Jean Paul WABOTAI, musicien et peintre

 

  A 16 ans, il décide de confronter sa culture au reste du monde et parcourt le continent africain, seul, de la République Démocratique du Congo à la Méditerranée avec un but : étudier la religion.
Au terme de deux années riches en rencontres, on le retrouve en France, à Paris.   

   C’est alors que Jean-Paul Wabotaï  entre en contact avec la communauté africaine, s’initie au football et joue au Paris Saint-Germain…Parallèlement, il développe le chant et la danse avec les ballets africains : Elima et Lisanga de Mushi Mayé, puis réalise la chorégraphie du vidéo clip de Ray Lema, intitulé “Nangadef” et travaille en collaboration avec So Kalméry.

En 1992, il intègre le groupe d’Angélique Kidjo qui effectue un tour du monde via l’Australie.A la fin de cette tournée, Jean-Paul décide de retourner dans ce pays et sort son premier album a cappella “Happy Birthday to you“ chez MDS-Australie.
En 1994, il interprète un duo avec Kate Cébérano “Children of the World“, reçoivent un disque d’or avec l’album “The Spirit of Christmas’ 94” qui regroupe tous les grands chanteurs australiens au profit de “The Salvation Army“.

En 1996, son deuxième album “No Frontier” voit le jour toujours chez MDS-Australie. Un travail particulier, très complet : sa voix et son corps deviennent instruments de musique. L’Australie est conquise. Il apparaît en tête d’affiche des grands festivals, travaille avec les musiciens australiens les plus recherchés. Il est incontestablement le maître de ce jeu qui n’appartient qu’à lui : seul en scène, il fait chanter, danser, rire et pleurer un public sous le charme. Un talent singulier.

En 1997 à Melbourne, Jean-Paul remet en main propre à Michaël Jackson son CD “No Frontier” sur lequel Jean-Paul a repris une version de “Billy Jean” entièrement acapella. Il sera surnommé “La Voix d’Or d’Afrique” par la presse australienne. L’inspiration de sa musique acappella vient de son origine africaine plus particulièrement Pygmée et Mongo. Ce rythme communique une énergie positive et apporte une joie de vivre. Jean-Paul appartient à la catégorie des Bobby Mc Ferrin ou Zap Mama.

En 1998, son retour à Paris lui fait changer de route, il composera des chants sacrés. Il collabore avec Jacques Bougniard pour les arrangements et Marc Mir, chef d’orchestre de “Résonnances”, puis interprète ses chants sacrés avec plusieurs chorales en France et en Australie.
Mais son objectif est de réunir une chorale de 2000 voix qui chanteront pour la paix. Jean-Paul sort un album, “Bana Congo”, chez ARB, dans lequel il chante la paix pour son pays, le Congo RDC, en guerre depuis plus de trois ans.
Il réalise également un tableau sur la Coupe du Monde en hommage à l’équipe de France, avant que celle-ci ne devienne championne du Monde.

Entre temps en 1999, Jean-Paul a enregistré un nouvel album en Australie ,“Until Eternity”, dont les textes sont des poèmes du poète et philosophe indien Vijay Yogendra, créateur d’un centre thérapeutique, “Total Health Education” à Brisbane, Jean-Paul cède tous ces droits à l’association australienne : T.H.E Foundation. De cette union découlera un concert historique pour la réconciliation entre les aborigènes et la communauté blanche le 01 janvier 2000 à Warwick.

Noël 2000, Jean-Paul retourne après vingt années d’absence, à Kinshasa… et revient avec un nouveau projet “Urgence au Congo R.D.C.”. Jean-Paul a pu distribuer des repas et des sacs de riz à des enfants et des familles démunies de son quartier, “Barumbu”, avec l’aide de l' association qu'il a créée à Paris : “Art'Fusion”.

En 2001, avec des adolescents du 19ème arrondissement de Paris, Jean-Paul met au point un projet “Jacques Prévert en Rap”. Les jeunes chantent 19 textes de Jacques Prévert en Rap et a capella. Un concert découlera de ce travail aux Parc des Buttes Chaumont.

 

Avec l’amabilité des héritiers de Serge Gainsbourg, Jean-Paul obtient l’autorisation d’utiliser douze textes inédits du chanteur pour en composer la musique et les interprèter.
Il devient le chorégraphe, metteur en scène de “Black and White Gospel Singers” et de la chorale “Gospelize It” dirigée par Emanuel Job.

En 2002, il est nommé directeur musical, chorégraphique et metteur en scène à “l’Institut de Gospel” de Barcelone (Espagne).

En 2003, sortie de l’album “Enfants du Congo-Enfants du Monde” pour la lutte contre le paludisme.Toujours avec l’aide de son association Artfusion, il s’engage à reprèsenter la RD Congo au Forum Barcelona 2004. Il prend part également à une série de conférences en Amérique, en France et en Espagne.

 

En 2004, il participe au Forum de Barcelone, où il donne un concert avec son groupe barcelonais le 9 juillet. En Septembre, il partagera une grande conférence pour les enfants du Congo avec Audrey Kitagawa, secrétaire de Koffi Annan. Il est ensuite nommé conseillé culturel pour le Volontariat National de la Rrépublique Démocratique du Congo.

 

    Enfin, Jean-Paul n’est pas seulement musicien, mais il est aussi peintre. Sa rencontre avec les Aborigènes du nord de l’Australie l'a profondèment touché. A partir de1996, Jean-Paul réalise des toiles, à base de collages, en utilisant des matériaux bruts et des pierres précieuses. Il se laisse guider par sa culture afro-aborigène : le Boom Art est né.

 

.1 Coupe du Monde   $1000,000	.2 Lumière   $5000	.3 Afriqu'infinie   $1000	.4 Pyramides   $1000	.5 Cercle de femme   $1000
.6 Les Temps   $3000	.7 Chaleur d'une mère protectrice   $2000	.8 L'Univers   $1000	.9 Protection   $1000