGA RUGINA Placide, suivant le mandat du 26 mars 2018, notarié et enregistré au Ministère de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières après celui confié antérieurement à Madame Marie Jacqueline RUMBU KAZANG.
10. La Conférence des Présidents invite les dissidents à se conformer au contenu de la lettre du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur et Sécurité et leur demande de cesser d’engager et de parier au nom du Regroupement AFDC-A au risque de s’exposer à la rigueur de la loi. Au mieux il leur est conseillé de créer leurs propres partis et regroupement politiques.
De même la Conférence des Présidents de l’AFDC-A demande à la presse, aux Institutions et à l’opinion publique de ne plus accorder le moindre crédit aux déclarations des usurpateurs. Ainsi est close toute polémique autour du leadership du regroupement politique AFDC-A ».
Le Phare titre« L’AFDC- A renvoie les dissidents à la loi ». .
Depuis l’annonce, en date du 12 août 2020, de la décision du Vice –Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Gilbert Kankonde mettant fin au dédoublement de « L’AFDC- A (Alliance des Forces démocratiques du Congo et alliés) et reconnaissant du coup, Modeste Lukwebo comme unique « Autorité morale » et Président national, une forte agitation est constatée du côté de la dissidence, souligne-t-il avant de relever : « Au lieu d’accepter sportivement leur défaite et de faire amende honorable en vue d’être pardonnés et de regagner la « maison mère », les dissidents font croire à l’opinion que le dossier serait clos ».
Reprise des cours dans les écoles primaires et secondaires,
Forum des As titre : « La rentrée scolaire 2020-2021 fixée au 5 octobre prochain ».
La reprise des cours pour la nouvelle année scolaire 2020-2021 en RD Congo est fixée au 05 octobre prochain, insiste-t-il avant d’indiquer : « C’est ce qui ressort des échanges hier lundi 17 août, entre le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), Willy Bakonga et des délégués de l’Intersyndicale des enseignants ».
Pour FdA, « A priori, le « mal » est déjà fait. Le vin étant tiré, il ne reste plus qu’à le boire. La décision d’évaluer les élèves sur base de leurs résultats antérieurs parait à ce jour irréversible. Quitte à regarder l’avenir. C’est-à-dire la prochaine année scolaire. Compte tenu du fait que toutes les matières prévues au programme de l’année dernière, n’ont été que très partiellement enseignées, nombre d’enseignants, y compris la plupart des parents d’élèves, sont favorables à l’idée d’organiser des cours de rattrapage pour parachever lesdites prévisions. Surtout pour les grands élèves du degré terminal. L’idéal aurait été que ces enseignements soient organisés pendant toute la période précédant la prochaine rentrée scolaire ».
« La reprise des cours pour la nouvelle année scolaire 2020-2021 en RD Congo est fixée au 05 octobre prochain. C’est ce qui ressort des échanges hier lundi 17 août, entre le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), Willy Bakonga et des délégués de l’Intersyndicale des enseignants.
S’agissant de la clôture de l’année scolaire 2019-2020, les deux parties ont trouvé un compromis, concernant la cotation finale des élèves des classes montantes. Le consensus prévoit la délibération des élèves sur la base de leurs résultats du Premier semestre pour les élèves du secondaire et des humanités. Mutatis mutandis, les plus petits du Primaire seront évalués en fonction des points obtenus au cours des deux derniers trimestres de l’année scolaire 2019-2020.
En ce qui concerne la récurrente question de la paie de Nouvelles unités, les deux parties se sont également mises d’accord, précisant que l’issue à ce problème est conditionnée par l’audit du Fichier de la paie des enseignants. Ce, conformément à la recommandation du Président Félix Tshisekedi, faite lors de sa dernière rencontre du mardi 11 août avec les responsables du Syndicat des enseignants du Congo (SYECO).
FAUTE DE TEMPS MATERIEL…
Il faut dire que bien avant la rencontre d’hier, la plupart des écoles officielles à Kinshasa, avaient déjà levé l’option de délibérer leurs élèves des classes montantes, en se basant sur leurs pourcentages du Premier semestre 2020. Cas du lycée catholique Kabambare, du Lycée presbytérien de Masina et de l’Institut Lumumba, pour ne pas citer que ces trois établissements.
Cependant, ce mode de délibération oppose des experts du secteur. Pour les uns, la décision d’évaluer les élèves en fonction de leurs pourcentages du premier semestre, préjudicie certains élèves qui, pour des raisons évidentes, n’ont pas pu donner le meilleur d’eux-mêmes. Pour dire simplement les choses, il n’est pas impossible qu’un élève ayant échoué au premier semestre, puisse réaliser des exploits au second semestre. L’inverse est aussi possible. En d’autres termes, un élève qui a réussi aux différents tests du premier semestre de l’année scolaire (1ère, 2ème périodes et examens), peut échouer par la suite (3ème, 4ème période et examens).
Toutefois, ceux qui soutiennent cette option évoquent les contraintes de temps. Le calendrier scolaire réaménagé prévoit du 26 au 27 août courant, l’organisation du Test national de fin d’études primaires (TENAFEP) ; Par contre, les finalistes des humanités affronteront las session ordinaire de l’Examen d’Etat du 7 au 10 septembre prochain. Sur cette base, il ne restera plus que trois semaines pour finir le mois de septembre. Dans ces conditions, il devient pratiquement impossible d’envisager de poursuivre normalement les activités de l’année scolaire 2019-2020, suspendues depuis le 18 mars dernier suite à la survenance de la pandémie de Covid-19 au pays.
Pour certains enseignants, la décision de délibérer les élèves des classes montantes du secondaire et des humanités, en fonction de leurs pourcentages du premier semestre, parait le moindre mal. D’autres professionnels de la craie parlent d’une issue exceptionnelle à situation particulière. Car, disent-ils, personne n’avait ni prévu ni vu venir cette pandémie qui a tout chamboulé.
VIVEMENT LES COURS DE RATTRAPAGE AVANT LE 5 OCTOBRE
A priori, le « mal » est déjà fait. Le vin étant tiré, il ne reste plus qu’à le boire. La décision d’évaluer les élèves sur base de leurs résultats antérieurs parait à ce jour irréversible. Quitte à regarder l’avenir. C’est-à-dire la prochaine année scolaire. Compte tenu du fait que toutes les matières prévues au programme de l’année dernière, n’ont été que très partiellement enseignées, nombre d’enseignants, y compris la plupart des parents d’élèves, sont favorables à l’idée d’organiser des cours de rattrapage pour parachever lesdites prévisions. Surtout pour les grands élèves du degré terminal. L’idéal aurait été que ces enseignements soient organisés pendant toute la période précédent la prochaine rentrée scolaire.
D’aucuns diraient qu’il y a lieu de commencer la prochaine année scolaire par les arriérés du programme de l’année 2019-2020. C’est aussi possible. Mais cette option présente des limites. Premièrement, on risque de trop surcharger, et l’enseignant et l’élève. Parce que le programme des matières est limité dans le temps, la difficulté pour l’enseignant, d’épuiser les prévisions du programme 2020-2021 s’avère bien réelle. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, les risques d’un cycle infernal de retard perpétuel ne seraient donc pas à exclu re ».
RDC/USA
Zoom Eco annonce « Les USA devraient se concentrer sur le démantèlement du « système kleptocratique » de l’ex. régime Kabila (Senate Foreign) »
« Les efforts des États-Unis devraient se concentrer sur le démantèlement du « système kleptocratique » de l’ancien président Kabila de sorte que les vastes richesses naturelles de la RDC profitent au peuple congolais. C’est ce qu’estime la Commission Relations extérieures du Sénat américain.
Elle l’a indiqué dans une correspondance officielle du 17 août 2020 adressée aux Départements d’Etat et à celui du Trésor, les sénateurs américains.
« Les États-Unis ont une occasion historique de contribuer à relever les défis structurels en Rd Congo en travaillant avec des partenaires pour bâtir des institutions démocratiques fortes, en mettant particulièrement l’accent sur celles qui combattent la corruption et renforcent l’état de droit. Sans s’attaquer à la corruption et à son impact sur les questions de gouvernance, des conflits violents aux élections et aux droits humains, ce bref moment de promesse sera perdu pour les mêmes forces qui ont contribué à une histoire d’exploitation en RDC », ont-ils précisé.
Les sénateurs signataires de cette lettre notent que près de 18 mois après l’entrée en fonction du président Félix Tshisekedi à la tête de la République démocratique du Congo à la suite du règne combiné de 22 ans de Laurent-Désiré et Joseph Kabila, la nouvelle direction du pays n’a pas encore véritablement freiné la corruption de haut niveau, poursuivant la prise de l’État par l’ancien président.
A eux d’estimer : « le changement est possible. Le président Tshisekedi a ouvert un espace politique pour permettre un plus grand dialogue public sur la transparence et la bonne gouvernance, et s’est engagé à réprimer la corruption officielle. L’administration Tshisekedi doit maintenant tenir ses engagements. »
Au-delà des signes prometteurs de progrès tels que l’enquête en cours sur le président du Conseil d’administration de la Gécamines (une figure clé du cercle restreint de Kabila) et la condamnation du chef de cabinet du chef de l’Etat, Vital Kamerhe, pour corruption et détournement de fonds, ces sénateurs américains pensent que le président Félix Tshisekedi peut mieux faire.
« Par exemple, le Gouvernement pourrait profiter de certaines des réformes apportées dans le Code minier de 2018 qui visent à améliorer la transparence dans les domaines des revenus et des contrats dans le secteur extractif. Les États-Unis devraient faire pression sur l’administration Tshisekedi pour qu’elle prenne de nouvelles mesures dans ce sens et utilise les outils disponibles pour isoler les fauteurs de réformes », lit-on dans le courrier.
Au demeurant, ils invitent l’administration Trump, à travers Steven T. Mnuchin, le secrétaire au Trésor et à Michael R. Pompeo, le secrétaire d’État américain, à élargir des sanctions financières et des restrictions de voyages à d’autres personnalités congolaises ciblées comme auteurs et complices de la corruption en Rd Congo ».
Politique
La Prospérité titre « Lamuka : Muzito et Fayulu arrivent ! »
« *C’est désormais officiel. A la coalition Lamuka, les préparatifs avancent inexorablement. Il est question d’accueillir, comme il se doit, Adolphe Muzito Fumunsi et Martin Fayulu Madidi. Ces deux leaders qui, peu avant l’imposition de l’état d’urgence sanitaire à la suite de la lutte contre la propagation du coronavirus, étaient en pèlerinage à l’étranger, retrouvent, enfin, Kinshasa, la terre de leurs ancêtres. Rendez-vous est donc pris pour ce samedi 22 août 2020.
Dès leur descente d’avion, ils entendent, selon le chronogramme en gestation, humer de l’air frais, du haut des voitures généralement réservées aux personnalités décidées à se mouiller dans le bain de foule. Chemin faisant, depuis l’aéroport international de N’djili, ils iront à pied jusqu’à atteindre les hauteurs de l’avenue de l’enseignement où serait érigé, en croire le dispositif envisagé, un podium devant le siège de l’Ecidé, pour un meeting populaire sous réserves du respect des gestes barrières. Ainsi, croit-on, ils seront ensemble avec les autres leaders restés au pays, pour affronter leurs partisans.
Katumbi et Bemba annoncés
Si, pour Katumbi, les proches n’ont donné, du moins jusqu’ici, la moindre confirmation de sa présence, il n’en est pas de même pour Jean-Pierre Bemba Gombo qui, autrefois, alors qu’il était tout seul, avait marché, le 13 juillet dernier, contre les lois Minaku-Sakata ainsi que la désignation, à la hussarde, de Ronsard Malonda. Même si au Mlc, l’omerta règne encore sur le bien-fondé de cette présence attendue du Chairman, le jour du meeting, il va de soi que les militants, dans le cadre de la coalition Lamuka seront, naturellement, déployés. Reste qu’à l’agenda, l’un des points marquants, sera, sans doute, cette passation des pouvoirs entre Muzito et Fayulu dans le cadre de la présidence tournante. Et, puis, d’autres réunions du Présidium viendront après, pour arrêter les ultimes stratégies et lever les équivoques sur les positions majeures à adopter face aux prochaines échéances électorales, à l’horizon 2023 ainsi que sur d’autres matières relevant de tous les appels aux réformes institutionnelles, à la gestion courante du pays, à la crise à coronavirus et au marasme économique…
FCC-CACH, c’est l’heure du retour à la table
A l’opposé, au FCC-CACH, des signaux interceptés tentent de donner l’impression qu’enfin, les principaux dossiers qui gangrènent la coalition seront, bientôt, passés au prisme des prescrits de l’accord du 29 juillet 2019. Pour déblayer le terrain, Kabund et Kabuya de l’Udps seraient même débarqués du comité de suivi. Tout comme de l’autre côté, dans les rangs du FCC, Shadary, aurait été écarté du cercle de ceux qui iront prendre langue avec les délégués du CACH.
Cercle élargi ?
Entretemps, d’autres voix non admises, ni permises par l’accord FCC-CACH, lorgnent sur les dispositifs ainsi arrêtés et réclament carrément que le cercle soit élargi, qu’une consultation plus représentative des forces politiques et sociales, soit organisée.
Comme à une dette, ces dernières dont les églises en tête, s’en tiennent à la promesse du Chef de l’Etat qui, le 30 juin 2020, avait annoncé, même sans définir le contenu, la tenue d’une telle consultation sur toutes les questions de nature à engager, de manière durable, l’avenir de la RD. Congo.
En clair, Félix Tshisekedi, en tant que Garant de la Constitution, du bon fonctionnement des Institutions et de la paix, est ainsi pris entre le marteau et l’enclume » .
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© Dialogue, le mardi 18 août 2020