04.09.06 Développement rural : des stratégies pour l’auto prise en charge de la population, par Godefroid ngamisata (Le Potentiel)

C’est le ministre en charge du Développement rural Pardonne Kaliba qui s’en est cahrgé au cours d’un échange avec les experts et responsables des services spécialisés de l’Agriculture et de l’administration du Développement rural. Il a cet effet indiqué que la mission essentielle de son ministère consiste à améliorer les conditions de vie des paysans congolais.

Pour bien accomplir cette mission, a-t- il fait savoir, son ministère a mis en place une série de stratégies en vue d’inciter la population à se prendre en charge ou s’autosuffire. Il a avant tout précisé que ces stratégies devraient au préalable s’appuyer sur une politique de bonne gouvernance et une volonté politique des décideurs. Le ministre Kaliba pense à cet effet que le gouvernement doit allouer des moyens conséquents à ses services pour l’accomplissement de cette mission.

Le ministre du Développement rural a passé au peigne fin la situation paradoxale dans laquelle se trouve la République démocratique du Congo, un pays potentiellement riche en ressources minières, en cours d’eaux mais dont la population vit dans une extrême pauvreté. Il a invité la population à participer activement aux actions devant l’aider à améliorer sensiblement son vécu quotidien.

Pour éviter l’exode rural qu’on ne cesse d’enregistrer, le ministre Kaliba pense qu’il est nécessaire de promouvoir les outils de travail en vue d’accroître la production, de réorganiser le monde rural afin d’éviter l’exode massif des villageois vers les centres urbains en mettant en place des infrastructures de base, des routes de desserte agricole…

VISITE DE PAVILLONS

L’un des temps forts de la journée était sans doute la visite des stands qui abritent l’exposition des produits maraîchers et vivriers des paysans.

Plusieurs exposants, pour la plupart de femmes, n’ont pas manqué de démontrer leur savoir dans plusieurs domaines tels que la conservation des poissons à travers plusieurs procédures, le séchage, la transformation en sardines (signalons que pour cette dernière procédure, le vrai problème se pose au niveau des emballages appropriés pour qu’on ait des sardines « made in DRC ». A ces éléments s’ajoute la transformation de plusieurs produits fruits en jus, confitures…

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