Sud-Kivu : des Burundais arrêtés dans la plaine de la Ruzizi (Synergie ICDH-AETA)

BUKAVU – Un sujet Burundais a été arrêté avec une arme AK47 et 42 munitions ce mercredi 14 juillet 2021 à NAKABUKULA, dans le groupement de KABUNAMBO, plaine de la Ruzizi, en territoire d’Uvira (Sud-Kivu). Il a été arrêté par les paysans qui se dirigeaient au champ vers 7 heures.

Selon ce sujet burundais, de nombreuses personnes ont traversé la frontière burundo-congolaise cette semaine en passant par RWENEMA, groupement de LUBERIZI sous la responsabilité d’un seigneur de guerre. Ce sujet burundais retrouvé avec une arme entre les mains du 122ème Bataillon spécial Commando des FARDC basé à Kabunambo en territoire d’Uvira. 

Cette énième arrestation d’un sujet burundais sur le sol congolais prouve bien que l’instabilité dans la région du Sud au Sud-Kivu (Uvira, Fizi et Itombwe) n’est pas seulement l’œuvre des congolais armés.

Deux sujets burundais munis des grenades ont été arrêtés dimanche 21 mars 2021, grâce à la vigilance de la population et des services de sécurité à Kilomoni, quartier Kavinvira, dans la ville d’Uvira.

Le capitaine Dieudonné Kasereka, Porte-parole du secteur opérationnel Sokola 2 au Sud-Kivu, avait indiqué que ces citoyens burundais avaient été appréhendés pendant qu’ils traversaient clandestinement le lac Tanganyika, sur invitation de certaines personnes d’Uvira, afin de mener des opérations criminelles dans cette ville ainsi que dans la plaine de Ruzizi. Il avait rappelé également qu’en date du 7 mars dernier, deux autres sujets burundais présumés éléments du groupe armé RED TABARA, avaient été arrêtés à Kiliba Ondes, avec deux grenades.

Ces sujets burundais sont accusés d’être derrière les cas de kidnapping et assassinats ciblés qui sont signalés ces derniers temps dans la ville d’Uvira, malgré les efforts fournis par les services de sécurité.

Par ailleurs, le commandement du secteur opérationnel Sokola 2 au Sud-Kivu félicite et encourage les civils qui ont déjà compris que la sécurité est une affaire de tous.

Les défenseurs des droits de l’homme dont ICDH, AETA  et tant d’autres au Sud-Kivu ne cessent de rappeler qu’il est très urgent que l’Etat trouve une solution définitive à ce problème. Ces organisations demandent  également à ceux qui collaborent avec ces hors-la-loi de cesser de favoriser l’insécurité dans cette partie du Sud-Kivu (Mwenga, Uvira et Fizi)

Source: communiqué Synergie ICDH-AETA, Sud-Kivu, 15.07.21

Image – source: Kivu Times

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