25.11.13 L'Avenir – Matata Ponyo dépose le projet du Budget 2014 au bureau de l’Assemblée nationale

Le Premier Ministre, Matata Ponyo Mapon, a procédé, le vendredi 22
novembre 2013 à l’Assemblée nationale, au dépôt du projet du budget pour
l’exercice 2014.
Accompagné du Vice-Premier Ministre et ministre du
Budget, le professeur Daniel Mukoko Samba ainsi que du ministre-délégué
auprès du Premier ministre chargé des Finances, Patrice Kitebi, le
Premier Ministre a fait le déplacement du Palais du Peuple pour se
conformer à une exigence constitutionnelle,

qui veut que le Gouvernement dépose à
l’Assemblée nationale, au cours de sa session de septembre, le projet du
Budget devant lui permettre de fonctionner pour l’exercice qui suit.

A une préoccupation de la presse, le Premier Ministre et chef du
Gouvernement a expliqué que si le dépôt de ce projet du Budget est
intervenu avec un léger retard, cela est dû notamment à certains
pesanteurs que nul n’est censé ignorer. « Toutefois, a rassuré le chef
de l’Exécutif congolais, « le Gouvernement vient de s’acquitter de cette
obligation constitutionnelle ce vendredi 22 novembre 2013. »

S’agissant de la particularité de cet instrument d’exécution du
programme du Gouvernement, Matata Ponyo Mapon a indiqué que « le
Gouvernement exécute un programme conforme à la volonté du Président de
la République. Le programme est axé essentiellement sur la Révolution de
la modernité. C’est un programme qui vise à consolider le cadre
macro-économique, mais aussi à promouvoir le social de la population à
travers le secteur de la santé, de l’agriculture, celui de l’éducation,
des infrastructures, le secteur routier. »

Ainsi, ce Budget va garantir, selon le Premier Ministre Matata Ponyo,
un maximum de confort dans le fonctionnariat de l’ensemble de ceux qui
travaillent en faveur de l’Etat. C’est donc un budget qui vise
essentiellement à répondre aux préoccupations de la population, mais
aussi un programme qui a été édicté par le Chef de l’Etat, a préconisé
le Premier Ministre.

Principaux indicateurs macroéconomiques

Il sied de préciser que le projet de Budget 2014 se présente en
équilibre, en recettes et en dépenses, à 7.611,8 milliards de FC,
équivalant à 34,9% du PIB. Comparé au budget de l’exercice 2013 arrêté à
7.259,1 milliards de FC, il se dégage un taux d’accroissement de 4,9%.
Il comprend le budget général, les budgets annexes et les comptes
spéciaux. Le budget général se chiffre à 6.787,4 milliards de FC (89,2%
du total du budget), les budgets annexes à 516,4 milliards (6,8%) et les
comptes spéciaux à 307,9 milliards de FC (4,0%).

Les principaux indicateurs macroéconomiques qui sous-tendent les
prévisions budgétaires de l’exercice 2014 se déclinent comme suit : Taux
de croissance du PIB : 8,7% ; Déflateur du PIB : 2,2% ; Taux
d’inflation moyen : 3,9% ; Taux d’inflation fin période : 3,7% ; Taux de
change moyen : 927,97 FC/USD ; Taux de change fin période : 932,26
FC/USD ; PIB nominal (en milliards de FC) : 21.828,2.

Les recettes internes, essentiellement courantes sont de l’ordre de
4.818,8 milliards de FC et les recettes extérieures fixées à 1.968,6
milliards de FC. Les recettes extérieures représentent 25,9% des
recettes totales, 9,0% du PIB et un taux d’accroissement de 7,4%
comparativement à celles prévues en 2013 arrêtées à 1.833,3 milliards de
FC. Elles comprennent les recettes d’appuis budgétaires de l’ordre de
197,4 milliards de FC et celles de financement des investissements d’un
montant de 1.771,2 milliards de FC », a-t-il indiqué.

Quant aux dépenses du budget général, elles sont ventilées par nature économique de la manière suivante :

"-" Dette
publique en capital : 258,4 milliards de FC, soit 3,8% des dépenses du
budget général et un taux de régression de 43,7% par rapport à son
niveau de l’exercice 2013 situé à 458,6 milliards de FC ;

"-" Frais
financiers : 110,7 milliards de FC, soit 1,6% des dépenses du budget
général et un taux de régression de 28,0% par rapport au crédit voté de
l’exercice 2013 fixé à 153,7 milliards de FC ;

"-" Dépenses
de personnel : 1.748,3 milliards de FC, soit 25,8% des dépenses du
budget général et un taux d’accroissement de 17,9% par rapport à leur
niveau de l’exercice 2013 situé à 1.482,8 milliards de FC ;

"-" Biens
et matériels : 194,9 milliards de FC, soit 2,9% des dépenses du budget
général et un taux de régression de 4,3% par rapport à l’enveloppe
retenue en 2013 de l’ordre de 203,8 milliards de FC ;

"-" Dépenses de prestations : 442,8 milliards de FC soit 6,5% des dépenses et un taux d’accroissement de 37,3% ;

"-" Transferts et interventions de l’Etat : 1.191,2 milliards de FC soit 17,6% des dépenses ;

"-" Equipements : 1.648,3 milliards de FC soit 24,3% des dépenses et un taux d’accroissement de 7,8% par rapport à 2013 ;

"-" Construction,
réfection, réhabilitation, addition d’ouvrage et d’édifice, acquisition
immobilière : 1.192,7 milliards de FC soit 17,6% des dépenses et un
taux d’accroissement de 14,2 % par rapport à l’enveloppe de 2013,
rappelle-t-on.

L’Avenir

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25.11.13 L'Avenir – Matata Ponyo dépose le projet du Budget 2014 au bureau de l’Assemblée nationale

Le Premier Ministre, Matata Ponyo Mapon, a procédé, le vendredi 22
novembre 2013 à l’Assemblée nationale, au dépôt du projet du budget pour
l’exercice 2014.
Accompagné du Vice-Premier Ministre et ministre du
Budget, le professeur Daniel Mukoko Samba ainsi que du ministre-délégué
auprès du Premier ministre chargé des Finances, Patrice Kitebi, le
Premier Ministre a fait le déplacement du Palais du Peuple pour se
conformer à une exigence constitutionnelle,

qui veut que le Gouvernement dépose à
l’Assemblée nationale, au cours de sa session de septembre, le projet du
Budget devant lui permettre de fonctionner pour l’exercice qui suit.

A une préoccupation de la presse, le Premier Ministre et chef du
Gouvernement a expliqué que si le dépôt de ce projet du Budget est
intervenu avec un léger retard, cela est dû notamment à certains
pesanteurs que nul n’est censé ignorer. « Toutefois, a rassuré le chef
de l’Exécutif congolais, « le Gouvernement vient de s’acquitter de cette
obligation constitutionnelle ce vendredi 22 novembre 2013. »

S’agissant de la particularité de cet instrument d’exécution du
programme du Gouvernement, Matata Ponyo Mapon a indiqué que « le
Gouvernement exécute un programme conforme à la volonté du Président de
la République. Le programme est axé essentiellement sur la Révolution de
la modernité. C’est un programme qui vise à consolider le cadre
macro-économique, mais aussi à promouvoir le social de la population à
travers le secteur de la santé, de l’agriculture, celui de l’éducation,
des infrastructures, le secteur routier. »

Ainsi, ce Budget va garantir, selon le Premier Ministre Matata Ponyo,
un maximum de confort dans le fonctionnariat de l’ensemble de ceux qui
travaillent en faveur de l’Etat. C’est donc un budget qui vise
essentiellement à répondre aux préoccupations de la population, mais
aussi un programme qui a été édicté par le Chef de l’Etat, a préconisé
le Premier Ministre.

Principaux indicateurs macroéconomiques

Il sied de préciser que le projet de Budget 2014 se présente en
équilibre, en recettes et en dépenses, à 7.611,8 milliards de FC,
équivalant à 34,9% du PIB. Comparé au budget de l’exercice 2013 arrêté à
7.259,1 milliards de FC, il se dégage un taux d’accroissement de 4,9%.
Il comprend le budget général, les budgets annexes et les comptes
spéciaux. Le budget général se chiffre à 6.787,4 milliards de FC (89,2%
du total du budget), les budgets annexes à 516,4 milliards (6,8%) et les
comptes spéciaux à 307,9 milliards de FC (4,0%).

Les principaux indicateurs macroéconomiques qui sous-tendent les
prévisions budgétaires de l’exercice 2014 se déclinent comme suit : Taux
de croissance du PIB : 8,7% ; Déflateur du PIB : 2,2% ; Taux
d’inflation moyen : 3,9% ; Taux d’inflation fin période : 3,7% ; Taux de
change moyen : 927,97 FC/USD ; Taux de change fin période : 932,26
FC/USD ; PIB nominal (en milliards de FC) : 21.828,2.

Les recettes internes, essentiellement courantes sont de l’ordre de
4.818,8 milliards de FC et les recettes extérieures fixées à 1.968,6
milliards de FC. Les recettes extérieures représentent 25,9% des
recettes totales, 9,0% du PIB et un taux d’accroissement de 7,4%
comparativement à celles prévues en 2013 arrêtées à 1.833,3 milliards de
FC. Elles comprennent les recettes d’appuis budgétaires de l’ordre de
197,4 milliards de FC et celles de financement des investissements d’un
montant de 1.771,2 milliards de FC », a-t-il indiqué.

Quant aux dépenses du budget général, elles sont ventilées par nature économique de la manière suivante :

"-" Dette
publique en capital : 258,4 milliards de FC, soit 3,8% des dépenses du
budget général et un taux de régression de 43,7% par rapport à son
niveau de l’exercice 2013 situé à 458,6 milliards de FC ;

"-" Frais
financiers : 110,7 milliards de FC, soit 1,6% des dépenses du budget
général et un taux de régression de 28,0% par rapport au crédit voté de
l’exercice 2013 fixé à 153,7 milliards de FC ;

"-" Dépenses
de personnel : 1.748,3 milliards de FC, soit 25,8% des dépenses du
budget général et un taux d’accroissement de 17,9% par rapport à leur
niveau de l’exercice 2013 situé à 1.482,8 milliards de FC ;

"-" Biens
et matériels : 194,9 milliards de FC, soit 2,9% des dépenses du budget
général et un taux de régression de 4,3% par rapport à l’enveloppe
retenue en 2013 de l’ordre de 203,8 milliards de FC ;

"-" Dépenses de prestations : 442,8 milliards de FC soit 6,5% des dépenses et un taux d’accroissement de 37,3% ;

"-" Transferts et interventions de l’Etat : 1.191,2 milliards de FC soit 17,6% des dépenses ;

"-" Equipements : 1.648,3 milliards de FC soit 24,3% des dépenses et un taux d’accroissement de 7,8% par rapport à 2013 ;

"-" Construction,
réfection, réhabilitation, addition d’ouvrage et d’édifice, acquisition
immobilière : 1.192,7 milliards de FC soit 17,6% des dépenses et un
taux d’accroissement de 14,2 % par rapport à l’enveloppe de 2013,
rappelle-t-on.

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