Kinshasa: invitation au théâtre

 

 

« violence faite à la
femme »

Compagnie Jacques Banayanga-une
chorégraphie de jacques Banayanga

La violence faite à la femme est un
problème universel. Même les pays dits avancés n’y échappent pas. En République
Démocratique du Congo, cette violence s’exprime sous différentes formes et dans
un contexte influencé par les pesanteurs socioculturelles, des lois
discriminatoires, des conflits ethniques, des guerres, de mauvaise gouvernance…
C’est à plusieurs niveaux que la femme doit faire face à cette violence : c’est
par la danse que Jacques Banayanga raconte le quotidien de la femme
congolaise.

Jeudi 13 novembre à 19h30 / Cinema

« Le damier »

Un film de Balufu Bakupa
kanyinda –
avec Dieudonné Kabongo Bashila et Yves
Mba

Le Damier est incontestablement une fiction très
intéressante. Sa mise en scène est originale, son scénario s'impose de lui-même,
son humour est décapant. Pour meubler une nuit d'insomnie, le
président-fondateur-à-vie joue aux dames avec un homme de la rue, champion
de sa cité. La force du film est de ne rien devoir montrer puisque tout est
dit : le jeu de dames où la coutume veut qu'on s'invective vertement devient un
espace de dialogue symbolisant les rapports entre le peuple et le pouvoir. Point
besoin de montrer la misère puisque le champion déclare qu'il ne peut jouer car
il a faim. Et comme le pouvoir est une drogue, il lui faudra fumer de l'herbe
pour pouvoir dialoguer avec le président. Ce dialogue est-il possible :
Olivier Barlet

Vendredi 14 novembre À 19h30 / Musique

« La Sanza »

Un groupe musical talentueux qui chante
en luba, mongo et swahili, sous la direction d’ Eddy MBOYO. La Sanza est composé
de quatre hommes aux percussions et deux femmes à la fois danseuses et
musiciennes. Son originalité réside dans le mixage entre instruments
traditionnels et instruments nés de l’imagination féconde d’Eddy Mboyo. Ces
instruments sont fabriqués à partir de matériaux de récupération : batterie,
percussions, balafon…  Ils chantent en luba, mongo et swahili

Samedi 15 novembre À 19h30 / Musique

« Jean Goubal »

Sa guitare en bandoulière, le regard
perdu dans le ciel Jean Goubald est un artiste atypique. Son style se fonde sur
sa voix chaleureuse, limpide, d’une technique inégalable, la pureté de sa
guitare et ses textes qui conjuguent rimes et rires. Ce chansonnier kinois se
lance et avance sur la dérision, le rire et le sourire, dans un joli mélange à
la sauce piment.

Mardi 25novembre à
19h30/théâtre

« Les fossoyeurs »

Texte de yoka lye Mudaba-mise en scène
par Mwambayi kalengayi avec l’écurie Maloba

Les émeutes estudiantines embrasent la
ville. Toutes les familles sont en émoi, notamment celle du fossoyeur, puisque
son fils unique était étudiant à l’université. Les séditions finissent dans une
répression cruelle de l’armée. Au cimetière où il travaille, le fossoyeur voit
arriver une escouade de soldats avec, dans des draps mal enroulés, un lot de
corps inertes, et maculés de sang. A l’instant où ces corps sont jetés dans une
fosse commune, le fossoyeur reconnaît le visage de son fils…

Mercredi 26 novembre à 19h30 /
théâtre

« Psi-koz»

Adaptation de «4.48 Psychose» de Sarah
Kane par Pierrette Mondako, mise en scène d’Astrid Mamina par Utafika
création
.

C’est l’histoire d’une femme violée,
amputée, folle, perdue et abandonné. Un spectacle qui dénonce réellement la violence faite à la femme.

Jeudi 27 novembre à 19h30 /
théâtre

« Toréadors»

Texte de jean marie Piemme-mise en scène
de Nzey Van Musala

Momo, gérant de pressing recueille
Ferdinand, un SDF, qui devient rapidement son « homme à tout faire ». Momo se
sent pousser des ailes de patron et approuve tout ce que fait le gouvernement,
tandis que Ferdinand, plus éduqué, démonte ses illusions tout en lorgnant sur
son poste de gérant. Le corps à corps auquel se livrent ces deux personnages est
à l’image d’une société réduite à son combat le plus élémentaire : la
survie.

Une histoire où la roublardise tient lieu de boussole et où les
deux acteurs empruntent à la tauromachie son sens de l’esquive. Bouquet final :
la mise à mort d’une amitié.

En collaboration avec le centre Wallonie
Bruxelles

Tarmac des auteurs

Contemporanéité africaine

Av.Uélé 6 bis/commune de Kitambo

tarmacdesauteurs@yahoo.fr

Tél : +243 992 190 551

Itinéraire :

· Arrêt Vélodrome

· Venant de Gombe : direction Kitambo
Magasins, à gauche après Chanimetal à la Base Monuc, entrer dans l’avenue
Komoriko, 2ème à droite après le rail au Bar Primus
bleu

· Venant de Kitambo/Ma Campagne : Avenue
Bangala entrer dans Komoriko, 2ème à gauche après Avenue OUA au Bar
Primus bleu

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