Diaspora : RDCIF, un fonds d’investissement pour financer les projets de développement publics et privés en RDC a été présenté à la chancellerie congolaise au Cameroun (CongoForum)
YAOUNDE – Créé par les sociétés GIT et RHISA, RDCIF SA a été présentée à la chancellerie de la RDC au Cameroun. Ce fonds d’investissement qui propose le financement en mode « partenariat public-privé » va accompagner d’une part la RDC dans la mise en œuvre de ses projets contenus dans son Plan National de Développement ainsi que les privés porteurs des projets bancables.
La chancellerie de l’ambassade de la République Démocratique du Congo (RDC) a reçu, le 16 février 2021, des visiteurs d’un autre genre que d’habitude. Il s’est agi d’une délégation de RDCIF S.A conduite par M. Gustave Kalengayi shamba et M. Abraham Junior Ngosso, PCA RDCIF SA. Cette société anonyme de droit congolais est issue d’un partenariat de deux structures Grand Impex Trading (GIT) et Riverborn Holding International Zone Afrique. La première est un consortium des banques et firmes de renommée internationale, spécialisé dans la collecte des finances et la réalisation d’ouvrage, tandis que la deuxième est spécialisée en intermédiation financière et consulting.
RDCIF (RD Congo Investment Fund) se positionne comme le plus gros fonds d’investissement africain avec une enveloppe de financement chiffré à 170 milliards repartis à 100 milliards pour les projets publics et 70 milliards pour les projets privés, d’une capacité de 8 milliards par an, pour une durée de 21 ans. Avec le mode de financement PPP, RDCIF SA allège l’accession à son fonds à tout porteur ou apporteur de projet. Bien que destiné principalement à soutenir le Gouvernement de la RDC et les privés investisseurs en RDC. RDCIF SA est ouverte également aux autres Etats et privés africains.
C’est dans ce cadre que Abraham Junior NGOSSO, PCA de RDCIF SA a souhaité rencontrer l’autorité de la diplomatie RD Congolaise au Cameroun et ce, pour trois raisons : présenter les civilités au nouveau chargé d’affaires, présenter la RDCIF SA et solliciter l’accompagnement de l’ambassade, RDCIF SA étant une société de Droit congolais dont quelques congolais résidents au Cameroun font partie des initiateurs.
Après la présentation des civilités, la délégation a présenté les preuves de l’existence légale de la RDCIF SA en RDC (statuts légalisés, RCCM, numéro d’impôt, numéro d’identifiant et l’accord de principe d’exercer du gouverneur de la BCC à RDCIF SA). Le PCA de la RDCIF SA a informé au chargé d’affaires que les préparatifs pour le lancement officiel sont en cours. L’autorité diplomatique congolaise en RDC a félicité et encouragé RDCIF SA et émis le vœu de voir cette société lancer effectivement ses activités pour soutenir et accompagner la vision du chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour la reconstruction du pays et la création des millionnaires congolais. Il a, par la suite, donné son accord d’accompagner, le moment venu, la délégation officielle de la RDCIF SA en RDC lors du lancement officiel, car bien que de Droit congolais, l’idée de sa création est partie du Cameroun sa circonscription diplomatique.
Satisfecit
Une mission que RDCIF S.A va piloter à travers une équipe de 18 membres qui va accompagner le gouvernement de la RDC dans la mise en œuvre des differents projets qui seront retenus. L’occasion était pour Gustave Kalengayi Shamba, qui avait conduit la délégation ce jour à l’ambassade de la RDC, de remercier le pouvoir de Kinshasa, d’avoir banni les pesanteurs administratives afin de faciliter la tâche aux investisseurs. Ce dernier a, tout en remerciant le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi, tenu à exprimer sa confiance dans le gouvernement congolais en comptant sur sa politique de lutte contre la corruption mise en place.
C’est le lieu de souligner que RDCIF S.A est doté de la capacité de récolter sur 21 ans une somme de 170 milliards USD échelonnée en termes de 8 milliards USD par an. Raison pour laquelle cette société́ anonyme de capital-risque a, d’ores et déjà, préconisé des mesures fortes pour lutter contre la corruption, entre autres, l’enquête de moralité des personnes intervenant dans les activités, la numérisation du système financier, etc.
© CongoForum – Arnaud Kabeya, 25.02.21
Image – source: presse congolaise