08.03.08 Coopération belgo-congolaise ; pour une dynamique d’appui à la reconstruction (L'Av)

Cette visite a débuté vers 12 :15 notamment le service des visas. Elle a trouvé comme point de mire un échange à bâtons rompus dans la salle de réunion du 5è niveau en présence de son Excellence M. l’Ambassadeur de Belgique en RdCongo, M.Johan Swinnen ainsi qu’entre autre de Mme Brigitte Waignein, Conseiller politique,de M. Manolo Demeure, Représentant résident de la Coopération technique belge , et de M. Fredy Jaquet, Délégué Wallonie-Bruxelles. L’on retiendra de la visite du service de visa, des explications fournies sur différentes difficultés que rencontrent les demandeurs de visa.

Il est évident que ce service stratégique qui traite habituellement 10.000 demandes et n’accorde que 6000 visas a consenti pour améliorer ses services l’équipement d’un office biométrique qui gère au moyen de l’informatique des empreintes digitales. Cela a comme gain en efficacité et en rapidité dans le traitement des données. Ces éléments sont en un rien de temps envoyés à Zaventem qui vérifie. Mais, si dans l’octroi de visa beaucoup de paramètres interviennent dont du reste ceux du service des étrangers , il y a cependant volonté de plus de transparence dans le chef de l’Ambassade à l’instar d’autres pays du Scheingen . Aussi, désormais, en cas de refus de visa le postulant pourra en connaître la cause, nous a –t-on confié. Il nous est apparu au fil des explications données que les services de visa connaissait parfaitement les rouages des fraudes dont sont entachées certaines demandes de visa.

Quant à l’échange avec la presse, ce fut une belle occasion pour l’ambassadeur et différents intervenants de passer en revue l’actualité brûlante et de clarifier la vision de la Belgique dans sa politique de coopération avec la RdCongo. A ce propos, M. l’Ambassadeur a tenu à insister sur la bonne gouvernance comme condition essentielle à la poursuite d’une coopération efficiente. En tout état de cause, a-t-il relevé, la Belgique n’a jamais lâché le Congo. En illustration, les interventions très appuyées d’un Louis Michel en faveur de la RdCongo pendant la période pré-électorale. L’on voit du reste monter favorablement l’intérêt de la communauté belge pour le Congo. Aussi, importe-il que dans les deux parties respectent leurs engagements. Il y a donc lieu à ne pas décourager les bailleurs de fonds, dont les contribuables belges par une mauvaise gouvernance. C’est ainsi que des groupes thématiques ont été formés pour permettre un bon suivi dans l’octroi de l’assistance. Cela permet de savoir qui est financé et pour quel projet. De toute façon si le gouvernement est bénéficiaire du financement, il lui revient en tant que maître d’ouvrage de le dispatcher convenablement et de faire soi-même le suivi car en tant que bailleur de fonds parmi les autres la Belgique ne saura que tenir le rôle d’appui. Il ne lui appartient pas de s’immiscer dans le rôle du gouvernement légitimement élu en qui elle fait confiance, a conclu l’ambassadeur.

Bolenge Ngbanzo

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