Au sujet de l'échec de l'ultimatum des "shégués" d'évacuer les rues de Kinshasa. (Mbalanga Mangulia Lucie)
Ce serait la création des écoles mobiles, « mobile school ». Comme son nom lindique, il sagit dune école ambulante, un camion dont soit que la carrosserie serait aménagée en salle de classe avec à son bord un simple tableau noir(un peu comme les bibliothèques circulantes en Belgique sauf quici, il sagirait dune classe.), soit que le cours se donnerait en dehors du camion avec un tableau posé à même le sol( un peu comme les « parlementaires débouts » à Kinshasa qui chaque matin se déplacent pour lire le journal à u point préçis) lintéressant cest que cette école irait à la rencontre des shégués dans tous les endroits stratégiques où ils sont postés (kitambo-magazins, Rond-point IPN, Victoire, Ngaba, au grand marché, à la gare de la Gombe…..). Vu que certains de ces enfants sont depuis très longtemps en rupture avec leurs familles, et que dautres sont quasiment nés à la rue, plutôt que de les évacuer, ne serait-il pas plus facile daller vers eux ? La rue étant à leurs yeux leur milieu naturel. Une fois quils auront compris le bien–fondé de la démarche (forcément ils finiront par comprendre après leur formation), la question dévacuation ne sera plus perçue de la même manière, elle se réglera, je lespère, toute seule. Lultimatum, lévacuation musclée ne serviront à rien, nétant pas des enfants de cœur, comme indiquée dans larticle, leur évacuation risque de causer dimportants dégâts matériels, humains et jen passe…… De plus, ce ne serait quune solution temporaire.
Rassurez-vous, je sais de quoi je parle ; cette expérience a déjà fait ses preuves dans certains pays de lAmérique Latine ; ayant suivie une formation à la Coopération Technique Belge lété passé, jai pu visionner les slides montrant comment on est parvenu à intégrer les enfants de rue via le mobile school. Monsieur le gouverneur pourrait peut-être sen inspirer pour les shégués de la R D Congo, plutôt que de les évacuer par la force. Il sagit de mettre en œuvre une théorie, quand aux modalités pratiques, je laisse la liberté aux personnes qui seront chargés de réaliser cette mission de les adapter aux spécificités cas du Congo. On pourrait par exemple imaginer un seul camion -conteneur aménagé en salle de classe et qui circulerait dans toute la capitale, idem dans les chefs -lieux des provinces.
A Monsieur le gouverneur Kimbuta ainsi quaux Observateurs des Etats généraux des villes et provinces qui se tiendront au centre catholique Nganda ;
Merci de lattention que vous accorderez à ma lettre.
Pour des informations plus approfondies de cette problématique, je vous invite à consulter le site suivant www.mobileschool.org
Mbalanga Mangulia Lucie
0477 21 91 57
e-mail: lucie.mbalanga@minsoc.fed.be