21.01.06 Un Congolais arrache pour la première le prix «Prince Claus» (Culture K)

La «Fondation Prince Claus pour la culture et le développement» décerne annuellement, depuis 1997, ses prix «Prince Claus» à des artistes, des intellectuels et des organisations culturelles en Afrique, en Asie, en Amérique latine et dans les Caraïbes. Par ces prix, la Fondation rend hommage aux lauréats pour leur travail et leur dévouement à la culture et à l’engagement social. Au cours des années, la Fondation «Prince Claus» a choisi un certain nombre de thèmes qui déterminent sa contribution au rapport entre culture et développement. Pour l’année 2005, c’est le thème «Humour et Satire» qui a retenu son attention.

Le choix du peintre Chéri Samba, président des artistes de Kinshasa, porte sur son genre pictural traditionnel qui mêle l’humour, le commentaire social et la satire politique.

Avec leurs couleurs franches et leurs exagérations, les peintures figuratives de Samba témoignent d’une grande inventivité visuelle et inspirent de nombreux peintres à présenter les problèmes, les plaisirs et les paradoxes de la Rdc en dépit du désastre économique et du désarroi politique. Les peintures extraordinaires de Samba jouissent d’un succès international. L’artiste ne craint pas non plus de confondre le monde avec l’impact que les événements internationaux ont eu sur les sociétés africaines.

LA CULTURE AU CENTRE DES RELATIONS HUMAINES

Samba, à travers sa peinture, traite de la vie de tous les jours, des problèmes, plaisirs et paradoxes que l’on rencontre dans les cultures en mutation rapide. Cette peinture combine des éléments tirés du monde de la publicité, du cinéma, de la culture populaire avec des détails caustiques et des légendes pleines d’esprit. Le prix «Prince Claus» lui rend ainsi hommage en tant qu’artiste plasticien d’exception qui, à travers ses commentaires sociaux et son humour, inspire un public à la fois local et international.

Dans son mot de circonstance, l’ambassadeur du Royaume des Pays-Bas, reconnaissant les mérites de Chéri Samba en rapport avec le thème de l’année 2005, a fait savoir que dans de nombreuses régions du monde, des écrivains, des musiciens, des artistes, des fantaisistes et des caricaturistes utilisent l’humour et la satire pour exprimer leurs critiques et leurs points de vue sur les conditions dans lesquelles ils vivent.

Pour le ministre congolais de la Culture et arts, Philémon Mukendi, ce prix est un hommage rendu à un pays dont le potentiel culturel est immense. Il a fait observer à cette occasion que la culture congolaise ne peut pas être réduite à la musique. «La peinture joue un rôle irremplaçable. Et la culture doit être au centre des services et des relations humaines», a-t-il martelé. Avant d’inviter le génie créateur congolais à déborder les frontières pour aller à la rencontre du monde culturel.

Prenant la parole au nom du président de la Fondation, Els van der Plas, directrice générale, a fait savoir que ce prix «Prince Claus 2005» a été décerné à Samba suite à son influence sur la culture congolaise. A cette occasion, elle a indiqué que la Fondation «Prince Claus», une plate-forme d’échanges interculturels, crée un espace de liberté pour des personnes opprimées. Quant à Chéri Samba, il a exprimé son souhait de devenir plus grand et de voler plus haut sur le plan culturel. Remerciant la Fondation, il a indiqué que les 25.000 euros gagnés seront placés dans le compte de sa fondation pour le développement de la culture congolaise.

Godard Mabokoy

2006-01-19 11:16:27

 

 

 

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21.01.06 Un Congolais arrache pour la première le prix «Prince Claus» (Culture K)

La «Fondation Prince Claus pour la culture et le développement» décerne annuellement, depuis 1997, ses prix «Prince Claus» à des artistes, des intellectuels et des organisations culturelles en Afrique, en Asie, en Amérique latine et dans les Caraïbes. Par ces prix, la Fondation rend hommage aux lauréats pour leur travail et leur dévouement à la culture et à l’engagement social. Au cours des années, la Fondation «Prince Claus» a choisi un certain nombre de thèmes qui déterminent sa contribution au rapport entre culture et développement. Pour l’année 2005, c’est le thème «Humour et Satire» qui a retenu son attention.

 

Le choix du peintre Chéri Samba, président des artistes de Kinshasa, porte sur son genre pictural traditionnel qui mêle l’humour, le commentaire social et la satire politique.

Avec leurs couleurs franches et leurs exagérations, les peintures figuratives de Samba témoignent d’une grande inventivité visuelle et inspirent de nombreux peintres à présenter les problèmes, les plaisirs et les paradoxes de la Rdc en dépit du désastre économique et du désarroi politique. Les peintures extraordinaires de Samba jouissent d’un succès international. L’artiste ne craint pas non plus de confondre le monde avec l’impact que les événements internationaux ont eu sur les sociétés africaines.

LA CULTURE AU CENTRE DES RELATIONS HUMAINES

Samba, à travers sa peinture, traite de la vie de tous les jours, des problèmes, plaisirs et paradoxes que l’on rencontre dans les cultures en mutation rapide. Cette peinture combine des éléments tirés du monde de la publicité, du cinéma, de la culture populaire avec des détails caustiques et des légendes pleines d’esprit. Le prix «Prince Claus» lui rend ainsi hommage en tant qu’artiste plasticien d’exception qui, à travers ses commentaires sociaux et son humour, inspire un public à la fois local et international.

Dans son mot de circonstance, l’ambassadeur du Royaume des Pays-Bas, reconnaissant les mérites de Chéri Samba en rapport avec le thème de l’année 2005, a fait savoir que dans de nombreuses régions du monde, des écrivains, des musiciens, des artistes, des fantaisistes et des caricaturistes utilisent l’humour et la satire pour exprimer leurs critiques et leurs points de vue sur les conditions dans lesquelles ils vivent.

Pour le ministre congolais de la Culture et arts, Philémon Mukendi, ce prix est un hommage rendu à un pays dont le potentiel culturel est immense. Il a fait observer à cette occasion que la culture congolaise ne peut pas être réduite à la musique. «La peinture joue un rôle irremplaçable. Et la culture doit être au centre des services et des relations humaines», a-t-il martelé. Avant d’inviter le génie créateur congolais à déborder les frontières pour aller à la rencontre du monde culturel.

Prenant la parole au nom du président de la Fondation, Els van der Plas, directrice générale, a fait savoir que ce prix «Prince Claus 2005» a été décerné à Samba suite à son influence sur la culture congolaise. A cette occasion, elle a indiqué que la Fondation «Prince Claus», une plate-forme d’échanges interculturels, crée un espace de liberté pour des personnes opprimées. Quant à Chéri Samba, il a exprimé son souhait de devenir plus grand et de voler plus haut sur le plan culturel. Remerciant la Fondation, il a indiqué que les 25.000 euros gagnés seront placés dans le compte de sa fondation pour le développement de la culture congolaise.

Godard Mabokoy

2006-01-19 11:16:27

 

 

 

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