Pourquoi investir en République Démocratique du Congo?

1. Vaste marché au cœur de l’Afrique.

Située en plein centre de l’Afrique, la République Démocratique du Congo (RDC) s’impose de par sa superficie de 2.345.000 Km2 comme l’un des géants du continent.

Son étendue territoriale et sa démographie n’ont aucune commune mesure avec ses neuf voisins avec lesquels elle partage 9.195 Km de frontière :

  • l’enclave ce Cabinda et la République du Congo au Nord ;

  • l’Ouganda, le Burundi, le Rwanda et la Tanzanie à l’est ;

  • la République Centrafricaine et le Soudan au Nord ;

  • la Zambie et l’Angola au Sud.

Cette position des plus stratégiques fait de la RDC le plus grand marché de l’Afrique centrale, propice aux grandes activités de production des biens et services pouvant être facilement écoulés localement ou distribués, pour le surplus, aux contrées voisines.

L’appartenance de la RDC à plusieurs zones économiques sous-régionales telle que la SADC, la COMESA et la CEEAC lui confère un rôle central qui favorise la circulation des biens produits dans son territoire.

2. Pays béni des dieux, terre aux multiples opportunités

La RDC recèle des richesses naturelles d’une abondance et d’une variété inouïe, qui font d’elle un « scandale géologique ».

Son secteur minier présente une variété de minerais (bauxite, charbon, colombo tantalite (coltan), cuivre, cobalt, diamant, étain, fer, gaz méthane, manganèse, or, pétrole, schistes bitumeux, etc), qui n’attendent que leur exploitation.

La forêt constitue l’un des atouts majeurs du pays, car elle représente, à elle seule, plus de 47% de l’ensemble de la forêt équatoriale du continent et renferme des essences fort recherchées (afromosia, ébène, wenge, iroko, sapelli, sipro, tiama, tola, kambala, lifaki…).

Plus de 7 millions d’hectares de terres arables, fertiles et propices à l’agriculture sont concentrées en RDC. Les conditions climatiques favorisent les activités agricoles, toute l’année.

Le pays est dotée de plusieurs parcs et réserves naturelles abritant des espèces aussi rares que diverses.

Long d’environ 2.900 Km, le Fleuve Congo qui baigne tout le pays possède le débit le plus régulier et le plus puissant au monde (40.000 m3/seconde) après l’Amazone. Ses potentialités énergétiques sont évaluées à environ 100.000 Mw/h, dont 44% sont concentrés à Inga. Pendant que l’Afrique et le monde connaissent actuellement une crise énergétique sans pareille, la RDC peut produire de l’électricité en abondance, et il est prévu des grandes autoroutes d’électricité devant relier, à partir de la RDC, l’Afrique Centrale, Australe et du Nord et l’Europe.

Le potentiel hydraulique de la RDC est fort impressionnant avec un bassin hydrographique de 3.680.000 Km2, qui fait du pays la plus grande réserve d’eau douce du continent.

3. Une main d’œuvre abondante, qualifiée et à bon marché

La RDC est l’un des pays les plus peuplés de l’Afrique, avec environ 60 millions d’habitants. C’est là un atout considérable pour les affaires, ces 60 millions de consommateurs constituant un vaste marché vers lequel doivent converger les producteurs.

Plus de la moitié de la population congolaise se situe dans la tranche d’âge de 15 à 65 ans, et exerce une activité procurant un revenu.

Les Congolais sont très laborieux dans le commerce ; on les trouve presque partout dans les grandes places d’affaires, que ce soit à Londres, à Paris, à Hong Kong, en Thaïlande, à Anvers ou à Johannesbourg.

La qualification de la main d’œuvre congolaise est éprouvée : toutes les sociétés installées en RDC reconnaissent sans complaisance la compétence des cadres congolais formés par des universités locales dans divers domaines.

4. Une conjoncture économique remplie de promesses : une économie en pleine expansion.

A la faveur de l’option du libéralisme économique et d’importantes mesures prises par le Gouvernement, l’économie congolaise est engagée, depuis 2001, sur la voie de la croissance. L’adoption d’un régime de change flottant, la réduction des taux de la fiscalité intérieure, la reprise de la coopération avec les institutions internationales, la libéralisation des secteurs minier et pétrolier ainsi que la promulgation de nouveaux Codes (des Investissements, Minier, Forestier, du Travail), constituent autant de dispositifs de stabilisation et de relance de l’économie nationale, dont le taux de croissance s’est situé à 5,6% en 2003, contre 3,5% en 2002.

L’hyper-inflation est battue en brèche, le taux d’inflation ayant été ramené de 511,2% à 135,1% en 2001, 15,8% en 2002 et 4,4% en 2003. Le taux de change de la monnaie affiche dès lors une certaine stabilité.
Dans ce contexte nouveau, propice au développement des affaires, l’ANAPI a enregistré en 2003, 112 projets d’investissement d’un montant global de 2.461.106.092 USD, susceptibles de créer 15.003 emplois. Tandis que de janvier à septembre 2004, elle a agréé plus de 89 projets d’investissement d’un coût global de 2.123.140.017 USD, devant générer 14.007 emplois.

5. Un environnement des affaires sécurisant et prometteur

Dans la foulée de la nouvelle politique économique du gouvernement, le pays s’est doté depuis 2002 d’un nouveau Code des Investissements bâti destiné à favoriser et à sécuriser les investissements.

Le Code des Investissements instaure l’égalité absolue de traitement entre tous les investisseurs nationaux et étrangers et simplifie la procédure d’agrément (30 jours).

Les investissement réalisés en RDC sont sécurisés par plusieurs mécanismes, dont :

  • l’exclusion de nationalisation et expropriation, sauf pour motif d’utilité publique et moyennant paiement d’une juste et équitable indemnité compensatoire ;

  • la liberté des transferts à l’étranger des dividendes et revenus générés par les investissements ;

  • l’interdiction de retrait par une disposition postérieure des garanties et avantages accordés ;

  • le règlement des litiges suivant la convention CIRDI (Centre International de Règlement des Différends relatifs au Investissements) ;

  • la création des tribunaux de commerce et des tribunaux de travail.

Il y a aussi :

  • l’adhésion de la RDC à la MIGA (Multilateral Investment Guarantee Agency) et à l’OHADA (Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires);

  • l’adoption de plusieurs conventions bilatérales sur la protection et la promotion réciproques des investissements entre la RDC et les pays amis.

6. Pays en situation post-conflit et résolument tourné vers l’avenir

La pacification et la réunification du pays étant choses faites, la RDC est en phase de sa reconstruction, sous l’appui de la communauté internationale.

La formule « 1+4 » (un Président de la République et 4 Vice-Présidents), qui fait de la RDC un cas d’école, tient le coup, en dépit de quelques turbulences, compréhensibles du reste, dans un contexte sans précédent. Rien ne saurait arrêter le train de la transition dont le terminus est l’organisation des élections libres, démocratiques et transparentes en 2005 (en fait, les élections seront tenues en 2006, si tout va comme prévu, ndlr).

Les grands travaux de réhabilitation des infrastructures de base (routes, écoles, hôpitaux) sont exécutés grâce au financement de la communauté internationale, qui apporte également son soutien aux différents programmes économiques du Gouvernement et en matière de la dette extérieure.

7. Des incitations pour le succès

Divers avantages sont accordés, par le biais de l’agrément du projet d’investissement au régime unique du Code des Investissements aux investisseurs.

Il s’agit notamment de :

  • l’exonération totale des droits et taxes à l’importation pour les machines, outillage et le matériel destinés à l’investissement ;

  • l’exonération des droits et taxes à l’exportation de tout ou partie des produits finis, ouvrés ou semi-ouvrés ;

  • l’exonération totale de l’impôt professionnel sur les revenus, pour les bénéfices réalisés par les investissements ;

  • l’exonération de l’impôt foncier ;

  • l’exonération du droit proportionnel lors de la constitution ou de l’augmentation du capital social des SARL, etc.

Ces avantages sont octroyés pour une durée de 3, 4 ou 5 ans selon la région économique de localisation du projet.

8. ANAPI : Un partenaire dévoué au service des investisseurs

L’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI) est le partenaire privilégié des investisseurs. Elle est appelée a leur apporter son appui, à travers divers services, tant avant, pendant, qu’après l’agrément.

L’ANAPI offre en effet les services suivants :

  • Accueil à l’aéroport ou au port ;

  • Transport ;

  • Réservation d’hôtels ;

  • Organisation des séjours ;

  • Agrément aux avantages du Code des Investissements

  • Convivialité ;

  • Recherche des concessions foncières et/ou des locaux d’installation ;

  • Accomplissement des formalités légales et administratives requises ;

  • Aide à la résolution des différends avec les administrations ;

  • Fournitures d’informations ;

  • Accompagnement destiné favoriser la compétitivité et l’expansion des affaires.

Pour conforter les investisseurs, l’ANAPI est dotée en son sein d’une structure appelée Guichet Unique. C’est un espace regroupant les différents services étatiques qui interviennent dans le processus de création des sociétés et de réalisation des investissements.

Grâce à ce Guichet unique, l’investisseur peut accomplir, en un seul lieu, toutes les formalités requises pour créer son entreprise.

Les activités de l’ANAPI couvrent tous les investissements réalisés dans les secteurs suivants : agriculture, agro-industrie, élevage, pèche, industries manufacturières, hôtellerie et restauration, bâtiments et travaux publics, logements sociaux, bois et foresterie, transports aériens, routiers, maritimes et fluviaux, télécommunications, technologies de l’information, énergie, textile, services divers. Elles concernent également les mines, les banques et les assurances (pour avis).

Source : ANAPI (www.anapi.org)

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