« Il faut renforcer des sages-femmes pour éviter des morts infantiles, la non-préparation à l’accouchement et à la prise en charge des nouveau-nés » (Maitre Belinda Luntadila Nzuzi) /Tribune libre
Célébrée chaque le 05 mai, la commémoration de la journée internationale des sages-femmes a été une occasion pour la candidate gouverneure du Kongo-Central de dire ce qu’elle pense de ce corps de métier en lien avec le thème de cette année « Trousse à outils et ressources pour le plaidoyer », adossé sur la déclaration de l’UNFPA 2022 qui veut sur les systèmes de santé doivent investir dans les sages-femmes. Mais aussi en rapport avec la proposition de loi déposée à l’Assemblée nationale par l’honorable député Eliezer Ntambwe portant sur “la défense, l’honneur et l’indépendance de la profession de la sage-femme comme l’une des missions de l’ordre”.
Que pensez-vous du métier de Sage-femme en cette commémoration consacrée à cette corporation, surtout concernant celle du Kongo-Central ?
Sage-femme, ce noble métier qui aide à donner la vie. Une journée internationale dédiée à ces femmes et même ces hommes qui consacrent leurs vies à aider la femme à devenir mère. Ce métier sur lequel l’attention devrait être portée pour mieux outiller les professionnels du secteur à exercer leur travail dans des conditions sanitaires assurant la sécurité tant de la mère que de l’enfant ou des enfants.
Sage-femme ou aide-accoucheuse, vu comme un simple métier, est plutôt un des plus importants. Car accompagnant la femme enceinte avant, pendant et après l’accouchement. Ce n’est pas pour rien que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a dénommé ladite profession “Sage-femme”.
Dans notre province du Kongo-Central, ce métier est important mais les territoires manquent les moyens nécessaires pour la prise en charge adéquate car beaucoup n’ont pas la maitrise des outils traditionnels comme le faisaient nos mères et nos grands-mères. Et avec la modernisation, outre les outils traditionnels, il est nécessaire de renforcer les sages-femmes pour éviter les morts infantiles, la non-préparation à l’accouchement et à la prise en charge des nouveau-nés. Une médication de proximité et un renforcement des capacités du métier sont donc requis.
Jephté Mingiedi Mbala
Image – source : photographe congolais