La Banque Mondiale sur la République Démocratique du Congo

Au début des années 90 l’économie du pays s’effondra graduellement dans un contexte d’ hyper-inflation, de crise politique, et de dislocation économique . En 1996 un mouvement rebelle soutenu par des pays voisins lança une large offensive qui s’acheva par ma chute de Kinshasa en Mai 1997. L’un des chefs de ce mouvement, Laurent-Désiré Kabila, devint chef de l’état.

Une nouvelle guerre éclata en 1998 quand des rebelles remirent en cause l’autorité du Président Kabila. Les ONG ont rapporte que 300,000 personnes, surtout des civils, avaient été tuées dans ce conflit, et que près de millions en furent indirectement victimes, mourant soit de faim, soit de maladies qui auraient pu être soignées s’il n’y avait eu la guerre.

En Juillet 1999 des accords de cessez-le-feu furent signes a Lusaka par le Gouvernement de la RDC, les principaux groupes rebelles, et les pays étrangers impliques. Depuis janvier 2001, ou Joseph Kabila succéda a son père assassiné, la situation politique et militaire s’est graduellement stabilise. UN gouvernement de transition d’ unité nationale a été mis en place le 30 Juin 2003 pour une période de 24 mois devant menacer a des élections. Originellement prévues pour Juin 2005, les élections nationaux ont été reportées a octobre 2005.

En Javier 1961 Mr. Lumumba fut assassine, et en 1965 Mr. Mobutu prit le pouvoir et y resta pendant 32 années. Mr. Mobutu mit en oeuvre un massif programme d’éducation et créa une solide sentiment de cohésion nationale. In Octobre 1971, LA RDC changea son nom pour celui de Zaïre.

Economie

La RDC est, dans l’Afrique au sud du Sahara, le 3° pays en population, et le second en superficie. Il est bien pourvu en ressources naturelles et humaines, possédant la seconde surface de foret équatoriale primaire au monde, des sols fertiles, des pluies abondantes et des ressources minérales nombreuses et variées. Historiquement, les mines de cuivre, cobalt, diamants, or, zinc et autres métaux de base, ainsi que l’ extraction de pétrole représentaient a peu près 75 % du revenu total a l’exportation, et quelques 25 % du PNB. Malgré l’abondance des ressources naturelles, l’économie formelle du pays s’est virtuellement effondrée dans les quelques dernières décennies, du fait du mauvais management, des conflits, et de l’instabilité. Dans les années 80 le revenu national par habitant ne représentait plus qu’1/3 de celui de 1962, et ce déclin continua dans les années 1990.

Les mesures de stabilisation lancées par le gouvernement en mai 2001 ont réussi a briser la spirale de l’hyper-inflation (de 630 % en 2000 a 8.8 % en 2001), et a stabiliser le taux de change. La libéralisation des prix a accru la disponibilité des denrées alimentaires dans les grandes villes. Les revenus du gouvernement se sont accrus, et des mesures ont été prises pour centraliser les dépenses et mieux veiller a l’exécution des mesures budgétaires. Apres 10 ans de croissance négative, la croissance économique est redevenue positive en 2002 (3 %) et cette tendance se maintient. On s’attend à un taux de 7% au abus de 2005.

Toutefois, la situation demeure fragile, et la pauvreté règne a travers tout le pays. Bien que des données précises et détailles a propos de cette crise humanitaire fassent défaut, on peut faire état d’estimations brutes.

 

D’après le World Food Programme, 16 millions de personnes sont en situation critique de manque alimentaire.

 

Un rapport OMS/UNICEF affirme que la grande majorité de la population subsiste grâce au secteur informel, principalement entre les mains des femmes, et consomme moins des deux tiers du nombre de calories/jour voulu pour rester en bonne santé. 80 % de la population (environ 45 millions de personnes) ne dispose pas d’eau potable saine et sure.

 

70 % de la population n’a pas ou peu accès a des soins de santé.

 

LA mortalité infantile est de 1,850 pour 100,000 naissances, la plus haute d’Afrique.

La dette extérieure constitue une lourd hypothèque pour toute perspective de rétablissement économique en RDC, car c’est l’un des PVD les plus endettes, avec une dette extérieure estimée a$12 milliards (soit 225 % du PNB et 1,280 % des exportations). La RDC a eu accès au HIPC en Juillet 2003 avec un facteur réduction de 80 %.

Perspectives de développement /Coordination des donateurs

Durant le conflit, certains donateurs restèrent présents en RDC et fournirent une aide humanitaire substantielle. La Commission Européenne et des pays clés de l’aide bilatérale, comme la Belgique, le Canada, et la France, ont repris leur assistance économique, et les EU ont réoriente une bonne part de leurs programmes humanitaires vers des actions de réhabilitation a petite échelle.

La BM, le FMI, l’African Development Bank (AFDB), et les principaux donateurs encouragent la communauté internationale a poursuivre son effort d’assistance a la RDC. LA BM a organisé une série de rencontre entre les donateurs pour discuter des étapes futures, en ce compris deux réunions du Consultative Group, l’une en Décembre 2002 et l’autre en

Décembre 2003. Deux rencontres de follow-up des donateurs se sont tenues a Kinshasa en Juin 2004 et en Novembre 2004.

Rôle de la Banque Mondiale

Bien qu’ayant suspendu son assistance financière en 1993, la BM a maintenu le dialogue avec les autorités de la RDC tout au long des années 90. Cela lui permit de se réengager rapidement des le début du processus de réconciliation et des reformes économiques en 2001. Une Stratégie d’ Appui a la

Transition  vise a supporter les reformes économiques, a financer des travaux de réhabilitation, a suggérer dans maints secteurs des stratégies d’ensemble, et a jouer un rôle clé dans la mobilisation et la coordination des donateurs. Un nouveau plan, visant surtout a (a) la stabilité sociale et la sécurité; (b) la croissance économique partagée (c) la capacité de gouvernance , et (d) le développement social, a été présenté au Bureau de la BM en février 2004. Avec son aide, la gouvernement congolais a pu mettre en oeuvre certains projets comme:

 

US$50 millions d’Emergency Early Recovery Project (EERP approuvé en Juillet 2001, entièrement déboursé en Décembre 2003). Réhabilitation de la route clef de Kinshasa à la mer, financement d’initiatives communautaires, support aux programmes HIV/SIDA, et appui aux institutions;

 

US$450 millions d’Economic Recovery Credit (ERC, approuvé en Juin 2002, entierement déboursé en Decembre 2003), aide a la RDC dans des echanges avec l’étranger et appui aux re-éformes, y compris dans les secteurs forestiers et miniers;

 

US$454 millions Projet d’Urgence de Réhabilitation et de Reconstruction (EMRRP, approuvé en Juillet 2002), réhabilitation d’infrastructures et services sociaux essentiels;

US$120 millions: Projet Développement du Secteur Prive et Competitivité (PSDCP, approuvé en Juillet 2003, effectif en Decembre 2003): restructuration de parastataux clés et garanties parallèlles aux investisseurs a travers l’ Africa Trade Insurance Agency (ATI);

US$214 millions Projet d’Urgence d’Appui a la Réunification Sociale et Economique (EESRSP, approuvé en Septembre 2003, effectif en Decembre 2003), aide à la balance des paiements, renforcement institutionnel, réparations d’infrastructures, et développement communautaire;

 

US$177.50 millions, partie d’un projet regional de 178.60 millions, le Southern Africa Power Pool Project (SAPPP, approuvé en November 2003), pour faciliter l’exportation d’electricité, de la DRC vers l’Afrique Australe par la réhabilitation d’infrastructures;

 

Diverses operations spéciales (au total $26 millions) en appui à la reinsertion sociale de groupes spe-écifiques d’ex-combattants, dans le contexte du Programme Interpays de Démobilisation et de Réintegration;

La BM dirige un fond commun (Emergency StabilizationTrust Fund, financé par la Belgique, le Canada, la Commission Européenne, et les Pays-BAs) pour l’appui aux initiatives de réhabilitation locale ainsi qu’a des institutions ciblées; la garantie du Fond Post-Conflit, quatre financements d’activités urgentes dans des régions dont l’accès etait difficile quand elles furent approuvées; et trois garanties du Institutional Development Fund pour le renforcement des institutions;

US$200 millions Rest Conflict Economic Recovery Credit (approuvé le 26 fevrier 2004 effectifs depuis lors) pour appuyer les reformes économiques;

 

US$ 402 million au Projet multilateral HIV/SIDA (approuvé en Mars 2004, effectif en Octobre 2004) pour attenuer l’impact négative de l’épidemie de SIDA sur la stabilisation, la reconstruction et le développement du pays.

Contacts

Mr. Pedro Alba
Country Director
Mr. Onno Ruhl
Country Manager

Mr. Brendan Horton
Lead Economist

Ms. Keiko Kubota
Country Economist

kkubota@worldbank.org1818 H Street NW
Washington DC 20433 USA
Tel: (202) 473-6836
Fax: (202) 473-8466
E-mail:
bhorton@worldbank.org1818 H Street NW
Washington DC 20433 USA
Tel: (202) 473-5587
Fax: (202) 473-8466
E-mail: Avenue Wagenia, no. 4847
Kinshasa/Gombe, DRC
Tel: (243) 994-9008
Fax: (243) 997-5019
E-mail:
Oruhl@worldbank.org1818 H Street NW
Washington DC 20433 USA
Tel: (202) 458-2246
E-mail: Palba@worldbank.org

Laissez un commentaire

Vous devez être connectés afin de publier un commentaire.